une brusque consommation d'oxygène. l’activation de la NADPH oxydase est la clé de ce
burst puisqu’elle va catalyser la transformation initiale de l’oxygène en anion superoxyde.
Les dérivées réactives de l’azote sont produites suite à l’activation NO synthase inductible
(iNOS), particulièrement étudiés dans les macrophages. Ces radicaux libres sont bactéricides
mais peuvent également agir comme des molécules de signalisation.
l’internalisation de particules provoque par ailleurs la production de protéines et peptides
antimicrobiens. Ils peuvent agir directement sur la croissance ou altérer l'intégrité du
microorganisme. La Lactoferrin par exemple, va limiter l’apport nutritionnel dans le
phagosome en bloquant l’apport en fer.
Les défensines quant à elles, vont se fixer à la surface des bactéries et induire la
perméabilisation de leurs membranes.
résistance des microorganismes à la destruction des phagocytes
Certains pathogènes ont développé différentes stratégies d’échappement qui ciblent 1 ou
plusieurs de ces mécanismes antimicrobiens et leur permettent de survivre après
phagocytose. En plus de pouvoir interférer avec leur internalisation, ils sont capables de
modifier leurs surfaces pour résister aux peptides antimicrobiens ou encore d’exprimer
certaines enzymes comme la catalase qui convertit des dérivés réactifs d’oxygènes en
composés moins toxiques. Il peut enfin bloquer la mise en place des complexes protéiques à
l’origine de ces dérivés réactifs.
les macrophages font la différence entre les bactéries mortes et vivantes :
différents données expérimentales laissent suggérer que la phagocytose jouent un rôle
clé dans l’identification de la nature du micro organisme infectant l'hôte et permettent
d’induire une réponse appropriée au type de menace à laquelle il est exposé par
exemple le macrophage sans pouvoir différencier les bactéries mortes des bactéries
vivantes. Dans l’étude qui est rapporté ce phénomène , il est montré que
l’internalisation de E.coli morte ou vivante, induit la production et la sécrétion d' IL-6.
En revanche, seules les bactéries vivantes sont capables d’induire la sécrétion
d’IL-1beta mature capitale dans l’inflammation.
l’ARN bactérien libéré uniquement lors de la destruction des bactéries vivantes et non
des bactéries mortes dans lesquelles il a été dégradé ; semble etre à la base de cette
discrimination. l’ARN bactérien activerait des récepteurs cytosoliques impliqués dans
la maturation d’IL-1beta.
les granules des neutrophiles :
Les granulocytes sont caractérisés par la présence de nombreux vésicules dans leur
cytoplasme “les granules” qui contiennent différents médiateurs de la réponse
inflammatoire et allergique. Les granules des neutrophiles sont particulièrement bien décrits
et sont classés en fonction de leur contenu et de leur capacité à être mobilisés .
● Les granules primaires , regorgent de composés antimicrobiens tels que
les défensines , le lysozyme , ils contiennent également de la
myéloperoxydase impliqué dans la génération de dérivés actifs de
l’oxygène et de l'Élastase ; une protéase neutre.
● les granules secondaires , sont caractérisés par la présence de la
Lactoferrin et l’absence de la myéloperoxydase.
● les granules tertiaires , contiennent moins de produits antimicrobiens et
servent de vacuole de stockage pour la gélatinase; une métalloprotéase.
Ces éléments sont autant d’agents microbicides , indispensables au contrôle de la
prolifération du pathogène.
La dégranulation et la phagocytose ont non seulement une action microbicide mais sont
également la source de signaux d'alerte de nature variée. Parmi ces signaux, on retrouve