Telechargé par th-sabrina92

Télécommunications-spatiales-Chapitre3 (1)

publicité
Chapitre 3 : Constellation de
satellites
Une constellation de satellites est un groupe de satellites artificiels qui
travaillent de concert. Une telle constellation peut être considérée comme
un certain nombre de satellites avec une couverture au sol coordonnée,
opérant ensemble sous le contrôle partagé, synchronisé de telle sorte
qu'ils se chevauchent bien dans la couverture et se complètent plutôt
qu’interférer avec les autres satellites.
• Les satellites sont repartis en trois grandes catégories : les satellites
géostationnaires (GEO), les satellites de moyenne altitude (MEO) et enfin
les satellites de faible altitude (LEO). Ces deux dernières catégories de
satellites sont en mouvement autour de la terre, de ce fait, ils ne couvrent
pas toujours la même zone de la surface terrestre.
• Les satellites en orbite terrestre basse (LEO) sont souvent déployés dans
des constellations de satellites, parce que la zone de couverture fournie
par un seul satellite ne couvre qu'une petite zone. De nombreux satellites
LEO sont nécessaires pour maintenir une couverture continue sur une
surface donnée. Cela contraste avec les satellites géostationnaires, où un
seul satellite, se déplaçant à la même vitesse angulaire que la rotation de
la surface de la Terre, fournit une couverture permanente sur une grande
surface
• Depuis quelques années, on assiste à une recrudescence des satellites en
orbite basse (LEO). Ceux-ci ont un délai de propagation de 10 à 20 ms et
sont beaucoup moins chers à mettre en orbite. En contrepartie, leur «
proximité », et donc leur période de révolution très courte, fait qu'ils ne
peuvent pas couvrir un même point plus de 20 min environ. C'est
pourquoi afin de pouvoir couvrir la plus grande zone possible sans
coupure, il faut mettre en place une constellation de satellites, c’est-à-dire
un certains nombre de satellites pour un même type de réseau. Par
exemple, la société Teledesic possède plus de 280 satellites en orbite
basse et Globalstar utilise aussi les orbites basses. Ces sociétés sont plus
particulièrement orientées dans la téléphonie mobile ou l'Internet haut
débit.
•
Enfin les orbites moyennes (MEO) sont un compromis entre les deux
orbites précédentes, la constellation inmersat/france-telecom utilise ce
type
d'orbite.
• Le choix d'un type d'orbite se fait donc en fonction du type d'application
qui va être utilisé par le réseau de satellites. Une constellation en orbite
de type GEO est plutôt dédiée à des applications comme les transmissions
de chaînes de télévision, étant donné que pour ce genre d'applications les
transmissions sont unidirectionnelles, donc le temps de propagation n'est
pas primordial. Malheureusement, l'orbite géostationnaire est très
encombrée surtout au-dessus des zones économiques fortes. Par ailleurs,
une constellation en orbite LEO est plus favorable à un support de réseaux
de téléphonie mobile qui a besoin d'un temps de transmission minimal.
Toutefois, les réseaux téléphoniques requièrent la plus grande couverture
possible, ce qui implique un grand nombre de satellites. Ce sont donc les
orbites basses qui constituent les constellation les plus importantes, et par
la même occasion les implémentations les plus complexes.
1. Types de constellation
•
Les constellations ont l’avantage d’assurer une couverture globale et de meilleure
qualité de la surface terrestre, ce qui n’est pas possible avec un seul satellite. Il
existe différents types de constellations :
celles sans liaison intersatellites : les communications qui nécessitent de passer par
un ou plusieurs satellites se font via une ou plusieurs stations terrestres et chaque
satellite se comporte alors comme un « tuyau coudé » (ie il achemine l’information
sur une liaison virtuelle définie par les stations terrestres). Cette approche est
employée dans les constellations Globalstar et Skybridge.
• celles où les satellites peuvent communiquer entre eux via des liaisons
intersatellites (ou ISL) hauts débits, jusqu’à ce qu’on atteigne celui pour
lequel le destinataire est visible. Iridium et Teledesic utilisent ces
constellations.
• Les constellations de type GEO sont possibles mais elles ne permettent pas
de couvrir les zones situées à une latitude supérieure à 75°, les délais de
transmission sont importants, les coûts de maintenance et de lancement
sont élevés et enfin pour couvrir un terminal situé dans une zone couverte
par deux satellites différents, il va falloir recourir soit à des liaisons hauts
débits intersatellites, soit utiliser une station terrestre relais.
