CONNAISSANCES, ATTITUDE ET PRATIQUES DES MÈRES D'ENFANTS DE 0 À 59 MOIS SUR LE PALUDISME DANS LA VILLE DE KISANGANI (Cas de la zone de santé Tshopo)

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UNIVERSITE DE KISANGANI
B.P: 2012
KISANGANI
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
Département de sante publique
Réalisé par :
KASONGO LUBALA Aristote
ANNEE ACADEMIQUE :2021 -2022
PREMIERE SESSION
Travail de fin de cycle
Présenté en vue de l’obtention de diplôme de
gradué en sante publique
Directeur : Prof. Dr LOSIMBA LIKWELA Joris
Encadreur : Ass. OLONGA ATIKE Rachel
CONNAISSANCES, ATTITUDE ET PRATIQUES
DES MERES D’ENFANTS DE 0 à 59 MOIS SUR
LE PALUDISME DANS LA VILLE DE KISANGANI
(Cas de la zone de santé Tshopo)
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DEDICACE
A mes parents KASONGO MUKUMBA Ley et BOKOTA BALILI Damali pour
l’amour indéfectible témoigné à ma petite personne, Que ce travail soulage tant soit peu les
sacrifices énormes consentis aux fins de sa réalisation effective.
A mon beau-frère Docteur Godefroid LUKA ATIALOSWANI et son épouse Madame
Jocelyne TUNGWA pour leurs immenses affections qu’aucun mot ne saurait qualifier, à
travers un appui sans faille et les encouragements sans cesse et dont les dimensions demeurent
sans mesure.
Nous dédions cette monographie.
Aristote KASONGO LUBALA
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REMERCIEMENTS
A l’Etre suprême, Eternel notre Dieu, à qui nous devons tout notre être et tout notre
savoir, pour le souffle de vie qu’il nous accorde gracieusement, pour sa miséricorde infinie,
pour ses grâces et bénédictions innombrables ; qu’il daigne multiplier les fruits de ce travail.
L’accomplissement de ce travail est le résultat d’un long cheminement et d’un
concours de plusieurs personnes. Notre ingratitude serait inégalable si nous ne nous acquittons
pas de notre dette de reconnaissance envers toutes les personnes qui ont contribué à faire
parvenir ce travail à bonnes fins.
Notre profonde reconnaissance s’adresse particulièrement au Professeur Ordinaire
LOSIMBA LIKWELA Joris, il nous serait difficile de trouver les mots justes pour exprimer
notre reconnaissance, vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de diriger ce travail
malgré vos multiples occupations. Nous avons pu apprécier votre simplicité, votre humilité et
votre sens de l’écoute ; sans oublier l’assistante OLONGA ATIKE Rachel par qui nous avons
été honorés que vous acceptiez d’encadrer ce travail ; votre rigueur scientifique et votre amour
du travail bien fait ont suscité en nous beaucoup d’admiration. Veuillez trouver ici l’expression
de nos plus vifs remerciements pour ce modeste travail.
A ma grande famille : Rose KABULO KABASU, Héritier KASONGO, Françoise
KASONGO, justine KABASU KABULO, Moise KASONGO, Dieu-merci LUBALA, Delphin
LUBALA, Judith ZABIBU BONGONDA, regrettée grand-mère Lucie BOFONGA
BOFANDO, Angèle FOILA, Gérard LIFONDJA, julienne LIOMBELE, Mamy TOSINI,
Monique BOKOTA, Owato BOKOTA, fifi BOFONGA, Rose FOILA, Joëlle AMINA, Jemima
RAMAZANI, Deborah EKANGA, Victor BINIBANGILI, Ghislain BINIBANGILI, Chadrack
BINIBANGILI, Sephora BINIBANGILI, Constant LITOY, Patrick TUNGWA, Esther
TUNGWA, James BOKOTA, Martine MULONGO et JOANNA. Je vous prie de trouver ici, le
témoignage de mon affection.
Nos remerciements vont aussi à la famille MBILU ainsi qu’à la famille MPIANA pour
leurs soutiens du point de vue mental ainsi que spirituel, qu’ils trouvent ici notre une immense
reconnaissance pour tous leurs bienfaits dans ma vie.
