FAUX - ApprenToile

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PACES 2013-2014
UE2 : La cellule et les tissus
ED 3, Cytologie-Biologie Cellulaire
Correspondant principalement aux cours
des Drs E Chevret, JB Corcuff et D Cappellen,
ainsi que du Pr G Simonnet sur les deux derniers QCM
Corrigés des QCM
Pour certains, des explications sont notées en bleu.
Pour les autres, il s’agit de notions de cours qui ne demandent
pas d’explications complémentaires
Certains schémas du cours commentés en ED sont présentés
pour rappels et explications
Cours UE2 "Chromatine et Chromosomes" (E. CHEVRET)
QCM 1 : La chromatine
A.
Est constituée d’ADN et de protéines VRAI Protéines histones et non histones
participent à l’enroulement de la molécule d’ADN
B.
S’associe à 2 types d’histones FAUX Molécule d’ADN + histones 2X(H2A, H2B,
H3 et H4) = nucléosomes, + histone H1 + protéines non histones = chromatine
C.
Possède des portions d’ADN réprimées VRAI Hétérochromatine = chromatine
condensée en interphase (ADN inactif, non transcrit)
D.
Se nomme euchromatine, lorsqu’elle est condensée FAUX Euchromatine =
chromatine décondensée en interphase (chromatine fonctionnelle, transcrite)
E.
Passe par différents degrés de condensation au cours du cycle cellulaire VRAI La
chromatine est une structure dynamique qui doit permettre non seulement la
compaction de la molécule d’ADN dans le noyau, mais aussi la réplication, la
transcription, les réparations (si besoin)
Cours UE2 "Noyau" (D. CAPPELLEN) et "Chromatine et Chromosomes" (E. CHEVRET)
QCM 2 : Le noyau et son activité
A.
La taille et l’état de condensation du noyau reflètent certaines activités de la cellule
VRAI En particulier sur le plan mitotique et transcriptionnel: Noyau petit et
condensé= cellules peu actives; Noyau grand et peu condensé= cellules actives
B.
La membrane externe de l’enveloppe nucléaire est en continuité avec le réticulum
endoplasmique lisse et peut porter des ribosomes sur sa face externe FAUX
Réticulum endoplasmique granuleux
C.
Au niveau des pores nucléaires, toutes les molécules sont prises en charge par un
mécanisme de transport actif et transportées à travers le canal central FAUX
Petites molécules < 50 KDa = diffusion passive (sans consommation d’énergie) par
canaux latéraux; Par le canal central: transport actif (avec consommation
d’énergie) de macromolécules (protéines, ARN) associées à des protéines à
domaine NES ou NLS (signaux d’export ou d’import nucléaire)
D.
En télophase, la mise en place des nucléoles témoigne de la reprise des activités
transcriptionnelles du noyau VRAI Transcription des ARNr+++
E.
L’euchromatine contient des gènes pouvant être transcrits VRAI Attention, les
gènes contenus dans l’euchromatine ne sont pas toujours transcrits (nécessité de
facteurs de transcription actifs)
Cours UE2 "Noyau" (D. CAPPELLEN) et "Chromatine et Chromosomes" (E. CHEVRET)
QCM 3 : L’enveloppe nucléaire au cours de la mitose
A.
La formation de l’enveloppe nucléaire est due aux propriétés des filaments
intermédiaires nucléaires qui sont capables, d’une part, de former un réseau avec
des membranes et, d’autre part, de s’associer à la chromatine VRAI
B.
Au cours de la mitose, la désagrégation de l’enveloppe nucléaire et sa reconstitution
sont liées à des modifications de la phosphorylation des lamines nucléaires VRAI
Phosphorylation des lamines en début de phase M = désagrégation de l’enveloppe
nucléaire; Déphosphorylation des lamines en fin de mitose = reconstitution de
l’enveloppe nucléaire
C.
En prométaphase, la désagrégation de l’enveloppe nucléaire permet l’arrimage des
chromosomes aux microtubules du fuseau mitotique VRAI Comme l’enveloppe
nucléaire a disparu, les chromosomes peuvent être physiquement en contact avec
les microtubules kinétochoriens
D.
A la fin de la mitose, l’enveloppe nucléaire se reconstitue autour de chaque lot
chromosomique VRAI
E.
Au moment de la cytodiérèse, un anneau contractile se met en place au niveau de la
membrane nucléaire FAUX Membrane nucléaire dissoute en début de mitose et
anneau contractile (actine/myosine II) se met en place sous la MEMBRANE
PLASMIQUE au moment de l’ANAPHASE
Cours UE2 "Mitochondries et Peroxysomes" (D. CAPPELLEN)
QCM 4 : Les mitochondries
A.
Possèdent leur propre génome, l’ADN mitochondrial, qui est de type procaryotique,
dépourvu d ’ introns VRAI Code génétique (=codons) également de type
procaryotique
B.
Produisent de l’ATP par phosphorylation oxydative par une enzyme appelée ADP
kinase au niveau de leur membrane interne FAUX Enzyme = ATP Synthase
(«phosphorylations oxydatives» et «oxydations phosphorylantes» = termes équivalents)
C.
