
ou non des véhicules, des machines) et de leur situation dans le périmètre. En général, on adopte
les largeurs suivantes :
- piste piétonnière : 1.5 m
- piste pour véhicule sans croissement : 3 - 4m
- piste pour véhicule avec possibilité de croissement : 6 m
Le réseau de circulation doit être maillé. S’il ne l’est pas, il faut prévoir la possibilité de faire
demi-tour.
2.1.4 Les aménagements divers suivants peuvent être observés sur certains périmètres
irrigués :
- digue de protection et fossé de garde contre les venues d’eau extérieure ;
- réserve d’eau en cas de pénurie ;
- aire de séchage et de battage des récoltes nécessaire à l’intensification culturale.
2. 2 Etude du projet d’irrigation
Dans un projet d’irrigation, les différentes phases d’études se déroulent en général et
sommairement de la façon suivante :
a- Collecte des données de base
- topographie de la zone concernée
- données agro-pédologiques : l’étude pédologique mettra en évidence l’aptitude des
sols à l’irrigation sur la base de leurs caractéristiques hydrodynamique notamment la capacité
d’infiltration, la conductivité hydraulique, les taux d’humidité et d’autres caractéristiques
physicochimiques (pH, teneur en humus, salinité,..). L’étude pédologique déterminera les plans
de culture (spéculations, assolements, calendriers culturaux).
- donnés climatologiques : on va réunir les données concernant les pluies, les
températures, l’ETP, l’insolation, les vents, l’humidité relative. On fait référence à des stations
climatiques représentatives et les plus proches.
- ressources en eaux : faire l’inventaire des ressources en eau disponible et l’évaluation
de leurs caractéristiques : emplacement, qualité, quantité, débit.