0 UNIVERSITE DE KISANGANI B.P: 2012 KISANGANI FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE Département de sante publique CONNAISSANCES, ATTITUDE ET PRATIQUES DES MERES D’ENFANTS DE 0 à 59 MOIS SUR LE PALUDISME DANS LA VILLE DE KISANGANI (Cas de la zone de santé Tshopo) Réalisé par : KASONGO LUBALA Aristote Travail de fin de cycle Présenté en vue de l’obtention de diplôme de gradué en sante publique Directeur : Prof. Dr LOSIMBA LIKWELA Joris Encadreur : Ass. OLONGA ATIKE Rachel ANNEE ACADEMIQUE :2021 -2022 PREMIERE SESSION 1 DEDICACE A mes parents KASONGO MUKUMBA Ley et BOKOTA BALILI Damali pour l’amour indéfectible témoigné à ma petite personne, Que ce travail soulage tant soit peu les sacrifices énormes consentis aux fins de sa réalisation effective. A mon beau-frère Docteur Godefroid LUKA ATIALOSWANI et son épouse Madame Jocelyne TUNGWA pour leurs immenses affections qu’aucun mot ne saurait qualifier, à travers un appui sans faille et les encouragements sans cesse et dont les dimensions demeurent sans mesure. Nous dédions cette monographie. Aristote KASONGO LUBALA 2 REMERCIEMENTS A l’Etre suprême, Eternel notre Dieu, à qui nous devons tout notre être et tout notre savoir, pour le souffle de vie qu’il nous accorde gracieusement, pour sa miséricorde infinie, pour ses grâces et bénédictions innombrables ; qu’il daigne multiplier les fruits de ce travail. L’accomplissement de ce travail est le résultat d’un long cheminement et d’un concours de plusieurs personnes. Notre ingratitude serait inégalable si nous ne nous acquittons pas de notre dette de reconnaissance envers toutes les personnes qui ont contribué à faire parvenir ce travail à bonnes fins. Notre profonde reconnaissance s’adresse particulièrement au Professeur Ordinaire LOSIMBA LIKWELA Joris, il nous serait difficile de trouver les mots justes pour exprimer notre reconnaissance, vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de diriger ce travail malgré vos multiples occupations. Nous avons pu apprécier votre simplicité, votre humilité et votre sens de l’écoute ; sans oublier l’assistante OLONGA ATIKE Rachel par qui nous avons été honorés que vous acceptiez d’encadrer ce travail ; votre rigueur scientifique et votre amour du travail bien fait ont suscité en nous beaucoup d’admiration. Veuillez trouver ici l’expression de nos plus vifs remerciements pour ce modeste travail. A ma grande famille : Rose KABULO KABASU, Héritier KASONGO, Françoise KASONGO, justine KABASU KABULO, Moise KASONGO, Dieu-merci LUBALA, Delphin LUBALA, Judith ZABIBU BONGONDA, regrettée grand-mère Lucie BOFONGA BOFANDO, Angèle FOILA, Gérard LIFONDJA, julienne LIOMBELE, Mamy TOSINI, Monique BOKOTA, Owato BOKOTA, fifi BOFONGA, Rose FOILA, Joëlle AMINA, Jemima RAMAZANI, Deborah EKANGA, Victor BINIBANGILI, Ghislain BINIBANGILI, Chadrack BINIBANGILI, Sephora BINIBANGILI, Constant LITOY, Patrick TUNGWA, Esther TUNGWA, James BOKOTA, Martine MULONGO et JOANNA. Je vous prie de trouver ici, le témoignage de mon affection. Nos remerciements vont aussi à la famille MBILU ainsi qu’à la famille MPIANA pour leurs soutiens du point de vue mental ainsi que spirituel, qu’ils trouvent ici notre une immense reconnaissance pour tous leurs bienfaits dans ma vie. A tous mes ami(e)s, connaissances et camarades de promotion, je vous prie de trouver en ce travail l’expression de ma gratitude pour le partage du pire et du meilleur. J’ai une pensée particulière pour Michel BALEMBA, Maurice LITUAMBELA, Jonathan BATSHANGONDUA, Marc LIMWA, Exaucé NGANDU, Samuel MAINDO, Junior BOBOTO, Roger BAMAWA, Pierre BAMAWA, Jeff BOMELA, Moise KALOME Prince TSHAMWANA, Junior LOTE, Chadrack LOLA, Grace KASONGO, etc… A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce modeste travail et que nous n’avons pas pu nommer, qu’ils trouvent ici l’expression de notre infinie gratitude. Puisse le Seigneur les combler de tous ses Bienfaits. Aristote KASONGO LUBALA 3 LISTE DES ABREVATIONS ZS : Zone de sante CS : Centre de sante BCZ : Bureau central de zone TDR : Test de diagnostic rapide HGR : Hôpital générale de référence CSR : Centre de sante de référence MILD : Moustiquaire imprégnées à longue Durrer CPN : Consultation prénatale OMS : Organisation mondiale de la sante PNLP : Programme national de lutte contre le paludisme DPS : Division provincial de la sante RECO : Relais communautaire MILD : Moustiquaire a longue duré d’action AMS : l'Assemblée mondiale de la Santé DHA-PPQ : Dihydroartémisinine-pipéraquine TPI : Traitement préventif intermittent RBM : Risk-based-monitoring PNUD : Programme des Nations Unies pour le développement SANRU : Soins de Santé Primaire en Milieu Rurale UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’enfance RDC : République démocratique du Congo CDR : Centrales de Distribution Régionale des médicaments FOSA : Formations sanitaires 4 RESUME Introduction En 2021 selon le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde, on estimait à 241 million le nombre de cas de paludisme dans le monde. Afrique subsaharienne pourrait entraîner 19.000 décès supplémentaires ; si l’accès aux soins diminue de 15%, 28.000 décès supplémentaires devraient être observés ; des interruptions de 25 % et 50 % dans la région pourraient entraîner respectivement 46.000 et 100.000 décès supplémentaires. En République démocratique du Congo (RDC) comptabilisait le deuxième nombre le plus important de cas de paludisme et de décès de cette maladie (12 % des cas et 11 % des décès) et 54,6 % des cas en Afrique centrale Au niveau de province de la Tshopo soit à Kisangani, de ces 193 patients, 49,3% étaient des résidents de la commune de Makiso et 50,7% venaient d’autres communes de la ville de Kisangani. La présente étude avait pour objectif de contribuer à la réduction de la morbimortalité des enfants de 0-59 mois sur le paludisme dans la zone de santé de la Tshopo. Méthodes : l’étude transversale à visée descriptive car celle-ci nous permet d’avoir une photographie instantanée de phénomènes étudiés durant la période allant du 24 juillet au 16 Décembre 2022. Résultats : parmi les mères enquêtées 57,5% avaient l’âge compris entre 16-26 ans, suivi de 27,5% dont l’âge varié de 27-35 ans et 15% avaient l’âge de 36-45 ans119 enquêtés soit 99,83 avaient entendu parler du paludisme et 1 enquêté soit 0,83% qui n’a jamais entendu parler du paludisme ; 19 enquêtés soit 46% avaient reçus le traitement dans une structure et 18 enquêtés soit 44% ont reçu le traitement moderne à domicile où l’automédication. 68 soit 57% des enquêtés étaient satisfaits de l’utilisation de MILD chez leurs enfants et 52 enquêtés n’étaient pas satisfaits de l’utilisation de MILD soit 43%. Conclusion Les mères avaient un bon niveau de connaissances sur le paludisme chez les enfants soit 99% par contre le niveau de connaissance sur la manifestation des signes clinique étaient faibles ;La majorité des mères avaient de bonnes attitudes et de bonnes pratiques concernant le recours au centre de santé ainsi que l’utilisation des mesures préventives ; Le test de diagnostic rapide est plus ou moins utilisées pour la confirmation de paludisme 46,6% par contre l’utilisation de la goute épaisse est faible avec une proportion de 22,5% ; Le taux d’utilisation de moustiquaire pour lutte contre la piqure de moustique est faible soit 33%. Mots clés : connaissances, attitudes, pratiques, paludisme et Kisangani. 5 0. INTRODUCTION 0.1. Problématique En 2021 selon le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde, on estimait à 241 million le nombre de cas de paludisme dans le monde, le décès imputable au paludisme s’est élevé à 627 000 soit 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à la maladie ont été enregistrés et les enfants de moins de 5 ans représentaient, d’après les estimations, 80% de l’ensemble des décès dus au paludisme, près de la moitié de la population mondiale était exposée au risque de paludisme [1]. Au sein de la population, certains groupes sont bien plus exposés au risque de contracter la maladie et de développer une affection sévère : les nourrissons, les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes vivant avec le VIH/sida, ainsi que les personnes à faible immunité qui se rendent dans des zones à transmission intense, comme les travailleurs migrants, les populations mobiles et les voyageurs [1]. la perturbation du traitement de la malaria causée par la pandémie de coronavirus pourrait entraîner des dizaines de milliers de décès dus au paludisme, dans les scénarios les plus optimistes, une interruption de 10 % de l’accès à un traitement antipaludéen efficace en Afrique subsaharienne pourrait entraîner 19.000 décès supplémentaires; si l’accès aux soins diminue de 15%, 28.000 décès supplémentaires devraient être observés; des interruptions de 25 % et 50 % dans la région pourraient entraîner respectivement 46.000 et 100.000 décès supplémentaires et Selon les estimations, en fonction du niveau de perturbation des services (due à la Covid-19), il pourrait y avoir un excès de décès dus au paludisme de l’ordre de 20.000 à 100.000 en Afrique subsaharienne, la plupart d’entre eux chez les jeunes enfants [2]. En Afrique de l’Ouest, la population est loin d’être reluisante, quel que soit l’indicateur de santé retenu. Un des plus importants est le comportement et/ou l’attitude des individus face à la maladie ; le Mali fait partie des dix pays concentrât le plus grand nombre de cas de paludisme et de décès associés (3% des cas et des décès dans le monde, et 7% des cas en Afrique de l’Ouest) ; Le nombre de cas s’est stabilisé entre 387 et 391 pour 1000 personnes à risque, tandis que le nombre de décès a chuté de 