B. Expérience de retrait chez l’humain (neurodule)
L’encéphale, seul, possède un pouvoir intégratif. Les expériences que nous avons
menées montrent que la plupart du temps c’est le cerveau qui intègre (reçoit les
informations sensorielles et donnent des commandes motrices) comme dans le cas
de la plume. La M.E. ne joue alors que le rôle de relai entre le SNP et l’encéphale.
Toutefois, quand il y a des risques de blessures pour l’homme, dans le cas de la
bougie par exemple, l’intégration se réalise au niveau de la moelle épinière. En effet,
l’information sensitive provoquée par la plume ou la bougie arrive au niveau de la
M.E. où elle se sépare en deux : elle transmet l’information à un interneurone relié
directement à un motoneurone (arc réflexe) ainsi qu’à l’encéphale. Si le stimulus est
assez fort, dans le cas de la bougie et non de la plume, il déclenche l’arc réflexe.
L’arc réflexe étant plus court (seulement deux synapses) il est beaucoup plus rapide
et évite au corps des lésions graves. La M.E. joue alors le rôle de centre intégrateur.
C. Réflexe myotatique chez l’homme
Il est difficile d’empêcher cette réaction de manière volontaire puisque cette réaction
est le produit d’un réflexe et échappe donc au contrôle. Toutefois, encéphale et M.E.
contrôlant le même mouvement, il est possible de contrôler ce réflexe.
Pour prouver cela, il faudrait mesurer le temps de réaction entre une extension
volontaire (en réaction à un stimulus audio) et réflexe.
D. Les expériences de Sherrington
a. Un réflexe myotatique est un réflexe de posture qui permet le maintien de la
position. L’extension d’un muscle produit sa contraction.
b. se contracte
c. met en évidence qu’un muscle réagit de façon involontaire à son étirement.
d. la fréquence des potentiels d’action augmente,
e. la fréquence des potentiels d’action permet de coder le message nerveux
sensoriel.