Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France . Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche. 1880-12-11. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Couvrant Ah 1 voyons, mon bon petit chat, on se là, je dis en riant que la dépêche n'allait bait en syncope et se trouvait pris de Et dates! l dit c'est ordre de tout, Tu jle toutes pas veux convenu. par cypriénnèj de même tou j ours pas nous empêcher dé dîner. lùurd&somméils il crut à un accès v le faire donné croire n'as pas me que tu .Mais oui Je Et, le papier ouvert, je lus ces deux et ne s'effraya nullement.' Seulement, il DES prunelles, très anxieux me disais « Qu'est-ce plus petit coup d'épingle au contrat 1 mots Flaubert mort. C'était Màupassant appela ladômëstique pour qu'elle courût qu'il peut 'bien tripoter dans là, serre ? 0» La dernière seulement! qui me télégraphiaiteës deux mots, sans chez le docteur Fortin, qui habitait le • CYPRIENNE et genoux assise cyprienne, sur ses prunelles, de même des explication. Un coup de piassue en plein voisinage. Puis, il se ravisa, il la retint • Mais pas unJ ouvrant le petit coffret' -.J'allais pourtant bien doucement I 1 crâne. près de lui, en lui ordonnant de parler datéàu La voilà.– Vois-tu, j'ai crayon: Nous l'avions laissé si gai, si bien dans ses crises, il avait le besoin d'en-• DES PRUNELLES CYPRIENNE 16 novembre 1880. portant, dans la joie du livre qu'il finis- tendre quelqu'un vivre à son côté. Il Oh bichette voyons! Mais j'ai l'oreille fine! Et cela m'a sait Aucune mort ne pouvait m'at- n'était toujours pas inquiet, il causait, DESPRUNELLES, prenant la lettre vivement donné un cauchemar1 teindre ni me bouleverser davantage. disant qu'il aurait été beaucoup plus enCYPRIENNE «Ma[Lisant) Hier! C'est bien ça! Jusqu'au mardi, jour des obsèques, il nuyé, si l'accès l'avait pris le lendemain Mais jamais 1 je t'assure1 DES PRUNELLES, riant » chère âme., il y a aujourd'hui .cent est resté devant moi il me hantait, en chemin de fer; il se plaignait de voir fait ai je vingt-deux jours Ah bah 1 vous que :< la nuit surtout; brusquement, il ar- tout jaune autour de lui, il s'étonnait DES PRUNELLES s'arrête) » (11 l'aveu de mon amour. CYPRIENNE rivait au bout de toutes mes pensées, d'avoir encore la force de déboucher un Pas un tout petit accroc, tout petit?, »C'est vers! en J'ai rêvé poignard, poison, je te voyais tout petit avec l'horreur froide du plus jamais. flacon d'éther qu'il était allé prendre CYPRIENNE C'était une stupeur, coupée de révoltes. dans sa chambre. Puis, revenu dans son aiguisant des sabres 1 CYPRIENNE Tu crois? Le mardi matin, je suis parti pour Rouen, cabinet, il poussa un soupir et déclara Mais pas ça foi d'honnête homme t DES PRUNELLES, riant DES PRUNELLES j'ai dû aller prendre un train à. la sta- qu'il se sentait mieux. Pourtant, les jamAh ah!1 «Et je ne suis pas plus avancé qu'à la tion voisine et traverser la campagne, bes comme cassées, il s'était assis sur le DES PRUNELLES » première heure! (Mouvement de stu- aux premiers rayons du soleil une ma- divan turc qui occupait un coin de la CYPRIENNE, éclatant de rire Depuis trois mois que ça dure. vpêfaction) 0 Cyprienne prenez pitié tinée radieuse, de longues flèches d'or pièce. Et, tout d'un coup sans une Est-on bête?, qui trouaient les feuillages pleins d'un parole, il se renversa en arrière; il était » de mes souffrances !»» CYPRIENNE bavardage d'oiseaux, des haleines fraî- mort. Certainement, il ne s'est pas vu DES PRUNELLES Quatre mois CYPRIENNE ches qui se levaient de la Seine et pas- mourir. Pendant plusieurs heures, on a En revanche, il y a une chose qui m'a Pauvre 1 garçon DES PRUNELLES saient comme des frissons dans la cha- cru à un état léthargique. Mais le sang empêché de dormir aussi I Quatre ? Je croyais. leur. J'ai senti des larmes me monter s était porté au cou, l'apoplexie étaitlà, DES PRUNELLES, s'essuyatit le front CYPRIENNE aux yeux, quand je me suis vu tout seul, en un collier noir, comme si elle l'avait Ouf j'ai chaud 1 Quoi donc ?i CYPRIENNE .dans cette campagne souriante, avec le étranglé. Belle mort, coup dé massue, Quatre 1 petit bruit de mes pas sur les cailloux enviable, et qui m'a fait souhaiter pour CYPRIENNE DES PRUNELLES DES PRUNELLES du sentier. Je pensais à lui, je me disais moi et pour tous ceux que j'aime cet Tu vois que je ne t'ai pas trompé. Comment diable Adhémar ëtait-il touanéantissementd'insecte: écrasé sous un Raison déplus. Depuis quatre mois. due c'était fini, qu'il ne verrait plus le j doigt jours prévenu de nies sorties -.géant; S,Oléil: vous n?ayez. effeuillé ensemble que des' i; DES PRUNELLES marguerites? cyprienne,' riant Mon! Eh 'bien, vrai, malgré le divorce, .A Mantes, jar pris 1 express. Daudet Nous arrivions à l'église, une tour trouvait quelques train,; avec dans le se roCYPRIENNE va! (& arrêtant) Qa. :.n.ë cofGros bébé 'j'aime mieuxeela! (Fouillant dans le te mane) dans laquelle une cloché sonnait 'écrivains qui journalistes quelques et Ah! m.