Programme de la seconde C CHAPITRE I : GENERALITES I- Quelques définitions : Ecologie – Auto-écologie - Synécologie – Environnement, II- Importance de l’écologie III- Classification des êtres vivants IV- Etude des tissus (HP) CHAPITRE II : EXPLORATION DU MILIEU I- Le milieu terrestre II- Le milieu aquatique CHAPITRE III : ADAPTATION DES ETRES VIVANTS A LEURS MILIEUX DE VIE I- Adaptation des végétaux à leurs milieux de vie II- Adaptation des animaux à leurs milieux de vie CHAPITRE IV : LES FACTEURS ECOLOGIQUES ET LEURS ACTIONS SUR LES ETRES VIVANTS I- Les types de facteurs et leurs définitions II- Les facteurs abiotiques III- Les facteurs biotiques CHAPITRE V : LES COMMUNAUTES BIOLOGIQUES I - Dynamique des populations II - Chaîne alimentaire, productivité et rendement III - Notion d’écosystème CHAPITRE VI : LES DIFFERENTES DEGRADATIONS DE L’ENVIRONNEMENT ET LES ACTIONS CONSERVATRICES I- Les dégradations de l’environnement et leurs conséquences II- Les actions conservatrices de l ‘environnement Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 1 CHAPITRE I : GENERALITES Quelques définitions I. 1. Définition de l’écologie Tous les éléments du globe terrestre (êtres vivants et êtres inertes) fonctionnent en relation les uns avec les autres. Il ya donc une interdépendance entre ces éléments. La science qui étudie les relations entre ces différents éléments est l’écologie. Le terme écologie a été introduit en 1966 par le biologiste allemand Ernest Haeckel. Il est formé de deux mots grecs : « oïkos » qui signifie milieu de vie et « logos » qui veut dire science. L’écologie est donc l’étude des milieux naturels et les interactions qui s’exercent entre les être vivants et le milieu où il habite. En d’autres termes c’est l’étude scientifique des interactions entre des organismes d’une part et entre les organismes et leur milieu de vie L’écologie étudie tous les facteurs du monde c'est-à-dire les facteurs biotiques et les facteurs abiotiques. Les facteurs abiotiques représentent l’ensemble des facteurs indépendant des êtres vivants autrement dit c’est l’ensemble des éléments inertes c'est-à-dire les milieux physico chimiques tels que la température, le vent, la lumière. Les facteurs biotiques regroupent les facteurs liés aux êtres vivants et les relations qui existent entre eux. (Prédation, compétition, parasitisme…). 2. Quelques disciplines de l’écologie L’écologie est divisée en plusieurs branches qui sont entre autres : - L’auto-écologie ou autécologie qui étudie les relations entre les organismes et le milieu extérieur (facteurs environnementaux). - La synécologie ou écologie des communautés qui étudie les relations ou interactions entre une communauté d’individus d’espèces différentes. - L’écophysiologie qui étudie les relations entre un processus physiologique et les facteurs environnementaux - L’écologie des populations ou démo-écologie ou dynamique des populations qui étudie les relations entre une population d’individu et son habitat d’une part et d’autres part les facteurs qui influencent sur la taille d’une population d’une espèce donnée dans une aire géographique particulière. Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 2 - L’ergomotricité qui aide l’homme à se mettre en relation avec son milieu environnemental. 3. Autres définitions - Individu : c’est un système biologique fonctionnel, pluricellulaire ou unicellulaire qui se caractérise par sa biomasse et son métabolisme. Il consomme, assimile (digère) et dissimile (rejette). - Espèce : c’est un groupe d’individus ou une collection d’individus semblables et qui sont interféconds. - Population : c’est un ensemble d’individus de même espèce vivant dans un milieu bien déterminé. - Communauté : c’est un système biologique fonctionnel regroupant un ensemble de population dans un milieu bien déterminé. - Association biologique : c’est ensemble de population appartenant à un même niveau trophique ou à un même règne. En d’autres termes c’est l’ensemble des espèces qui se trouvent associés dans un milieu donné et liés par une fonction précise - Biocénose : c’est l’ensemble de toutes les populations animales, végétales et microbienne vivant en équilibre entre eux et avec leur milieu de vie. - Biotope : c’est le milieu de vie d’une biocénose. - Niche écologique : c’est l’espace qui offre les conditions de vie optimales à une espèce donnée - Le peuplement : c’est