30%, passant de 0,89 à 0,62 pour 1000 personnes à risque. Le paludisme a un impact significatif sur les enfants de moins de 5 ans atteints d’anémie grave [3]. Le paludisme est présent partout au Nigeria ; 76 % de la population vivent dans des zones de forte transmission, contre 24 % dans des zones de faible transmission. Dans la majeure 6 partie du pays, le vecteur principal est l’Anophèles (An.) gambiae S.S. selon le rapport mondial 2020 sur le paludisme, le Nigeria a enregistré le plus grand nombre de cas de paludisme dans le monde (27 % des cas de paludisme dans le monde), ainsi que le plus grand nombre de décès dus à cette maladie (23 %) [4]. En République démocratique du Congo (RDC) comptabilisait le deuxième nombre le plus important de cas de paludisme et de décès de cette maladie (12 % des cas et 11 % des décès) et 54,6 % des cas en Afrique centrale ou le paludisme faisait partie des principales causes de morbidité et de mortalité, représentant 44 % de l’ensemble des consultations en ambulatoire et 22 % des décès. Environ 97 % de la population vit dans des zones où la transmission du paludisme est stable pendant 8 à 12 mois par an. Les niveaux de transmission les plus élevés sont observés dans les zones situées au Nord et au Centre du pays [5]. Dans la ville de Lubumbashi ou une étude a été menée sur la prévalence de parasitémie asymptomatique chez les écoliers et les enfants de moins de 5 ans ont été sélectionnées aléatoirement. Les frottis, gouttes épaisses et les tests rapides ont été prélevés et lues. Résultats sur 350 écoliers examinés, 43 soit une prévalence de 12,3% présentés une goutte épaisse positive [6]. Le service d'épidémiologie de la division provinciale de la santé du Kasaï-Oriental a signalé le 10 novembre 2021 que plus de 10 000 cas de paludisme ont été identifiés dans cette province en l'espace d'une semaine seulement. Cette recrudescence des cas de paludisme s'accompagne d'un taux de létalité très élevé dans cette partie de la RDC. En 2020, le Kasaï-Oriental avait enregistré 1 015 367 cas de paludisme [7]. Au niveau de province de la Tshopo soit à Kisangani, de ces 193 patients, 49,3% étaient des résidents de la commune de Makiso et 50,7% venaient d’autres communes de la ville de Kisangani. Quarante-six virgule sept pourcent des patients étaient âgés de 0 à 4 ans ; 23,2% étaient âgés de 5 à 17 ans et 30,1% étaient âgés de 18 ans et plus. L’âge moyen était de 15,9 15,7 ans avec des extrêmes de 3 mois et 74 ans. Il y avait 43,5% des patients de sexe masculin (38,5% des enfants et 5,2% des adultes) et 56,5% de sexe féminin (31,6% des enfants et 24,9% des adultes), soit une sex-ratio de 0,77 H/F. Parmi les 24,9% des patients adultes de sexe féminin 8,9% étaient enceintes. Vingt-huit virgule cinq pourcent des patients présentaient un paludisme simple et 71,5% un paludisme grave [8]. Face à ces constats nous nous sommes posées la question de savoir : 7 Quelles sont les connaissances attitude et pratiques des mères d’enfants de 0-59 mois sur le paludisme dans la zone de santé Tshopo ? 0.2. OBJECTIFS 0.2.1. Objectif général L'objectif général poursuivi par cette étude est de contribuer à la réduction de la morbimortalité des enfants de 0-59 mois sur le paludisme dans la zone de santé de la Tshopo. 0.2.2. Objectifs spécifiques - Evaluer les connaissances les connaissances attitude et pratiques des mères d’enfants de 059 mois sur le paludisme dans la zone de santé Tshopo ; - Déterminer les facteurs qui influences la prise en charge de paludisme chez les enfants de 0 à 59 mois dans la zone de santé Tshopo ; - Proposer des pistes des solutions pour palier à cette situation dans la zone de santé Tshopo. 0.3. INTERET D’ETUDE Ce travail relève un intérêt particulier dans la mesure où il apporte des renseignements sur l'opinion des mères d'enfants sur le paludisme. Ces opinions pourront contribuer entre autre à adapter les stagiaires sur deux plans : - Sur le plan pratique : ce travail nous aide à montrer aux mères qui ont les enfants de moins de 5 ans les connaissances, attitudes et pratiques sur le paludisme. - Sur le plan scientifique : notre travail fournit des informations, des références à tous les lecteurs et chercheurs qui s'intéressent dans le domaine de connaissances, attitudes et pratiques sur le paludisme. 0.4. Subdivision du travail Hormis l'introduction et la conclusion, nôtre travail comprend quatre chapitres, dont : - Le premier les généralités sur le paludisme ; - Le deuxième les matériels et méthodes ; - Le troisième l'exposition de résultats ; - Le quatrième la discussion. 8 CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITES SUR LE PALUDISME I.1. DEFINITION DES CONCEPTS I.1.1. Paludisme Le paludisme est une maladie humaine fébrile aiguë causée par le parasite Plasmodium qui se transmet par les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées [1]. I.1.2. Connaissance C’est le fait ou la manière de connaître quelque chose [9]. I.1.3. Attitude C’est la manière de se tenir ou le comportement qui correspond à une disposition psychologique [9]. I.1.4. Pratique C’est qui s’applique aux réalités, aux situations concrètes, aux intérêts matériels. [9] I.1.5. Moustiquaire Toile moustiquaire fin treillis (de métal, de plastic, de nylon) que l'on place aux fenêtres et aux portes des maisons, in entoure des lits et de grande manger pour protéger des insectes et en particulière des moustiques et des mouches. La bonne moustiquaire comporte sept trous par centimètre [10]. I.2. HISTORIQUE DE PALUDISME Le paludisme ou malaria est connu en Europe depuis l’Antiquité. Pendant longtemps, il y fait des ravages et à partir du XVIe siècle, il se diffuse aux Amériques avec le développement du commerce d’esclaves. En 1630, Don Francisco Lopez rapporte du Pérou en Europe le premier remède contre le paludisme : la « poudre des jésuites », issue de l’écorce d’un arbre, le quinquina. Jusqu’à la mise au point de traitements antipaludéens de synthèse, la quinine resta le seul traitement contre cette maladie [11]. En 1880, le médecin militaire français Alphonse Laveran découvre que la maladie est causée par un hématozoaire et en 1897 le médecin anglais Ronald Ross démontre que ce parasite est transmis par des moustiques infectés. Ces découvertes significatives dans la compréhension du paludisme et de ses causes ont permis des avancées considérables. Avant cela, vers 1832, un autre médecin de l’armée française posté en Algérie, François Clément Maillot, perfectionne un traitement avec du sulfate de quinine, un composé actif issu de l’écorce de quinquina isolé par les 9 pharmaciens français Pelletier et Caventou en 1820. La quinine a permis de faire chuter de manière spectaculaire la mortalité [12] I.3. L’EPIDEMIOLOGIE AU NIVEAU MONDIAL Le paludisme touche une centaine de pays dans le monde, particulièrement les zones tropicales défavorisées d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. La région Africaine est, de loin, la plus touché avec 94% des cas de paludisme recensés dans cette région. Des épidémies peuvent survenir lors de mouvements de populations peu exposées au paludisme vers des zones hautement endémiques [13] L’Europe connaît des cas de paludisme dits d’importation. En France, on compte environ 5500 cas d’importation chaque année. (Source fiche paludisme de l’OMS, et rapport de l’OMS sur le paludisme en). En Guyane, on note une réduction du nombre de cas enregistrés chaque année : de plus de 4500 cas en 2005 à environ 600 cas en 2017 [13]. I.4. LA PREVENTION DU PALUDISME Concernant la prévention du paludisme, l’OMS recommande d’utiliser des moustiquaires traitées à l’insecticide longue durée et de pulvériser l’intérieur des habitations afin de contrôler les nombres de moustiques infectés. Fin 2006, presque tous les 45 pays appartenant à la région OMS de l’Afrique avaient adopté la politique qui consiste en l’approvisionnement gratuit des enfants et des femmes enceintes de moustiquaires traitées à l’insecticide. Cependant, seuls 16 de ces pays envisageaient la possibilité d’étendre cette mesure à l’ensemble de la population à risque [14] I.5. Cycle biologique de parasite chez l’anophèles et chez l’homme 10 Figure 1. Cycle du parasite. Source : CDC : cycle biologique du paludisme [23] 1. Le cycle évolutif du parasite responsable du paludisme implique 2 hôtes. Lors de l'absorption de sang, le moustique Anopheles femelle infestée par le paludisme inocule des sporozoïtes à son hôte humain. 2. Les sporozoïtes infestent les cellules hépatiques. 3. Dans cette localisation, les sporozoïtes se transforment en schizontes adultes. 4. Les schizontes se rompent et libèrent des mérozoïtes. Cette réplication initiale dans le foie est appelé le cycle exo-érythrocytaire. 5. Les mérozoïtes infestent les globules rouges. Le parasite se multiplie alors de façon asexuée (le cycle dit érythrocytaire). Les mérozoïtes se développent en trophozoïtes annulaires. Certains se transforment en schizontes. 6. Les schizontes se rompent et libèrent des mérozoïtes. 7. Certains trophozoïtes se différencient en gamétocytes. 8. Lors de l'absorption de sang, un moustique Anophèles ingère les parasites mâles (microgamétocytes) et femelles (macrogamétocytes), les gamétocytes débutant le cycle sporogonique. 9. Dans l'estomac du moustique, les microgamètes pénètrent dans les macrogamètes, en produisant des zygotes. 10. Les zygotes deviennent mobiles et allongés, se transforment en ookinètes. 11. Les ookinètes envahissent la paroi intestinale du moustique, où ils se développent en oocystes. 