moderne » et recense
leurs erreurs tout
comme les
découvertes qu’ils
ont faites.
Il commence par
rappeler les faits
marquants de la vie
de Descartes et
notamment le fait
que dès sa plus
tendre enfance, Descartes a montré une
curiosité insatiable pour les causes
physiques de toutes les choses qui
l’entouraient, si bien qu’on lui donna déjà le
surnom de « philosophe. » Il étudia dans les
meilleurs écoles puis voyagea quelques
années à travers l’Europe avant de
s’installer à Paris où d’innombrables
personnes défilaient chez lui chaque jour
pour l’entendre parler. Cette situation
l’empêchant d’écrire, il se retira en Hollande
dans un château dont l’isolement et la
solitude lui permirent également de pouvoir
s’adonner à sa foi catholique.
Il poursuit par un compte rendu des
ouvrages de Descartes, notamment les
Météores, la Méchanique, son Traité de l’Homme,
les Méditations, le Traité des passions, le Livre des
principes, de la Géométrie, de la Dioptrique, de la
Géostatique et la plupart de ses Lettres. Pour
les étudier de façon raisonnée, Paulian a
divisé son entreprise en cinq catégories : la
physique, la métaphysique, la physico-
métaphysique, la géométrie et la
physico-géométrie.
Puis dans le second volume, Paulian reprend
le même plan pour rendre compte de la vie
littéraire de Newton. Cette étude revêt une
importance toute particulière dans la
France de cette époque, et qui la rend
même nécessaire pour l’auteur. En effet, il
précise qu’il s’agira de la première
description d’importance de la vie de
Newton en France, depuis l’ouvrage de
Fontenelle en 1727.
Tout comme Descartes, le jeune Newton
montra très rapidement les signes d’une
grande intelligence et il fut pour cela placé
dans les meilleures
écoles. À seulement
vingt-trois ans, il
réalise son premier
«
coup de maître
» en
mathématiques qui le
plaça directement au-
dessus de tous les
mathématiciens alors
existants (Introduction,
t.2, p. 5).
Dans cette partie consacrée au physicien
anglais, Paulian analyse toutes ses œuvres
les plus fondamentales : les Principes
mathématiques de la philosophie naturelle, le
Véritable système du monde, l’Optique, le Traité de
la réflexion, de la réfraction, de l’inflexion et des
couleurs de la lumière, l’Arithmétique universelle,
l’Analyse par les équations infinies, la Méthode des
fluxions et des séries infinies, l’Énumération des
lignes du troisième ordre, la Méthode différentielle, la
Chronologie, des Observations sur Daniel et sur
l’Apocalypse, une Dissertation sur les coudées des
Juifs et celles des autres nations, ainsi qu’un grand
nombre de ses Lettres.
Afin de mener à bien son objectif de
conciliation de Newton et Descartes, Paulian
s’est logiquement limité à l’étude des écrits
de Newton ayant un rapport avec la
philosophie.
Là encore, pour davantage de cohérence,
l’auteur a divisé l’étude de ces ouvrages en
quatre catégories : l’Optique, le Système
du monde, la Physique et Métaphysique
que contiennent les principes de la
philosophie et enfin la Physique dans le
reste de ses ouvrages.