I) QCM Pour chacun des items suivants, il peut y avoir une ou deux réponses exactes. Reportez sur votre copie, le numéro de chaque item et indiquez, la ou les lettre(s) correspondant à la ou aux réponse(s) exacte(s). Toute réponse fausse annule la note attribuée à l’item considéré. 1) Parmi les cellules du tube séminifère qui ont une 8) Parmi les effets physiologiques suivant, quels sont ceux fonction endocrine, on peut citer les : qui sont déclenchés par le complexe Testostérone-ABP chez l’homme : a- spermatides, b- cellules de Leydig, a- le développement des caractères sexuels secondaires à la c- cellules de Sertoli, puberté, d- spermatozoïdes. b- la stimulation de la sécrétion de gonadostimulines, c- l’achèvement de la spermatogenèse, 2) Le spermatocyte du premier ordre (ou d- développement des cellules de Sertoli. spermatocyte I) est une cellule : a- diploïde, 9) Injectée à forte dose chez un mâle castré, l’ABP b- qui résulte de la première division de la méiose, n’entraîne aucun effet car : c- qui résulte de la deuxième division de la méiose,, a- la spermatogenèse est bloquée, d- de la lignée germinale. b- c’est une protéine qui n’agit pas par voie sanguine, c- il y a augmentation du taux de testostérone, 3) Les cellules hypothalamiques sécrétrices de d- c’est une hormone qui agit a faible dose. GnRH sont activées à la suite d’une : a- élévation de sécrétion d’inhibine, 10) Chez l'homme, une forte dose de testostérone b- chute de sécrétion de testostérone, provoque une : a- activation des cellules de Leydig, c- élévation de la sécrétion d’ABP, b- sécrétion importante d’inhibine, d- chute de sécrétion FSH. c- hypersécrétion de GnRH, 4) Chez l’homme, les cellules de Leydig : d- faible sécrétion de LH. a- ont des récepteurs spécifiques à l’inhibine, b- présentent des récepteurs à la testostérone, 11) Un rat ayant subi la lésion de son hypothalamus, c- synthétisent et sécrètent l’ABP, reçoit, en perfusion continue, du sérum contenant des d- interviennent dans la régulation de la extraits hypothalamiques. On constatera : spermatogenèse. a- l'hypertrophie de l'hypophyse, 5) La castration bilatérale d’un mâle pubère b- aucune réponse de l'hypophyse, c- reprise de sécrétion des gonadotrophines, entraîne une augmentation du taux plasmatique de d- la réduction de l'activité de l'hypophyse. : a- l’inhibine, 12) Chez un rat adulte, on enlève l’hypophyse puis on la b- la LH, greffe à un endroit quelconque chez ce même animal. On c- la FSH, constate que : a- l’hypophyse continue à sécréter des gonadostimulines, d- l’ABP. b- l'hypophyse cesse de sécréter des gonadotrophines, 6) Les tubes séminifères d’un homme fertile : c- l’animal reste stérile, a- ont une double fonction, d- la fonction endocrine testiculaire est restaurée. b- contiennent des cellules somatiques, 13) Une baisse importante du taux plasmatique de c- sont des structures cibles de la GnRH, testostérone au-dessous de la valeur de référence : d- sont activés par la LH. 7) Greffé sous la peau du cou, le testicule d’un rat a- accentue le freinage sur le complexe hypothalamohypophysectomisé et castré entraine : hypophysaire, a- la restauration des caractères sexuels masculins, b- provoque une diminution de la sécrétion de la LH, b- le développement du tractus génital, c- est suivie d'une augmentation de la fréquence des pulses c- le rétablissement de la fertilité, de GnRH, d- une stérilité. d- induit une levée de l’inhibition sur l’axe hypothalamohypophysaire. 14) Le document ci-contre correspond à un type de cellules qui existent dans la paroi du tube séminifère au cours d’une phase de la spermatogenèse. Il s'agit : a- d'une spermatogonie à 2n = 4, au cours de l’anaphase de la mitose, b- d'une spermatogonie à 2n = 4 au cours de la prophase de la mitose, c- d'un spermatocyte I à 2n = 4 au cours de l’anaphase de la division réductionnelle, d- d'un spermatocyte II à n = 2 au cours de l’anaphase de la division équationnelle. Exercice 2 On se propose de déterminer les causes du retard pubertaire chez deux garçons X et Y âgés de 18 ans et de proposer des traitements possibles. Pour cela on se réfère aux résultats de tests cliniques et d'une expérience. Test clinique 1 : 1/4 On réalise des dosages de LH, de FSH et de testostérone chez les garçons X et Y dont les tiges pituitaires (ou hypothalamo-hypophysaires) sont intactes. Le document 2 résume les résultats obtenus chez les garçons X et Y et des résultats de référence d'un garçon pubère témoin. 1) Comparez les résultats obtenus en vue de proposer deux causes possibles du retard pubertaire. Test clinique 2 : Le dosage des taux plasmatiques de l'inhibine et de la testostérone chez les deux garçons X et Y avant et après injection de GnRH donne les résultats résumés dans le document 3. 