A tous mes ami(e)s, connaissances et camarades de promotion, je vous prie de trouver
en ce travail l’expression de ma gratitude pour le partage du pire et du meilleur. J’ai une pensée
particulière pour Michel BALEMBA, Maurice LITUAMBELA, Jonathan
BATSHANGONDUA, Marc LIMWA, Exaucé NGANDU, Samuel MAINDO, Junior
BOBOTO, Roger BAMAWA, Pierre BAMAWA, Jeff BOMELA, Moise KALOME Prince
TSHAMWANA, Junior LOTE, Chadrack LOLA, Grace KASONGO, etc
A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce modeste travail
et que nous n’avons pas pu nommer, qu’ils trouvent ici l’expression de notre infinie gratitude.
Puisse le Seigneur les combler de tous ses Bienfaits.
Aristote KASONGO LUBALA
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LISTE DES ABREVATIONS
ZS : Zone de sante
CS : Centre de sante
BCZ : Bureau central de zone
TDR : Test de diagnostic rapide
HGR : Hôpital générale de référence
CSR : Centre de sante de référence
MILD : Moustiquaire imprégnées à longue Durrer
CPN : Consultation prénatale
OMS : Organisation mondiale de la sante
PNLP : Programme national de lutte contre le paludisme
DPS : Division provincial de la sante
RECO : Relais communautaire
MILD : Moustiquaire a longue duré d’action
AMS : l'Assemblée mondiale de la Santé
DHA-PPQ : Dihydroartémisinine-pipéraquine
TPI : Traitement préventif intermittent
RBM : Risk-based-monitoring
PNUD : Programme des Nations Unies pour le développement
SANRU : Soins de Santé Primaire en Milieu Rurale
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’enfance
RDC : République démocratique du Congo
CDR : Centrales de Distribution Régionale des médicaments
FOSA : Formations sanitaires
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RESUME
Introduction
En 2021 selon le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde, on estimait à 241 million le
nombre de cas de paludisme dans le monde. Afrique subsaharienne pourrait entraîner 19.000
décès supplémentaires ; si l’accès aux soins diminue de 15%, 28.000 décès supplémentaires
devraient être observés ; des interruptions de 25 % et 50 % dans la région pourraient entraîner
respectivement 46.000 et 100.000 décès supplémentaires. En République démocratique du
Congo (RDC) comptabilisait le deuxième nombre le plus important de cas de paludisme et de
décès de cette maladie (12 % des cas et 11 % des décès) et 54,6 % des cas en Afrique centrale
Au niveau de province de la Tshopo soit à Kisangani, de ces 193 patients, 49,3% étaient des
résidents de la commune de Makiso et 50,7% venaient d’autres communes de la ville de
Kisangani. La présente étude avait pour objectif de contribuer à la réduction de la morbi-
mortalité des enfants de 0-59 mois sur le paludisme dans la zone de santé de la Tshopo.
Méthodes : l’étude transversale à visée descriptive car celle-ci nous permet d’avoir une
photographie instantanée de phénomènes étudiés durant la période allant du 24 juillet au 16
Décembre 2022.
Résultats : parmi les mères enquêtées 57,5% avaient l’âge compris entre 16-26 ans, suivi de
27,5% dont l’âge varié de 27-35 ans et 15% avaient l’âge de 36-45 ans119 enquêtés soit 99,83
avaient entendu parler du paludisme et 1 enquêté soit 0,83% qui n’a jamais entendu parler du
paludisme ; 19 enquêtés soit 46% avaient reçus le traitement dans une structure et 18 enquêtés
soit 44% ont reçu le traitement moderne à domicile l’automédication. 68 soit 57% des
enquêtés étaient satisfaits de l’utilisation de MILD chez leurs enfants et 52 enquêtés n’étaient
pas satisfaits de l’utilisation de MILD soit 43%.
Conclusion
Les mères avaient un bon niveau de connaissances sur le paludisme chez les enfants soit 99%
par contre le niveau de connaissance sur la manifestation des signes clinique étaient faibles ;La
majorité des mères avaient de bonnes attitudes et de bonnes pratiques concernant le recours au
centre de santé ainsi que l’utilisation des mesures préventives ; Le test de diagnostic rapide est
plus ou moins utilisées pour la confirmation de paludisme 46,6% par contre l’utilisation de la
goute épaisse est faible avec une proportion de 22,5% ; Le taux d’utilisation de moustiquaire
pour lutte contre la piqure de moustique est faible soit 33%.
Mots clés : connaissances, attitudes, pratiques, paludisme et Kisangani.
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