ôa fàclierapas?. pauvre chéri, si tu savais '• fret) Et tous ces .bibelots, ç'es t s'étaient dérangés rares fidèles dont le le glas. Sous le porche, barrant la grande Tout est gêné! le^monde sur comme on petit nombre nous a serré le cœur, re- porte, quatre paysans se pendaient à la DÉS PRUNELLES CYPRIENNE on n'est jamais seuls I votre dos porters faisant leur métier avec une corde, emportés par le branle. On avait .Mais non! CYPRIENNE Des souvenirs 1 âpreté qui nous a blessés parfois. Gon- descendu le cercueil, et il était si grand DES PRUNELLES 1 .'I CYPRIENNE court et Charpentier, partis la veille, que les porteurs marchaient les reins DES PRUNELLES Bon Mais enfin tu as bien un peu Bien sûr? DIVORGOîsfS ,». m d DES prunelles, L'éclatant SBccês que la nouvelle pièce de au 'MM. MM. Sargou Sarçlbu et dedeNajaçvient vientderemporter remporterdans Palais-Royal nous a déjà décidés à citer dans le Courrier des Théâtres ,les amusantes théo- ,et ries qtie Cyprienne expose à son mari, dans le premier acte de Divorçons^ sur l'éducation des jeunes-filles. Voici une autre scène, empruntée aucomméncçment du second acte. C'est celle oùt résolus tous deux, sur la foi d'une dépêche, a donner le premier exempledu divorce, M. et Mme des Prunelles se'traitent si bien en camarades que Cyprienne en arrive à révéler à Henri les mystérieux préliminaires de son amour pour Adhémar. Nos acteurs jugeront si MM. Sardou et de • DES PRUNELLES ET CYPRIENNE trait, et jetant chez elle, tout d'un chapeau et Prunelles se retourne tranquillement). C'est yous qui. défendes à.mon cocher n'ES prunelles, de même, .. C'est moi, chère amie. journal ' i-1; çypriénnE Sous prétexte malades?V f :• y;j: ' que les chevaux sont ,r ?. •• ; 1 de même .Sous prétexte, vous l'avez dit 1 DES PRUNELLES j CYPRIENNE de mêmpr; Pardony chère a,mie! Permettez d'abord (Il va tranquillement, devant Cyprienne ahurie i fermer la porte de la chambre qu'elle ala/issèe ouverte, revient [ non à présent, voyons. Mais '• DES PRUNELLES, '• .>• CYPRIENNE bien, un signal Eh DES PRUNELLES • Bon 1 Mais lequel ? Où çà Ici! et lui avance un faiiteiiil% toujours en souriant. Cyprienne, stupéfaite, hésite à s'asseoir. Il insisté dugeste, galamment.) Je vous en prie (Cyprienne s'assied machinalement en le 'regardant avec stupeur.) La (Il prend une chaise et Ici?. CYPRIENNE DES PRUNELLES CYPRIENNE, Oui, 1 riant cherche 1 .s'assied près d'elle). "Vbilh comment nous DES PRUNELLES devons causer désormais, en bons amis. La fenêtre?. {Il lui prend les tnains qu'elle abandonne sanseonyprekdre),ïa.mûindans la main. CYPRIENNE grâce à«e petit papièr.(/£ lève sa main -Naturellement. et lui Rentre le télégramme.) ÂM ' '• ?. fermant son' DES PRUNELLES, Monsieur • CYPRIENNE, 1 son son manteau sur, un meuble. Ah! vous voilà, monsieur! (Des d'atteler, mon coupé ? DES PRUNELLES ?. Najac ont jamais fait preuve de plus d'esprit et d'humour. cyprienne, sortant de de même. cyprienne, surprise • •• =.. :• • dés jpuun-elles, gaiement ."• -• -\v -DES PRUNELLE' Un grand papier? Tu écrivais avec du 'charbon?. cyprienne, riant Vevis m'ayez compris ?. Des fleurs, des rubans, une allumette? étaient déjà à Rouen. Des voitures nous attendaient à la gare, et nous (Il la tire.) avons recommencé, Daudet et moi, ce CYPRIENNE CYPRIENNE que, six semaines auparavant, Oh! ça, jamais Et ce n'est pas faute Oh c'est en mémoire d'une belle voyage ça nous avions fait si gaiement. Mais nous qu'il me demandé quinze il faite, tu a y as peur que nous ne devions pas aller jusqu'à Croisset. A jours. peine quittions-nous la route de CanteDES PRUNELLES j PRUNELLES DES t~nuNELr.ES DES leu, que notre cocher s'arrête et se range Et tu n'es jamais allée chez lui? Laquelle ? contre une haie; c'est le convoi qui arCYPRIENNE rive à notre rencontre, encore masqué CYPRIENNE Un soir, tu es rentré subitement! par un bouquet d'arbres, au tournant du Mais jamais parole d'honneur j'y J'étais là, tiens, avec Adhémar. Je chemin. Nous descendons, nous nous 'allais à l'instant pour la première fois- t'entends ouvrir la porte. Je n'ai que le découvrons. Dans ma douleur, le coup après le télégramme. Mais ça, jet'avais temps d'éteindre la lampe, et nous res- terrible m'a été porté là. Notre bon et roulé en voilure avec lui ait prévenu. - .• .-• l'obscurité, cois et terrifies. grand Flaubert semblait venir à nous, DES PRUNELLES Tu entres, pestant contre les domesti- couché dans son cercueil. Je le voyais enMais, hors d'ici, vous vous êtes bien ques, et en tâtonnant tu vas à la chemi- core, à Croisset, sortant de sa maison et née. Tu trouves une boîte d'allumettes, nous-embrassant sur les deux joues, donné rendez-vous ?7 tu en frottes une. crac ça flambe. et avec de gros baisers sonores. Et, mainteCYPRIENNE ;ça s'éteint! Une autre: –crac! ça nant, c'était une autre rencontre,- la deru cours, dans flambe et ça s'éteint! -Une troisiè- jnière. Il s'avançait de nouveau, comme Oui, un peu partout! sur le ime! crac! ça ne flambe pas !