SACRIFIEZ VOS QUALITÉS ANIMALES, PAS LES ANIMAUX ! SRI JULLIE CHAUDHURI Sai Gita, l’éléphante de Sathya Sai Baba, enguirlande son Maître Vivant dans le monde moderne du progrès, l’homme doit encore évoluer et justifier le statut que le Créateur lui a accordé au sein de la création. Ignorant le péché grossier qu’il commet, l’homme est encore aujourd’hui esclave de sa passion du goût de la chair pour satisfaire ses papilles gustatives. Si nous ne maîtrisons pas notre destin en tout hâte, alors il sera trop tard, commente Sri Jullie Chaudhuri qui écrit à propos de tout ce que Bhagavan nous a enseigné sur l’amour de la vie et de la nature et sur le respect de toute la création. Comment savons-nous que notre bien-aimé Bhagavan nous aime ? Ne comble-t-Il pas nos cœurs et ne nous dote-t-Il pas de merveilleuses valeurs qui accroissent et qui mettent en lumière l’Amour suprême, la compassion, les sentiments d’amitié et d’empathie déjà latents en chacun de nous ? Et comment Dieu sait-Il que nous L’aimons réellement Lui ? En permettant à cet amour, à cette compassion, cette harmonie, cette attention, cette sympathie, cette empathie de se développer et de se cristalliser dans un sentiment d’unité, d’égalité pour tous, rien de moins, qui n’abandonne personne et qui englobe toutes les formes de vie à sa suite. ‘’La compassion envers toutes les créatures est la plus grande vertu et nuire volontairement à n’importe quelle créature est le pire vice. Ayez une foi totale en ceci : propagez l’amour et la foi par la compassion et soyez vous-même plein de joie et de paix !’’ – Baba Chères frères et chères sœurs, le souci de la vie, l’inquiétude concernant la nature, le respect et la vénération de toute la création forment la clef de voûte de tout ce que vous vous apprêtez à lire attentivement maintenant. Certaines procédures étaient requises à une certaine période, certains exemples furent établis en relation avec les circonstances qui prévalaient et qui semblaient appropriés conformément à la séquence des événements et aux conséquences de ceux-ci…Cependant, maintenant que nous avons traversé différentes époques dans la matrice temporelle, nous devons nous maintenir au niveau des choses. En accordant à la tradition le respect qui lui est dû, nous devons adapter les pratiques de nos coutumes de façon à ne pas nuire, à ne pas détruire, ni causer de la douleur ou de la souffrance à aucun être sensible. Le respect profond de toutes les formes de vie devrait être le dharma de tous ceux qui appartiennent à la race humaine. Que ce soit pour la croissance individuelle ou pour l’expansion collective de la conscience, ahimsa, la non-violence, qui est une émanation et une ramification de l’amour pur et désintéressé, doit devenir un mode de vie, de crainte que l’humanité ne subisse un revers définitif. ‘’Chacune des pratiques anciennes, qui étaient jadis pleines de sens, s’est sauvagement développée et est méconnaissable. Des branches ont poussé dans toutes les directions. On ne peut plus arracher l’arbre par les racines pour en planter un nouveau. L’arbre existant doit être taillé et amené à pousser droit. On doit toujours se rappeler le But suprême et ne pas le diluer dans des buts inférieurs.’’ - Baba Les fêtes sont une période de gaieté, de réjouissance et de joie, de partage, de bienveillance et de don. Alors, comment pouvons-nous faire la fête, quand un autre être souffre sous nos yeux et quand nos oreilles peuvent entendre ses cris ? Une occasion n’est une cause de célébration véritable que si l’on témoigne de la bienveillance à tous les êtres de l’univers, si les énergies positives libérées touchent l’âme de toutes les créatures, grandes et petites. Après avoir fait du mal, blessé et porté un coup fatal à une partie de la création, comment peut-on s’installer confortablement, se détendre, manifester de la joie, s’amuser et profiter d’un événement ? Cela ne s’apparente-t-il pas à festoyer, festiner, nocer ou banqueter dans un cimetière ou sur un champ de crémation ? Sommes-nous tellement la proie de nos papilles gustatives, tellement épris du goût de la chair qu’il nous faille absolument recourir au massacre d’un autre être vivant ? Pourquoi voler une vie, alors que nous pouvons remplir nos estomacs autrement ? Quelle autorité avons-nous de sacrifier ce qui ne nous appartient pas et ce sur quoi nous n’avons aucun droit ? ‘’C’est mon devoir de vous transmettre la vérité, telle qu’elle est. Aujourd’hui, la raison pour laquelle la population humaine augmente est due à l’attitude des gens. Pour que l’homme assure sa subsistance et pour qu’il remplisse son ventre, Dieu a créé plein de choses dans le monde. Il a créé du riz, des fruits et du blé en quantité. Alors que Dieu a créé tant de bonne nourriture, nous mangeons quand même de la viande et du poisson. Et tous les poissons que nous tuons et que nous mangeons renaissent sous la forme d’êtres humains.’’ – Baba Comment pouvons-nous espérer améliorer notre vie en ôtant, en supprimant, en détruisant le don de la vie octroyé à tout échantillon de la création ? La vie est la première bénédiction de la Source suprême et la vie donne à son tour de l’amour à chaque être. Si vous aimez, est-il possible de supprimer une vie ? Ce qui est requis de chacun de nous, c’est de respecter ce don de la vie, cette bénédiction précieuse de la vie en nous-mêmes et dans tout ce qui nous entoure à chaque instant de la journée. ‘’La violence, sous n’importe quelle forme, est un mal et tuer des animaux innocents équivaut à de la sauvagerie manifeste.’’ – Baba Sans exception, chaque atome du cosmos est ici par consentement divin, Chaque rayon du soleil irradie et vibre, Chaque petit de la Terre vit et respire avec l’assentiment céleste. Qu’en est-il des animaux et des oiseaux, chers amis ? Tous vivent leur vie, comme ils se doivent, Hormis les humains, vous et moi, Qui sommes si farouchement décidés à fabriquer un scénario de discordance et de souffrance. Si nous ne maîtrisons pas notre dessein en toute hâte en réponse à l’Avènement divin, Si nous n’accroissons pas notre amour et la qualité de nos rapports, Il pourrait bien devenir trop tard pour nous lamenter… La vie est un présent du Créateur… Le don de la vie détermine qui nous sommes… Les karmas (actions) décident qui nous sommes…La grâce et les bénédictions décident où nous voyageons…Notre détermination décide de ce que nous faisons de notre vie…Notre discernement détermine où nous arrivons…L’accomplissement de nos devoirs détermine si nous sommes digne et authentique…Notre dévotion détermine si nous avons la capacité de mettre en valeur le divin qui est en nous et autour de nous… ‘’L’amour est présent non seulement dans les êtres humains, mais aussi dans toutes les créatures, comme les oiseaux et les animaux. Ce n’est pas tout. En fait, il imprègne tout. L’amour imprègne tout dans la création. L’humanité de l’homme est viciée, lorsqu’il ne parvient pas à reconnaître cet amour.’’ – Sathya Sai Baba Comment peut-il y avoir le moindre bénéfice, si nous sommes la cause d’un autre être qui se tord de douleur ? En tant qu’humains, sommes-nous une race tellement affamée de divertissements qu’il nous faille à tout bout de champ recourir à des animaux pour nous amuser et pour nous divertir, par l’entremise de cirques, de combats de coqs, de courses de chars-à-bœufs, de lévriers, de combats entre serpents et mangoustes, pour ne citer que quelques-uns de ces ‘’sports’’ ? Qu’y a-t-il de si sportif dans la tauromachie et dans le fait de provoquer et d’aiguillonner un taureau pour qu’il combatte, alors qu’il n’a en réalité aucune intention de chercher querelle à un être humain ? L’intelligence humaine a-t-elle été reléguée au frigidaire ? Qu’en est-il de l’abattage d’animaux et du sacrifice d’animaux ? Est-il si simple de nous absoudre de tous nos péchés en supprimant la vie d’un autre être ? Cela ne revient-il pas à commettre un nouveau péché ? Comment pouvons-nous nous absoudre d’un péché en en commettant un autre ? Le cœur humain est-il fait d’acier pour que l’homme puisse observer et supporter la douleur criante d’un autre être dans l’angoisse immense qui précède son abattage ? ‘’Les sages avaient coutume d’accomplir des sacrifices pour acquérir la maîtrise de leurs sens. La nature réelle et le sens du sacrifice, c’est conquérir toutes nos mauvaises tendances, les jeter dans le feu du sacrifice. ‘’ – Baba De plus, croyons-nous vraiment que Dieu sera heureux d’un tel acte ? Comment pouvons-nous jamais songer à plaire à Dieu en tuant ses enfants, ses enfants innocents, des parts irréprochables de sa création ? Le terme ‘’création’’ est si vaste…Elle est aussi immense et monumentale que notre Créateur est éternel et infini. Toutes les créatures constituent une partie de la création avec les êtres humains. Si nous occupons l’échelon supérieur de l’échelle cosmique, c’est parce qu’il incombe à la race humaine de couronner l’humanité en veillant au bien-être de tous les êtres créés en incluant la flore, la faune et les cinq éléments et en faisant un usage optimum du sixième élément – l’amour. ‘’La création contient cinq éléments. Néanmoins, l’homme possède en lui un sixième élément, qui est l’Amour suprême.’’ – Baba En plus des quatre aspects que les animaux et les êtres humains possèdent en commun – la faim, le sommeil, la peur et la reproduction – l’humanité a été dotée d’un intellect, de la faculté de raisonner qui doit être utilisée pour faire respecter un mode de vie éclairé qui a l’harmonie comme base. ‘’La parole upanishadique « Kaarunyam Paramam Thapah » signifie : la compassion envers tous les êtres est la discipline spirituelle réelle. L’homme est le couronnement de la création ; il est le plus grand parmi les êtres vivants. Par conséquent, il a une grande responsabilité. Il doit aimer les autres êtres vivants, les servir et les sauver, car ils sont sa famille. Eux aussi possèdent le principe divin comme essence.’’ – Baba ‘’Ahimsa Paramo Dharma.’’ – Bouddha En contestant les pratiques anciennes et en proclamant que la non-violence était le plus haut dharma, la mission du Bouddha était d’arrêter les mises à mort d’animaux. ‘’Quand vous tuez un animal, vous le faites souffrir. Dieu est dans toutes les créatures, alors comment pouvez-vous les faire autant souffrir ? Parfois, quand quelqu’un bat un chien, il hurle tellement il souffre. Combien plus de douleur y at-il alors dans la mise à mort d’un animal ! Les animaux ne sont pas venus pour servir de nourriture aux êtres humains. Ils sont venus pour vivre leur propre vie dans le monde. Après la mort d’un être humain, les renards et d’autres animaux peuvent en manger la chair, mais nous ne sommes pas venus pour servir de nourriture à ceux qui mangent le corps humain ; nous ne sommes pas venus dans ce but. Similairement, l’homme mange l’animal, mais l’animal n’est pas venu pour servir de nourriture aux hommes.’’ – Baba ‘’En matière de sacrifice et d’offrandes de sacrifice, les animaux offerts ne pensent pas vraiment comme les spectateurs, mais ils n’ont jamais eu leur mot à dire.’’ – Friedrich Nietzsche Ce que l’on exige de chacun de nous, c’est le sacrifice de tous les traits, de toutes les caractéristiques et de toutes les manies nocives qui émettent et qui crachent des fumées empoisonnées et de la lave rouge incandescente pouvant blesser, abimer, mutiler, balayer et ensevelir non seulement ceux qu’ils visent, mais également d’autres êtres innocents qui sont dans le chemin tout en provoquant des dommages collatéraux à l’environnement ou sa destruction. Les enfants absorbent l’insensibilité et deviennent des adultes endurcis qui cèderont peut-être à la violence en voyant certains membres de la famille qui élèvent des animaux que l’on va finalement sacrifier. Ils peuvent assister à ce spectacle horrible de l’abattage qui a pour conséquence que leur tendre psyché est exposée à un acte cru et impitoyable et qu’elle absorbe une expérience choquante qui renforcera peut-être la croyance fausse qu’il est acceptable de prendre une vie - de faire du mal, de blesser, de mutiler, de trahir et de tuer un autre être après s’être occupé de ses besoins pendant un certain temps. ‘’Combien il est immoral de se nourrir d’animaux qui sont soutenus par les mêmes cinq éléments que les êtres humains ! Cela produit des tendances diaboliques, en plus du péché d’infliger des mauvais traitements aux animaux.’’ – Baba ‘’Il est un fait que les plantes sont aussi vivantes, comme les animaux. Mais les animaux sont également dotés d’un mental et d’un système nerveux, ce qui n’est pas le cas des plantes.’’ – Baba De plus, dernièrement, le sacrifice est devenu un symbole statutaire et plus souvent que non, l’animal est abattu dans des résidences personnelles en bafouant les lois du pays et en utilisant des méthodes inhumaines. La dignité qui les éludait, quand ils étaient en vie les fuit certainement une fois encore, quand la mort frappe. Bien qu’ils sont utilisés comme un élément ou une denrée auquel il faut renoncer prétendument pour supprimer la négativité et augmenter le ‘’bon temps’’, ces créatures muettes font souvent face à de nombreuses maltraitances physiques et psychologiques et au ridicule. Lorsqu’on parle aussi de l’omniprésence du Dieu tout-puissant (ou de la Déesse) à qui ces animaux sont offerts, ne torturons-nous pas ou ne faisons-nous pas souffrir le Dieu ou la Déesse qui est dans ces animaux ? On fouette souvent les animaux, quand on les mène à l’abattoir, leurs corps frissonnent et tremblent, et la peur se lit dans leurs yeux innocents. Leur sens de l’odorat accru, leurs instincts avivés, ils s’attendent à mourir. La peur, le stress et l’angoisse qu’ils ressentent circulent dans leur système sanguin et ils affectent ceux qui consomment la viande. ‘’Une fois, même Prahlada a dit : ‘’Puisqu’il est difficile de détruire l’égoïsme, l’homme trouve qu’il est simple de détruire ce bête animal en substitut. Le sacrifice des animaux est la manifestation du tamoguna ; c’est la voie de la servitude. Le sacrifice de l’animal de l’égoïsme est le yajna sattvique dans la voie de la libération qui conduit à Dieu.’’ – Baba ‘’Je suis venu mettre un terme aux sacrifices des animaux et si vous n’arrêtez pas ces sacrifices, la colère de Dieu (la loi de cause à effet) ne vous laissera pas tranquille.’’ Jésus (citation extraite du Panarion d’Epiphane de Salamine, 30.16) ‘’Je désire la miséricorde, pas le sacrifice.’’ (Mt. 9.13) ‘’Sacrifiez pour pouvoir être sauvés ! Vous devez sacrifier – non pas un mouton bêlant, un cheval ou une vache, mais votre animalité, la luxure et l’avidité bestiale, la haine et la méchanceté. Sacrifiez-les et vous gagnerez le paradis de la paix inébranlable.’’ – Baba Quand un rituel machinal et terre-à-terre est dépassé, l’existence est rehaussée et elle devient spirituelle. En tant que telle, la vie est un voyage de l’âme. Si ce voyage se limite au corps, parviendrons-nous jamais à atteindre notre but ? Aucune Ecriture de n’importe quelle religion n’enseigne ni ne soutient la violence ou l’effusion du sang d’un autre être vivant, car elles prônent toutes l’harmonie, la fraternité et l’unité de toutes les formes de vie. Imprégnons-nous des paroles de notre bien-aimé Bhagavan : ‘’La famille divine du Seigneur Siva se compose de quatre membres, à savoir Easwara, son épouse Parvati, et leurs deux fils, Subramania et Vinayaka. C’est une famille idéale. Il n’y a pas la moindre différence d’opinion entre mari et femme ou les deux frères. L’accord parfait et l’harmonie règnent dans la famille. Mère Parvati et le Seigneur Paramesvara voulaient établir un exemple pour le monde entier pour ce qui est de la question de la relation la plus harmonieuse, la plus parfaite et la plus aimante entre une femme et son mari et entre frères. Si l’unité entre les membres d’une famille souffre un tant soit peu, cela entraîne des répercussions sur le monde. L’unité procure la force aux vies des membres de la famille. Ainsi, chaque famille devrait s’efforcer d’atteindre l’unité et des relations harmonieuses entre ses membres, chaque famille devrait s’efforcer d’imiter l’exemple de la famille du Seigneur Siva. Par exemple, le véhicule du Seigneur Siva est Nandi, le taureau, et le véhicule de Mère Parvati est le lion ; le véhicule du fils cadet, Subramania, est le paon et celui du fils aîné, Vinayaka est une petite souris ! Ils se déplacent dans le monde entier sur ces étranges véhicules qui sont de nature opposée, mais ils mènent tout de même une vie de famille parfaite et harmonieuse. Le message de cette sainte fête de Sivarathri, c’est de vivre dans l’unité et l’harmonie avec chacun.’’ ‘’Parfois, Je suis un chien, parfois un cochon, une vache, un chat, une fourmi, une mouche et une créature aquatique. Dans toute cette variété de formes, Je circule dans le monde. Sache que Je n’aime que celui qui Me voit dans tous les êtres vivants, aussi renonce à tout sentiment de différenciation. C’est la manière de Me vénérer.’’ – Shirdi Sai Baba Si le cas échéant nous éprouvons le besoin de renoncer à, ou de sacrifier quelque chose pour accomplir un vœu ou pour obtenir certains bénéfices, nous pourrions alors nous priver d’un article ou d’un aliment que nous aimons réellement ou bien faire de notre mieux pour nous abstenir de céder à une mauvaise habitude qui a un impact nuisible ou qui est dangereuse pour la santé. Une fois encore, notre bien-aimé Bhagavan l’explique avec simplicité : Ce qu’il faut anéantir et offrir sur l’autel du sacrifice, ce sont les qualités diaboliques qui doivent être remplacées par un sentiment de fraternité et de famille. Il est temps de nous interroger, de passer à l’introspection : pourquoi sommes-nous venus sur la Terre, pourquoi avons-nous reçu cette vie humaine ? Après tant d’autres vies, cette vie devrait-elle encore passer sans trouver la réponse ? Si la compassion ne peut pas se libérer de la cage des processus mentaux et de l’étroitesse des influences égocentriques pour enfin respirer librement, nous stagnons et nous restons bloqués au beau milieu du cycle de la transmigration. Car, à moins que la compassion ne tende les bras, comment nous attirerons-nous une haute destinée et nous rendronsnous chers à notre précieux Seigneur ? ‘’Comme nourriture, l’homme consomme beaucoup d’êtres vivants - des plantes, des œufs, du poisson, du bœuf, du mouton, etc. Ils naissent en tant qu’êtres humains à cause de cet acte. Mais comme ils n’ont pas reçu l’éducation qui peut révéler le Dieu intérieur, ils végètent ou ils restent mal dégrossis sans le passeport approprié pour s’élever plus haut que le statut humain où ils ont abouti précipitamment. Comme la plupart des hommes, ils déroulent de la matrice à la tombe, esclaves de leurs sens et des maux que cet esclavage entraîne immanquablement à sa suite.’’ - Baba Il est temps d’annoncer une renaissance pour aider à retrouver, régénérer, restaurer et raviver la gloire de l’humanité et pour déchirer le terrible voile de honte, de déshonneur et de disgrâce qui obscurcit la race humaine qui témoigne d’un mépris et d’un manque de respect ulcérant envers le reste de la création et qui a banni les qualités mêmes qui lui ont valu le titre de race humaine. Depuis la bactérie en passant par les plantes, les insectes, les poissons, les reptiles et les animaux, le voyage aboutit lorsque l’âme acquiert une forme humaine et donc, puisque nous avons expérimenté tous ces stades au fur et à mesure de l’évolution de notre âme, comment pouvons-nous fermer les yeux, faire la sourde oreille et nous permettre d’ignorer les souffrances de ces formes ? Si en tant qu’êtres humains, nous ne respectons pas les cinq valeurs humaines en n’étendant pas les qualités de paix, d’amour et de non-violence à toutes les formes de vie, l’humanité continuera à témoigner d’un total manque de croissance et de progrès en tendant lourdement à régresser. ‘’Le sentiment de la communauté et l’intelligence compatissante doivent s’étendre à toutes les formes de vie, aux plantes, aux animaux, aux pierres, aux rivières et aux êtres humains. C’est l’histoire de notre passé et ce sera l’histoire de notre avenir.’’ – Baba La vie de notre bien-aimé Bhagavan est son message, un exemple que nous pouvons tous imiter. Ses paroles sont éternellement éclairantes, pleines d’harmonie et de concorde qui touchent chaque atome du cosmos. Profitons donc de ces perles inestimables, soyons guidés par son amour pur et désintéressé et rayonnons constamment cet amour en direction de toutes les formes de vie pour nous rapprocher d’une coexistence pacifique, comme il le souhaite. ‘’Si un fidèle cherche avec humilité et pureté à servir et à aimer Mes créatures qui requièrent un tel service désintéressé et un tel amour sublime, s’il considère toutes les créatures comme étant mes enfants, les manifestations bénies de mon immanence, alors, dans l’accomplissement de mon rôle de Sathya Sai, Je descends pour aider, accompagner et porter ce yogi. Je suis toujours proche d’un tel yogi pour le guider et pour répandre mon amour sur sa vie.’’ – Baba ‘’Qu’en est-il des animaux ? Eux aussi ont besoin d’aide. Mon amour embrasse aussi le règne animal et ce devrait être le cas pour vous aussi. Il ne devrait pas se limiter aux seuls humains.’’ – Baba Frères et sœurs, pouvons-nous, devrions-nous, devons-nous encore refuser à notre bien-aimé Seigneur ce qu’Il attend de nous ? SAMASTA LOKHA SUKHINO BHAVANTU. (Référence : The Prasanthi Reporter - Novembre 2012) Site de Sri Jullie Chaudhuri : forbelovedmothersai.wordpress.com Partage-pdf.webnode.fr