peau et peut détecter quand la personne commence à transpirer. Par
curiosité, Cleve xa un détecteur sur une des feuilles, puis arrosa la base. Il
reçut sa réponse, et bien même beaucoup plus qu'il n'avait rêvé.
Cleve oublia le dispositif et le laissa simplement connecté à la plante. Le
capteur était relié à un graphique, qui mesurait les uctuations de l'humidité
sur les feuilles de la plante. Cela prit un certain temps, mais Cleve
commença à remarquer des enregistrements étranges sur le graphique, qui
n'étaient pas associés à l'arrosage périodique de la plante, et il n'y avait rien
d'apparent dans l'environnement, qui aurait pu causer ces variations.
À sa grande surprise, Cleve remarqua que le graphique semblait être en
rapport avec des événements émotionnels survenus à proximité du
dragonnier. À l'époque, il n'y avait pas d'explication rationnelle au fait qu'une
plante puisse montrer une réaction physique mesurable aux événements qui
se produisaient dans son voisinage. Subodorant que la plante pouvait réagir
à des menaces directes, Cleve coupa une feuille. Le graphique indiqua que la
plante était consciente de la coupure. Était-ce de la douleur ? C'était là une
inconnue. Mais l'agression contre la plante était physique. Il qualia de
malaise la réaction qu'il observa sur les graphiques. Il se demanda s'il
s'agissait de la réaction de la plante face au danger. Pour tester cette
hypothèse, Cleve prit un briquet et brûla une feuille. La plante réagit.
Poussant plus loin ses recherches, il tenta une série d'expériences. Ce qu'il
découvrit était sidérant.
Cleve apprit par la suite également que lorsqu'il s'approchait de la plante, en
ne pensant simplement qu’à brûler une feuille, la plante réagissait. En eet,
la simple pensée de lui nuire, bien qu'aucune action physique n'ait été
entreprise, susait à provoquer une réaction mesurable sur les graphiques