– Il n'y pour une bienvenue. Quand j'ai vu le les passages, dans les églises?, au musée. enupius! Tu sors en jurant. Adhé- .corbiHard.avec ses tentures, ses chevaux DES PRUNELLES 'fliat s'esquive, et j'ai' ramassé cette aïlu-: marchant au pas, sOn balancement doux Et, dans tous ces ehdroils-là,yous vous mette, que j'ai gardéeparreconnaissance et funèbre, déboucher de derrière les pour la régie! arbres sur la rputè hue et venir droit à ( êtes bornés à causer?. moi, j'ai éprouvé un grand froid et je 4' CYPRIENNE DES prunelles, gaiement me suis mis ù. trembler. A droite, à gauTendrement je me doutais! (touillant dans le che, des près s'étendent dés haies coucoffre, même bouton?. pent les herbes, des peupliers barrent le DES PRUNELLES ciel; c'est un coin touffu de la grasse Rien de plus sérieux? Pas le moindre CYPR1ENNE Normandie, qui verdoie dans une nappe, petit baiser? exemple, De paletot? Ah du soleil. Et le corbillard avançait touça, par c'est reconnais drôle! Tu le pas? jours, ne au milieu des verdures, sous le CYPRIENNE, vivement vaste ciel. Dans une prairie, au bord du Ah! si. ` DES PRUNELLES chemin, une vache étonnée tendait son Non! DES PRUNELLES) mufle par dessus une haie lorsque le Ah? CYPRIENNE, riant corps a passé, elle s'est mise iL beugler, CYPRIENNE Tu l'as ramassé un jour sur le tapis, et ces beuglements doux et prolongés, Mais ce n'est pas sérieux, ça. Tu et tu l'as donné à Josépha en lui disant dans le silence, dans le piétinement des parles de choses sérieuses 1 chevauxetdu Tenez, voilà à recoudre à cortège, semblaient comme un bouton « mon paletot » (Riant et lui prenant le la voix lointaine, comme le sanglot de menton à deux mains.) C'était à Adhé- cette campagne que le grand mort avait DES PRUNELLES Enfin?. aimée. J'entendrai-toujours cette plainte tons dans cassés. Toujours je me souviendrai des funérailles de notre bon et grand Flaubert, dans cette église de village. Jetais dans le chœur, en face des chantres. Il y en avait cinq, rangés en file devant un lutrinTlétraqué, montés sur des tabourets, qui les haussaient' du sol comme des poupées japonaises enfilées dans des bâtons cinq rustres habillés de surplis sales et dont on apercevait les gros souliers cinq têtes de canne, couleur brique, taillées à coups de couteau; la bouche de travers hurlant du latin. Et cela ne finissait plus; ils se trompaient, manquaient leurs répliques comme de mau vais acteurs, qui ne savent pas leur rôle. Un jeune, certainement le fils du vieux son voisin, avait une voix aiguë, déchirante, pareille au cri d'un animal qu'on égorge. Peu à peu.; une colère montait en moi,; j ét&is furieux et navréde celte égàJrté. dans la mort, de ce, grand homme; que .ces gens enterraient avec leur rbu-> tine, sans une émotion, crachant sur son. cerçueilics mômfes. 'notes fausses et les mêmes phrases vides qu:ils-auràient cra- chées sur le cercueil d'un imbécile. Toute cette église froide où nous grelottions en venant du grand, soleil, gardait une nuCYPRIENNE dité, une indifférence qui me blessaient. DES PRUNELLES Le divorce.?. ih quoi 1 est-ce donc vrai que, devant Alors, (Il fait le geste de bougie?. une · Dieu, nous soyons tous de la même DES PRUNELLES la lever et de l'abaisser.) argile et notre néant que commence Le bienheureux divorce!» sous ce latin que l'église vend à tout le monde CYPRIENNE, même jeu A Paris, derrière le luxe des tentures, CYPRIENNE Oh 1 tu ne trouveras pas, va J'aime dans la majesté des orgues, cette banamieux te le dire. c'est le store 1 Mais tantôt, vous disiez lité marchande, cette insouciance née do l'habitude, se dissimulent encore. Mais DES PRUNELLES DES PRUNELLES ici on entendait la pelletée de terre tom Le store? Tantôt, chère enfant, je n'osais pas y ber à chaque verset. Pauvre et illustr croire Mais du moment que c'est Flaubert, qui toute sa vie avait rugi con CYPRIENNE, fermant le store voté tre la bêtise, l'ignorance, les idées toutes Oui. Tiens ceci veut dire « II est CYPRIENNE faites, les dogmes, les mascarades des là. » (Elle le lève 4 demi) « II va sortir « Vous consentiriez?. religions, et que l'on jetait, enfermé dans (Elle lâche,et le store remorde tout à fait) quatre planches, au milieu du stupéfiant de bête. i «II est sorti CYPRIENNE I DES PRUNELLES DES PRUNELLES n carnaval de ces chantres braillant du laAli 1 ah très plaisant, en effet! Mais qu'est-ce que ça te fait à présent, Oh je crois bien 1 Cependant, Daudet moi, et nous nous tin qu'ils ne comprenaient même pas toutes ces histoires-là? DES PRUNELLES, gaiement étions rangés au bord du chemin, sans Ali 1 charmant cyprienne, avec joie mais dangereux. Le La sortie de l'église a été pour nous parole et très pâles. Nous n'avions une gaiement DES PRUNELLES, DES PRUNELLES hasard, un domestique. Et nous divorçons? pas besoin de parler, notre pensée fut la tous un véritable soulagement. Et le cor* Allons1 allons! Je suis intact! Mais même, Ça m'amuse 1 quand les roues du corbillard tège a redescendu la côté deCantele'u. Il J sapristi que je l'ai donc échappé belle DES PRUNELLES CYPRIENNE nous frôlèrent c'réta^t le «vieux n qui nous fallait gagner Rouen; traverser la '• .byprienne, v touchait Quand vous voudrez !