Contiennent des lipides et des protéines spécifiques dans leur membrane interne ;
les proportions lipides/protéines y sont équivalentes à celles de la membrane externe
FAUX Proportion de protéines plus élevée dans la membrane interne. Rappel: Les
différences de composition protéique participent à la spécificité fonctionnelle de
chaque membrane
D.
Sont d’origine maternelle, et, de ce fait, les maladies des fonctions mitochondriales
sont toujours transmises par la mère FAUX Transmission le plus souvent d’origine
maternelle (mutations de l ’ ADN mitochondrial), mais les mutations des
nombreuses protéines mitochondriales codées par l'ADN nucléaire peuvent être
transmises par le père ou la mère
E.
Présentent, au niveau de leurs membranes, des complexes transporteurs afin
d’importer des protéines d’origine cytosolique VRAI Transporteurs situés dans
membranes externe et interne
Cours UE2 "Mitochondries et Peroxysomes" (D. CAPPELLEN)
QCM 5 : Les peroxysomes
A.
Les peroxysomes ressemblent morphologiquement aux pré-lysosomes, mais sont
caractérisés par leur contenu enzymatique très différent VRAI Caractérisation histoenzymologique: oxydases/catalases (peroxysomes) / hydrolases acides (lysosomes)
B.
Les peroxysomes comportent des protéines spécifiques, les peroxines, qui agissent
à des étapes particulières de leur formation: import de protéines membranaires,
synthèse de protéines de la matrice FAUX Toutes les protéines des peroxysomes=
codées par des gènes nucléaires et proviennent du cytosol où elles sont synthétisées;
Peroxines = impliquées dans l’adressage de certaines protéines vers les précurseurs
des peroxysomes
C.
Les peroxysomes contiennent dans leur matrice des oxydases et des catalases
VRAI Oxydases= détoxification de molécules/oxydation; Catalases= élimine les radicaux
oxygénés produits par les oxydases et dont l’excès est nocif (réaction de sauvegarde)
D.
Les peroxysomes jouent un rôle important dans le catabolisme et la biosynthèse de
certains lipides VRAI β-Oxydation des acides gras à très longues chaînes (AG courts=
mitochondries) et formation des sels biliaires par oxydation du cholestérol (hépatocytes);
biosynthèse du cholestérol et dérivés phospholipidiques spécifiques (ex. myéline)
E.
Des déficits de la fonction peroxysomale peuvent entraîner de graves
dysfonctionnements neurologiques, rénaux et hépatiques VRAI Cf rôles des
peroxysomes dans ces tissus (Cf QCM 5D)
QCM 6: A propos du cycle cellulaire
A.
Cours UE2 « le cycle cellulaire » (JB. CORCUFF)
Le contrôle du cycle cellulaire repose sur des protéine-kinases spécifiques,
les cyclines FAUX Les CDK sont des kinases, les cyclines sont des activateurs
de ces kinases
B.
Les cyclines S lient une kinase dépendante des cyclines (CDK) à la phase
S et sont nécessaires à l’initiation de réplication de l’ADN VRAI Car elles
phosphorylent des facteurs du complexe de pré-réplication
C.
Les CDK sont activées par, au moins, 2 étapes : liaison à une cycline puis
phosphorylation VRAI La phosphorylation est possible par modification de la
conformation de la CDK
D.
Les CDK sont inactivées par, au moins, 2 étapes : une déphosphorylation
et une distorsion FAUX Inactivation par des phosphorylations supplémentaires
(ou des distorsions de structure)
E.
Les concentrations intracellulaires de CDK sont régulées par dégradation
protéique et par transcription FAUX Cela concerne les cyclines (ATTENTION,
lors des premières séances d’ED la réponse portait sur un item similaire mais
concernant les cyclines - et non les CDK- et qui était donc VRAI)
Inactivation des CDK : CKI & phosphorylations
CDK
active
Phosphorylations
Association/Distorsions
Phosphate
activateur
p27
Kinase
Wee1
CDK
inactive
Phosphatase
Cdc 25
CIP/KIP (ATP)
INK4 (ATP)
CDK
inactive
Alberts 17, 18, 19
QCM 7: A propos du cycle cellulaire
Cours UE2 « le cycle cellulaire » (JB. CORCUFF)
A. Le cycle cellulaire est constitué de deux phases séquentielles, la phase S et la
phase M FAUX Phases G1, G2 (Gap) entre les phases S et M. Indispensables à la
croissance cellulaire.
B. Une fois engagé, le cycle cellulaire n’est régulé que par les facteurs de contrôle
internes du cycle FAUX L’environnement influence le déroulement du cycle
(nutriments, O2, …). Les cellules peuvent arrêter la mitose pendant les phases G.
C. Au cours du cycle cellulaire, toutes les protéines sont répliquées FAUX C’est
l’ADN génomique qui est répliqué intégralement (Réplication= ADN; Protéines= traduction).
D. Il existe une phase de quiescence G0 dont la durée peut varier de quelques
heures à quelques années, voire être définitive VRAI. Une cellule qui est en état
de différenciation terminale est très souvent en phase G0.
