Examen livre Freud Partie Wolff
les grands courants psychothérapeutiques (Université Libre de Bruxelles)
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lOMoARcPSD|9844018
J.E.
La méthode psychanalytique, Freud ;
Attention, j’utilise des métaphores pour qu’on puisse comprendre plus simplement, on perd
forcément en complexité.
Chapitre 1 :
Cette méthode tire ces origines du procédé cathartique, utilisé par J.Breuer en 1885.
Le procédé cathartique soignait l’hystérie et permettait de comprendre l’origine des
symptômes liés à cette condition.
Le procédé cathartique part du principe que ;
Le patient soit hypnotisable
L’hypnose permet d’élargie la conscience
Donc ; Si on plonge le patient dans cet état, on peut logiquement retracer le souvenir de la 1ère
fois où ces symptômes sont apparus, ce qui permettait de refaire surgir tout un tas de choses
que le patient n’avait pas accès lors d’un état de conscience normale.
Le procédé permet donc d’aller chercher ce qui a été « enfoui » ou « oublié », le retrouver, et
ensuite le patient le communique au médecin. Le fait de pouvoir le communiquer faisait alors
disparaitre les symptômes.
Explication donnée ;
Un affect est réprimé, coincé en quelque sorte au fin fond de la conscience de la personne,
attachés à des actions réprimées par l’esprit même de la personne. Lorsqu’on atteint ce fond et
qu’on libère cet affect coincé, il « explose » et « remonte à la surface », c’est ce qu’on peut
nommer ABREACTION.
Définissons alors l’Abréaction comme une « libération de ce qui a été refouler ».
La plupart des psychanalystes utilisent aujourd’hui, la définition de Laplanche et Pontalis ;
« Décharge émotionnelle par laquelle un sujet se libère de l'affect attaché au souvenir d'un
événement traumatique lui permettant ainsi de ne pas devenir ou rester pathogène »
1er problème ;
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J.E.
Le premier problème de cette technique, c’est qu’il peut y avoir plusieurs affects réprimés et
pas un seul affect dit « traumatique », il se peut qu’il s’agisse d’une série d’évènements.
Face à ce problème, Freud décide de changer non seulement le procédé cathartique mais aussi
la technique elle-même.
Modification de Freud ;
Pas d’hypnose, Pas de suggestion
Allongé le patient sur un divan
Il est assis derrière eux, sans se faire voir
Il évite tout ce qui pourrait faire hypnose
La personne allongée se concentre sur son esprit
Résultats ;
Le champ de conscience diminue, on n’a pas accès aux souvenirs ou affects enfouis
Mais maintenant on peut le faire avec tout le monde, pas seulement les gens sensibles
à l’hypnose.
Comment stimuler une abréaction sans hypnose alors ?
« Les pensées non voulues » vont être prises en compte par Freud, non pas comme « erreur »
mais plutôt comme indices révélateurs de ce qu’il va appeler le « refoulement ».
En effet, la personne allongée dans le divan va se mettre à parler librement, Freud insiste sur
cette parole lâchée, libérée de toutes les restrictions habituelles. En faisant cela , Freud peut
observer certaines choses ; des lacunes, des contradictions temporelles, des conclusions
erronées, etc…
Mais Pourquoi ce refoulement existe-t-il ? Pourquoi aurait-on un mécanisme qui trierait les
informations, nous ferait oublier certaines choses ?
L’hypothèse de Freud est de dire que ce processus de refoulement est une forme de traitement
des sentiments de déplaisir.
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J.E.
Freud va plus loin et se demande aussi « Mais qu’est ce qui fait qu’il existe un processus de
refoulement ? y a-t-il un mécanisme de l’esprit ( psychique ) qui met en place un tel
processus ? »
Freud fait donc le postulat qu’il existe des « Forces psychiques ».
Ces forces psychiques tirent leur origine dans quelque chose de profond
Freud fait alors l’hypothèse que ces « pensées non voulues » peuvent reconstituer un puzzle,
elles sont les pièces de quelque chose qui permettrait de rendre accessible à la conscience ce
qui était inaccessible (ou inconscient, pour dire « hors de la conscience » ).
Lorsqu’on rassemble ces pièces, on peut enfin comprendre quelque chose MAIS le problème
est que ces pièces sont déformées par la résistance du patient. Au fur et à mesure du temps, la
résistance à déformer les pièces, les rendant difficiles à comprendre, à saisir.
Freud fait alors l’hypothèse que ces pièces, aussi déformées soient elles, peuvent quand même
être rassemblées par ce qu’il appelle « l’art de l’interprétation ».
Les pensées non voulues ne sont pas les seules à offrir des pièces de puzzle, on peut aussi
prendre les rêves, les actions non intentionnelles, erreur de parole, erreur de geste, tout ceci
peut aussi donner accès à quelque chose d’inconscient.
On peut se poser une question « En quoi c’est mieux que l’hypnose d’avant ? »
Plus facile à pratiquer et sur beaucoup plus de gens
L’hypnose ne détruit pas la résistance, elle la contourne, les informations qu’elle
donne ne sont donc pas complètes, ni durables.
Quelques soucis aussi sur cette nouvelles technique :
Seulement possible quand les symptômes ne sont pas trop graves
L’épuisement nerveux peut rendre impossible la cure
Elle requiert un certain degré d’intelligence naturelle, d’éthique
Freud dit que proche des 50 ans, c’est pas efficace, c’est déjà trop tard, trop de
matériel psychique enfoui.
Le traitement dure entre 6 mois jusque 3 ans.
Chapitre 2 ; « De la psychothérapie » :
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J.E.
Freud parle le 12 décembre 1904 devant le collège des médecins de Vienne.
Il nous dit que la psychothérapie est mal vue car elle n’est pas scientifique.
Il vient plaider pour montrer qu’il s’agit d’une erreur, voire une injustice.
1) La psycho thérapie n’est pas neuve ;
Médecine antique, ca existait déjà avec les « attentes croyantes », médecine primitive, etc…
2) Les patients veulent de la psychothérapie.
La disposition psychique fait partie intégrante de la possibilité de guérison, c’est celle là qui
va permettre à un traitement de fonctionner ou justement de rater. Cette « décision » induite
par le patient sur l’efficacité d’un traitement est appelée « Suggestion ».
Ceci montre que si les médecins le veulent ou pas , de toute façon ils pratiquent la psycho
thérapie, il vaut donc mieux qu’ils en prennent conscience et qu’ils commencent à l’utiliser
sinon, dit Freud, « Il devient de cette façon incontrôlable, impossible à doser,
incapable d’être intensifié. N’est-ce pas alors une aspiration justifiée du médecin que de
s’emparer de ce facteur, de s’en servir avec l’intention de l’orienter et de le renforcer ? »
3) Certaines « maladies » ne sont traitables QUE par la psychothérapie ;
Les psycho névroses en sont l’exemple, Freud cite Vischer et l’inverse ;
Vischer dit « Je sais que le physique agit bien souvent sur le moral »
Freud dit alors « On peut agir sur le moral par des moyens moraux, c’est-à-dire psychiques »
Pour traiter le psychique, il faut du psychique, c’est ca l’intérêt de la psychothérapie.
Ensuite Freud montre qu’il est fier de travailler avec la psychothérapie.
4) Les préjugés et erreurs communes envers la psychothérapie ;
Freud montre ici les erreurs souvent faites par ceux qui ne connaissent pas la psychothérapie,
a) Ca n’est pas de l’hypnose ;
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