< Jp1 Aussi personne n'y que l'embrassant en riant passait; et nous niettioris, dans ce mot ville et remonter au cimetière Monumencyprienne, bien, alors; Oh voilà le compte tiens, moi. toute notre tendresse pour lui, tout ce tal, en tout sept kilomètres environ. Le Ah ça, oui, par exemple 1 ^cyprienne,. lui prenant la tête à deux ;sépha et le premier baiser, il y a quatre mois • que nous devions à l'ami et au maître. corbillard avait 1 repris sa marche lente, mains, et l'embrassant èperâunient DES PRUNELLES "•; sur l'épaule au bat de la Préfecture, Les dix dernières années de notre vie le cortège s'espaçait^dayantage :sur la mettant pelisse ah! .en me ma Ah que tu es: gentil Ail que tu Ah Jos.épba en est ? littéraire se levaient devant nous. Pour- route, les voitures suivaient. Mais, en (S' arrêes donc gentil et que je t'aime tant, le corbillard allait toujours, avec entrant dans la ville, le convoi s'est resDES PRUNELLES CYPRIKNNE MES SOUVENIRS tant) Non, c'est s.ér jeux, c'est bien vrai !•• balancement, le long des prairies et serré, des amis de Flaubert se succéEt d'un 1 son fausse joie Parbleu 1 que tu me ce n est pas une des haies et, derrière, nous serrâmes la daient et tenaient tour à tour les/cordons CYPRIENNE donnes ? Nous divorçons c'est juré ?..» SUR main de Goncourt et de Charpentier, du poêlé. Nous pouvions être alors trois DES PRUNELLES Le second, cet été. (Elle s'arrête.) Mais échangeant des mots insignifiants, nous cents au plus. Je ne veux nommer perBrave fille! Je m'en doutais! Et alors vrai DES PRUNELLES ça ne te fâche pas? GUSTAVE FLAUBERT regardant de l'air surpris et las des sonne, mais beaucoup manquaient que le bel Adhémar. je dis le bel Adhémar Lâche qui s'en dédit! .grandes catastrophes. Je jetai un coup tous comptaient trouver là. Des contemDES PRUNELLES pour te faire plaisir, car, entre nous, d'œil sur le cortège nous étions au plus porains de Flaubert, Edmond de GonCYPRIENNE c'est la seule critique que je me perPAR Tu le vois bien 1 deux cents. Dès lors, je marchai perdu court se trouvait seul au triste rendez0 mon bon chéri Quel bonheur melte^est-il si séduisant que ça, Ad "iéEMILE ZOLA 'dans un piétinement de troupeau. CY PRIENNE vous. Il n'y avait ensuite que des cadets, Mais comment ? mar ? Cependant, le convoi, arrivé à la route les amis des dernières années. Encore Le second, cet été, entre deux portes, CYPRIENNE de Canteleu, avait tourné et montait le s'explique-t-on que beaucoup aienthésité DES PRUNELLES • sur le gras du bras II a même mordu 1 il est gentil garçon! Ah coteau Croisset estsimplementun groupe à venir de Paris; trente et quelques Oh quant aux procédés, nousn'avons maisons, bâties au bord de la Seine, lieues peuventeffrayer des santés chanDES PRUNELLES que le choix. Nous en causerons tout à DES PRUNELLES Si j'écrivais jamais mes mémoires, de Deux et qui dépendent de la paroisse de Can- celantes et d'anciennes affections. Mais l'heure. Pour finstant, soyons tout à la ceci" en serait une des pages les plus teleu Si on veut, mais moralement. saprela vieille église est plantée ce qui est inexplicable, ce qui est imparCYPRIENNE joie de cette séparation si franche 1 émues. Je veux réunir mes souvenirs sur tout dont lotte, ce n'est pas un aigle Et le troisième, il y a huit jours, sur le Gustave Flaubert, l'ami illustre et si en haut, dans les arbres. La route donnable, c'est que Rouen, Rouen tout CYPRIENNE une large voie qui serpente entier n'ait pas suivi le corps d'un de ses cou, en regardant les petits poisspns cher que je viens de perdre. L'ordre est superbe, CYPRIENNE Si cordiale! au flanc des prairies et des champs de enfants les plus illustres. On nous a rérouges! Qu'est-ce que je ferais d'un aigle? manquera peut-être, je n'ai d'autre am- blé; et, à mesure qu'on s'élève, la plaine pondu que les Rouennais, tous commerDES PRUNELLES DES PRUNELLES bition que d'être exact et complet. Il me Et puis?. f se creuse, l'immense horizon s'élargit, à çants, se moquaient de la littérature. Cesemble que nous avons le devoir de perte DES PRUNELLES Si tendre de vue, avec la coulée énorme de pendant, il doit bien y avoir dans cette OYPRIENNE dans sa vérité ce grand écrivain, la Seine,au dresser C'est juste 1 CYPRIENNE milieu des villages et des bois. grande ville des professeurs, des avocats, C'est tout1 vie, pendant inous qui de avons, vécu sa c'est bien vrai. Je ne t'ai jamais Uh A gauche, Rouen étale la mer grise de des médecins enfin une population CYPRIENNE les 'dix dernières exisannées de son tant aimé. Ah !;que je t'aime donc 1 PRUNELLES DES PAUNELLES ses toitures, tandis que des fumées libérale qui lit des livres, qui connaît au Et puis, on n'a pas tant dexhdix en tence. On l'aimera d'autant plus qu'on le bleuâtres, à droite, fondent les lointains moins Madame Bovary il doit y avoir province, il faut bien se coritenter de ce Cyprienne! connaîtra davantage, et c'est toujours dans le ciel. DESPRUNELLES Le long de cette côte si rude, des collèges, des jeunes gens, des amoubonne besogne de, détruire les Chère petite Etc'est si simple! on ne que l'on trouve oh s'ennuie tant!1 une que CYPRIENNE le cortège s'était un peu débandé. A cha- reux, des femmes intelligentes;enfin des quels trésors nous auseplait plus, on se quitte bons amis, au tournant de la route, le corbillard esprits cultivés qui avaient appris par Mais s'il y avait autre chose, je te jure DES PRUNELLES rions, si, au