E. Toutes les phases du cycle cellulaire ont une durée équivalente et non
extensible FAUX Phase M beaucoup plus courte que phase S. La longueur des
phases G varie en fonction de facteurs environnementaux, de dommages à l’ADN …
QCM 8: L’inhibition des complexes cycline-CDK
Cours UE2 « le cycle cellulaire »
(JB. CORCUFF)
A. Elle est induite par leur association avec la protéine p53 FAUX p53 inhibe la
progression des cellules dans le cycle par induction de la transcription de gènes
codant pour des CKI.
B. Elle est contrôlée par des phosphorylations VRAI Il existe des phosphorylations
activatrices (CAK) et d’autres inhibitrices (wee1, voir 1ère diapo suivante).
C. Elle est médiée, selon les couples cycline-CDK, par les complexes APC ou le
SCF VRAI Complexes enzymatiques (E3-ubiquitine ligases) qui induisent la
dégradation des cyclines par protéolyse (protéasome).
D. Elle dépend de la conformation du site actif de la cycline FAUX Conformation du
site actif de la CDK, la cycline n’a pas d’activité enzymatique.
E. Elle est induite par la phosphorylation des CKI FAUX Les CKI phosphorylés ne
peuvent plus s’associer aux CDK et sont dégradés après ubiquitinylation (voir 2nde
diapo suivante), ce qui facilite l’activation des complexes cyclines CDK
Les complexes CDK/Cyclines de la phase M (M-Cdk) en fin de G2
Phosphatase
inactive
Transcription
Traduction
Phosphate
inhibiteur
Rétrocontrôle
positif
Cycline M
Cdk activating K
Phosphate
activateur
Cdk
Complexe
inactif
Cdk inhibitory K
Complexe actif
Rétrocontrôle positif
Assemblage du fuseau mitotique
Condensation des chromosomes
Rupture de l’enveloppe nucléaire
Réarrangement du cytosquelette
Condensines, Lamine
MAP (microtubules)
Prot. Nucléolaires, H1
Cytosquelette d’actine
Réorganisation RE et Golgi
Protéolyse des CKI par SCF
Complexe SCF
actif
Chaine
polyubiquitinylée
Prot.
F-box
ubiquitine
CKI
Enzymes d’ubiquitylation
Dégradation
du CKI dans le
protéasome
QCM 9: La protéine du rétinoblastome (Rb)
Cours UE2 « le cycle cellulaire »
(JB. CORCUFF)
A. La protéine Rb est active sous une forme phosphorylée FAUX Au contraire la
phosphorylation inactive Rb (voir diapo suivante).
B. La protéine Rb associée aux facteurs E2F est la cible de cyclines G1-CDK
VRAI Les cyclines G1-CDK phosphorylent Rb et l’empêche de se lier aux facteurs
E2F qui activent la transcription de gènes pro-mitotiques.
C. Les facteurs de transcription E2F sont actifs lorsqu’ils sont liés à la protéine Rb
FAUX Au contraire, la liaison à Rb les inactivent (voir diapo suivante).
D. La protéine Rb est codée par un gène suppresseur de tumeurs VRAI Elle
contrôle négativement le cycle cellulaire (ralentit/empêche la prolifération) et peut
être inactivée dans des cancers par divers mécanismes (délétion ou mutation…)
E. Les gènes codant pour les facteurs E2F sont des proto-oncogènes VRAI
Puisqu’ils contrôlent le cycle de façon positive (favorisent la prolifération) et peuvent
être suractivés dans des cancers par différents mécanismes (mutations de Rb, CDK...)
Phosphorylation des protéines clés du cycle à la phase G1/S
P16 inactive
ou absente
G0
P16 active
Cycline
Cdk
G1/S et S
Complexe
actif
Cycline
Cdk
Complexe
inactif
Rb inactif
Rb actif
E2F
E2F actif
Expression des gènes
de phase S réprimée
Expression des gènes
de phase S activée
Alberts 23-32
QCM 10: A propos de la différentiation cellulaire
Cours UE2 « La différentiation cellulaire »
(JB. CORCUFF)
A. La différenciation permet la production de cellules souches à partir de cellules
somatiques FAUX C’est le contraire
B. La différenciation est régulée par des facteurs de transcription codés par des
« gènes maîtres » qui permettent de mettre en place des lignages cellulaires VRAI
L’apparition des produits du gène maître induit la production de facteurs de
transcription spécifiques d’un lignage donné
C. La différenciation est toujours induite par des facteurs inducteurs de lignages
cellulaires FAUX Il peut y avoir des combinaisons de facteurs inducteurs et de
facteurs inhibiteurs
D. Au cours du développement embryonnaire, toutes les cellules d’une même
population se différencient dans le même type cellulaire FAUX À partir d’une même
population cellulaire, il peut y avoir apparition de nombreux types cellulaires;
expression séquentielle et différentielle de gènes (voir diapo suivante)
E. Certains programmes de différenciation sont gérés par des gènes regroupés dans
des régions génomiques où leur expression est activée séquentiellement VRAI
Souvent ces gènes sont appelés gènes homéotiques et gèrent la mise en place des
grands axes de l’embryon (gènes Hox par exemple, pas à apprendre par cœur).