l’ensemble des populations appartenant à un même règne vivant dans un endroit dans le temps et dans l’espace. - Ecosystème : c’est une communauté biotique dans un environnement abiotique. En d’autres termes c’est l’ensemble des êtres vivants qui vivent dans une aire donnée et tous les facteurs abiotiques qui composent cette aire. - Le climax : c’est l’équilibre atteint par un écosystème en développement. - Écotone : c’est une zone de transition entre deux écosystèmes - Environnement : c’est l’ensemble des éléments biotiques ou abiotiques qui entoure une espèce dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins. Autrement dit c’est l’ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques et biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et leur activités. Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 3 II. Importance de l’écologie ● Connaissance du milieu L’écologie permet une meilleure connaissance de la nature car elle étudie les êtres vivants et leur milieu permettant ainsi de comprendre les interactions possibles et les mécanismes d’adaptations possibles de ces êtres vivants dans leur milieu. Elle explique et décrit les multiples aspects du monde vivant dans les écosystèmes. ● Préservation et protection du milieu L’écologie montre que la faune, la flore et milieu physique forment un ensemble en équilibre mais que l’homme a tendance à le déséquilibrer. Ainsi elle permet à l’homme de : - Prendre en compte les impacts environnementaux dans toute action de développement ; - Protéger certaines espèces en difficulté ou en voie de disparition ; - D’adopter des comportements permettant de préserver et de protéger l’environnement ● Restauration du milieu L’écologie montre que l’homme est à l’origine du déséquilibre de l’écosystème. Ce qui oblige l’’homme a prendre conscience de la nécessité non seulement de protéger l’environnement mais aussi à chercher de moyens de réhabilitation et de restauration du milieu sous peine de sa propre survie. ● Exploitation rationnelle du milieu L’écologie permet une exploitation rationnelle des ressources naturelles III. Classification des êtres vivants 1- Définition de l’être vivant Un être vivant est un être unicellulaire ou pluricellulaire capable de réaliser les fonctions vitales tels que : la respiration, nutrition, la croissance, la reproduction et la fonction de relation 2- Principes de la classification des êtres vivants La classification consiste à regrouper les êtres vivants qui représentent entre eux certaines ressemblances et à designer chacun d’entre eux par un nom scientifique. La taxonomie ou systématique est la science qui a pour objet de distinguer les espèces, de les replacer, de les regrouper et de les nommer. Elle organise les êtres vivants en différents groupes sur la base de critères de classification faisant ressortir les ressemblances et les différences entre les espèces. Ces critères de classification sont : la morphologie, la physiologie, l’aire de distribution. Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 4 3- Niveaux de classification des êtres vivants a- Les différents taxons Un taxon est un rang taxonomique peu importe son niveau. Le règne est le plus grand niveau de classification. On distingue principalement deux règnes : le règne animal (protozoaires et métazoaires) et le règne végétal (protophytes et métaphytes).les autres niveaux inférieurs par ordre décroissante sont respectivement : l’embranchement, la classe, l’ordre, la famille, le genre et l’espèce. Dans la classification, l’unité de base est donc l’espèce. Les espèces qui ont des caractères communs forment un genre. Les genres qui des caractères communs forment une famille et ainsi de suite. b- La nomenclature binomiale Le latin est la seule langue utilisée pour designer le nom scientifique d’une espèce. On utilise toujours deux mots latins : c’est la nomenclature binomiale c'est-à-dire la désignation d’une espèce à l’aide d’un nom binomial. Elle a été inventée au XVIIIe siècle par le Suédois Carl Van LINNE. Le premier nom indique le genre et commence toujours par une lettre majuscule. Le deuxième mots désigne l’espèce et commence toujours par une lettre minuscule. L’ensemble est toujours souligné ou écrit en italique. Exemple : le nom scientifique du papayer est : Carica papaya ou Carica papaya c- Exemples de classification de quelques espèces Espèces animales Exemple