12. Les oocystes grandissent, se rompent, libèrent des sporozoïtes, qui vont gagner les glandes salivaires du moustique. L'inoculation des sporozoïtes dans un nouvel hôte humain perpétue le cycle évolutif du paludisme. I.6. ENDEMIQUES Le paludisme est endémique dans les zones intertropicales dans les Amériques, dans de nombreux endroits d'Asie, et dans la plupart de l'Afrique. C'est toutefois dans l'Afrique sub- 11 saharienne que l'on trouve 85 à 90 % des morts du paludisme. La distribution géographique de la maladie au sein de grandes régions est complexe, et l'on trouve ainsi des zones paludiques et non paludiques proches l'une de l’autre ; Dans les régions sèches, les périodes de paludisme peuvent être prédites sans trop d'erreurs en utilisant les cartes de précipitation ; À l'opposé de la dengue, le paludisme est davantage présent dans les campagnes que dans les villes. Par exemple, les villes du Viêt Nam, du Laos et du Cambodge sont pratiquement exemptes de paludisme, mais celui-ci reste présent dans les campagnes [15]. D'après l'Organisation mondiale de la santé, aucun cas de paludisme n'a été recensé au Sri Lanka durant trois années consécutives ; c'est donc le deuxième pays du Sud-Est asiatique, après les Maldives, à avoir éradiqué le paludisme. La Chine est devenue le 30 juin 2021 le quarantième territoire ayant éradiqué cette maladie. En Afrique en revanche, le paludisme est présent aussi bien dans les zones rurales qu'urbaines, même si le risque est diminué dans les grandes villes. Les niveaux endémiques mondiaux de la maladie n'ont pas été cartographiés depuis les années 1960. Cependant, le Welcome Trust britannique finance le Malaria Atlas Project afin de rectifier ceci et d'évaluer le poids de cette maladie à l'avenir [15]. I.7. MANIFESTATIONS CLINIQUES CHEZ LES ENFANTS Les critères de gravité de l'OMS n'ont pas été évalués chez l'enfant voyageur. En pratique, les signes de gravité les plus importants sont neurologiques : convulsions et troubles de conscience [16]. Il faut aussi se méfier des formes trompeuses particulièrement fréquentes chez l'enfant : inconstance de la fièvre, troubles digestifs dominant le tableau clinique, tableau abdominal pseudo chirurgical [16]. En zone d'endémie, les deux formes cliniques le plus fréquemment observées en pédiatrie sont l'anémie grave et le neuropaludisme. La prévalence respective de ces deux complications varie en fonction de l'intensité de transmission dans la région considérée. En zone de paludisme stable (transmission intense), on observe préférentiellement les anémies graves chez les plus jeunes enfants (moins de 2 ans) et le neuropaludisme chez les plus grands (de 2 à 5 ans). À partir de 5 ans en moyenne, l'acquisition progressive d'un état de prémunition fait diminuer le risque d'accès grave [16]. L'hypoglycémie et l'acidose métabolique (pouvant entraîner une détresse respiratoire) sont deux autres critères importants de mauvais pronostic chez l'enfant. Les autres signes de gravité sont beaucoup moins souvent retrouvés que chez l'adulte [16] 12 I.8. LES DIFFERENTES ESPECES DU PARASITE PLASMODIUMS IMPLIQUES A LA SANTE DE L’HOMME Cinq espèces de parasites du genre Plasmodium sont responsables de la maladie chez l’homme : Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels. Elle est présente dans les zones tropicales d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie, et elle est dominante en Afrique [13] ; Plasmodium vivax coexiste avec Plasmodium falciparum dans de nombreuses parties du monde, et est présente dans certaines régions tempérées [13] ; Plasmodium ovale (divisé en deux sous-espèces, Plasmodium ovale curtisi et wallikeri), principalement trouvée en Afrique de l’ouest, ne tue pas mais peut entraîner des rechutes 4 à 5 ans après la primo infection [13] ; Plasmodium malariae a une distribution mondiale mais très inégale. Elle n’est pas meurtrière mais peut entraîner des rechutes jusqu’à 20 ans après la primo infection [13]. Plasmodium knowlesi, parasite de singe (macaques à longue queue) peut aussi infecter l’homme. Il est présent uniquement dans certaines régions d'Asie du Sud-Est (Malaisie, Singapour, Thaïlande, Myanmar, Vietnam, Philippines et Cambodge) [13]. I.9. DIAGNOSTIC ET SYMPTOMES Le paludisme est une maladie dont le diagnostic est complexe. Le diagnostic clinique est source de nombreuses erreurs qui conduisent à surestimer le nombre de cas de paludisme [7]. Les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Le paludisme débute par une fièvre 8 à 30 jours après l’infection, qui peut s’accompagner - ou non - de maux de tête, de douleurs musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux. Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense, peuvent alors survenir : c’est " l’accès palustre". La périodicité de ces cycles dépend de l’espèce de parasite en cause, et coïncide avec la multiplication des parasites et l’éclatement des globules rouges, qui conduit également à l’anémie. Le paludisme engendré par P. falciparum peut être fatal s’il n’est pas traité. Dans certains cas, les globules rouges infectés peuvent obstruer les vaisseaux sanguins 13 irriguant le cerveau : c’est le neuropaludisme, souvent mortel. Dans les régions où le paludisme est hautement endémique, une partie de la population est porteuse asymptomatique. Suite à de nombreuses années d’infection chronique par le parasite, certains individus tolèrent sa présence et développent une immunité naturelle (« immunité acquise ») [13]. I.10. TRAITEMENT DU PALUDISME I.10.1 TRAITEMENT PEDIATRIQUE DU PALUDISME Plusieurs facteurs influencent les décisions thérapeutiques concernant le paludisme, il s’agit notamment de la sévérité de l’infestation, de l’âge de l’enfant, du degré de l’immunité, d’autres facteurs liés à l’hôte pouvant altérer la fonction immunitaire tels une malnutrition ou une infection avancée à VIH, des profils locaux des résistances aux antipaludéens ainsi que de la disponibilité et du coût de ces produits [17]. L’objectif du traitement d’un enfant atteint d’un paludisme non compliqué doit être de guérir de l’infestation, c’est-à-dire d’éradiquer totalement le parasite de l’organisme afin qu’il n’existe aucune possibilité de recrudescence. L’association artéméther-luméfantrine a été initialement employée principalement chez les enfants pesant 110kg, mais une récente étude multicentrique menée en Afrique a suggéré qu’elle était sûr et efficace chez les enfants pesant de 5 à 10 kg [17]. Les enfants présentent une fièvre, particulièrement si elle est 63 8,5° doivent recevoir un antipyrétique afin d’éviter la survenue de convulsions fébriles. Certaines études ont suggéré que l’administration de paracétamol entrainait une prolongation de la parasitémie, mais l’OMS recommande actuellement l’administration de ce produit dans la prise en charge de la fièvre chez les enfants atteints de paludisme [18]. Sur la base d’un nombre limité de l’effet d’une malnutrition sous-jacente sur l’efficacité de la chloroquine, de la SP, de la doxycycline et de la quinine, il ne parait pas nécessaire d’ajuster la dose de ces produits chez les enfants malnutris ou dénutris concernant l’une quelque des nouvelles PTA, dont la posologie doit donc être la même que chez des enfants correctement nutris [18]. I.10.2. TRAITEMENT CHEZ LES FEMMES ENCEINTES L'infection palustre pendant la grossesse est un facteur important de la santé maternelle et néonatale en particulier chez les femmes infectées par le VIH. Traitement préventif intermittent pendant la grossesse (TPIg) sulfadoxine-pyriméthamine est recommandé pour la prévention du 14 paludisme chez les femmes infectées par le VIH, mais il est contre-indiqué chez les personnes infectées par le VIH sur la prophylaxie cotrimoxazole (ctxp) en raison des effets négatifs potentiels [19]. Dihydroartémisinine-pipéraquine (DHA-PPQ) a été montré pour améliorer la protection antipaludéenne, ce qui constitue un candidat prometteur IPTp. L'objectif de ce procès est de déterminer si les cours mensuels TPIp 3 jours de DHA-PPQ ajoutés à tous les jours ctxp sont sûrs et supérieurs seul ctxp en diminuant la proportion de la parasitémie périphérique du paludisme à la fin de la grossesse [19] I.11. STRATEGIE TECHNIQUE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME A L'HORIZON 2030 La Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 a été adoptée par l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS) en mai 2015. Elle fournit un cadre complet pour élaborer des programmes adaptés en vue d’accélérer les progrès vers l’élimination du paludisme. La stratégie vise à réduire les taux de mortalité palustre et l'incidence de la maladie d’au moins 90 % d’ici 2030. [20]. I.12. PARTENAIRES ET FINANCEMENT I.12.1. PARTENAIRES Le Partenariat Risk-based-monitoring (RBM) pour en finir avec le paludisme est la plateforme mondiale de coordination des actions de lutte contre le paludisme. Il mobilise les efforts et les ressources et forge un consensus entre les partenaires. Il a été lancé en 1998 par l’OMS, l’UNICEF, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale en vue d’apporter une réponse coordonnée pour faire face à la maladie dans le monde entier. La force de RBM réside dans sa capacité à nouer des partenariats efficaces, tant à l’échelle planétaire qu’à l’échelle nationale. Les partenaires travaillent ensemble pour intensifier les interventions de lutte contre le paludisme au niveau national, en coordonnant leurs activités pour éviter la duplication et la fragmentation, et garantir une utilisation optimale des ressources [21]. Le Gouvernement de la République démocratique du Congo a renouvelé sa confiance en Soins de santé primaires en milieu rural (SANRU) asbl en le reconduisant comme principal récipiendaire dans la mise en œuvre de la deuxième phase du projet « Contribution à l'accès universel de la population de la RDC à des interventions efficaces de lutte contre le paludisme » Sous du Nouvel Mode de Financement du Fonds Mondial (GF NMF 3) [24]. 