Expression différentielle de gènes
C apparaît
par action de
B sur A
D&E
apparaissent
par action de C
respectivement
sur A & B
Une série d’interactions inductrices peuvent engendrer de nombreux types de
cellules en partant de quelques unes.
Morphogènes et/ou interactions de contact.
Alberts 22-16
QCM 11: A propos de l’apoptose
A.
Cours UE2 « L’apoptose cellulaire »
(JB. CORCUFF)
C’est un processus pathologique qui entraine la nécrose des cellules
attaquées par des agents externes FAUX Apoptose n’est pas nécrose; d’autre
part l’apoptose a lieu aussi dans des situations physiologiques
B.
Les voies de signalisation impliquées mettent en jeu des phosphorylations
et des dégradations protéiques par le protéasome VRAI
C.
Les caspases sont des protéines kinases phosphorylant les acides
aspartiques de certaines protéines cellulaires FAUX Caspases = protéases ;
d’où le caractère définitif de leur action par protéolyse
D.
L’apoptose dite extrinsèque fait intervenir un récepteur dit de mort cellulaire
avec un domaine DD (Death Domain) VRAI
E.
L’apoptose dite intrinsèque fait intervenir l’inactivation de la protéine Bcl-2
VRAI
QCM 12: A propos des protéines de la famille Bcl2
Cours UE2 « L’apoptose cellulaire »
(JB. CORCUFF)
A. Elles peuvent être activées par clivage protéolytique grâce à des caspases
VRAI C’est la cas des protéines BH3 pro-apoptotiques
B. Elles sont recrutées au niveau des domaines DED (Death Effector Domain) de
récepteurs de mort cellulaire activés FAUX Ce sont des protéines qui régissent la
perméabilité de la membrane mitochondriale dans les phénomènes d’apoptose (voir
diapositive suivante).
C. Elles peuvent être activées par phosphorylation FAUX La phosphorylation inhibe
et peut induire la destruction de la protéine (cas de protéine BH3).
D. Elles peuvent être des protéines transmembranaires de la membrane externe
de la mitochondrie VRAI Forment un canal laissant échapper les constituants de
l’espace inter-membranaire (exemple cytochrome C, voir diapo)
E. Ce sont des transporteurs mitochondriaux de la famille des protéines TIM
FAUX Ces protéines TIM importent des molécules cytosoliques dans la matrice
Le Dr JB CORCUFF a précisé sur le forum
certains points et les notions à retenir
concernant la famille Bcl2
Apoptose intrinsèque
Stimulus
apoptotique
BH 3
activée
Fuite des protéines
Bcl-2 inactivée
BH 123 agrégées
activées : «pore »
Cytochrome C
QCM 13: A propos de la motilité cellulaire
Cours UE2 « La motilité cellulaire »
(JB. CORCUFF)
A. Au cours du développement embryonnaire, les cellules n’ont pas encore acquis
la capacité de migrer FAUX Cellules de la crête neurale
B. La dissémination de métastases implique une activation de la migration des
cellules tumorales VRAI Il y a également perte d’adhérence (cadhérines) et
destruction de la lame basale
C. Les spermatozoïdes migrent par des déplacements passifs FAUX Au contraire,
ils se déplacent de façon active
D. Les cellules à la pointe d’un néo vaisseau en formation migrent dans un
gradient de morphogène notch FAUX Gradient de VEGF ; notch est un récepteur
membranaire
E. La migration sur un support solide induit l’apparition d’extensions riches en
actine VRAI Grâce aux phénomènes de protrusion: apparition de filopodes,
lamellipodes et pseudopodes
QCM 14: A propos de la motilité cellulaire
Cours UE2 « La motilité cellulaire »
(JB. CORCUFF)
A. Les chimiokines sont capables d’induire la motilité de cellules cibles en fonction
de leur gradient de concentration VRAI
B. Les molécules chimioattractantes ne peuvent se fixer que sur un seul type de
récepteur FAUX Un récepteur, plusieurs chimiokines et vice et versa
C. Les peptides RGD (arginine-glycine-acide aspartique) dégradent la matrice
extracellulaire FAUX Ces peptides entrent en compétition avec les intégrines pour
la liaison cellule-matrice
D. L’activation importante et prolongée de récepteurs aux chimiokines induit
toujours un remodelage du cytosquelette des cellules cibles VRAI En
particulier, les filaments d’actine impliqués dans la motilité
E. L’actine peut être associée à la face interne de la membrane plasmique par une
ancre lipidique FAUX C’est la profiline qui se lie à la membrane et s’en décroche
après stimulation des récepteurs des chimiokines
QCM 15: A propos de la motilité cellulaire
Cours UE2 « La motilité cellulaire »
(JB. CORCUFF)
% de fermeture de la brèche
Pour étudier la migration embryonnaire dans la région nasale de neurones sécrétant
du GnRH, les auteurs ont soumis de tels neurones à un peptide résultant du clivage
du GnRH dans la matrice extracellulaire, le GnRH (1-5).