de l’homme Exemple du tigre Règne : Animal Règne : Animal Sous règne : Métazoaires Sous règne : Métazoaires Embranchement : Vertébrés Embranchement : Vertébrés Sous embranchement : Tétrapodes Sous embranchement : Tétrapodes Classe : Mammifères Classe : Mammifères Ordre : Primates Ordre : Carnivores Famille : Hominidés Famille : Félidés Genre : Homo Genre : Félis Espèce : Homo sapiens Espèce : Félis tigris Règne : végétal Espèces végétales Exemple du manguier Exemple du maïs Règne : Végétal Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 5 Sous règne : Métaphytes Embranchement : spermaphytes Sous embranchement : Gymnospermes Classe : Dicotylédones Ordre : Sapindales Famille : Anacardiacées Genre : Mangifera Espèce : Mangifera indica Sous règne : Métaphytes Embranchement : Spermaphytes Sous embranchement : Angiospermes Classe : Monocotylédones Ordre : Glunales Famille : Poacées Genre : Zea Espèce : Zea mays 4- Tableaux de classifications simplifiées des êtres vivants a- Le règne animal (voire planche) b- Le règne végétal (voire planche) IV. Etude des tissus (Hors programme). Un tissu est un ensemble de cellules semblables ayant une même origine, une même structure et assurant une fonction commune. Autrement dit, un tissu est un ensemble de cellules présentant les mêmes tailles, les mêmes formes et spécialisées pour accomplir une ou plusieurs fonctions. La science qui étudie les tissus est l’histologie. 1. Les tissus végétaux Tous les tissus végétaux proviennent de la multiplication des cellules embryonnaires. Chacun des organes de la plante est un ensemble de tissus. On distingue six types de tissus chez les végétaux : les tissus de croissance, les tissus de protection ou de revêtement, les tissus de réserve, les tissus de soutient, les tissus de sécrétion et les tissus conducteurs a. Les tissus de croissance Ils sont formés par des cellules non différenciées, isométriques qui se sont intensément divisées pour assurer la croissance de la plante. Ils sont localisés au niveau de la tige, es feuilles et des racines. Il existe deux sortes de méristèmes : le méristème primaire et le méristème secondaire. a.1. le méristème primaire Il apparait au cours de l’embryogénèse. Il est localisé à l’extrémité des tiges et des racines. Il assure la croissance en longueur de la plante et donne naissance aux tissus primaires (parenchymes) et au méristème secondaires. Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 6 a.2. le méristème secondaire ou assise génératrice Il assure la croissance en épaisseur de la plante en augmentant le diamètre de la tige ou de la racine et produit des tissus sécondaires. Le méristème secondaire est rencontré au niveau des spermaphytes à l’exception des monocotylédones. Cela est du au fait que le méristème secondaire va disparaitre et la tige ne va plus croitre en épaisseur. b. Les tissus de protection b.1. l’épiderme C’est le tissu superficiel des jeunes tiges et des feuilles. Il comporte généralement une seule assise cellulaire. La paroi externe appelée cuticule est épaisse et imperméable. Son rôle est de réduire l’évapotranspiration (perte d’eau sous forme de vapeur d’eau et la transpiration qui est la perte d’eau sous forme de gouttelettes. La cuticule est interrompue par endroit laissant ainsi des ouvertures appelées stomates. Les stomates sont bordés par deux cellules chacun qui s’écartent ou se ferment par endroit offrant ainsi les possibilités d’échange de vapeur d’eau et de gaz avec le milieu extérieur. Schéma b.2. le Rhizoderme C’est un tissu primaire formé de cellules vivantes. Il est rencontré dans les assises pilifères des racines et ne possède pas de stomates. b.3. Le liège et le phelloderme Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 7 Pour les plantes a croissance secondaire telles que les dicotylédones, l’épiderme est remplacé un périderme provenant du fonctionnement du méristème sécondaire appelées zone génératrice subero-phellodermique. Cette zone génératrice multiplie vers l’extérieur, des cellules qui meurent par la suite pour former le liège encore appelé écorce des troncs. c. Les tissus conducteurs de sèves ou tissus vasculaires Ils assurent le transport de la sève brute et de la sève élaborée. Ce sont des tissus formés de trois types de cellules : les cellules conductrices, les cellules fibres de soutien et les cellules parenchymenteuses. On distingue deux types