lendemain de, la niort de que lieu de vivre comme.chiens et'chats, à se disparaissait dans les feuillages; puis, an les journaux la perte que venait de faire Enfin, lu en es folle? que je te le dirais. à présent! Corneille ou de Molière, quelque ami le disputer et se faire un tas de niches et revoyaitplus loin, au bord d'une pièce la littérature française. Eh bien 1 perl'homme avait conté et expliqué nous de misères. DES PRUNELLES d'avoine, d'où ses draperies flottantes sonne n'a bougé; on n'aurait peut-être CYPRIENNE, riant l'écrivain, dans analyse scrupuleuse, une cyprienne, riant Je serais pourtant bien curieux de prise aux meilleures sources de l'obser- faisaient envoler une bande de moineaux. pas compté deux cents Rouennais dans le Oh! folle 1 Il ne faut pas non non Des nuages traversaient le ciel si maigre cortège,au lieu de la foule énorme m'en as-tu fait des misères? plus exagérer. voir Ah ça vàtion 1 pur le matin. Par moments, passaient de la queue de monde que nousnous atten CYPRIENNE "I "" des coups de vent qui balayaient de gran- dions à voir. Jusqu'auxportes de la ville, DES prunelles, de même DES PRUNELLES Quoi? des poussières blanches,volantesdans le nous nous sommes imaginé que Rouen Et toi des niches ? Nous pouvons bien Et dis-moi un peu maintenant puisDES PRUNELLES Gustave Flaubert La mort de a été pour soleil. Nous étions déjà tout blancs, et la attendait là, pour se mettre derrière le en rire maintenant, n'est-ce pas? On ne que nous n'avons plus rien de caché 'l'un Votre correspondance. de foudre. Six tous semai- montée ne finissait pas, toujours l'hori- corps. Mais nous n'avons trouvé aux nous un coup s'en veut plus. On en rit pour l'autre, n'est-ce pas ? nes auparavant, le dimanche de Pâques, zon s'élargissait. Ce convoi, à travers portes qu'un piquet de soldats, le piquet j CYPRIENNE CYPRIENNE CYPRIENNE, gaiement nous avions réalisé un vieux projet, Gon- cette campagne, en face de cette vallée, réglementaire que l'on doit à tout chevaCYPRIENNE CYPRIENNB Ses lettres! Veux-tu?. Elles sont court, Daudet, Charpentier et moi nous prenait une grandeur. A la queue, une lier de la Légion d'honneur décédé; Oui, ce n'est plus que drôle. M'as-tu A quoi bon? là! l étions allés vivre vingt-quatre heures trentaine de voitures, presque toutes hommage banal, pompe médiocre et assez espionnée, gros tyran? va! (Elle DES PRUNELLES DES PRUNELLES chez lui, à Croisset; et nous l'avions vides, montaient péniblement. hti pince le menton.) comme dérisoire, qui nous a paru blesAu contraire dans l'intérêt même du Ici?. J'ai fouillé partout! Tu ris? quitté, heureux de cette escapade, atten- Ce fut là que Maupassant me donna sante pour un si grand mort. Le long des divorce, il faut que nous soyons flséssur DES PRUNELLES, riant dris de son hospitalité paternelle, nous quelquesdétails sur les derniers moments, quais, puis le long de l'avenue que nous (: tous les pQjnjts! Pas assez 1 CYPRIENNE, riant donnant tous rendez-vous à Paris pour de Flaubert. Il était accouru le soir avions suivie, quelques groupes de bourOh oui, tu as la main dessus. les premiers jours de mai, époque à la- même de la mort, il l'avait encoretrouvé geois regardaient curieusement. BeauCYPRIENNE CYPRIENNE, riant Oui! quelle il devait y venir passer deux mois. sur le divan de son cabinet, où l'apq- coupnesavaient pas quel étaitee mort qui à Oh merci la sonnerig électriDES prunelles, la main sur la, table Le samedi 8 mai, je me trouvais à Mé- plëxie l'avait foudroyé. Flaubert vivait passait; et, quand on leur nommait FlauDES PRUNELLES que! ouvrage dan, où je m'installais depuis trois jours, en garçon, servi simplement par une do- bert, ils se rappelaient seulementle père Eh bien i dit m'as quand tu ce matin DES PRUNELLES Là-dedans ? Un secret ? et je me mettais à table, heureux d'être mestique. La veille, dans unbesoind'ex- et le frère du grand romancier, les deux Monsieur ~« Je suis honnête une Ah! ça, c'estasseztrouvé,n'est-ce pas?.. femme dont le nom est resté populaire Je n'ai jamais manque à mes Gyprienne, poussant un bouton, Vn débarrassé de la poussière de l'emména- pansion, il avait dit à cette femme qu'il médecins gement, rêvant pour le lendemain une était bien content: son livre, Bouvard et dans la ville. Les mieux informés; ceu> na petite sonnerie devoirs! » Hém! la boiûie plaisantetiroir s' oiiwe de côté, matinée de travail sérieux, lorsqu'une Pécuchet, était terminé,et il devait partir qui avaientlù les journaux, étaient venu rie}âvouë-le!t cyprienne, de même "7 Tiens! dépêche m'arriva. A la campagne, cha- le dimanche pour Paris. Le samedi ma- voir passer des journalistes de Paris. Pa< Mais ce qu'il y de plus drôle, c'éjst que .< •. CYPRIENNE fois que je reçois une dépêche, j'é- tin, il prit un bain, puis remonta dans le moindre deuil sur ces physionomie^ DES PRUNELLES que ie t'ai ejitendy la nuiV MaisMM&tI l, Ahl crouve un sei'remçnt de cœur, da,ns la son cabinet qu il ne tarda pas àéçrouver 4e baûawis. Uns vgie enfoncée dans le Oh c'est trop long 1 1 Si Un mar!•• .