Dans cette expérience, le tapis de cellules en culture est scarifié et on étudie le
comblement de la brèche en fonction du temps et de la concentration de GnRH (1-5)
ou du solvant dans lequel le GnRH (1-5) est dissout (VEH, condition contrôle).
Temps (h)
% de fermeture de la brèche
QCM 15: A propos de la motilité cellulaire
Cours UE2 « La motilité cellulaire »
(JB. CORCUFF)
Temps (h)
A. La fermeture de la brèche est inhibée par le solvant (VEH) FAUX
B. La fermeture de la brèche est plus rapide en présence de GnRH (1-5) que de
solvant FAUX
C. La fermeture de la brèche semble plus rapide en présence de 1 nM de GnRH
(1-5) que de 100 nM de GnRH (1-5) VRAI
D. La fermeture de la brèche est probablement liée à une apoptose cellulaire
FAUX Prolifération et migration cellulaire
E. Il faut plus de 2 jours pour combler la brèche en présence de 100 nM de GnRH
(1-5) VRAI
QCM 16: A propos de la motilité cellulaire
Cours UE2 « La motilité cellulaire »
(JB. CORCUFF)
recrutement de beta arrestine
(unités arbitraires)
Le GnRH (1-5) est un ligand pour 4 récepteurs connus mais seul un de ces
récepteurs est exprimé dans ces cellules, le GPR 173.
Dans ces cellules, les auteurs ont étudié, comme marqueur de l’efficacité cellulaire
du ligand, le recrutement d’une protéine, la beta arrestine
Ici les valeurs de l’axe des abscisse correpondent à des
Log(base 10) des concentrations, soit de 10-11 à 10-6M
recrutement de beta arrestine
(unités arbitraires)
QCM 16: A propos de la motilité cellulaire
Cours UE2 « La motilité cellulaire »
(JB. CORCUFF)
Efficacité maximale
50% d’efficacité
10-7M= 0,1 µM
10-9M=1 nM
A. Le GnRH (1-5) a une efficacité maximale autour de 0,1 microM VRAI
B. Le GnRH (1-5) inhibe le recrutement de beta arrestine à des concentrations
négatives FAUX Des concentrations négatives n’existent pas
C. Le GnRH (1-5) est un antagoniste à faible concentration FAUX Agoniste à faible
et à fortes concentrations (cf recrutement beta arrestine dès 10-10 jusqu’à 10-6 M)
D. La concentration de GnRH avec une efficacité 50% est environ 1 nanoM VRAI
E. La mesure de l’effet du ligand sur les cellules génère un tracé sigmoïde VRAI
QCM 17: A propos de la motilité cellulaire
Cours UE2 « La motilité cellulaire »
(JB. CORCUFF)
% de comblement
Le récepteur GPR 173 a été invalidé dans les cellules par transfection d’un ARN
interférant (GPR 173 siRNA).
Les auteurs ont étudié le comblement de la brèche de scarification en fonction de la
présence de GnRH (1-5) et de l’absence du GPR 173 (GPR 173 siRNA).
A.
B.
C.
D.
E.
Le GnRH (1-5) réduit le comblement de la brèche
L’absence de GPR 173 seule réduit le comblement de la brèche
L’absence de GPR 173 réduit l’effet du GnRH (1-5)
Les effets du GnRH (1-5) sont sans doute médiés par le GPR 173
L’absence de GPR 173 a un effet inhibiteur sur le comblement de la brèche
QCM B, C et E reformulés (partie soulignée) par le Dr JB Corcuff,
mais même signification que dans l’énoncé mis en ligne
QCM 17: A propos de la motilité cellulaire
Cours UE2 « La motilité cellulaire »
(JB. CORCUFF)
% de comblement
Le récepteur GPR 173 a été invalidé dans les cellules par transfection d’un ARN
interférant (GPR 173 siRNA).
Les auteurs ont étudié le comblement de la brèche de scarification en fonction de la
présence de GnRH (1-5) et de l’absence du GPR 173 (GPR 173 siRNA).
A.
B.
C.
D.
E.
Le GnRH (1-5) réduit le comblement de la brèche VRAI
L’absence de GPR 173 seule réduit le comblement de la brèche FAUX
L’absence de GPR 173 réduit l’effet du GnRH (1-5) VRAI
Les effets du GnRH (1-5) sont sans doute médiés par le GPR 173 VRAI
L’absence de GPR 173 a un effet inhibiteur sur le comblement de la brèche FAUX
Pas d’effet en absence de GnRH et réduction de l’effet inhibiteur en présence de GnRH
Cours UE2 "Chromatine et Chromosomes" (E. CHEVRET) et "Cycle cellulaire" (J.B. CORCUFF)
QCM 18 et 19 : Chromatine, chromosomes et cycle cellulaire
Le schéma ci-dessous vous permettra de répondre aux QCMs 18 et 19
Le schéma indique la quantité d’ADN contenue dans une cellule au cours
du cycle cellulaire.
Quantité d’ADN
C
4C
B
A
2C
Temps
Cours UE2 "Chromatine et Chromosomes" (E. CHEVRET) et "Cycle cellulaire" (J.B. CORCUFF)
Quantité d’ADN
QCM 18 : Chromatine,
chromosomes et cycle cellulaire
C
4C
B
A
2C
Phase G1
Phase S
Phase G2/M
Temps
A.