Or, les systèmes de satellites d’orbite basse (LEO) offrent une
couverture globale de la terre, ils permettent d’augmenter la puissance du
signal et donc d’accroître les débits et de réduire la taille des antennes. Ils
autorisent donc les applications interactives telles que la téléphonie mobile
ou l’Internet à haut débit.
2 Hand-Over et topologie dans les constellations LEO
a. Phénomène du Hand-Over
A cause de leur basse altitude, les satellites en orbite de type LEO ont
une vitesse relative par rapport à une station terrestre de 20 000 Km/h.
Une station ne peut donc pas voir un même satellite plus de 10 à 15 min.
Par conséquent, si une station établit une communication avec un satellite
et qu’elle sort de sa zone de couverture (figure 1.a) alors le satellite doit «
passer la main » à un autre qui couvre la zone dans laquelle rentre le
terminal. On nomme ce phénomène le hand-over ou basculement.
•
Ce procédé consiste donc à ce que au moins deux satellites soient
visibles par une ou plusieurs stations terrestres afin de pouvoir basculer
sur un deuxième satellite avant que celui qui établissait la connexion ne
couvre plus la station (figure 1.b)
Figure 1a : Station hors zone de couverture
Figure 1b: utilisation d’un deuxième satellite
La décision de réaliser un basculement peut être prise suite à deux événements
- Ceux qui sont prévisibles c’est-à-dire provoqués par le déplacement des
satellites. On connaît la trajectoire du satellite et la position du terminal. On
est donc en mesure de déterminer à quel moment un terminal va sortir de la
zone de couverture du satellite avec lequel il dialogue. Ainsi, on peut donc
choisir le satellite qui doit prendre le relais de la communication.
- Ceux de nature aléatoire comme un changement de la topologie terrestre
(montagne, colline ..) ou un changement de climat (pluie, nuages ..). On
peut détecter ces événements en mesurant en continu le taux d’erreur ou la
puissance des signaux reçus par le terminal et décider s’il faut ou pas
effectuer un basculement.
Afin de pouvoir gérer pour le mieux ce basculement, un point quelconque
de la surface terrestre doit toujours pouvoir être couvert par deux satellites,
et pour répondre à cette condition, la topologie d'une constellation est un
élément important.
b Topologie
La topologie d'une constellation, représente toutes les différents orbites
(plan orbitaux) utilisées par les satellites d'une même constellation. Chaque
plan orbitale possède un "train" de satellites, c'est à dire plusieurs
satellites sur la même orbite. On distingue principalement 2 types d'orbites :
- Les constellations polaires, dont les orbites font un angle de 90°
avec l'équateur. Chaque orbite passe par les pôles avec cependant un petit
décalage pour éviter les collisions. La constellation Télédesic citée
précédemment, utilise ce type d'orbite, avec 24 satellites répartis sur 12
plans orbitaux. Le défaut de cette constellation est qu'elle couvre surtout
les pôles, zones qui n'ont pas besoin d'une grande couverture. Toutefois,
elle permet d'utiliser un grand nombre de satellites et donc de fournir une
très bonne couverture. En effet, on peut avoir besoin de plusieurs satellites
sur une même zone si la demande de débit est trop importante, et pour
répondre à ce besoin il faut donc un grand nombre de satellites
•
- Les constellations inclinés qui ont un angle inférieure à 90°. Ce type de
constellations bénéficie d'une meilleure répartition des satellites autour de
la terre. C'est le cas de la constellation Globalstar qui possède un plan
orbital de 52° par rapport à l'équateur. Les satellites de Globalstar ont une
altitude plus élevée, ils sont donc moins nombreux et les cellules plus
importantes. On remarque aussi que dans une constellation inclinée les
pôles sont peu (ou pas) couverts, ce qui importe peu étant donné que le
reste de la couverture est assez bien reparti
Iridium
Globalstar
Skybridge
Teledesic
INMARSAT
THURAYA
SPECTRE ELECTROMAGNETIQUE
Il s’agit du rayonnement ultra violet. De même les longueurs d’onde supérieures à 700nm
non perçues par l’œil humain constituent l’infrarouge
L'imagerie satellitale optique
• Définition:
• Capture d'une portion du territoire prise depuis un capteur embarqué sur
un satellite. La détection est dite passive puisque le capteur optique ne
diffuse aucun signal et se contente d'enregistrer un rayonnement dans
certaines longueurs d'ondes. Il existe des capteurs panchromatiques,
enregistrant la réflectance dans une seule bande spectrale relativement
large, des capteurs multispectraux, enregistrant le signal dans plusieurs
bandes spectrales (jusqu'à une dizaine) et des capteurs hyperspectraux,
pouvant enregistrer des centaines de bandes spectrales (ces derniers sont
plutôt embarqués sur des systèmes aéroportés). Les capteurs embarqués
sur les satellites enregistrent la luminance dans un spectre large,
notamment au-delà du spectre visible pour l'œil humain (souvent dans
l'infrarouge).
