Chapitre 1 – La Terre, une planète active du système solaire
Le Maroc présente 3500 kilomètres de côtes entre la Méditerranée et
l'Atlantique. Le littoral rassemblait en 2010 plus de 54,7 % de la population
totale du Maroc. Le littoral marocain est le lieu d'implantation de 90 % des
industries (textile, chimie, mécanique et électrique). Il occupe par ailleurs une
place centrale dans les activités touristiques. D'après la simulation du séisme de
1755, les villes les plus exposées sont Casablanca, El Jadida, Assilah, Rabat et
Salé. Le port de Casablanca serait touché 58 minutes après le séisme. La
pénétration du tsunami dans les terres dépend du profil des côtes. Ainsi les
vagues avanceraient de 6km dans la lagune de Moulay Bousselham et des
vagues de 15 m déferleraient sur le boulevard de la Corniche.
Document 4 : Les enjeux
Document 5 : Temps de trajet (en
minutes) et hauteur de vague
maximale
pour un tsunami identique à celui de
1755
Au Maroc, l'aléa tsunami peut être considéré
comme étant à faible probabilité, mais à
forte gravité du fait de l'importance des
enjeux présents sur la bande littorale. Un
système de prévention des tsunamis a été mis en place dans les
océans. Il comprend de
nombreuses bouées (photo) capables de mesurer la hauteur des
vagues en temps réel.
En cas de tsunami un centre d’alerte peut prévenir la population. Les
autorités
réfléchissent également à la construction d’ouvrages de protection
des villes côtières et
établissent des itinéraires d'évacuation vers les zones refuges de la
ville.
Document 6 : Des mesures de protection des populations
Document 7 : Zone inondée dans Casablanca (en bleu)
pour un tsunami identique à celui de 1755