• j ?. • • . t. .' : Et 1 I. '' Songez ' échappées, il a toujours eu la vie que s'était élargi, des jeunes gens venaient, premières visites, il m'interrogeait cu- et à ses amis; il voulait leur montrer nourriture, faisait sur lui le même tranous lui avons vu menerdans ces derniers nous étions parfois une vingtaine, le di- rieusement sur les démagogues qu'il qu'on pouvait être à la fois un peintre vail d'analyse que lui-même, romancier, temps,-cettc vie d'étude dont j'ai parle, manche. Quand Flaubert se dresse de- croyait de mes amis. "Le triomphe des exact du monde moderne et un grand faisait sur les personnages dont il obtantôt s'enfermantpendant des mois à vant notre souvenir, à nous .ses intimes idées démocratiques lui semblait être styliste. Et cela était dit si carrément, servait les "figures dans la vie. Cette logiCroisset, tantôt venant, se distraire à des dernières années, c'est dans ce salon l'agonie des lettres. En somme, il n'ai- qu'on en vênait à se demander s'il avait quelebouleversa, jamais ne voulut conParis, acceptant des invitations à dîner, blanc et or que nous te voyons, se plan- mait pas son temps, et je reparlerai de eu conscience dé son œuvre, s'il avait venir qu'en somme tout marche à la fois recevant ses amisle dimanche, mais pas- tant devant nous d'un mouvement de cette haine qui influait beaucoup sur son prévu l'évolution qu'elle allait produire et que la presse à informations est la pe sant quand même des nuits à sa table dé talons qui lui était familier, ériorine, tempérament littéraire. Bientôt,, d'ail- dans les lettres. En vérité, j'en doute au- tite sœur, fort mal soignée si l'on veut, travail. Sa biographie est la tout entière. muet; avec ses gros yeux bleus, ou bien leurs, le spectacle de nos luttes .politi- jourd'hui beaucoup de génies créateurs de Madame Bovary. D'ailleurs, cet On-pourra préciser des dates et donner éclatant en paradoxes terribles, en lan- ques l'emplit de dégoût, ses anciens amis, en sont là, ils ignorent le siècle nouveau homme si féroce qui parlait de des détails on ne sortira pas de ces çant les deux poings au plafond. les bonapartistes, lui parurent aussi bê- qu'ils apportent. Toutes ses théories con- dre tous les journalistes, était ému penaux grandes lignes. tes aussi et maladroits républiles cluaient contre formule la que larmes, que nous, des le dernier des plumitifs que .Je voudrais donner ici une physiono- cains. J'insiste, La maison de Croisset est une consqu'il jfaut bien éta- ses cadets, avons prise dans Madame faisait sur lui parce un bout d'article. Il lui truction très ancienne, réparée et aug- mie de ces réunions du dimanche. Mais blir qu'aucun parti ne saurait le réclamer. Bovary. Ainsi, il déclarait de sa voix trouvait du talent, il promenait le jourmentée vers la fin du siècle dernier. La c'est bien difficile, car on y parlait sou- En dehors de ses instincts autoritaires et tonnante que le moderne n'existe pas, nal dans sa poche, A dix années de disfaçade blanche est à, vingt mètres atL plus vent une langue grasse, condamnée en de sa croyance au pouvoir, mêmedaiis ses qu'il n'y a pas de sujets modernes tance, il répétait de mémoire dos phradelà Seine, dont une grille et la route la France depuis le seizième siècle. Flau- représentants les plus médiocres, il avait et lorsque, effaré par cette affïrnîation, ses écrites sur ses livres, encore touché séparent. A gauche,. il y a une maison de bert, qui portait l'hiver une calotte et une un trop large mépris de l'humanité. Je on le poussait pour comprendre, il ajou- des éloges et frémissait des critiques. Il jardinier, une petite "ferme à droite douillette de curé, s'était fait faire pour trouve .en lui un exemple, assez fréquent tait. qu'Homère était tout aussi moderne ;est toujours resté un débutant pour cette s'étend un parc étroit, ombragé par'des l'été une vaste culotte rayée blanche et chez les grands écrivains, d'un révolu- que Balzac' S'il avait dit humain, on se (fraîcheur d'impression. Riche et travailqui lui 'tionnaîrc qui démolit tout, sans avoir la serait entendu mais moderne restait arbres magnifiques;, puis, derrière la rouge et une sorte, de tunique,négligé. lant, à ses' heures, n'ayant pas traversé maison, le coteau monte brusquement, donnait un faux air de Turc en de besogne inacceptable, conscience sa" terrible et Du il semblait reste, nier la presse, il fignorait, ta méprisant trop des verdures font un rideau, .au-delà du- C'était pour être à son aise, disait-il littérature. croire malgré "une bonhomie qui le fait les évolutions J'ai discuté parfois et croyant parfois trop à elle. en quel, tout en- haut, se trouvent un :pota-' j'incline à croire- qu'il y. avait aussi là un aux 'conventions sociales et aux men- vingt fois avec lui à ce propos, sans arri-, Bien qu'il s'emportât contre toute publiger efc des prés plantés d'arbres- fruitiers. reste des anciennes modes romantiques, songes dont il est entouré. ver à lui faireconfesser, l'histoire de cité; souvent une réclame, une simple noFlaubert jurait qu'il n'allait pas une fois car je Tài connu avec des pantalons à là main, littérature tre a écrivains lès annonce lé ravissait. IL avait comme nous que trait faut Il ici caractégrands noter des redingotes plissées