de tissus conducteurs : le xylème et le phloème. - Le xylème : il assure le transport de la sève brute ou sève ascendante absorbée par les poils absorbants des racines. Il se compose de deux types de cellules allongées à maturité : les trachéides ou vaisseaux imparfaits et trachées ou vaisseaux parfaits. La paroi secondaire subsiste et forme un conduit où l sève peut circuler. L’eau passe d’une cellule à l’autre par des ponctuations qui sont des régions moins épaisses de la paroi cellulaire. Schéma - Le phloème : il assure le transport de la sève élaborée ou sève descendante. Il se compose de cellules criblées qui constituent des tubes. Ces cellules sont vivantes mais ne possèdent pas de noyaux. Les cribles sont des parois poreuses qui joignent les extrémités de deux cellules. Le long de chaque cellule criblée se trouve une cellule de compagne possédant un noyau et pouvant servir à la cellule criblée. Remarque : Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 8 - le xylème est composé de cellules mortes alors que le phloème est composé de cellules vivantes. - Les vaisseaux du xylème sont de gros calibre alors que le phloème possède des vaisseaux de petit calibre. - Les vaisseaux du xylème et du phloème sont alternés au niveau des racines et sont superposés au niveau des tiges. - La croissance en épaisseur (diamètre) des dicotylédones est assurée par un méristème appelé cambium. - Les monocotylédones ou graminées ne possèdent une croissance secondaire d’où l’absence du cambium. d. Les tissus de réserves ou tissus fondamentaux Ce sont des parenchymes nés à partir du fonctionnement des méristèmes. Ils sont formés par des cellules vivantes mais qui ne se divisent pas. On distingue les parenchymes de réserves périphériques ou externes (chlorophylle) dont le rôle est de réaliser la photosynthèse. Il ya aussi les parenchymes de réserves internes dont le rôle est d’assurer l’accumulation des substances organiques élaborées par la plante. Les parenchymes sont appelés tissus fondamentaux des végétaux supérieurs car ils gardent en réserve, la chlorophylle et la matière organique qui sont indispensable au fonctionnement de la plante. e. Les tissus de soutient Ils assurent une certaine rigidité et solidité des et le maintien des tiges des végétaux. On distingue deux types de tissus de soutient : le collenchyme et le sclérenchyme. - Le collenchyme est toujours situé sous l’épiderme et soutient les organes jeunes dont la croissance n’est pas encore terminée. Les cellules du collenchyme sont des cellules vivantes, flexible et aux parois épaissies par qui participent au soutient des jeunes partie de la plante tout en favorisant sa croissance. Ces cellules s’allongent en même temps que les tiges et les feuilles qu’elles soutiennent. - Le sclérenchyme est formé de cellules mortes, dont les parois sont chargées de lignine. Il joue un rôle de maintien et de protection. On en trouve dans la tige de nombreux végétaux dont la croissance est terminée. Chez les végétaux pourvus d'importants tissus Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 9 secondaires, les arbres en particulier, le rôle de soutien n'est plus assuré ni par le collenchyme ni par le sclérenchyme, mais par les tissus conducteurs. C'est en particulier le cas du xylème, qui prend alors une importance. f. Les tissus de sécrétion Ils sont formés par des cellules sécrétrices isolées qui secrètent des substances telles qu le latex, la gomme … 2. Les tissus animaux On distingue principalement quatre grandes catégories de tissus animaux : les tissus de l’épithélium, les tissus conjonctifs, les tissus nerveux et les tissus musculaires. a. Le tissu épithélial : Il est constitué d’une ou plusieurs couches de cellules accolées les unes aux autres. Il tapisse la surface externe du corps et des organes ainsi que les cavités internes. Un épithélium a pour fonction soit de former un revêtement externe ou interne, soit de sécréter une substance chimique. On distingue : - Les épithéliums de revêtement qui constituent la couche superficielle de la peau (c'està-dire l'épiderme), - Les épithéliums simples qui sont formés d’une seule couche de cellules. C’est le cas de l’épithélium qui tapisse l’intérieur des intestins et des poumons. - Les épithéliums stratifiés qui sont formés de plusieurs couches de cellules. C’est le cas de l’épithélium de la peau. - Les épithéliums glandulaires