
Envoyé par Isabelle. 
FIGURES MACROSTRUCTURALES 
(marquage sur le référent : la figure manipule la valeur de vérité de l’énoncé) 
 
 
 
Figures de pensée 
 
Figures d’amplification 
 
 paraphrase : développe  un  thème  en  le  diluant  dans  une  multitude  d’informations  secondaires.  Développement 
explicatif apporté à un texte. 
 conglobation : ne révéler la cause d’un énoncé qu’à la fin de l’énoncé 
 épiphonème :  courte  formule,  à  la  fin  d’un  texte  souvent,  qui  prolonge  la  pensée  de  manière  générale  et 
sentencieuse, comme la morale de la fable chez La Fontaine 
 épiphrase :  commentaire  ajouté  à  la  fin  d’un  discours  ou  d’un  récit,  qui  énonce  un  sentiment,  une  opinion  ou 
précision de l’auteur ou du narrateur 
 sentence, noème, proverbe : la formule seule 
 pointe ou chute 
 périphrase : formulation qui contourne un mot ou une idée en utilisant plus de mots que nécessaire. On parle de 
pronomination, puisqu’elle remplace un nom, sans être un pronom, pour ennoblir l’expression. Peut cependant devenir 
stéréotypée ou cliché à la longue (le billet vert pour le dollar) 
 circonlocution : péjoratif, périphrase alambiquée et affectée 
 
 
Figures de double langage 
 
Figures qui manipulent l’énonciation, le sujet de l’énonciation, la valeur de vérité d’un énoncé, en la sous-envaluant, en la 
sur-évaluant, en l’inversant ou en en donnant une approximation partielle. 
 
 prétérition 
 interrogation, ou question rhétorique : déguise une assertion en question 
 apostrophe : allocution à l’adresse d’une personne. Elle est rhétorique quand elle ne s’adresse pas au destinataire 
attendu de l’énoncé, par exemple dans un monologue de théâtre, à un personnage absent. Destinataires variés : Dieu, une 
instance transcendante, une entité abstraite (> personnification), le lecteur (quand le coryphée s’adresse directement au 
public dans la tragédie grecque : parabase), un interlocuteur fictif, un destinataire inidentifiable (quand un personnage 
parle à la  cantonnade). Détournement de l’énonciation, qui doit créer un effet inattendu dans le  discours  ou le récit. Sa 
brièveté la distingue de l’incantation ou de l’invocation. 
 prosopopée : procédé d’énonciation, qui à l’intérieur d’un discours ou d’un récit, donne la parole à un absent, un 
mort, un dieu ou une entité abstraite. 
 sermocination : dialogue intérieur avec soi-même. 
 ironie : issue de la raillerie, elle amène une forme d’expression souvent antiphrastique, dans laquelle le locuteur fait 
mine de reprendre à son compte les propos de l’adversaire qu’il attaque, tout en en dénonçant le scandale. La théâtralité 
du  discours  ironique  vient  de ce  qu’il  superpose  deux  voix, celle  du  locuteur et celle  de  l’énonciateur  qui est raillé  > 
polyphonie, qui met  à  distance  le  discours cité,  pour  en  faire jaillir  le  mal.  Sous  couvert  d’assentiment et  de  louange, 
l’ironie dénonce et blâme. 
 litote : atténue la vigueur d’un énoncé afin, paradoxalement, de lui donner plus de force. Si le but de la litote est le 
même que celui de l’hyperbole, ses modalités diffèrent, car la litote exprime une idée forte, mais par une économie de 
moyens. Son caractère paradoxal suppose une intention assez fine de la part de celui qui s’exprime et la possibilité d’un 
décodage chez le destinataire. C’est pourquoi elle est moins répandue que l’hyperbole dont l’intention et l’effet sont plus 
évidents et moins risqués au point de vue de la réception. 
 euphémisme : adoucit l’expression d’une réalité grossière, brutale ou susceptible de provoquer des sentiments de 
gêne ou de crainte. Il nous a quittés pour il est mort. Dans la littérature classique, ce procédé permet de respecter au moins 
formellement  les  bienséances,  c'est-à-dire  qu’on  peut  s’exprimer  sans  heurter  la  morale  ou  le  pouvoir.  Les  procédés 
euphémiques s’appliquent aux réalités qui choquent la sensibilité humaine. 
 hyperbole : exagération de l’expression, pour produire plus d’impression. 
 adynaton : sorte d’hyperbole produisant une image impossible ou irréaliste, comme un vent à décorner les bœufs.