Sur le schéma, la phase dénommée A indique la phase G1 du cycle cellulaire au
cours de laquelle la quantité d’ADN contenue dans une cellule diploïde est de 2C
VRAI Une cellule diploïde a un contenu ADN de 2C
B.
Une cellule diploïde en phase A renferme 2n chromosomes VRAI Une cellule diploïde
a un contenu en ADN de 2C et 2n chromosomes, n= 23 chromosomes. ATTENTION, les
chromosomes ne sont pas visibles en phase G1, mais la quantité d’ADN de 2C
correspond bien à 2n chromosomes
C.
Au cours de la phase B, le nombre de chromosomes contenu dans la cellule double
FAUX La quantité d ’ ADN et le nombre de chromatides doublent, pas le nombre de
chromosomes
D.
Les mécanismes qui se déroulent au cours de la phase B permettent de doubler le
nombre de chromatides VRAI Les chromosomes passent de 1 chromatide à 2 chromatides
sœurs, car en anaphase séparation des chromatides pour former 2 lots chromosomiques
identiques
E.
En début de phase C, la cellule est tétraploïde FAUX, la cellule est diploïde, tétraploïde
correspond à 4n chromosomes et non à 4C ADN (en début de phase C on a 2n chromatides
sœurs, pas 4n chromosomes)
Cours UE2 "Chromatine et Chromosomes" (E. CHEVRET) et "Cycle cellulaire" (J.B. CORCUFF)
Quantité d’ADN
QCM 19 : Chromatine,
chromosomes et cycle cellulaire
C
4C
B
A
2C
Phase G1
Phase S
Phase G2/M
Temps
A.
La phase A correspond à la période de dégradation des CDK préliminaire à la mitose
FAUX Il n’y a pas de dégradation des CDK
B.
La phase B correspond à la période de synthèse des cyclines G1 FAUX La phase S
est ultérieure à celle où sont synthétisées les cyclines de G1
C.
Au cours de la phase B, les histones produites transitent par la réticulum
endoplasmique FAUX Histones nécessaires à l ’ enroulement de l ’ ADN nouvellement
synthétisé et leur quantité augmente proportionnellement à celle de l’ADN durant la phase S,
mais ce sont des protéines nucléaires qui ne transitent pas par le RE. Seules les protéines à
destinée sécrétoire, les protéines du système endomembranaire et de la membrane
plasmique transitent par les RE
D.
En phase B, le centrosome se duplique VRAI La duplication du centrosome est
nécessaire à la mise en place du fuseau mitotique
E.
La phase C permet de répartir n chromosomes dans chaque cellule fille
FAUX La phase C regroupe la phase G2 et la mitose. En mitose 2n chromosomes sont
répartis dans les cellules filles
Cours UE2 (D CAPPELLEN, J-B CORCUFF)
QCM 20 : Chimiotaxie et déplacement cellulaire
Les polynucléaires neutrophiles, cellules du système de défense immunitaire
recrutés sur le lieu d ’ une infection, sont capables de phagocyter les
microorganismes. Le recrutement initié par des molécules libérées par les
microorganismes peut s’amplifier par la sécrétion de chimiokines libérées par
les polynucléaires eux-mêmes.
A. Les chimiokines modifient la production de seconds messagers intracellulaires VRAI
Production d’inositols phosphates par exemple
B. Les chimiokines entrainent l’expression de sélectines à la surface des polynucléaires
pour permettre leur immobilisation sur la paroi vasculaire FAUX Expression d’intégrines,
les sélectines sont les molécules exprimées à l’état « basal »
C. La séquestration membranaire de la profiline empêche la polymérisation d’actine VRAI
C’est sous l’effet des chimiokines que se libère la profiline qui lie l’actine, permettant ainsi sa
polymérisation
D. Les chimiokines entrainent la dissociation des hemi-desmosomes des polynucléaires
neutrophiles, permettant ainsi leur migration FAUX Il n’y pas d’hémi-desmosomes dans les
polynucléaires neutrophiles. Ces structures sont caractéristiques des cellules épithéliales
E. Les chimiokines entrainent le battement de cils localisés à la membrane plasmique des
polynucléaires neutrophiles, permettant ainsi leur mobilité FAUX Il n’y pas de cils à la
membrane des polynucléaires neutrophiles. D’autre part, les cils ne sont pas impliqués dans les
déplacements cellulaires (≠ des flagelles des spermatozoïdes)
Cours UE2 « Réception/Décodage », « Le Cytosquelette » et « La motilité cellulaire »
(G SIMONNET, D CAPPELLEN, J-B CORCUFF)
QCM 21 : Cytosquelette et migration cellulaire
Des cellules épithéliales expriment de manière endogène le récepteur tyrosine kinase ERBB2 normal
(ERBB2n+). Ces cellules ont été génétiquement modifiées pour invalider l’expression de ce récepteur (ERBB2n-)
ou pour exprimer des formes mutées (ERBB2 muté) déficientes pour 5 tyrosines cytoplasmiques (Tyr ABCDE-)
ou ne conservant que certaines de ces tyrosines (Tyr ABE+, Tyr CD+). Ces cellules normales ou génétiquement
modifiées ont alors été traitées ou non par un ligand, l’Héréguline (HRG), et analysées pour leurs capacités
migratoires (le graphique montre le nombre de cellules migrant/mm2, en présence et en absence d’Héréguline).