dont Les cellules sécrètent des substances chimiques qu'elles rejettent ensuite à l'extérieur, vers d'autres cellules. - Les muqueuses qui sont des sortes de membranes épaisses tapissant les cavités internes du corps, comme les bronches ou le tube digestif, les voies respiratoires, digestives et urinaires. Ce sont des tissus épithéliaux formés de cellules qui secrètent une substance visqueuse appelée mucus dont le rôle est de lubrifier la surface. Schémas Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 10 b. le tissu conjonctif Le tissu conjonctif a pour rôle de soutenir les autres tissus (ou les organes du corps), d'assurer leur protection et leur nutrition, et de maintenir leur cohésion. Sa caractéristique morphologique est d'être constituée de cellules distantes les unes des autres, séparées par une substance intercellulaire abondante contenant des fibres microscopiques. Il existe plusieurs variétés de tissu conjonctif. - Le tissu conjonctif lâche qui est disséminé à l'intérieur de nombreux organes. - Le tissu adipeux qui a une fonction de réserve énergétique, grâce à sa richesse en cellules capables de stocker des lipides. - Le tissu conjonctif dense qui lie les muscles aux os. - Le tissu osseux qui compose les os - Le tissu sanguin qui est le sang c. Le tissu nerveux La fonction du tissu nerveux est de recevoir et transmettre des informations d'une zone du corps à une autre. La cellule nerveuse qui assure cette fonction de réception et de transmission du message dans l’organisme est le neurone. Chaque neurone comprend un corps cellulaire d'où partent de fins prolongements. Le principal est l'axone, qui véhicule les influx nerveux jusqu'à des cibles qui peuvent être très éloignées (autres neurones, ou organes, tels les muscles). Les autres prolongements sont les dendrites. Plus courts que l'axone et souvent arborescents, ils ont pour rôle d'augmenter la surface de réception du neurone aux signaux qui proviennent d'autres cellules nerveuses, et de transmettre ces derniers au corps cellulaire. d. Les tissus musculaires Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 11 Le tissu musculaire présent la particularité d'être contractile : ses cellules de forme allongée sont capables de se contracter sous l'impulsion (stimulation) d'un influx nerveux, puis de se relâcher. Il existe trois variétés de tissu musculaire : squelettique, lisse et cardiaque. - Les muscles squelettiques sont ceux qui s'attachent aux os et permettent les mouvements. Leur contraction est volontaire. Ils constitués de cellules, parallèles, possédant chacune plusieurs noyaux et d’aspect strié. - Les muscles lisses, à contraction involontaire, sont contrôlés par le système nerveux autonome. Ils sont constitués de cellules fusiformes dépourvues de stries. Disposés en simples couches de cellules, ils sont situés dans les organes ou les conduits naturels comme les vaisseaux ou autour d'eux. - Le muscle cardiaque possède des caractéristiques appartenant à la fois aux muscles lisses et aux muscles squelettiques. Il forme la paroi contractile du cœur. Ses cellules sont striées et ramifiées CHAPITRE II : EXPLORATION DU MILIEU Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 12 Lee cadre de vie d’une espèce est variable et est influencé par les conditions de son environnement. Pour étudier une espèce, il faut explorer son cadre de vie. Explorer un cadre de vie revient à visiter, à découvrir et à étudier son environnement. Pour faire une étude dans un écosystème, il faut non seulement s’intéresser à flore et à la faune présente dans ce biotope, mais il faut aussi s’intéresser aux interactions qui existent entre les êtres vivants, entre les êtres vivant et leur nature ainsi que le climat du biotope. I. Le milieu terrestre 1- Le milieu physique L’exploration du milieu physique consiste à repérer le milieu d’étude, à réaliser des carrés d’étude et déterminer les caractéristiques physiques du milieu (humidité, température, éclairement…) a. Inventaire des matériels Pour explorer un milieu physique, les matériels suivants sont indispensables : - Un rouleau de papier auto colle ou des bouts de papier découpés pour l’étiquetage des échantillons ; - Des sacs plastiques pour emballer les échantillons ; - Une paire de ciseau ou une pince ou un couteau, ou une pioche pour le prélèvement des échantillons ; - Une ficelle ou une corde pour délimiter la zone