15 I.12.2. FINANCEMENT Les financements stagnent, la résistance aux médicaments et aux insecticides progresse, et le changement climatique menace de propager le paludisme dans de nouvelles régions. Les perturbations des services de lutte contre le paludisme engendré par le COVID-19 ont entraîné une augmentation des cas de paludisme et des décès imputables à la maladie. En 2020, selon les estimations, 241 millions de personnes souffraient du paludisme et 627 000 en sont décédées à l’échelle mondiale ; ce qui représente près de 14 millions de cas supplémentaires et 69 000 décès de plus par rapport à 2019 [22]. Plus que jamais, le Fonds mondial doit soutenir les pays dans leurs efforts pour revitaliser et soutenir la lutte contre le paludisme. Nous devons nous efforcer de fournir un meilleur accès, plus équitable, à tous les services de santé, d'augmenter considérablement le financement des programmes de lutte contre le paludisme, d'investir dans de nouvelles approches et innovations et de mieux utiliser les outils existants [22]. Cette année, à l’occasion de la septième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, le monde aura l’occasion d’investir davantage pour protéger les gains que nous avons durement acquis et se remettre sur la voie de notre lutte contre le paludisme. Soyons clairs : ne pas intensifier les investissements dans la lutte contre le paludisme équivaut à abandonner l’objectif d’éliminer la menace que représente la maladie pour la santé publique d’ici 2030 [22]. Le Fonds mondial assure 56 % du financement international des programmes de lutte contre le paludisme. En date d’avril 2022, nous avons investi plus de 16 milliards de dollars US dans des programmes de riposte à la maladie. Depuis janvier 2021, nous avons augmenté les subventions liées au paludisme de 23 % en moyenne [22]. Ce projet contribue à l’amélioration de l’état de santé de la population de la République Démocratique du Congo (RDC) par la réduction du fardeau humain et socio-économique dû au paludisme d’ici 2023 avec le financement du Fonds mondial mobilisé par le Gouvernement de la République et ses partenaires au développement ; Il appuie l’offre du paquet d’activités de routine de lutte contre le paludisme dans 5.660 Formations Sanitaires de 322 Zones de Santé (ZS) couvrant une population de 44.391.132 habitants dans 16 Divisions provinciales de la santé (DPS) de la RDC [24]. 16 Cet appui est assuré à travers 19 partenaires d’exécution de la société civile appelés Sous bénéficiaires (SR) et 17 Centrales de Distribution Régionale des médicaments (CDR) et dépôts. Son objectifs de 2021 à 2023 est de réaliser le projet « Contribution à l'accès universel de la population de la RDC à des interventions efficaces de lutte contre le paludisme » a : Atteindre au moins 80 % de la population générale de la RDC qui dort sous Moustiquaires imprégnées d’insecticide d’ici fin Décembre 2023 (Près de 44 millions d’habitants) ; Atteindre au moins 80 % des enfants de moins d’1 an et femmes enceintes qui dorment sous Moustiquaires imprégnées d’insecticide dans 322 ZS ciblées d’ici fin Décembre 2023 ; Atteindre au moins 80 % des femmes enceintes qui bénéficient du Traitement Préventif Intermittent contre le paludisme à la SulfadoxinePyriméthamine dans 322 ZS ciblées d’ici fin Décembre 2023 ; Prendre en charge correctement (diagnostic et traitement) d’au moins 80 % des cas de paludisme dans les 5 669 Formations sanitaires (FOSA) des 322 ZS ciblées d’ici fin Décembre 2023 ; et de Prendre en charge au moins 80% des cas du paludisme selon les directives nationales dans 5098 sites de soins communautaires (SSC) des 322 ZS ciblées d’ici fin Décembre 2023 [24]. 17 CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES II.1. MATERIEL 2.1.1. Cadre de l’étude Notre travail a été réalisé dans la zone de santé de la Tshopo, qui est une zone Urbano-rurale de la division provinciale de la santé dans la province de la Tshopo, ville de Kisangani. Elle est subdivisée en 16 Aires de santé dont 10 aires de la santé urbaines et 6 aires de santé rurales. Elle compte 16 centres de santé, 1CSR et 1HGR. La zone de santé Tshopo couvre une population moyenne de 173111 habitants avec une superficie de 1555km² et une densité de 111hab/km². Elle est bornée : Au Nord : par la Zone de Santé Bengamisa en traversant la rivière Tshopo ; Au Sud : par la Zone de Santé Makiso ; A l’Est : par la Zone de Santé Kabondo et Bafwagbogbo ; et A l’Ouest : par la Zone de Santé Yakusa et la rivière Lindi. 2.1.2. POPULATION D’ÉTUDE Notre population étude est constituée des mères ayant les enfants de 0 à 59 mois de la zone de santé Tshopo. II.2. METHODES II.2.1. TYPE ET PÉRIODE D’ÉTUDE Nous avons mené une étude transversale à visée descriptive car celle-ci nous permet d’avoir une photographie instantanée de phénomènes étudiés durant la période allant du 24 juillet au 16 Décembre 2022. II.2.2. UNITE STATISTIQUE Nous avions procédé par l’échantillonnage stratifié à trois structures sanitaires : Hôpital général de la zone de santé Tshopo, centre de santé de référence saint-joseph et le centre de santé Gloria. Au première structure, 60 mères étaient tirées de manière aléatoire simple ; Au deuxième structure, 30 mères et la troisième structure aussi 30 mères de manière aléatoire. On a pris le cinquante (60) à la première structure par ce que c’est une structure ou la fréquence de paludisme est plus élevé. 18 II.2.3. TECHNIQUE DE L’ECHANTILLONNAGE Pour sélectionner les structures, nous avons utilisé la technique de l’échantillonnage aléatoire simple, nous avons sélectionné cinq zones de santé parmi les zones de santé de la ville de Kisangani. II.2.4. TAILLE DE L’ECHANTILLON n= (𝐙𝐚)²×𝐩×𝐪 𝐝² = (𝟏,𝟗𝟔𝟐 ×𝟎,𝟒𝟕×𝐎,𝟓𝟑) 𝟎,𝟎𝟓² = 110 sujets + 10 % d’erreur nous aurons 120 sujets n : taille de l’échantillon Za² : coefficient de confiance P : proportion des mères ayant une connaissance sur le paludisme et le moyen de prévention q :1-P : proportion des mères n’ayant pas connaissance sur le paludisme d² : degré de précision absolue voulu. Ecart d’imprécision que l’on accepte est de 0,05 La taille de notre échantillon est constituée de 120 enquêtés qui ont accepté de répondre à notre étude. II.2.5. TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES Pour collecter les données de notre étude, nous avons utilisé la technique d’interview structurée à l’aide d’un questionnaire d’enquêté préalable aux mères qui ont les enfants de 0 à 59 mois, administré de manière isolée à chaque enquêtée, complètement rempli par l’intervieweur, l’une après l’autre, à concurrence de nombre d’interviews prévu pour chaque enquêtée. II.2.6. VARIABLES D’INTERET Les variables d’intérêt pour notre étude sont : âge, sexe (enfant), niveau d’instruction, occupation, date de naissance (enfants), niveau d’étude et connaissances, attitudes et pratique sur le paludisme. II.2.7. CRITERE D’INCLUSION Seuls les sujets ayant répondu aux critères ci-dessous seront interviewés : Être une mère responsable qui a les enfants de 0 à 59 mois ; Être présente le jour de l’enquête ; Appartenir aux catégories professionnelles ciblées par l’étude ; et Accepter de répondre volontairement à notre questionnaire 19 II.2.8. ANALYSE DES DONNEES ET TRAITEMENT Les données sont collectées manuellement et analyser et traiter à l’aide de logiciel Microsoft Excel et Stata-13. II.2.9. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES Compte tenu de la période d’étude qui coïncidait avec la saison pluvieuse, nous avons eu des difficultés d’accès aux maisons. De plus, les mères d’enfant étant occupées par les travaux, nous avons dû travailler tôt les matins, certaines enquêtées exigeaient de l’argent pour répondre à notre questionnaire. II.2.10. CONSIDÉRATION ÉTHIQUE Durant cette période d’étude les (4) quatre principaux observés : - Les principes de respect de la personne : la participation à l’enquête libre et volontaire moyennement signature de formulaire et consentement. - Les principes de la justice : le questionnaire est instruit de la même façon chez toutes personnes qui ont participé à l’étude. - Le principe de confidentialité : les informations collectées ont été traités dans l’anonymat. - Le principe de motivation : chaque femme a répondu de sa manière, donc de façon individuelle. 20 CHAPITRE III : LES RESULTATS Dans ce chapitre, il est question de présenter les résultats de notre recherche a concerné 120 mères d’enfants de 0 à 59 mois dans la zone de santé Tshopo. Les résultats sont présentés par objectif. III.1. CARACTERISTIQUE SOCIAUX DEMOGRAPHIQUE DES ENQUETEES 3.1.1. REPARTITION DES ENQUETES SELON LEUR AGE Tableau I : Répartition des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon l’âge Tranche d’âge Effectifs Pourcentage (%) 16 - 26 ans 69 57,5 27 - 35 ans 33 27,5 36 - 45 ans 18 15 Total 120 100 Il ressort de ce tableau I que, parmi les 69 mères enquêtées soit 57,5% avaient l’âge compris entre 16-26 ans, suivi de 33 mères soit 27,5% dont l’âge varié de 27-35 ans et 18 mères soit 15% avaient l’âge de 36-45 ans. Tableau II : représentation des enquêtés selon l’âge des enfants Tranche d’âge Effectifs Pourcentage (%) 0 à 11 mois 49 41 12 à 36 mois 55 46 37 à 59 mois 16 13 Total 120 100 Il ressort de tableau I que, 55 enfants avaient une tranche d’âge comprise entre 12 et 36 mois soit 46% suivi de 49 enfants dont l’âge varié entre 0 et 11 mois soit 41% et 16 enfants soit 13% avaient l’âge de 37 à 59 mois. 21 3.1.2. REPARTITION DES ENQUETES SELON LE SEXE Graphique I, représentation des enquêtées selon le sexe 82; 68% 38; 32% Il ressort de ce graphique I que, 82 enquêtés sont du sexe féminin soit 68% et 38 enquêtés soit 32% sont du sexe masculin. 