UE 1 Bioénergétique 12/11/18
atome d’oxygène donné. L’ADP 2-, l’autre produit de la réaction s’ionise immédiatement en
libérant un proton dans un milieu où la concentration en H+ est très faible (10^-7 M).
En fait, dans la cellule, les conditions sont telles que les variations d’énergie libre sont
modifiées. 3 paramètres interviennent :
- Le cation métallique Magnésium Mg2+ présent dans le cytosol se lie à l’ATP et à
l’ADP. Il se complexe avec une forte affinité aux groupes chargés négativement au
niveau des liaisons - et -.
- Le pH qui modifie les interactions phosphate-phosphate
- Les concentrations relatives d’ATP, d’ADP et de Pi qui ne sont pas identiques et sont
beaucoup plus faibles que les concentrations standard (1M).
On peut estimer que dans les
conditions cellulaires, la variation
d’énergie libre de l’hydrolyse de la
liaison - est d’environ -52kj/mol
soit – 12Kcal/mol. Elle est donc plus
négative que la variation d’énergie
libre standard qui est de -31 kj/mol.
L’hydrolyse de l’ATP est donc une
réaction très exergonique c’est-à-
dire qu’elle libère beaucoup
d’énergie.
Cependant cette réaction ne se produira que lorsqu’elle est catalysée par des enzymes car
l’énergie d’activation de l’hydrolyse de l’ATP est assez élevée.
L’énergie libre libérée par l’hydrolyse de l’ATP est utilisable dans de nombreux processus
endergoniques comme par exemple :
- La contraction musculaire (travail mécanique)
- Le transport actif des ions minéraux ou des nutriments cellulaires à travers la
membrane contre un gradient osmotique (travail osmotique)
→ Contraction musculaire (travail mécanique)
Dans le système contractile des cellules du muscle squelettique, la myosine et l’actine
utilisent l’énergie chimique de l’ATP pour produire le mouvement.