d’étude ; - Une loupe pour identifier facilement et rapidement certaines espèces de petite taille ; - Des appareils photographiques ou d’enregistrements si possibles - Une paire de chaussures fermées, une tenue adaptée pour le terrain (jean), un chapeau… b. Choix et repérage du milieu ou cade d’étude C’est le point de départ de toute étude d’exploration car il permet de mieux caractériser les composantes du milieu. Il faut donc déterminer : - Le cadre géographique de la station d’étude c'est-à-dire si on se trouve dans une plaine ou dans un désert ou encore dans une forêt. - Les coordonnées géographiques généralement en UTM ou en DMS (Degré Minutes Secondes) à l’aide dune carte géographique, topographique, édaphique…. - La topographie de la station c'est-à-dire l’altitude et la pente Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 13 La station choisie doit être le plus homogène possible tout en évitant les espaces mixtes (terrestres et aquatiques). Pour avoir donc des résultats quantifiables et qualifiables, il faut savoir choisir un cadre de vie approprié. c. La méthode des quadrats Il est parfois difficile de caractériser les limites d’un biotope par une simple observation. Il cela il faut morceler le terrain d’étude en petites parcelles de forme carrée pour pouvoir déterminer la surface minimale. ● Détermination de la surface minimale La surface minimale est la plus petite surface sur laquelle la quasi-totalité des espèces à étudier est présente. Pour déterminer cette surface minimale, on délimite un carré d’un mètre de côté et par accroissement progressif, on délimite des surfaces de 2𝑚2 , de 4𝑚2 , de 8𝑚2 , de 14𝑚2 suivant un ordre de 2𝑛 . A l’intérieur de chaque surface délimitée, on compte le nombre d’espèce qu’on consigne dans un tableau. Les résultats obtenus permettent de construire une courbe du nombre d’espèces en fonction de la surface. Le point d’inflexion de cette courbe représente la surface minimale. , 2- Les êtres vivants II. Le milieu aquatique 1- Le milieu physique 2- Les êtres vivants Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 14 CHAPITRE III : ADAPTATION DES ETRES VIVANTS A LEURS MILIEUX DE VIE I. Adaptation des végétaux à leurs milieux de vie 1-Le milieu aquatique : exemple du Nénuphar (Nymphea lotus) 2-Le milieu terrestre : exemple du Flamboyant (Delonix regia) 3-Tableau comparatif II. Adaptation des animaux à leurs milieux de vie 1-Le milieu aquatique : exemple du Tilapia (Tilapia nilotica) 2-Le milieu terrestre : exemple du Pigeon (Columba domestica) 3-Tableau comparatif CHAPITRE IV : LES FACTEURS ECOLOGIQUES ET LEURS ACTIONS SUR LES ETRES VIVANTS I. Les types de facteurs et leurs définitions II. Les facteurs abiotiques 1-Les facteurs climatiques 2-Les facteurs édaphiques III. Les facteurs biotiques 1- les relations intraspécifiques a-La communication animale : (chimique, gestuelle, vie associative) b-La compétition : alimentaire, territoriale, possession des femelles c-L’union : groupement non social et groupement social 2-les relations interspécifiques a-Le parasitisme b-La prédation c-La compétition d-La symbiose Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 15 e-L’épiphytisme f-Le commensalisme CHAPITRE V : LES COMMUNAUTES BIOLOGIQUES 1 I - Dynamique des populations 1-Définition 2-La croissance 3-Les fluctuations II - Chaîne alimentaire, productivité et rendement 1-Notion de chaîne alimentaire 2-Notion de productivité 3-Notion de rendement 4-Transfert de matière et d’énergie III - Notion d’écosystème 1-Définition 2-Evolution CHAPITRE VI : LES DIFFERENTES DEGRADATIONS DE L’ENVIRONNEMENT ET LES ACTIONS CONSERVATRICES I. Les dégradations de l’environnement et leurs conséquences 1-Les dégradations dues à l’action de l’Homme et leurs conséquences : déboisement, braconnage, exploitation minières et grands travaux, pollutions et feux de brousse 2-L’érosion des sols : définition, différentes formes d’érosion, conséquences de l’érosion des sols sur l’environnement Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 16 II. Les actions conservatrices de l ‘environnement 1-Lutte contre le déboisement 2-Préservation de la faune 3-Préservation de la biodiversité 4-Lutte contre les pollutions 5-Lutte contre les feux de brousse 6-Lutte contre l’érosion des sols 7-Restauration des sols Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de seconde C la référence du professeur Page 17