ministère de l’éducation nationale
français
3e
Livret de corrigés
Rédaction
Blandine Bihorel
Amandine Lasnon
Frédéric Nottebaert
Coordination
Élise Bozec-Baret
Expertise pédagogique
François Didier (IA-IPR de lettres)
Enregistrement
Mallorie Villain
Elizabeth Masse
Didier Douet
Marie Lescure
René Defossez
Relecture
Amandine Jacquot
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©Cned-2009
Directeur de la publication Serge Bergamelli
Achevé d’imprimer le 30 janvier 2014
Dépôt légal 1er trimestre 2014
3, rue Marconi - 76130 Mont-Saint-Aignan
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Séquence 1
SÉQUENCE 1
Séance 1
A - Comprendre le texte
1- a) Juste avant que le récit commence, un enterrement a eu lieu.
b) Les termes qui me permettent de répondre sont :
« L’église était pleine. Au cimetière, il lui avait fallu se faire embrasser par tout le monde »
(l. 4-5).
2- a) Non, le personnage n’est pas nommé.
b) On suppose que l’on parle d’« Angèle », puisque c’est le nom qui apparaît dans le titre
de la nouvelle. En effet, le narrateur n’emploie que le pronom personnel « elle » dans
le premier paragraphe. Son prénom n’est cité que dans la deuxième phrase du deuxième
paragraphe.
3- Le lecteur s’attend donc à découvrir l’histoire d’une femme, Angèle, qui vient d’assister à
l’enterrement d’un de ses proches. Nous pouvons comprendre cela car c’est elle que les
autres viennent embrasser.
B - Découvrir les personnages
1- Les personnages cités dans ce début de récit sont :
- la vieille Thibault
- Émilie Martin
- André
- Baptiste
- Germaine Richard
- Angèle
2- a) Le prénom de Baptiste est répété plusieurs fois.
b) On comprend alors que c’est à lui que pense Angèle.
c) Elle doit revenir de l’enterrement de Baptiste.
3- Angèle devait être la femme de Baptiste. On comprend qu’elle l’aimait.
4- Les mots qui montrent son attachement sont : « c’était avant que n’arrive Baptiste.
Baptiste et ses yeux bleus. » (l. 10).
5- a) Les mots qui désignent Germaine Richard sont : « elle avait toujours l’air d’une catin.
Qu’elle était d’ailleurs. » (l. 13).
b) Elle est considérée comme une prostituée.
c) C’est Angèle qui pense cela.
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Séquence 1
Séance 2
A - Les relations explicites entre les personnages
1- Le passage à surligner était :
Elle l’avait aimé son Baptiste dès le début, ou presque. Pendant les premières années de
leur mariage elle l’accompagnait aux champs pour lui donner la main. (l. 35-37)
2- Les regrets d’Angèle sont de n’être jamais sortie de son village, de ne pas être allée en
pèlerinage à Lourdes (l.34-35).
3- a) Non, leur relation n’était pas aussi heureuse qu’au début de leur mariage.
b) Les termes qui le prouvent sont : (l. 37) « depuis longtemps, elle n’en avait plus la
force » et (l. 39) : « elle avait appris à le surveiller du coin de l’œil ».
4- a) C’est Cécile qui vient souvent rendre visite à Angèle.
b) Elle vient pour coudre mais surtout elle apporte les derniers potins du village.
B - Les relations implicites entre les personnages
1- a) Cécile révèle cela à Angèle car elle prend plaisir à raconter tous les potins du village.
Elle ne lui rend pas visite par gentillesse.
b) On comprend que quand elle dit « discutant » cela veut certainement dire « s’embrassant ».
2- a) Cécile est une commère, qui rapporte les ragots du village. Elle ne dit pas les choses
franchement car elle craint la réaction d’Angèle, elle préfère passer par les sous-entendus.
b) L’adjectif « discrètes » cherche à nous montrer que justement, Cécile est tout sauf
discrète, elle parle de choses qui ne la regardent pas et elle ne veut qu’une chose :
prouver à Angèle que son mari la trompe.
3- Cécile ne vient en fait que raconter à Angèle ce que fait son mari avec Germaine Richard.
4- Angèle sait que son mari la trompe mais elle n’en parle pas.
5- Elle ne veut pas parler à Baptiste de son infidélité. Elle considère que c’est une question de
fierté. On peut le comprendre avec la phrase, ligne 46 : « c’était sa dignité ».
6- Angèle n’aime pas Germaine Richard car c’est la maîtresse de son mari et parce qu’elle a
eu un enfant alors qu’elle, Angèle, n’en a pas eu. On le comprend, ligne 49 : « Encore une
raison de détester la Germaine Richard d’ailleurs, car elle, elle avait un fils ».
7- a) Cette femme a une coiffe et un costume qui semblent être de la campagne. Le tableau
date du XVIIe siècle.
b) La lumière vient de la gauche du cadre, par la fenêtre. Elle met en valeur le visage de la
femme.
c) Le regard du personnage se porte sur l’extérieur. La femme semble scruter ce qui se
passe dehors.
d) Ce personnage pourrait être Cécile, celle qui observe les autres discrètement, en quête
de nouveaux ragots.
C - La notion de point de vue
1- Tout au long du texte, on connaît les pensées du personnage d’Angèle : quand elle fait des
commentaires sur Germaine Richard, par exemple « une catin, qu’elle était d’ailleurs »,
ligne 13.
2- Non, dans cette phrase, on a les pensées de l’observatrice de la scène, à savoir Cécile.
3- On ne suit pas ensuite les pensées de Cécile, on revient très vite à Angèle.
4- Le lecteur connaît donc l’histoire surtout grâce aux pensées d’Angèle, les pensées de Cécile
ne viennent que compléter ce qu’Angèle décrit.