• Il existe plusieurs méthodes d'acquisition d'images par les satellites . On
distingue les radiomètres à balayage (miroirs rotatifs ou push-broom) et
les radiomètres à barrettes.
Les technologies les plus récentes font appel à des barrettes de détecteurs. Plus de
6000 cellules sensibles montées sur quatre barrettes analysent chaque ligne du
paysage évitant ainsi les distorsions dues au mécanisme de rotation
• L'imagerie satellitale est une donnée géographique à part entière. Ses
usages sont nombreux. Le développement des nouvelles technologies de
l'imagerie satellitale et l'augmentation du nombre de satellites
d'observation de la terre en exploitation permet d'obtenir des produits de
plus en plus accessibles et de plus en plus utiles.
• Les satellites couvrent des domaines d'utilisation de plus en plus variés,
grâce à des caractéristiques très différentes d'un modèle à l'autre.
Certains disposent d'une résolution spatiale très fine, d'autres de
nombreuses bandes spectrales, certains d'un temps de revisite très court,
d'autres d'une possibilité de cartographier de vastes superficies…
Météosat Seconde Génération (MSG)
Applications
L’océanographie est une discipline scientifique, faisant partie des sciences de
la Terre dédiée à l'étude des mers et des océans comme par exemple les
courants océaniques ou les liens entre océans et changement climatique
NOAA: National Oceanic Atmospheric Administration
Satellite en orbite polaire évoluant à (830-870km) de la terre
kilomètres
Centre de Venise observé par le satellite IKONOS
• Satellite d’observation algérien
• AlSat 1 (Satellite algérien), un microsatellite amélioré de 90 kg, est le
premier satellite national algérien. Il a été conçu et construit par SSTL au
Centre spatial de Surrey (Royaume-Uni) dans le cadre d'un programme
collaboratif avec le Centre national des techniques spatiales algérien
(CNTS).
• AlSat 1 fait partie d'une collaboration internationale visant à lancer la
première constellation de satellites d'observation de la Terre spécialement
conçus pour la surveillance des catastrophes. Le microsatellite amélioré
AlSat 1 contient des caméras d'imagerie terrestre spécialement conçues
pour une résolution de 32 mètres dans 3 bandes spectrales (NIR, rouge et
vert) avec une bande extrêmement large de 600 km au sol permettant une
visite de la même zone n'importe où dans le monde au moins tous les
jours avec un seul satellite. AlSat 1 est le premier satellite de la
constellation de surveillance des catastrophes (DMC), qui comprendra 5
microsatellites en orbite terrestre basse pour la fin de 2003.
•
Le programme DMC (Disaster Monitoring Constellation) imaginé par le
constructeur
de
satellites
SSTL
consiste
à
développer
une constellation de 5 micro-satellites d'observation de la Terre à coût
réduit
conçus
pour
la
surveillance
et
la
détection des catastrophes naturelles ou d'origine humaine
• Le contrat ALSAT-2 porte sur la conception et le développement de deux
satellites. Le premier, ALSAT 2A, a été intégré et testé en France chez EADS
Astrium, tandis que le second, ALSAT 2B, a été intégré en Algérie au sein
du centre de développement de petits satellites (UDPS) à Oran. Le
programme ALSAT-2 comprend également la construction de deux
segments de contrôle au sol et d’une station d’image permettant aux
satellites d’être exploités et contrôlés à partir du territoire algérien.
• ALSAT-2 est équipé du nouvel instrument optique modulaire AstroSat
(NAOMI), une charge utile de dernière génération capable de fournir des
images d’une résolution de 2,5 mètres en mode panchromatique et de 10
mètres dans chacune des 4 bandes de couleurs en mode multispectral.
• Alsat-2 est un micro-satellite d'observation de la Terre optique d'une
masse d'environ 115 kg ayant une forme parallélépipédique de 60 cm x 60
cm x 100 centimètres. Le satellite est conçu pour une durée de vie de 5
ans. Il utilise une plateforme AstroSat-100 (AS-100) développé partir de la
plateforme Myriade utilisée notamment pour les missions du Centre
national d'études spatiales (CNES) . Cette plateforme permet d'accueillir
une charge utile de 50 kg et de mettre à disposition 50 watts de puissance
électrique.