Nombre de cellules migrant /mm2
Absence de HRG
+ HRG
70
60
50
40
30
20
10
0
+ 2 - E- E+ D+
2
B BCD AB yr C
B
B
B R A
T
yr
R
T
r
E
y
E
T
ERBB2 muté
Pour les cellules étudiées dans cet exemple:
A. La liaison d’un ligand à des récepteurs à activité tyrosine kinase entraine la dimérisation des récepteurs
B. La liaison du ligand active la fonction tyrosine kinase de ce type de récepteurs
C. La liaison d’un ligand à des récepteurs à activité tyrosine kinase entraine leur phosphorylation
D. La stimulation de la migration cellulaire par l’Héréguline nécessite l’expression du récepteur ERBB2. Cette
réponse est en grande partie dépendante de certains des sites de phosphorylation
E. Les sites de phosphorylation Tyr C et Tyr D de ERBB2 sont les moins importants pour la migration cellulaire
induite par l’Héréguline L’exemple choisit vaut pour les récepteurs à activité tyrosine en général.
Les noms du récepteur et ligand ne sont donc pas à connaitre pour pouvoir répondre
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(G SIMONNET, D CAPPELLEN, J-B CORCUFF)
QCM 21 : Cytosquelette et migration cellulaire
Ph
os
ph
or
yla
tio
n
ns
me
mb
ra
nn
Ki
air
na
e
se
Tr
a
Ex
tra
-c
Domaines:
el l
ula
ire
Cytoplasmique
ERBB2 normal (ERBB2)
A
B
C
D
E
Sites de phosphorylation: Tyrosines
Rappel de la structure protéique des récepteurs à activité tyrosine kinase
(ici ERBB2 mais voisine pour autres récepteurs de cette superfamille)
Illustration concernant la réponse aux items 21A, B et C:
A. La liaison d’un ligand à des récepteurs à activité tyrosine kinase entraine la dimérisation des récepteurs VRAI
B. La liaison du ligand active la fonction tyrosine kinase de ce type de récepteurs VRAI
C. La liaison d’un ligand à des récepteurs à activité tyrosine kinase entraine leur phosphorylation VRAI
Rappeler la structure (cf schéma) et le mode d’activation des récepteurs à activité tyrosine kinase:
Liaison du ligand, changement conformationnel, dimérisation, activation des domaines kinases des 2
molécules de récepteurs dimérisées et phosphorylation réciproque des 2 molécules de récepteurs et
recrutement de protéines de signalisation au niveau des sites phosphorylés
Cours UE2 « Réception/Décodage », « Le Cytosquelette » et « La motilité cellulaire »
(G SIMONNET, D CAPPELLEN, J-B CORCUFF)
QCM 21 : Cytosquelette et migration cellulaire
Des cellules épithéliales expriment de manière endogène le récepteur tyrosine kinase ERBB2 normal (ERBB2+).
Ces cellules ont été génétiquement modifiées pour invalider l’expression de ce récepteur (ERBB2-) ou pour
exprimer des formes mutées déficientes pour les 5 sites d’autophosphorylation (Tyr ABCDE-) ou ne conservant
que certaines de ces tyrosines (Tyr ABE+, Tyr CD+). Ces cellules normales ou génétiquement modifiées ont
alors été traitées ou non par un ligand, l’Héréguline (HRG), et analysées pour leurs capacités migratoires (le
graphique montre le nombre de cellules migrant/mm2, en présence et en absence d’Héréguline).
Nombre de cellules migrant /mm2
Absence de HRG
+ HRG
70
60
50
40
30
20
10
0
+ 2 - E- E+ D+
D
2
B BB BC r AB yr C
B
T
R A Ty
ER E yr
T
ERBB2 muté
Pour les cellules étudiées dans cet exemple:
D. La stimulation de la migration cellulaire par l’Héréguline nécessite l’expression du récepteur ERBB2. Cette
réponse est en grande partie dépendante de certains des sites de phosphorylation VRAI L’invalidation de
ERBB2 inhibe toute réponse à l’HRG, et l’expression de certaines formes mutées entraine une réponse
très amoindrie (5 sites de phosphorylation mutés ou bien lorsqu’il ne subsiste que les sites Tyr A, B et E)
E. Les sites d’autophosphorylation Tyr C et Tyr D de ERBB2 sont les moins importants pour la migration
cellulaire induite par l’Héréguline FAUX Au contraire, ces 2 sites sont les plus importants. En effet, la
forme mutée ne conservant que ces 2 sites (Tyr CD+) permet une réponse quasi équivalente à celle de
ERBB2+ (c’est-à-dire avec les 5 sites présents). Les sites A, B et E semblent en revanche être moins
importants pour la migration induite par l’HRG (réponse de Tyr ABE+ voisine à celle de Tyr ABCDE-).