3.1.3. REPARTITION DES ENQUETES SELON LEUR ETAT CIVIL Tableau II Répartition des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon l’état civil Etat civil Effectifs Pourcentage (%) Célibataire 21 18 Marié 64 53 Veuve 22 18 Union libre 9 8 Divorcé 4 3 120 100 Total Il ressort de ce tableau II que, 64 enquêtés soit 53% étaient mariée suivi de 22 enquêtés soit 18% étaient de veuve et 4 enquêtés divorcés soit 3%. 22 3.1.4. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon leur niveau d’étude Tableau III Représentation des enquêtés selon le niveau d’étude Niveau d’étude Effectifs Pourcentage (%) Alphabète 19 16 Primaire 17 14 Secondaire 68 57 Instituts supérieurs et universitaires 16 13 Total 120 100 Ce tableau III montre que, 68 enquêtées avaient le niveau secondaire soit 57% suivi de 19 enquêtés avaient un niveau d’alphabets soit 16% et 16 enquêtés des instituts supérieurs et universitaires soit 13%. III.2. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon les connaissances sur le paludisme Graphique II représentation des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon selon les connaissances sur le paludisme Oui 1; 1% 119; 99% Non Il ressort de ce graphique II que, 119 enquêtés soit 99,83 avaient entendu parler du paludisme et 1 enquêté soit 0,83% qui n’a jamais entendu parler du paludisme. 23 3.3. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon les sources d’informations Tableau IV Représentation des enquêtées selon le canal d’information Variables Effectifs Pourcentage (%) Centre de santé 55 47 Centre de santé + internet 3 2,5 Centre de santé + membre de famille 12 10 Centre de santé + relais communautaire 2 2 Centre de santé +télévision 9 8 Centre de santé +voisin 6 5 Centre de santé + église 9 8 Internet 1 1 Membre de famille 3 2,5 Radio 2 2 Radio + internet 2 2 Radio + télévision 3 2,5 Relais communautaire 3 2,5 Télévision 4 3 Télévision + relais communautaire 1 1 Voisin + internet 1 1 118 100 Total Il ressort de ce tableau IV que, 55 enquêtés soit 47% ont étaient informés au niveau du centre de santé suivi de 12 enquêtés soit 10% ont reçu l’information chez un membre de famille et 1 enquêté soit 1% a été informé sur internet. 24 3.4. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon les motifs de consultation Tableau V Représentation des enquêtés selon le motif de consultation Manifestation de paludisme Effectifs Pourcentage (%) Convulsion 4 3 Convulsions+fatigue 1 1 Douleur abdominale+fatigue 1 1 Fatigue+manque d'appetit 6 5 Fievre 41 35 Fievre+convilsions 6 5 Fievre+diarrhee 2 2 Fievre+douleurs generalisees 4 3 Fievre+fatigue 3 3 Fievre+manque d'appetit 4 3 Fievre+vomissement 31 26 Manque d'appetit+vomissement 1 1 Maux de tete+douleur articulaire 1 1 Maux de tete+douleur au cout 1 1 Maux de tete+fatigue 4 3 Vomissement+convulsions 2 2 Vomissement+fatigue 6 5 118 100 Total Il ressort de ce tableau IV que, 41 enquêtées soit 34,1%considerent la fièvre comme la manifestation de paludisme, suivi de 31 enquêtées soit 26% constantes le paludisme par Fièvre et vomissement et 1 enquêtée seulement soit 0,8% confirme le paludisme par manque d'appétit et vomissement. 25 3.5. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon leur l’âge du malade Tableau VI Représentation des enquêtées selon l’âge du malade Variables Effectifs Pourcentage (%) 0 à 11 mois 79 66 12 à 36 mois 18 15 37 à 59 mois 10 8 5ans ou plus 13 11 Total 120 100 Il ressort de ce tableau VI que, 79 enquêtées de 0 à 11 mois soit 66% étaient malade suivi de 18 enquêtés soit 15% avaient l’âge de 12 à 36 mois et 10 enquêtés soit 8% avaient 37 à 59 mois. 3.6. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon le type de traitement contre le paludisme Tableau VII Représentation des enquêtés selon le Type de traitement Type de traitement des personnes malades Effectifs Pourcentage (%) Automédication 18 44 Traitement dans une structure sanitaire 19 46 Total 41 100 Il ressort de ce tableau VII que, 19 enquêtés soit 46% avaient reçus le traitement dans une structure et 18 enquêtés soit 44% ont reçu le traitement moderne à domicile où l’automédication. 26 3.6. Répartition des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon les causes du paludisme cité Tableau VII : Causes possibles du paludisme Effectif Pourcentage (%) Piqure de moustique 31 32,9 Piqure de moustique + eaux stagnantes 13 13,8 Eaux stagnantes 28 27,7 Présence des saletés 22 23,4 Total 94 100 Il ressort de ce tableau VIII que, 31 enquêtées soit 32,9% ont cités la piqûre de moustique comme la cause du paludisme et 28 mères d’enfants soit 27,7% disaient pas les eaux stagnantes. 3.III. REPARTITIONS DES MERES D’ENFANTS DE 0 A 59 MOIS ENQUETEES SELON L’INFORMATION SUR LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D’INSECTICIDE Graphique III : Répartition des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon la Connaissance sur la moustiquaire 0 Oui 120 100% Non Il ressort de ce graphique III que, 12O enquêtés soit 100% connaissaient la moustiquaire imprégnée d’insecticide. 27 3.3.1. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon l’utilisation de MILD pour dormir Graphique IV : Représentation des enquêtés selon l’utilisation de MID pour dormir. Oui 40; 33% 80; 67% Non Il ressort de ce graphique IV que, 80 enquêtés soit 67% ont dormi sous la MILD et 40 enquêtés soit 33% n’ont pas dormi sous la MILD. 3.3.2. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon la satisfaction de l’utilisation de MILD chez les enfants Graphique V Représentation des enquêtés selon la satisfaction de l’utilisation de MILD chez les enfants Oui 52; 43% 68; 57% Non Il ressort de ce graphique V que, 68 soit 57% des enquêtés étaient satisfaits de l’utilisation de MILD chez leurs enfants et 52 enquêtés n’étaient pas satisfaits de l’utilisation de MILD soit 43%. 28 3.3.3. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon la confirmation de paludisme Tableau VIII Représentation des enquêtés selon la confirmation de paludisme ou malaria Variables Effectifs Pourcentage (%) Fatigue 3 3 Typhoïde fièvre 8 8,5 Goute épaisse 27 29 Test de diagnostic rapide (TDR) 56 59,5 Total 94 100 Il ressort de ce tableau VIII que, 56 enquêtées soit 59,5% confirment le paludisme par le test de diagnostic rapide suivi de 27 enquêtées soit 29% confirmé le paludisme par la goute épaisse et 3 enquêtées soit 3% confirmaient par la fatigue. 3.3.4. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon le moyen de lutte contre le paludisme 100 33 12 15 12,5 34 39 7 10 1 4,1 5 0,8 1 0,8 1 0,8 1 Effectifs 0,8 1 11,6 14 8 0,8 1 Pourcentage Il ressort de ce tableau IX que, 39 enquêtés soit 33% utilisent la moustiquaire comme moyen de lutte contre le paludisme suivi de 14 enquêtés soit 11,6% qui ne savaient pas le moyen de lutte contre le paludisme et 8 enquêtés soit 8% utilisent la pulvérisation comme moyen de lutte contre le paludisme. 29 CHAPITRE QUATRE : DISCUSSION Dans ce chapitre ; il est question de discuter et comparer les résultats obtenus aux études antérieures. IV.I CARACTERISTIQUE DES ENQUETES Nous avons trouvé que, parmi nos enquêtées 57,5% des mères avaient l’âge compris entre 16-26 ans, suivi 27,5% dont l’âge varié de 27-35 ans et 15% avaient l’âge de 36-45 ans. Ce résultat n’est pas semblable à celui d’Ousmane Sékou SAMAKE qui avait trouvé dans son étude sur étude des connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur le paludisme en commune v du district de Bamako en 2013 que 52,4% avaient l’âge compris entre 26-35 avec des extrêmes allant de 15-45 ans. [25] Nous avons trouvé que, le sexe féminin est plus dominant avec 82 enfants sont du sexe féminin soit 68% et 38 enfants soit 32% sont du sexe masculin. Ce résultat n’est pas semblable à celui Marguerite NKAMBULA dans son étude sur l’utilisation des moustiquaires en 2014 que 52,3% des enfants étaient de sexe féminin [26] Nous avons trouvé que, parmi nos enquêtées la tranche d’âge comprise entre 12 et 36 mois étaient de 46% suivi de 49 enfants dont l’âge varié entre 0 et 11 mois soit 41% et 16 enfants soit 13% avaient l’âge de 37 à 59 mois. Ce résultat n’est pas semblable à celui de BAKARY NC qui avait trouvé dans son étude de paludisme de l’enfant de moins de 5 ans dans le service de pédiatrie du centre de sante de référence de la commune i du district de Bamako en 2012 que 52,5% des enfants étaient majoritaire de 12 à 36 mois [27]. Nous avons trouvé que, 64 enquêtés soit 53% étaient mariée suivi de 22 enquêtés soit 18% étaient de veuve et 4 enquêtés divorcés soit 3%. Ce résultat n’est pas semblable à celui d’Ousmane Sékou SAMAKE qui avait trouvé dans son étude sur étude des connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur le paludisme en commune v du district de Bamako. En 2013 que 82,4% étaient mariées. [25] Nous avons trouvé que, 68 enquêtées avaient le niveau secondaire soit 57% suivi de 19 enquêtés avaient un niveau d’alphabets soit 16% et 16 enquêtés des instituts supérieurs et universitaires soit 13%. Ce résultat n’est pas semblable à celui de MANASE DEMBELE qui avait trouvé dans son étude sur étude épidémiologique et clinique du paludisme chez les femmes enceintes au CSREF de la commune iv du district de Bamako en 2020 que 62,5% des mères étaient non scolarisée [28]. 