I_ INTRODUCTION
SOUS l’Orage est un œuvre qui met l’accent sur la société traditionnelle
africaine, il existe beaucoup de pratique positive. Par contre cette même
société regorge de coutumes qui méritent d’être corrigées.
Parmi celle-ci, il a le mariage forcé, l’excision, la chosification de la femme
africaine etc. Grâce à la scolarisation, la femme africaine va s’émanciper
(se libérer) suite à des luttes ardues
Le mariage forcé se caractérise par l’obligation faite à l’un des
partenaires d’accepter l’union. On différencie ainsi le mariage forcé du
mariage arrangé qui bien qu’initié par des tiers, est marqué par le libre
choix des deux partenaires. Les futurs époux viennent généralement de
même ethnie, d’une classé sociale identique, d’une même religion. C’est un
mariage coutumier, de tradition mais aussi économique.
Le mariage forcé désigne toute union, qu’elle soit civile, religieuse ou
coutumière dans laquelle une des deux, ont subi des menaces et /ou des
violences pour les contraindre.
Lorsqu’une personne n’est autorisée à se marier qu’au sein de sa propre
communauté religieuse, de son propre groupe ethnique, linguistique ou,
sociale on parle alors de contrainte à l’endogamie.
EXEMPLE:
Mais le père Benfa n’aimait pas voir sa fille en compagnie de garçons qui
fréquentaient l’école et sa colère éclata à ce propos lorsque Samou,
le fils de Coumba, osa demander la main de sa fille.
-Que je ne vous voie plus ensemble, avait ordonné le père de Kany, tu auras
le mari que je voudrai.
Kany n’était pas exactement de l’avis de son père et, en cela, elle
paraissait donner raison à Fadiga le muezzin, lequel disait à qui voulait
l’entendre que l’école était l’ennemi de la famille.
Le muezzin ajoutait que les filles qui fréquentent ce milieu cherchent à
tout résoudre par elles- mêmes et que certaines vont jusqu’à vouloir se
choisir leur mari :