
Avant- propos
Dans la préface de l’un de ses livres Anthony mello écrit : « Ma tâche a été
seulement celle du tisserand ; je ne peux m’attribuer les qualités du coton et du lin. »
Moi non plus. Car, comme on le sait, Rédiger un fascicule est un travail difficile qui
exige à la fois des sacrifices, des recherches, de la disponibilité, de la générosité, du
partage, du savoir-faire. C’est aussi un art de véhiculer des connaissances. Beaucoup
d’enseignants, de professeurs se trouvent déshonorer par la baisse du niveau des
éléves.ces derniers ont ainsi d’énormes difficultés dans l’apprentissage. Ils ont en effet
des lacunes qui sont non seulement liées au manque de motivation dans le travail mais
aussi au déficit de bagages intellectuels et de bonnes méthodes dans l’usage des cours.
C’est fort de ces raisons susmentionnées que je m’engage à produire ce fascicule
relativement aux programmes littéraires en classes de seconde, de première et de
terminale afin de contribuer à consolider l‘enseignement et à hisser le niveau à une
dimension salutaire.
Toutefois, loin de chercher l’originalité, encore moins la célébrité, je suis
simplement motivé par le goût et le devoir de donner mon savoir, et par là même de
recevoir de nouvelles connaissances. Ainsi, certes le visionnaire des profondeurs
sinistres, réclame-t-il, Victor Hugo (qui est mon idole) a tout dit et écrit, il ya des années,
avant que nous ne venions sur terre, mais cela ne nous donne nullement raison de ne
pas apporter notre pierre à l’édifice, car comme l’a si bien précisé Albert Camus : « La
vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. »
Bien que tout document scolaire soit, pour le meilleur ou pour le pire, une porte
ouverte aux contributions, aux critiques, aux questions, celui-ci n’est qu’une sorte de
lanterne permettant à l’élève de mieux s’appesantir sur les œuvres, les textes et les
documents aux programmes qui lui sont destinés. Ainsi, un tel fascicule vise à aider les
élèves à avoir plus de clarté sur les exercices littéraires et surtout en classes d’examen.
Cependant, je déconseille aux élèves de mémoriser machinalement, tels des
énergumènes, tous les arguments qui y sont développés et d’en user pour faire une
dissertation sans que ceux-ci en soient nécessaires, c’est-à-dire avoir quelques rapports
avec le sujet. Les sujets étant différents les uns des autres, on ne peut toujours suivre le
même fil d’Arian. De plus, la dissertation littéraire n’est pas une mémorisation .C’est
une réflexion personnelle, qui consiste à jauger le degré d’intelligence de l’élève.
Enfin, je ne saurais terminer sans remercier certaines personnes qui ont
généreusement et ouvertement contribué à la réussite de ce fascicule, car, dit-on, la
reconnaissance n’est pas une obligation, mais un devoir à rendre. Ainsi, je leur suis tous
reconnaissant pour les avoir cités nommément ci-dessous :
Monsieur Khaya : professeur de français au nouveau lycée de Louga.