30 Nous avons trouvé que, 119 enquêtés soit 99,83% avaient entendu parler du paludisme et 1 enquêté soit 0,83% qui n’a jamais entendu parler du paludisme. Ce résultat est semblable à celui d’Ousmane Sékou SAMAKE qui avait trouvé dans son étude sur étude des connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur le paludisme en commune v du district de Bamako. En 2013 que, 100% des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées connaissaient parfaitement le paludisme [25] Nous avons trouvé que, 55 enquêtés soit 46,8% ont étaient informés au niveau du centre de santé suivi de 12 enquêtés soit 10% ont reçu l’information chez un membre de famille et 1 enquêté soit 0,8% a été informé sur internet. Ce résultat n’est pas semblable à celui d’Ousmane Sékou SAMAKE qui avait trouvé dans son étude sur étude des connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur le paludisme en commune v du district de Bamako. En 2013 que 16% des mères enquêtées qui avaient comme sources d’information : la causerie+la radio+ la télévision le centre de santé. [25] Nous avons trouvé que, 41 enquêtées soit 34,1% considèrent la fièvre comme la manifestation de paludisme, suivi de 31 enquêtées soit 26% constantes le paludisme par Fièvre et vomissement et 1 enquêtée seulement soit 0,8% confirme le paludisme par manque d'appétit et vomissement. Ce résultat n’est pas semblable à celui d’Ousmane Sékou SAMAKE qui avait trouvé dans son étude sur étude des connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur le paludisme en commune v du district de Bamako. En 2013 que 19,8% des mères associent les signes suivants : La fièvre+ les vomissements. [25] Nous avons trouvé que, 79 enquêtées de 0 à 11 mois soit 66% étaient malade suivi de 18 enquêtés soit 15% avaient l’âge de 12 à 36 mois et 10 enquêtés soit 8% avaient 37 à 59 mois. Ce résultat est presque semblable au résultat trouver par ESP/UNILU. Sur son rapport final d’enquête Avant la campagne de distribution de MILD en 2012 qui à trouver que 70% des enfants étaient sans fièvre contre 30% des cas de fièvre attribuées au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans [29]. Nous avons trouvé que, 19 enquêtés soit 46% avaient reçus le traitement dans une structure et 18 enquêtés soit 44% ont reçu le traitement moderne à domicile où l’automédication. Ce résultat ne pas semblable à celui de BAKARY NC qui avait trouvé dans son étude de paludisme de l’enfant de moins de 5 ans dans le service de pédiatrie du centre de sante de référence de la 31 commune i du district de Bamako en 2012 que 11,8% enquêtées ont reçu un traitement Prescrit par agent de santé dans une structure sanitaire et 2,3% pratiquaient l’Automédication [27]. Nous avons trouvé que,31 enquêtées soit 32,9% ont cités la piqûre de moustique comme la cause du paludisme et 27,7% disaient pas les eaux stagnantes. Ce résultat est semblable à celui d’Ousmane Sékou SAMAKE qui avait trouvé dans son étude sur étude des connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur le paludisme en commune v du district de Bamako. En 2013 que 31, % ont cités la piqûre de moustique [25]. Nous avons trouvé que, 12O enquêtés soit 100% connaissaient la moustiquaire imprégnée d’insecticide. Ce résultat n’est pas semblable à celui d’enquête EDS 2013-2014 qui à trouver 44% des femmes enceintes utilisent la MILD dans la province orientale. Reference Enquête démographique et de sante (EDS-RDC II 2013-2014) Nous avons trouvé que, 80 enquêtés soit 67% ont dormi sous la MILD et 40 enquêtés soit 33% n’ont pas dormi sous la MILD. Ce résultat est semblable à celui de Cilundika MP, Nyota NO, et Oscar LN qui avaient trouvé que 66,3% utilisaient la MILD pour se protéger contre la malaria [30]. Nous avons trouvé que, 68 soit 57% des enquêtés étaient satisfaits de l’utilisation de MILD chez leurs enfants et 52 enquêtés n’étaient pas satisfaits de l’utilisation de MILD soit 43%. Ce résultat ne pas semblable à celui de Philippe M. qui avait trouvé dans son enquête que 80,2% des mères étaient satisfaite de l’utilisation de MILD pour se protéger contre la malaria [30]. Nous avons trouvé que, 56 enquêtées soit 59,5% confirment le paludisme par le test de diagnostic rapide suivi de 27 enquêtées soit 29% confirmé le paludisme par la goute épaisse et 3 enquêtées soit 3% confirmaient par la fatigue. Ce résultat ne pas semblable au world-malariareport-2021-global-briefing-kit-fre qui trouvé que, La plupart des pays s’appuient sur les TDR pour diagnostiquer le paludisme causé par le parasite P. falciparum, responsable de 98 % des cas au niveau mondial. [31]. Nous avons trouvé que, 39 enquêtées soit 33% utilisaient la moustiquaire comme moyen de lutte contre le paludisme suivi de 14 enquêtées soit 11,6% qui ne savaient pas le moyen de lutte contre le paludisme et 8 enquêtées soit 8% utilisent la pulvérisation comme moyen de lutte contre le paludisme. Ce résultat n’est pas semblable à celui d’Ousmane Sékou SAMAKE qui avait trouvé dans son étude sur étude des connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur le paludisme en commune v du district de Bamako. En 2013 que 31% enquêtées utilisaient la moustiquaire imprégnée pour prévenir le paludisme [25] 32 CONCLUSION Au terme de l’étude sur « connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur les pratiques de lutte contre le paludisme dans la ville de Kisangani cas de la zone de santé Tshopo », nous avons poursuivi comme objectif général contribuer à l'amélioration de la lutte contre le Paludisme chez a les enfants de 0-59 mois dans la ville de Kisangani ; les conclusions suivantes ont été tirées : Les mères avaient un bon niveau de connaissances sur le paludisme chez les enfants soit 99% par contre le niveau de connaissance sur la manifestation des signes clinique étaient faibles. La majorité des mères avaient de bonnes attitudes et de bonnes pratiques concernant le recours au centre de santé ainsi que l’utilisation des mesures préventives. Le test de diagnostic rapide est plus ou moins utilisées pour la confirmation de paludisme 46,6% par contre l’utilisation de la goute épaisse est faible avec une proportion de 22,5% ; Le taux d’utilisation de moustiquaire pour lutte contre la piqure de moustique est faible soit 33%. Les connaissances, les attitudes et les pratique des mères sont plus ou moins influencées par certaines caractéristiques socio démographiques. Ainsi, le niveau d’étude influençait considérablement les connaissances des mères sur le paludisme ainsi que le recours au centre de santé. RECOMMANDATIONS Au terme de cette étude, nous formulons les recommandations suivantes : Au gouvernement - De financer régulièrement la compagne de distribution de MILD ; - De former les personnels de Santé. - De faire le suivi et évaluation après la campagne de distribution de MILD ; - De rendre la MILD accessible à toute la population de la RDC ; Au niveau des autorités sanitaires et communales - Renforcer les campagnes de sensibilisation des populations pour promouvoir l’utilisation de la moustiquaire imprégnée ; - Améliorer le niveau de vie et d’instruction des mères 33 - Faciliter l’accès des populations aux mesures de préventions. Au niveau des populations - Recourir au centre de santé dès l’apparition de la fièvre ou d’autres signes du paludisme ; - S’informer auprès du personnel pour l’imprégnation des moustiquaires. - Renforcer la lutte contre les gites larvaires par l’assainissement de l’environnement ; - Dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide toutes les nuits et en toute saison ; - Eviter l’automédication et consulter au centre de sante dès les 1ers signes de la maladie ; - Assainir l’entourage. 34 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. World Health Organization. World malaria rapport 2021. Geneve: World Health Organization; 2021. 2. Nations Unies : Afrique subsaharienne : le paludisme risque de tuer plus de personnes que le coronavirus, prévient l'OMS le 30 novembre 2020. https://news.un.org/fr/story/2020/11/1083312. 3. Mme. Laurence Larissa T M : paludisme : connaissances, pratique de prévention et itinéraires thérapeutiques à KOULOUBA, SOGANAFING ET POINT G (BAMAKO, MALI) 21 MAI 2021 ; p 25, 26. 4. https://www.severemalaria.org/fr/pays/nig% données factuelles concernant le paludisme. 28 juin 2021. 5. https://www. severmalaria.org/fr /pays/Congo données concernant le paludisme 2020. 6. WULA NJ Pris en charge du paludisme grave à HGR KATUBA 2016-2017. [Www.virtuel.com › page-wula]. 7. Explosion du paludisme au Kasaï-Oriental en République démocratique du Congo 13 nov. 2021. [Www.mesvaccins.net] 8. NSUADI M F, KABWAYI M P, JUAKALI SKV Jean-Jeannot. Analyse des prescriptions médicales d’antipaludiques à l’Hôpital Général de Reference de la Makiso-Kisangani. KisMed Décembre 2020, Vol 10(2): 432-435 [www.kismed-unikis.org]. 9. Alain Ray, Josette Rey-Debove, Henri Cottez : Le Robert Micro ; dictionnaire d’apprentissage de la langue française, 35000 mots et leur famille (édition 2006). 10. Dictionnaire médicale, 1989 11. https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/le-paludisme-l%E2%80%99histoire-190.html [internet]. 12. https://www.lestudium-ias.com/event/malaria-maladie-qui-change-cours-histoire 9,27, 2018 13. https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/paludisme [google.com] 20 avril 2022 35 14. https://www.greenfacts.org/fr/paludisme/l-2/4-mesures-prevenir-traiter.htm [GreenFacts 2001–2022 GreenFacts] 15. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Paludisme 16. Pr Botterel F, Pr Chabasse D, Pr Cornet M, Pr Dardé ML, Dr Bourrée PB, Dr Lachaud L, et al : Parasitologies et mycoses des régions tempérées et tropicales : 5é édition 2016. 