autre carreaux, un au.bout.de.la propriété.. Après la par an poussaient pas comme des phénomè- tous, hélas l ce besoin maladif d'occuper mort de sa mère, il avait même aban- a la taille, et le chapeau aux larges ailes ristique Flaubert était un provincial. ne nes isolés; ils se tiennent les uns aux le monde de sa personnalité. Seuledonné la maison pour se claquemurer crânement posé sur l'oreille. Quand des Un de ses vieux amis disait un peu iné- autres, ils forment une chaîne affec- ment, il y mettait une naïveté do" grand dans les deux uniques pièces où il vivait, dames se présentaient le dimanche, ce • chamment «Ce diable de Flaubert, plus tant certaines courbes, selon les mœurs enfant. Quelques semaines avant sa. qu'elles qui était il vient à Paris, plus il et le trouvaient et devient provinrare, en cabinet de travail et sa chambre à son et les époques historiques. Lui, en indi- mort, comme la Vie moderne publiait sa coucher. Il n'en sortait que pour manger Turc, elles restaient, assez effrayées. A cial. » Entendez par là qu'il gardait des vidualiste forcené, me criait des mots féerie le Château des cœurs, il fut endans la salle du bas, car il avait fini par Croissot lorsqu'il se promenait dans naïvetés, des ignorances, des préjugés, énormes il s'en fichait (mettez un autre chanté que le journal se trouvait abominer la marche, au point qu'il ne de semblables costumes, les passants des lourdeurs d'homme qui, tout en con- terme), ça n'existait pas, chaque écri- étalé parce vitrines des libraires de Rouen, pouvait même voir marcher les autres, s'arrêtaient sur la route, pour le regarder naissant fort bien son Paris, n'en avait vain était indépendant, la société n'avait où aux sa vieille bonne de Croisset l'avait à travers la grille; une légende veut jamais été pénétré par l'esprit de blague rien à voir dans la littérature, il fallait sans éprouver un agacement nerveux. même « Je deviens un grand hommes, que les bourgeois deRoucn, allant et de légèreté spirituelle. Je l'ai comparé écrire en beau style, et pas davan- vu. Lorsque nous avons passé une nuit à écrivait-il à Bergerat. N'est-ce pas là Croisset, nous avons trouvé la maison' à la Bouille par le bateau, amenaient a Corneille, et ici la ressemblance s'af- tage. Certes, je tombais d'accord qu'il une note exquise ? enfants, en promettant de leur firme encore. C'était le môme esprit épi- serait imbécile de vouloir fonder nue, avec l'ancien mobilier bourgeois de leurs la famille. Flaubert avait le dédain des montrer monsieur Flaubert, s'ils étaient que, auquel le papotage et les fines école; mais j'ajoutais que les écolesune se Cette bonhomie si charmante venait tableaux et des bibelots modernes, tou- sages. A Paris, il venait souvent ouvrir nuances échappaient. On a fait re- forment d'elles-mêmes, et qu'il faut d'un manque de critique absolu. Il faut tes ses concessions étaient deux chi- lui-môme, au coup de timbre; il vous marquer avec raison que Madame Bo- bien les subir. Le malentendu n'en .a s'entendre, mères japonaises dans un vestibule, et embrassait, si vous lui teniez au cœur et vary était son œuvre la plus vécue et pas moins continué entre nous jusqu'à lui-même, il était un très bon juge pour et il avait une très large éruqu'il ne vous eût pas vu depuis quelque que, dans l'Education sentimentale, le la fin; ne s'ymontreaucunement.Noustouchons des reproductions en plâtre debas-reliefs temps que j6 rêvais il doute croyait sans dition mais, dans ses opinions sur les et l'on entrait avec lui dans la côté parisien offrait parfois une touche de réglementer les tempéraments, lorslit à une des contradictions du tempé- antiques, pendues aux murs de l'escalier. les proportions manquaient, ses rament littéraire de Flaubert, que je Dans son cabinet, une vaste pièce qui te- fumée du salon. On y fumait terrible- lourde et embarrassée le salon de Mme que je faisais simplement une besogne autres, facilités à croire le portaient à de singutâcherai d'expliquer. nait tout un angle do la maison, il n'y ment. Il faisait fabriquer pour son usage Dambreuse, par exempte, ressemble plus de critique, en constatant les périodes lières indulgences, tandis que son entêavait guère que des livres rangés sur des petites pipes qu'il culottait avec un à un sérail qu'à une réunion déjeu- qui s'étaient développées dans le passé tement a ne jamais généraliser, à ne pas La tombe de Louis Bouilhet se trouve des rayons de chêne; et la les objets soin extrême on le trouvait parfois les nes femmes poussées sur le pavé de et qui développent sous :os se encore tenir compte de l'histoire des idées, l'enù côté du tombeau de famille de Gustave d'art manquaient également, onnevoyait, nettoyant, les classant à un râtelier puis,; Paris. Il voyait humain, il perdait pied yeux.Les joursoù il s'emportait contre les fonçait dans des sévérités de pur rhétoFlaubert, et le corps du romancier a dû comme curiosités rapportées de l'Orient, quand- il vous aimait bien, il les tenait à! dans l'esprit et dans la mode. Ce côté mots .