Samira DIB Univ. Jijel / Dept. Electronique / 2020 /2021
Sa constante d'affaiblissement α à une fréquence donnée, qui traduit les pertes dans la ligne ;
Un facteur de vélocité qui dépend du matériau isolant et des fenêtres vides dans celui-ci.
Typiquement on trouve 0,66 pour du polyéthylène plein, 0,85 s'il possède des fenêtres et de 0,92
à 0,97 pour une ligne constituée de fils parallèles munis d'écarteurs en matière plastique ;
Une tension de claquage déterminée par le rapport d'ondes stationnaires admissible beaucoup plus
élevé que pour une ligne coaxiale.
Peu coûteuse, pertes élevées débit limité.
La ligne bifilaire a été utilisée pour relier une antenne de réception TV à un téléviseur, le câble
coaxial la remplace depuis longtemps. Elle est économique, mais souffre de plusieurs inconvénients
par rapport à son concurrent, la ligne coaxiale :
Elle doit être placée suffisamment loin des murs, gouttières etc. car la présence d'objets -
surtout métalliques - influence la propagation du signal dans la ligne ;
Les pertes augmentent au fil du temps, des particules de poussière se déposant sur le support
isolant ; les lignes professionnelles sont ajourées et n'ont pas ce problème.
En émission haute fréquence, lorsque la distance b entre les conducteurs n'est plus négligeable par
rapport à la longueur d'onde du signal se propageant dans la ligne, la ligne rayonne si le couplage
externe n'est pas symétrique, ce qui provoque des pertes s'ajoutant à celles dues à la résistance des
fils et aux pertes dans le diélectrique. Une des solutions est parfois de torsader légèrement la ligne.
Par ailleurs lorsque le ROS est très élevé, la présence d'ondes stationnaires induit des pertes
supplémentaires qui peuvent être grandes — mais bien inférieures à celles d'une ligne coaxiale.
La théorie des lignes bifilaires a son origine dans les calculs concernant les lignes téléphoniques,
constituées autrefois d'une paire de conducteurs de 4 mm de diamètre parallèles espacés de
30,5 cm suspendus dans l'air, donnant une impédance caractéristique de 600 ohms, torsadée à
raison d'un quart de tour entre chaque poteau.
D'une façon générale, l'impédance caractéristique d'une ligne à fils parallèles isolés par l'air se
calcule par la formule : Zc=276.log(D/r)
où D est la distance entre les deux fils, et r leur rayon.
La fréquence maximale n'était à l'origine que de 7 kHz, ce qui donne une longueur d'onde d'une
quarantaine de kilomètres, justifiant déjà une adaptation d'impédance pour des lignes de plusieurs
kilomètres ; celle-ci devint indispensable dès lors que le multiplexage utilisait des fréquences
plusieurs fois multiples.
Lorsque deux paires symétriques courent parallèlement, des liaisons inductives et capacitives se
forment entre elles. Le signal de l'une se retrouve dans le signal de l'autre. C'est ce qu'on appelle la
diaphonie. La torsion des paires, à un pas différent pour chaque ligne, permet de réduire cet effet.
3. Paire torsadée
Il s'agit d'un des supports de transmission les plus anciens et qui est toujours d'actualité.
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