• Un récepteur GPS est utilisé pour déterminer la position et fournir une
base temps.
• Une aile comportant deux panneaux solaires est déployée en orbite. Elle
utilise des cellules solaires réalisées à base d'arséniure de gallium qui
fournissent 180 watts en fin de vie. L'énergie électrique est stockée dans
une batterie lithium-ion d'une capacité de 15 ampères-heures
• Charge utile
• La charge utile est constituée par un instrument unique NAOMI (New
AstroSat Optical Modular Instrument). NAOMI est une caméra fournissant
des images à haute résolution en panchromatique (2,5 mètres dans
la bande spectrale 0,45-0,9 µm) et à résolution plus faible (10 mètres)
dans quatre bandes spectrales (bleu, vert, rouge, proche infrarouge).
L'instrument a une masse totale avec son électronique et sa mémoire de
masse de 18,5 kg. La caméra seule a une masse de 13 kg2.
• La partie optique est constituée par un télescope Korsch. La structure du
télescope ainsi que les miroirs sont réalisés en carbure de silicium SiC-100.
Ce matériau est à la fois solide et léger tout en étant peu sensible aux
changements de température.
• Mise en œuvre
Le premier satellite Alsat-2A a été placé en orbite le 12 juillet 2010 en tant
que charge secondaire par une fusée indienne PSLV-CA tirée depuis
le centre spatial Satish-Dhawan situé près de Chennai dans le sud de
l'Inde). Alsat-2B a été lancé le 26 septembre 2016 par une fusée PSLV-CA
depuis la même base de lancement. Les deux satellites circulent sur
une orbite héliosynchrone de 670 km avec une inclinaison orbitale de 98°3.
Les satellites sont contrôlés depuis deux stations terrestres implantées
à Ouargla, dans le sud-est algérien et à Arzew près d’Oran. Ce dernier site
comprend également un centre de traitement des images4.
Objectifs
• Protection et sécurité du territoire
• Connaissance des ressources au sol et en sous sol
• Prévention des catastrophes naturelles et désertification
Les images collectées sont utilisées par la protection civile et le ministère
de la défense nationale.
AlSat-Nano est avant tout un programme d’éducation. Son objectif
principal est d’enseigner aux étudiants algériens comment concevoir,
construire et utiliser un CubeSat 3U. Le programme implique un certain
nombre d'étudiants gradués algériens qui sont hébergés au Centre spatial
de Surrey (Université de Surrey) et porte sur le développement du
CubeSat en tant qu'exercice d'apprentissage pratique pour les étudiants,
afin de démontrer la mise en œuvre pratique de ce type. de la technologie
spatiale à faible coût.
En plus de l'aspect pratique du programme, l'accent sera mis sur des
modules de recherche sur l'utilisation de technologies et d'applications
nano-satellites à faible coût dans des pays en développement tels que
l'Algérie, ce qui contribuerait à créer une croissance durable et aurait des
utilisations pratiques telles que les ressources en terres. gestion
(agriculture, eau), surveillance atmosphérique et gestion des
catastrophes.
• Satellite de télécommunications
• Alcomsat-1 est un satellite de télécommunications algérien placé
en orbite géostationnaire, qui a été lancé le 10 décembre 2017 à 17 h 40
(heure algérienne) par le lanceur chinois Longue Marche 3B, depuis la
station de Xichang.
• Alcomsat-1 a été construit par la China Aerospace Science and Technology
Corporation (CASC) pour le compte de l'Agence spatiale algérienne (ASAL).
Il est destiné à la diffusion de 200 à 300 chaînes de télévision, et de 200 à
300 chaînes de radios, la formation en ligne, la télémédecine et la
visioconférence1.
• La diffusion des chaînes de télévision et de radio publiques algériennes
ainsi que le fil d'informations d'Algérie Presse Service a officiellement
commencé le 1er novembre 2018
• Alcomsat-1 est le dernier satellite du programme algérien de
développement satellitaire 2002-2020. Le coût final du satellite est
compris entre 250 et 300 millions de dollars3.
• Il a été lancé le 10 décembre 2017 à 17 h 40 (heure algérienne) par le
lanceur chinois Longue Marche 3B, depuis la station de Xichang1 et placé
en orbite géostationnaire définitive le 23 décembre 2017.