17. White NJ: The treatment of malaria. (N Engl J Med 1996; 335: 800-806) 18. World Health Organization: Guidelines for the Treatment of Malaria. Geneva, WHO, 2006. WHO/HTM/MAL/2006) 19. González R, Nhampossa T, Mombo-Ngoma G, Mischlinger J, Esen M, Tchouatieu AM et al: Evaluation of the safety and efficacy of dihydroartemisinin-piperaquine for intermittent preventive treatment of malaria in HIV-infected pregnant women: BMJ Open. 2021 Nov 23;11(11): e053197. doi: 10.1136/bmjopen-2021-053197. PMID: 34815285; PMCID: PMC8611429. [PubMed] 20. World Heath Organization Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 20162030, édition 2021 21. https://endmalaria.org/fr/about-us/pr%C3%A9sentation-g%C3%A9n%C3%A9rale, 2020. 22. https://www.theglobalfund.org/fr/malaria/ fond mondial de lutte contre le Paludisme Publié : 22 avril 2022 [Google.Com] 23. Cycle du parasite. Source : CDC : cycle biologique du paludisme 24. https://wwwsanru..cd/index.php/comportement/k2/item/1252-lutte-contre-le-paludisme-dansle-secteur-public et au niveau communautaire publié : Janvier 2021 25. Ousmane S S. Etude des connaissances, attitudes et pratiques des mères d’enfants de 0 à 59 mois sur le paludisme en commune V du district de Bamako. Thèse méd. BAMAKO 2013. 26. Enquête démographique et de sante (EDS-RDC II 2013-2014) 27. BAKARY N. paludisme de l’enfant de moins de 5 ans le service de pédiatrie du centre de santé de référence de la commune I du district de BAMAKO. Thèse méd. BAMAKO 2012. 28. Manasé D. Etude épidémiologique et clinique du paludisme chez les femmes enceintes au CSREF de la commune IV du district de Bamako. Thèse méd. BAMAKO 2020. 36 29. ESP/UNILU Rapport final d'enquête Avant le champagne de distribution des MILD dans la province du Katanga. Lubumbashi: ESP/UNILU-UNICEF-PNLP; 2012. p. 125. [Google Scholar] 30. The Pan African Medical Journal. Problématique de l’utilisation des Moustiquaires Imprégnées d’insecticide à Longue Durée (MILD) chez les enfants de moins de 5 ans en République Démocratique du Congo 2013 [Google Scholar]. 31. world-malaria-report-2021-global-briefing-kit-fre [Google] 37 ANNEXE 38 QUESTIONNAIRE D’ENQUETE Dans le cadre de notre étude de fin de cycle à l’université de Kisangani, à la faculté de médecine et de pharmacie, au département de santé publique, ayant comme sujet : « CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DES MERES D’ENFANTS DE 0 A 59 MOIS SUR LE PALUDISME DANS LA VILLE DE KISANGANI (cas de la zone de santé Tshopo) ». Nous vous prions de répondre aux questions qui vous ont proposées tout en gardant l’anonymat ou les secrets de vos réponses. I. Identification sociodémographique des enquêtées Age……Ans ; 1. Etat civil : célibataire Divorcé 2. Marié 3. Veuf(vé) 4. Union libre 5. Age de l’enfants…… (mois ou année) ; sexe…… Niveau d’étude : 1. alphabète université 2. Primaire 3. Secondaire 4. Instituts supérieurs et II. Connaissance, attitudes et pratiques des mères sur le paludisme 2.1. Avez-vous déjà entendu parler du paludisme ? 1. Oui 2. Non 2.1.1. Si Oui, par quel canal ? 1. Centre de santé/hôpital 2. Membre de famille 3. Voisin 4. Internet 5. Eglise/ Mosquée 6. ONG 7. Autres (à préciser) ………………………………………………………………. 2.1.2. Quelles sont les manifestations ou les signes du paludisme ? 1. Fièvre 2. Maux de tête 3. Mal au dos 4. Douleurs généralisées 5. Convulsions 6. Diarrhée 7. Vomissement 8. Douleur articulaire 9. Douleur abdominale 10. Pleur conjonctivale. 11.Fatigue 12. Coma 13. Autres (à préciser) ………………………………………………... 2.2. Avez-vous enregistré des cas de fièvre/malaria dans votre ménage durant ces deux dernières semaines ? 1. Oui 2. Non 2.2.1. Si oui, quel était l’âge du (de la) malade ? 1. Enfant de moins de 5 ans 2. Enfant de 5 ans 3. 6ans où plus 2.2.2. Qu’avez-vous fait ? 1. Rien 2. Traitement moderne à domicile(automédication) 3. Traitement moderne à domicile par le relais communautaire 4. Traitement moderne dans une structure de santé (hôpital, centre, poste de santé…) 5. Traitement traditionnel 6. Prière/Eglise 7. Autres (à préciser) ………………………………………………………………. 2.2.3. Si Traitement, précisez le type de structure ? 1. Publique 2. Privée 3. Confessionnelle 2.2.4. Si traitement moderne, quel médicament a été donné ? 2. Antibiotique 2. Artésinate-SP(Coarinate) 3. Aspirine 4. Chloroquine 5. Coaterm 6. Combinaison ACT : Artesinate-Amodiaquine 7. Paracétamol 8. Quinimax 9. Quinine en perfusion 10. Quinine comprimé 11. Quinine injectable 12. Quinine sirop/goutte 13. Sulfadoxine Pyrimétamine /Fansidar 14. Ne sait pas/Ignore le produit 15. Autres (à préciser) ……………………………………………………………………… 39 2.2.4. Après combien de temps avez-vous débuté ce traitement (depuis l’apparition des premiers signes de la fièvre/malaria) ? 1.le même jour 2. Le deuxième jours 3. Troisième jours 4. Quatrième jours 5. Après 4 jours et 6. N’a jamais pris 2.2.5. D’après vous chez quelle(s) personne(s) la fièvre/malaria est-elle particulièrement grave ? 3. Les enfants de moins de 5 ans 2. Les enfants de 5 ou plus 3. Les femmes enceintes 4. Les vieillards 5. Tout le monde 6. Ne sait pas 7. Autres (à préciser) ……………………………. 2.2.5. Comment attrape-t-on la malaria ? 1. Piqure des moustiques 2. Transfusion sanguine 3. Transmission de la mère à l’enfant 4. Eau de boisson 5. Ne sait pas 6. Autres (à préciser) ……………………………………………... 2.2.6. D’après vous d’où proviennent les moustiques ? (Dans quel milieu se développent les moustiques) 1. De l’eau stagnante/flaque d’eau 2. Des immondices/déchets 3. Présence de la saleté 4. Fosse septique 5. Eau de boisson 6. Des mauvaises herbes, fleurs 7.ne sait pas 8. Autres (à préciser) ……………………………………………………………………………………. 2.2.7. Que faites-vous pour lutter et/ou vous protéger contre les piqures des moustiques ? 1.Rien 2. Usage de l’insecticide 3. Usage de bâton fumigène/allumer le feu 4. Utilisation de la moustiquaire (imprégnée d’insecticide ou non) 5. Assainissement du milieu(salongo) 6. Utiliser la lotion anti-moustique 7. Autres (à préciser) ………………………………………………………… 2.2.8. Avez-vous déjà souffert de la fièvre/malaria ? Oui Non 2.2.9. La dernière fois que vous avez fait la fièvre/malaria, quelles étaient les manifestations ? 1. ………………………………………. 2. ………………………………. 3. ………………………………………. 4. ……………………………… 2.2.10. Qu’avez-vous fait ? 1. Rien 2. Prise des médicaments traditionnels à la maison 3. Prise les médicaments modernes à la maison 4. Allé au CS/Hôpital 5. Allé chez les tradipraticien/ guérisseur 6. Allé à l’église 7. Autres (à préciser) ……………………………………………………………… 2.2.11. Si vous-avez été soigné au CS/Hôpital, quel(s) médicament(s) vous a-t-on prescrit(e) ou donné(e) ? 1. ………………………………………. 2. ……………………………................ 3. ………………………………………. 4. ……………………………………… 2.2.12. D’après vous, quelles peuvent être les conséquences de la malaria mal soignée ou non soignée chez les enfants de moins de 5 ans ? 1. Aucune idée 2. Convulsions 3. Pâleur 4. Coma 5. Fièvre 6. Diarrhée 7. Décès 8. Ne sait pas 9. Autres (à préciser) …………………………………………. 40 2.2.13. Pensez-vous que la malaria est guérissable ? 1.Oui 2. Non III. INFORMATION SUR LA MOUSTIQUAIRE IMPRAGNEE D’INSECTICIDE 3.1. Avez-vous déjà attendu parler de la moustiquaire imprégnée d’insecticide ? 1. Oui 2. Non 3.2. Comment avez-vous obtenu cette information ? 1. Radio 2. TV 3. Journal 4. Eglise 5. Ecole 6. Centre de santé 7. Au travail 8. Par un membre de famille 9. Par les amis/ voisins 10. Affiches 11. Par le canal du relais communautaire 12. Par mon époux / épouse 14. Autres (à préciser) …………………………………………. 3.3. Avez-vous des moustiquaires dans votre ménage qui peuvent être utiliser pour dormir ? 1. Oui 2. Non 3.4. Si pas de moustiquaire, pourquoi ? 1. Ne connait pas la moustiquaire 2. Manque d’argent pour acheter 3. A l’argent mais ne sait pas où on vend 4. Stocks épuisé 5. Il fait chaud dans la moustiquaire 6. Autres (à préciser) ……………………………………………………………... 3.5. Si Oui combien ? ……...(Nombre) 3.6. Comment l’avez-vous obtenu ? 1. Gratuit 2. Acheter 3.7. A quelle occasion l’avez-vous obtenue ? 1. ……………………. 2 ………………………… 3.8. Où l’avez-vous obtenue ? 1. Au centre de santé 2. Au centre de santé lors de la CPN 3. Au centre de santé lors de la CPS 4. A la pharmacie du BCZS 5. A une pharmacie privée 6. Au marché 7. Auprès d’un marchand ambulant 8. Au magasin/boutique 9. Auprès d’un relais communautaire 10. Autres (à préciser) ……………………………………………………………... 3.9 Utilisez-vous la MILD dans votre ménage ? 1. Oui 2. Non 3.10. Si Oui, qui l’utilise ? 1. Enfant(s) de moins de 5 ans 2. Enfant(s) de 5 ans ou plus/ adulte 3. Femme enceinte 4. Tout le monde 5. Autres (à préciser) ……………………………… 3.11. Est-ce quelqu’un a dormi sous cette MILD la nuit dernière ? 1. Oui 2. Non 3.12. Si Oui, combien de fois ? 1. Toutes les nuits 2. 2fois/semaine 3. 4fois/semaine 4. Aucune idée 5. Je ne sais pas 3.14. Si toutes les nuits, a -t-il fait la fièvre les deux dernières semaines ? 1. Oui 3.15. Votre enfant dort régulièrement sous MILD ? 1. Oui 2. Non 2. Non 3.17. Si Oui, donnez la raison, 1. ……………………. 2. ……………………… 3………………... 41 3.18. Etes-vous satisfaites de l’utilisation de MILD chez votre enfant ? 1.Oui 2. Non 3.19. Femme enceinte, combien de fois ? 1. Toutes les nuits 2. 2fois/semaine 3. 4fois/semaine 4. Aucune idée 5. Je ne sais pas 3.20. Si toutes les nuits, a-t-elle fait la fièvre les deux dernières semaines ? 1.Oui 2. Non 3.21. Comment avez-vous confirmé la malaria ? 1. Goute épaisse 2. TDR 3. Autres (à préciser) ……………………………… 3.22. Avez-vous remarqué la diminution de la fièvre ces deux dernières semaines ? 1. Oui 2. Non 3.23. Dormez-vous régulièrement sous MILD ? 1. Oui 2. Non 3.24. Si Oui, donnez la raison, 1. ………………….…. 2. ………………. 3. ………………… 3.25. Si Non, donnez la raison, 1. ……………………. 2. ………………. 3. ………………… 3.26. Etes-vous satisfaites de l’utilisation de MILD étant que femme enceinte ? 