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Séquence 1
Séance 3
A – Rétablir la chronologie des faits
1- 1 : E 6 : C
2 : F 7 : D
3 : H 8 : B
4 : G 9 : I
5 : A 10 : J
2- Nous pouvons conclure que le texte ne suit pas l’ordre chronologique.
3- Lignes 35 et suivantes : Angèle se souvient du passé.
Baptiste et elle n’étaient jamais sortis de Sainte-Croix, et elle le regrettait un peu. Elle aurait
surtout bien aimé aller à Lourdes. Elle avait dû se contenter de processions télévisées.
Elle l’avait aimé son Baptiste dès le début, ou presque. Pendant les premières années de
leur mariage elle l’accompagnait aux champs pour lui donner la main. Mais depuis bien
longtemps, elle n’en avait plus la force. Alors elle l’attendait veillant à ce que le café soit
toujours chaud, sans jamais être bouillant.
B – Le rythme du récit
1- a)
Vraiment, tout s’était passé très vite, depuis le jour où en se réveillant, il lui avait dit que
son ulcère recommençait à le taquiner. Il y était pourtant habitué, depuis le temps. Tout
de même, il avait bientôt fallu faire venir le médecin. Mais celui-ci, il le connaissait trop bien
pour s’inquiéter vraiment. D’ailleurs, Baptiste se sentait déjà un peu mieux... Trois semaines
plus tard, il faisait jurer à Angèle qu’elle ne les laisserait pas l’emmener à l’hôpital. Le
médecin était revenu. Il ne comprenait pas. Rien à faire, Baptiste, tordu de douleur sur son
lit, soutenait qu’il allait mieux, que demain, sans doute, tout cela serait déjà oublié. Mais,
quand il était seul avec elle, il lui disait qu’il ne voulait pas mourir à l’hôpital. Il savait que
c’était la fin, il avait fait son temps. La preuve, d’autres, plus jeunes, étaient partis avant
lui... Il aurait seulement bien voulu tenir jusqu’à la Saint-Jean. Mais cela, il ne le disait pas.
Angèle le savait, et cela lui suffisait. La Saint-Jean il ne l’avait pas vue cette année. Le curé
était arrivé au soir, Baptiste était mort au petit jour. Le mal qui lui sciait le corps en deux
avait triomphé. C’était normal.
Entre le début de sa maladie et sa mort, il se passe trois semaines.
b) L’indication de temps est « trois semaines plus tard ». Elle permet d’accélérer le récit en
passant sous silence les longues semaines de la maladie qui seraient trop répétitives.
2- a) En général un coup d‘œil ne prend que peu de temps.
b) Presque trois lignes rendent compte du coup d’œil d’Angèle, cela montre que le temps
se ralentit à cet instant de l’histoire et que le narrateur insiste sur les détails touchants
qui évoquent Baptiste.
3- « Pendant les premières années de leur mariage » est le morceau de phrase qui montre que
le narrateur résume une habitude des jeunes mariés qui a duré plusieurs années. L’auteur
ne donne pas plus de détails sur cette période parce que cela alourdirait l’écriture sans
apporter d’éléments intéressants.
C - Écriture
Non, toute l’histoire d’Angèle n’est pas racontée dans la nouvelle. L’auteur passe sous
silence certains moments de sa vie pour n’évoquer que ce qui est important pour la
compréhension de l’histoire : il fait des ellipses. L’histoire n’est pas racontée de façon
chronologique : les retours en arrière permettent de comprendre pourquoi Angèle en est
arrivée à faire ce qu’elle a fait, ils sont soigneusement choisis afin d’être au service de
l’histoire, sans l’alourdir.
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Séquence 1
Séance 4
A – Repérer le thème et le propos
1- « Baptiste était mort au petit jour. »
a) Dans cette phrase, on parle de Baptiste.
b) « Baptiste » est le sujet.
c) La phrase nous dit qu’il est mort un matin de bonne heure.
2- Dans les phrases suivantes, surligne le thème et souligne le propos.
a) On ne peut pas vivre sans amour.
b) Avec une formidable aisance, le cheval a sauté l’obstacle.
c) Je pense qu’il ne téléphonera pas.
d) Irons-nous au cinéma ce soir ?
e) Qui a sonné ?
f) Ce qui est tombé dans la rivière, c’est un platane.
B – Quelques procédés emphatiques
1- « Celle-là, à soixante ans passés, elle avait toujours l’air d’une catin ».
a) Dans cette phrase, il est question de Germaine Richard.
b) Les mots qui la désignent sont : « celle-là », « elle », « catin ».
c) Des virgules séparent ces mots.
d) L’impression donnée est péjorative.
2- a) C’est grâce à un vieux parchemin que l’on a découvert cette sépulture.
b) L’archéologue, lui, a déterré la statue devant un public émerveillé.
c) C’est mon arrière grand-père qui a écrit ce journal de poilu.
d) Ce carnet-là, il l’a illustré.
Séance 5
1- a) Le détail important est la couleur de leurs yeux : le fils de Germaine Richard a les yeux
bleus, Baptiste aussi, Edmond Richard a les yeux noirs.
b) Ce qui est sous entendu, c’est que Edmond n’est pas le père du fils de Germaine.
c) Je peux conclure que Baptiste est le père du fils de Germaine Richard.
2- a) Elle est « retournée » car elle constate que le fils de Germaine Richard ressemble
énormément à Baptiste.
b) Elle a compris que Baptiste était le père de ce garçon.
c) Elle la déteste autant car elle est la maîtresse de son mari et elle a eu un enfant avec lui
alors qu’elle, elle n’en a pas eu.
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