• Le 27 mars 2018, TDA commence à émettre le signal des 5 chaines
publiques de l'EPTV en HD et en SD ainsi que les 55 chaînes de radio de
l'EPRS et du fil de l'APS, les tests sont concluants et ouvrent la voie à la
commercialisation du signal4.
• Caractéristiques techniques
• Le satellite algérien de télécommunications Alcomsat-1 est placé en orbite
géostationnaire à 36 000 km à la position orbitale 24.8 Ouest. Il fournit des
services de diffusion, internet, téléphonie et VSAT.
Le satellite a été développé par l'Académie chinoise de technologie
spatiale (CAST) et repose sur la plate-forme DFH-4. Sa charge utile de
communication est composée de transpondeurs bande Ku, bande Ka,
bande X, UHF et EHHF5. Le satellite fonctionnera pendant 15 ans sur
l'orbite géosynchrone. La masse de lancement est d'environ 5 200 kg.
La plate-forme DFH-4 comprend un module de propulsion, un module de
service et un système de panneaux solaires. Il a une capacité de charge
utile de 588 kg et une puissance de sortie de 10,5 kW à la fin de sa durée
de vie. Sa durée de vie nominale est de 15 .
33 transpondeurs seront chargés de trois missions
• Télédiffusion
• Transmission de données
• Amélioration de positionnement
La plate-forme est équipée de 33 transpondeurs de trois
antennes réceptrices et de deux antennes d'émission. Le
satellite peut prendre en charge la transmission simultanée de
200 à 300 programmes télévisés aux utilisateurs au sol à l'aide
d'un dispositif d'antenne de 0,45 mètre. Il dispose également
de puissantes capacités contre les perturbations et les
brouillages hostiles. L'alimentation du satellite comprend
deux panneaux solaires de 6 mètres.
L’exploitation et le contrôle du satellite sont effectués par les
ingénieurs de l'ASAL, depuis les centres d’exploitation des
systèmes de télécommunications de Boughezoul (Médéa) et
de Bouchaoui (Alger)6.
• Données GPS plus précises : 2 transpondeurs sont dédiés à l’amélioration
géopositionnement GPS en Algérie. Cet outil viendra en complément à un
réseau de centaines balises en installation sur le territoire national. Le
nouveau signal assure une précision de 01 mètre comparativement au GPS
qui donne une précision de 5m
• Transmission de données : Alcomsat assure une transmission de données.
La priorité consiste à avoir les données avec intégrité et avoir son propre
système. Dans le passé l’Algérie faisait appel à des satellites étrangers. Les
ingénieurs ont mis en place des mesures de cryptage afin que les données
soient protégées.
• L’internet par satellite viendra en complément à la fibre optique pour les
zones désenclavées et inaccessibles
• Il offre une excellente qualité du signal pour le nord Africain et le sahel et
assure la télédiffusion des chaines libyennes et nigériennes
Conclusion
Les propriétés du réseau varient surtout selon le type d’orbite (GEO, LEO, MEO ou
HEO) qui influe directement sur les services qui seront finalement disponibles. Les
orbites GEO et LEO sont les plus usités, car pour les systèmes GEO, on dispose
d’une grande couverture avec un seul satellite (jusqu’à 1/3 de la surface du globe),
d’une faible probabilité de basculement ainsi que d’une durée de vie importante. A
l’opposé, les points forts des satellites LEO (durée de transmission faible,
couverture de la terre quasiment totale si l’on utilise une constellation de satellites,
etc.) sont les points faibles des orbites GEO et inversement.
Etant donné le mouvement des utilisateurs par rapport aux satellites, il faut
pouvoir poursuivre une communication lorsqu’un des utilisateurs sort de la zone de
couverture du satellite ainsi qu’établir un dialogue entre deux terminaux qui ne
peuvent pas être couverts par le même satellite. Les mécanismes de hand-over et de
liaisons
intersatellites
résolvent
efficacement
ces
obstacles.
Finalement, les constellations de satellites fournissent aux utilisateurs de
nouvelles applications telles que la diffusion de multimédia à haut débit et la
téléphonie mobile. Malheureusement, quelle que soit la topologie choisie, de
nombreuses contraintes font que les constellations de satellites ne peuvent pas
actuellement remplacer les réseaux terrestres. Par exemple le projet Iridium a
échoué suite à une sous-estimation des problèmes techniques tels que
l’établissement des communications intersatellites. Il convient donc d’envisager ces
réseaux spatiaux comme des compléments des réseaux terrestres.
Téléchargement