1. Oui 2. Non 3.27. Etant donné que vous pouvez-être piquer par les moustiques n’importe où, pensez-vous qu’il est utile de dormir sous la MILD ? 1. Oui 2. Non 3.28. D’après vous, quel est le meilleur moyen de lutter contre les moustiques ? 1. Utilisation de la MILD 2. Assainissement du milieu 3. Pulvérisation d’insecticides 4. Ne sait pas 5. Autres (à préciser) …………………………………………………………………………… MERCI POUR VOTRE DISPONIBILITE 42 TABLE DES MATIERES DEDICACE ................................................................................................................................................... 1 REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... 2 0. INTRODUCTION ......................................................................................................................................... 5 0.1. Problématique .................................................................................................................................... 5 0.2. OBJECTIFS ........................................................................................................................................... 7 0.2.1. Objectif général ........................................................................................................................... 7 0.2.2. Objectifs spécifiques.................................................................................................................... 7 0.3. INTERET D’ETUDE ............................................................................................................................... 7 0.4. Subdivision du travail ......................................................................................................................... 7 CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITES SUR LE PALUDISME .............................................................................. 8 I.1. DEFINITION DES CONCEPTS ................................................................................................................. 8 I.1.1. Paludisme ..................................................................................................................................... 8 I.1.2. Connaissance ................................................................................................................................ 8 I.1.3. Attitude......................................................................................................................................... 8 I.1.4. Pratique ........................................................................................................................................ 8 I.1.5. Moustiquaire ................................................................................................................................ 8 I.2. HISTORIQUE DE PALUDISME ............................................................................................................... 8 I.3. L’EPIDEMIOLOGIE AU NIVEAU MONDIAL ............................................................................................ 9 I.4. LA PREVENTION DU PALUDISME ......................................................................................................... 9 I.5. Cycle biologique de parasite chez l’anophèles et chez l’homme ........................................................ 9 I.6. ENDEMIQUES..................................................................................................................................... 10 I.7. MANIFESTATIONS CLINIQUES CHEZ LES ENFANTS ............................................................................ 11 I.8. LES DIFFERENTES ESPECES DU PARASITE PLASMODIUMS IMPLIQUES A LA SANTE DE L’HOMME ... 12 I.9. DIAGNOSTIC ET SYMPTOMES ............................................................................................................ 12 I.10.2. TRAITEMENT CHEZ LES FEMMES ENCEINTES ............................................................................... 13 I.11. STRATEGIE TECHNIQUE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME A L'HORIZON 2030 .......... 14 I.12. PARTENAIRES ET FINANCEMENT ..................................................................................................... 14 I.12.1. PARTENAIRES ............................................................................................................................ 14 I.12.2. FINANCEMENT .......................................................................................................................... 15 CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES ...................................................................................................... 17 II.1. MATERIEL.......................................................................................................................................... 17 2.1.1. Cadre de l’étude ........................................................................................................................ 17 2.1.2. POPULATION D’ÉTUDE .............................................................................................................. 17 II.2. METHODES ....................................................................................................................................... 17 II.2.1. TYPE ET PÉRIODE D’ÉTUDE ........................................................................................................ 17 II.2.2. UNITE STATISTIQUE ................................................................................................................... 17 43 II.2.3. TECHNIQUE DE L’ECHANTILLONNAGE....................................................................................... 18 II.2.4. TAILLE DE L’ECHANTILLON......................................................................................................... 18 II.2.5. TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES ................................................................................... 18 II.2.6. VARIABLES D’INTERET ............................................................................................................... 18 II.2.7. CRITERE D’INCLUSION ............................................................................................................... 18 II.2.8. ANALYSE DES DONNEES ET TRAITEMENT ................................................................................. 19 II.2.9. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ...................................................................................................... 19 II.2.10. CONSIDÉRATION ÉTHIQUE ...................................................................................................... 19 CHAPITRE III : LES RESULTATS ..................................................................................................................... 20 III.1. CARACTERISTIQUE SOCIAUX DEMOGRAPHIQUE DES ENQUETEES ................................................. 20 3.1.1. REPARTITION DES ENQUETES SELON LEUR AGE ...................................................................... 20 3.1.3. REPARTITION DES ENQUETES SELON LEUR ETAT CIVIL ............................................................. 21 3.1.4. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon leur niveau d’étude ......... 22 III.2. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon les connaissances sur le paludisme ................................................................................................................................................ 22 3.3. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon les sources d’informations .... 23 3.4. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon les motifs de consultation ...... 24 3.5. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon leur l’âge du malade............... 25 3.6. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon le type de traitement contre le paludisme ........................................................................................................................................ 25 3.6. Répartition des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon les causes du paludisme cité.... 26 3.III. REPARTITIONS DES MERES D’ENFANTS DE 0 A 59 MOIS ENQUETEES SELON L’INFORMATION SUR LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D’INSECTICIDE ..................................................................................... 26 3.3.2. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon la satisfaction de l’utilisation de MILD chez les enfants ..................................................................................................................... 27 3.3.3. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon la confirmation de paludisme ............................................................................................................................................ 28 3.3.4. Répartitions des mères d’enfants de 0 à 59 mois enquêtées selon le moyen de lutte contre le paludisme ............................................................................................................................................ 28 CHAPITRE QUATRE : DISCUSSION ................................................................................................................ 29 IV.I CARACTERISTIQUE DES ENQUETES ................................................................................................... 29 CONCLUSION ............................................................................................................................................... 32 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................................................... 34