2) Exploitez les données du document 3 afin : a) de préciser la cause du retard pubertaire du garçon X. b) de tester la validité des hypothèses pour le garçon Y. Expérience : On cultive des cellules hypophysaires du garçon Y et du garçon pubère témoin dans deux milieux de culture. On augmente à chaque fois la concentration de GnRH radioactive ajoutée aux milieux de culture et on mesure le pourcentage de fixation de la GnRH radioactive sur les cellules sécrétrices de FSH et de LH. Le protocole expérimental et les résultats obtenus sont présentés dans le document 4. 3) Comparez les résultats obtenus en vue de préciser la cause du retard pubertaire du garçon Y. 4) Proposez un traitement hormonal permettant de corriger le retard pubertaire de chaque garçon. Exercice 3 On se propose d’étudier les relations entre le testicule et le complexe hypothalamo-hypophysaire. Deux rats A et B, ayant atteint l’âge de la puberté, et n’ayant aucun problème anatomique au niveau de leurs tractus génitaux, souffrent chacun d’une seule anomalie de reproduction. Pour comprendre les causes de leurs anomalies, on réalise les expériences suivantes : Expérience 1 : L’analyse du liquide extrait de l’épididyme des 2 rats montre l’absence totale des spermatozoïdes chez A et leur présence en très faible nombre chez le rat B. 1) A partir de l’analyse de ces résultats dites en quoi consiste l’anomalie de chacun des deux rats. Expérience 2 : Le document 3 montre le résultat de dosage de la testostérone chez les deux rats et celui d’un rat témoin. 2/4 2) Comparez les résultats de dosages de cette hormone chez les rats A et B par rapport au rat témoin. 3) Montrez que ces résultats sont en accord avec les anomalies des rats A et B mentionnées dans l’expérience 1. 4) Emettez trois (3) hypothèses concernant l’origine probable des anomalies de sécrétion de la testostérone. Document 3 Expérience 3 : Pour tester la validité de ces hypothèses, on pratique chez ces deux rats des injections d’une hormone H1. Ces injections permettent de corriger la sécrétion de testostérone chez le rat A seulement. 5) Précisez, en justifiant la réponse : a- le nom de l’hormone H1. b- la ou les hypothèses encore valables pour chacun de ces rats. Expérience 4 : Des microdosages de GnRH dans la circulation sanguine de la tige pituitaire du rat A, du rat B et d’un rat témoin ont permis de tracer les graphes du document 4 suivant : Document 2a : rats A et B Document 2b : rat témoin Document 4 6) Exploitez ces graphes en vue de préciser la cause de l’anomalie de chacun des rats. Exercice 4 Afin d'étudier le mécanisme de régulation de la fonction reproductrice masculine, on a réalisé les expériences suivantes Expérience 1 : Chez deux rats pubères, l'un normal et l'autre hypophysectomisé : on mesure la masse des testicules et des vésicules séminales. on dose les taux plasmatiques de testostérone, de LH et de FSH. on réalise des observations microscopiques d'une coupe transversale de testicule. Les résultats et les observations microscopiques sont représentés dans le document 2. Document 2 Expérience 2 : L'injection d'extraits hypophysaires à un rat pubère hypophysectomisé rétablit les troubles observés dans l'expérience 1. 3/4 Exploitez les résultats des expériences I et 2 en vue de dégager la relation entre l'hypophyse, les testicules et les vésicules séminales. 2-Expérience 3 : Chez un même rat pubère castré, on suit l'évolution des taux plasmatiques de : ✓ Testostérone, de LH et de FSH dans les conditions physiologiques normales. Les résultats obtenus sont représentés dans le document 3. ✓ LH et de FSH suite à l'injection d'extraits testiculaires brute pendant la période 1, et suite à l'injection de testostérone pendant la période 2. Les résultats obtenus sont consignés dans le document 4. A partir de l'analyse des courbes des documents 3 et 4 et en faisant appel à vos connaissances, expliquez la relation entre les testicules et l'hypophyse. 3)Expérience 4 : On place dans un milieu de culture additionné de GnRH, des cellules hypophysaires en présence ou en absence de cellules testiculaires, puis on dose le taux de LH dans le milieu. Le document 5 présente les milieux de cultures et les résultats obtenus. A partir de l'exploitation des données du document 5, proposez deux hypothèses expliquant la variation du taux de LH libre dans les trois milieux. Expérience 5 : L'addition, au milieu 2, d'une substance S ayant la même structure moléculaire que la LH, montre 4) un résultat proche de celui qui est obtenu dans le milieu 1 de l'expérience 4. Exploitez les données des expériences 4 et 5 en vue de vérifier la validité des hypothèses émises précédemment. 5) En vous basant sur les informations dégagées des cinq expériences précédentes et en faisant appel à vos connaissances, représentez, à l'aide d'un schéma fonctionnel, le mécanisme de régulation de la fonction reproductrice masculine. 4/4