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(G SIMONNET, D CAPPELLEN, J-B CORCUFF)
QCM 22 : Cytosquelette et migration cellulaire
Des cellules épithéliales ont été traitées (+) ou non (-) par différents ligands et/ou inhibiteurs pharmacologiques.
Ces cellules ont alors été analysées pour la phosphorylation (P-) de certaines protéines (1) et leurs capacités
migratoires (2).
(1) Phosphorylation des protéines
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Ligand (Héréguline, HRG):
Cellules migrant/mm2
(unités arbitraires)
Phosphrylation
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Ligand (Héréguline, HRG):
P-
(2) Migration cellulaire
- + - + - +
M
K
AP
P
K
-P
B
p
P-
38
Inhibiteur :
-
+
-
+
+
+
Inhib. Inhib. Inhib.
MAPK PKB
p38
Pour les cellules étudiées dans cet exemple:
A. Les voies de signalisation des protéines kinases MAPK, PKB et p38 sont stimulées par l’Héréguline VRAI
HRG stimule ces voies de signalisation, cf augmentation de la phosphorylation des protéines
B. La migration cellulaire est stimulée par l’Héréguline. Cette stimulation est totalement dépendante de chacune
des voies de signalisation MAPK, PKB et p38 FAUX L’effet des inhibiteurs montre que la migration
stimulée par l’Héréguline est en grande partie dépendante des voies de signalisation MAPK, PI3K ou p38,
mais pas totalement (la migration est encore stimulée par Héréguline, même en présence de chaque
inhibiteur, mais stimulation amoindrie)
Cours UE2 « Réception/Décodage », « Le Cytosquelette » et « La motilité cellulaire »
(G SIMONNET, D CAPPELLEN, J-B CORCUFF)
QCM 22 : Cytosquelette et migration cellulaire
Des cellules épithéliales ont été traitées (+) ou non (-) par différents ligands et/ou inhibiteurs pharmacologiques.
Ces cellules ont alors été analysées pour la phosphorylation (P-) de certaines protéines (1) et leurs capacités
migratoires (2).
(1) Phosphorylation des protéines
(2) Migration cellulaire
P-
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Ligand (Héréguline, HRG):
Cellules migrant/mm2
(unités arbitraires)
Phosphrylation
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Ligand (Héréguline, HRG):
- + - + - +
M
K
AP
P
K
-P
B
P
38
p
-
Inhibiteur :
-
+
-
+
+
+
Inhib. Inhib. Inhib.
MAPK PKB
p38
Pour les cellules étudiées dans cet exemple:
C. La migration induite par l’Héréguline est liée à l’activation d’une voie de signalisation intracellulaire unique:
l’activation de MAPK. FAUX L’Héréguline active MAPK, p38 et PKB (3 kinases cytoplasmiques, cf
augmentation de phosphorylation, QCM23A) et des inhibiteurs de ces 3 kinases diminuent fortement la
migration induite par l’Héréguline, indiquant que ces 3 kinases sont impliquées dans cette réponse
D. Une des étapes clefs du déclenchement de la migration cellulaire est la phosphorylation des lamines FAUX
La phosphorylation des lamines est impliquée dans la division cellulaire (désagrégation de l’enveloppe nucléaire
en début de mitose; leur déphosphorylation permettant la reconstitution de cette enveloppe en fin de mitose),
pas dans la migration
E. La migration cellulaire peut impliquer des remodelages des filaments d’actine (lamellipodes) et des
microtubules VRAI Le remodelage du cytosquelette d’actine (dont lamellipodes) et des microtubules est
impliqué dans la migration de certaines cellules
Cours UE2 « Réception/Décodage », « Le Cytosquelette » et « La motilité cellulaire »
(G SIMONNET, D CAPPELLEN, J-B CORCUFF)
QCM 22 : Cytosquelette et migration cellulaire
Contrôle
(en absence de ligand)
= cellule immobile
Actine F
Membrane
plasmique
Tubuline-α
Noyau
Actine F: marquage phalloïdine, vert;
Microtubules: marquage anticorps, rouge
ADN (noyau): marquage agent intercalant, bleu
Comme vu en cours, le nom du ligand
et les réactifs de marquage
ne sont pas à connaître
+ Héréguline (Ligand)
= cellule initiant
sa migration
Réorganisation des microtubules
(qui s’étendent eux aussi dans les lamellipodes)
Lamellipode
(extension périphérique
du réseau d’actine F)
Actine F
Tubuline-α
Cellules de carcinome mammaire migrant en réponse à l’Héréguline
Photographies en microscopie à fluorescence
Dr Ali Badache, Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille
Inserm, CNRS, Université Aix-Marseille, Institut Paoli-Calmettes
(D’après Marone et al. Nat Cell Biol. 6: 515)
Illustration concernant la réponse à l’item 22E:
E. La migration cellulaire peut impliquer des remodelages des filaments d’actine (lamellipodes) et des
microtubules VRAI Le remodelage du cytosquelette d’actine (dont lamellipodes) et des microtubules est
impliqué dans la migration de certaines cellules
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