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Introduction générale
La finance recouvre un domaine d’activité qui consiste à fournir l’argent nécessaire à
la réalisation d’une opération économique. Ce domaine concerne aussi bien les individus, les
ménages que les entreprises publiques ou privées, mais aussi l’Etat. En outre, la finance est un
sous-système économique qui remplit trois fonctions spécifiques : la garantie de la circulation
des transactions financières entre ceux qui ont la capacité de financement et les autres qui
expriment le besoin de financement ; la réunion de l’épargne au service de projets
d’investissement ; et l’évaluation du risque, lui attribuer une valeur et faire en sorte qu’il soit
rentable.
Dans une économie de marché, le crédit joue un rôle fondamental au niveau
macroéconomique étant donné qu’il permet de financer des projets favorisant ainsi la
croissance. Plus généralement, on trouve le système financier qui est le système nerveux
central de l’économie de marché moderne. Sans système financier, il serait impossible de
gérer l’ensemble complexe des relations économiques nécessaires à une économie
décentralisée caractérisée par un niveau élevé de division et de spécialisation du travail.
En effet, on trouve trois principaux systèmes. D’abord, le système financier tunisien qui
comprend la Banque centrale de Tunisie, 21 établissements de crédit ayant la qualité de
banque des dépôts, 2 banques d’affaires, 8 banques off-shore, 8 bureaux de représentation des
banques étrangères, 3 sociétés de factoring et 10 sociétés de leasing, en plus de l’Office
National des Postes. Le système financier comprend également le Conseil du Marché
Financier, la société Tunisienne Interprofessionnelle pour la Compensation et le dépôt des
Valeurs Mobilières, les sociétés d’investissement et les Organismes de Placement Collectif.
Ensuite, on trouve aussi le système bancaire qui est parvenu à mettre en place un réseau
important de représentations et d’agences. On compte actuellement plus de 1430 agences
bancaires, soit approximativement une agence pour 7700 habitants. Finalement, on a le
système tunisien des établissements de crédit qui présente des atouts structurels solides
notamment aux plans du réseau, de la performance du système de paiement et de la solidité de
l’assise financière ; c’est un système qui s’adapte comme ses concurrents à la libéralisation
des mouvements de capitaux, à l’évolution de la technologie et à la montée appréciable des
marchés financiers.