(Balanite aegyptiaca, le jujubier (zizyphus mauritiana), la baobab (adonsonia digitata) et les
graminées comme le cram cram (Cenchus biflorus).
-En zone Soudanienne (Centre et Centre Est), sont présents de beaux arbres tels que le
Cailcédrat (khaya sénégalensis), le ven (Pterocarpus erinaceus), le Cad (acacia albida), le
Baobab (Adonsonia digitata), le Néré (Parkia Biglobosa), des Rôniers (Borassus flabellifer).
-La zone Subguinéenne(Sud) est dominée par le Nampatan (Parinari excelsa), l’Iroko
(chlorophora regîa), le palmier à huile (Elaels guinéensis), le Bombax costatum. Les
écosystèmes côtiers, lacustres et fluviaux sont marqués par les gonakiers (acacia nilotica) dans
la vallée du Sénégal, les palmiers à huile dans les Niayes, les palétuviers des mangroves des
estuaires du Saloum et de la Casamance.
b) La faune :
Elle n’est pas moins importante que la flore. Elle est faite d'insectes, de reptiles, d'oiseaux, de
mammifères, de poissons. Les insectes font environs 2000 espèces alors que les mollusques et
les poissons réunissent plus de 1000 espèces.
Les reptiles sont représentés par les varans, les vipères, les grands serpents (Boa). Les
crocodiles qui ne subsistent que dans les vallées de la Gambie et de la Falémé. Plus de 130
espèces d'oiseaux ont été répertoriées parmi lesquelles de nombreux migrateurs (canards, oies,
flamands, hirondelles ...). Les mammifères forment un groupe important et surtout dans le
l'arc National de Niokolokoba où ils font 80 espèces.
III-LA MENACE QUI PESE SUR LA BIODIVERSITE :
• L’importance de la biodiversité :
La diversité des espèces végétales et animales du Sénégal est une richesse inestimable.
L’importance de la biodiversité apparaît à travers l'équilibre environnemental, les
considérables possibilités économiques et alimentaires offertes aux populations, à travers le
potentiel médicinal qu'elle renferme, à travers la stabilité, sociale et politique. Cependant,
cette diversité biologique a connu une évolution régressive ; c’estàdire quelle est menacée de
disparition.
2) L'évolution régressive de la biodiversité :
Les écosystèmes sénégalais et la biodiversité ont connu une évolution régression. En effet.
Les travaux du séminaire national sur la désertification de 1985 à Saint-Louis ont montré que
les Niayes, la vallée du fleuve Sénégal, la zone sylvopastorale, le bassin arachidier le Centre-
Est ,1’Est, et la Casamance ont connu une dégradation de leur écosystème. Ce recul des
écosystèmes est estimé à 80000ha par an au début des années 90 (source : F.A.0 situation des
forêts dans le monde, 2002). Cette dégradation des écosystèmes s'accompagne d'une réduction
de la biodiversité (le damalisque, la girafe ont disparu). Les causes de cette situation sont
naturelles et anthropiques. Les causes naturelles sont liées aux facteurs climatiques :
sécheresse, érosion éolienne et hydrique. Les causes anthropiques sont la perturbation du
biotope par la surexploitation du bois, des écorces, des racines, des fruits et l'élevage.
3) La nécessité d'une préservation :
Face à la réduction de la biodiversité, le Sénégal s'est beaucoup investi pour sa conservation.
C’est
en ce sens qu'il a créé un important réseau d’aires protégées. A cela s'ajoute la méthode de
conservation non négligeable de certaines espèces animales et végétales par les populations