étiquettes, lui réles isme, je en des passer devant le poète, son ami d'en-, qu'un pied de momie, un plat persan en: votre disposition et même vous en- don- provincial se retrouvait chez .l'homme, pondaisqu'il fautpourtant des mots pour ricien. Autour de lui, il avait ainsid'aufance, qui dort là depuis dix ans. Ces cuivre repoussé où il jetait ses plumes, nait une. C'était; de trois heures à six disposé à tout croire, .manquant de ce. constater des faits; souvent niêmeces. admirations qui nous surprenaient, tant plus qu'il se -montrait d'une indeux monuments regardent la ville, du. :et quelques autres débris, sans valeur. heures, un galopà travers les sujets la: .scepticisme qui met en défiance jamais mots sont forgés et imposés par le puj justice révoltante à l'égard des talents haut delà colline verte. Ou avait apporté Entre les deux, fenêtres, se trouvait le littérature revenait toujours, 4e livre, ou' personne n'a été, plus trompé que lui par. bljc," qui a besoin de reconnaître se a;ù qui lui étaient antipathiques.. Pour me le cercueil,. à travers une. pelouse des' buste en marbre.. d'une, sœur qu'il, avait la pièce du moment, les questions gêné-' les apparences, il fallait des catastrophes milieu du travail de son temps. Ensonlme,. faire nettement comprendre, il faut que curieux, presque tous des gens du peu- adorée et qui était morte jeune. C'est raies, les théories les plus risquées; maisj pour M ouvrir les yeux. Sans aimer le; sur lelibre entendions dévenous je revienne encore à son idéal littéraire. ple, s'étaient précipités, envahissant les tout si l'on ajoute des gravures, on poussait des-pointes dans toutes les monde, souffrant beaucoup de la chaleur nous l'originalité, loppement de avions la nous Souvent, il répétait « Tout a été dit étroits sentiers, autour du tombeau; si des portraits de camarades d'enfance et matières, n'épargnant ni les hommes ni des salons, il se croyait forcé à des visiphilosophie même esthétimême et la avant nous, nous n'avons qu'à redire les bien que le cortège n'a pu approcher que d'anciennes amies. Mais la pièce, dans les choses. Flaubert tonnait,Tourgueneff tes, il passait son habit noir avec une les mêmes haines mêmes tenet les que, mêmes choses, dans une forme plus difficilement. D'ailleurs, pour se confor- son désordre, avec son tapis usé, ses avait des histoires d'une originalité et certaine solennité, tout en le plaisantant; littéraires désaccord dresses notre ne belle, si c'est possible. «Ajoutez que, mer aux idées souvent-exprimées par vieux fauteuils, son large divan, sa peau d'une saveur exquises, Goncourt ju- et, quand il était habillé, cravaté et ganté commençait tâchais si je le de que pouslorsqu'il s'échauffait dans une discusFlaubert, il n'y a pas eu de discours. Un d'ours blanc qui tournait au jaune, sen- geait avec sa finesse et son tour de de blanc, il se posait devant vous avec l'écriplus avant, remontant de en ser sion, il en arrivait à nier tout ce qui n'évieil ami, M. Charles Lapierre, direc- tait bon le travail, la lutte enragée contre phrase si personnel, Daudet jouait ses son: «Voilà, mon bon!» accoutumé, où vain cherchant à savoir au. groupe, en tait pas le style; et c'était alors des teur du Nouvelliste de Rouen, a seule- les phrases- rebelles. Pour. nous, tout anecdotes avec ce charme qui en fait un il entrait un peu de la joie enfantine d'un d'où venait littérature notre elle, et où alors, romancier qui va affirmations qui nous consternaient s'est Flaubert était là. Nous évoquions son des compagnons les plus adorables que simple chez Ips grands. ment dit quelques mots. Et, allait. les bonshommes n'existaient pas dan3 passé un fait qui nous a tous boulever- existence entière vécue dans. cette pièce, je connaisse. Quant a moi, je ne brillais Tout cela était plein de bonhomie et nous sés quand on a descendu le, cercueil au milieu des bouquins si souvent con- guère, car je suis un bien médiocre cau- attendrissait, mais le bourgeois de proun livre, la vérité était une blague. suis clair ici, c'ept Si je très ne pas dans le caveau, ce cercueil trop grand, sultés, des cartons où il: enfermait ses seur. Je ne-suis bon que lorsque j'ai une vince apparaissait au fond.. (" qu'à la vérité, je n'ai jamais bien saisi, les notes ne servaient à' rïen, un» Oui, le grand mot est lâché Flaubert l'ensemble de ses idées sur la littérature. seule phrase bien faîte suffisait à l'imun cercueil de géant, n'a jamais pu en- notes, des objets familiers qu'il n'aimait conviction et que je me fâche. Quelles trer. Pendant plusieurs minutes, les fos- pas qu'on dérangeât de leur place habi- heureuses après-midi nous avons pas- étaitunbourgeois.etlo plus digne,le plus Elles me semblaient fort décousues, mortalité d'un homme paroles d'ausoyeurs, commandés par un homme tuelle, par une manie d'homme séden- sées, et quelle tristesse à se dire que ces scrupuleux, le plus rangé qu'on pût voir. Il' elles partaient brusquement dans la con- tant plus troublantes, qu'il reconnaissait lui-mômeavoir la bêtise de perdre son heures ne reviendront jamais plus car le disait souvent lui-même, lier de la versation maigre, à large chapeau noir, une figure tairc. paradoxes temps ,1 raideur de une avec d'Islande, à ramasser des documents et à Flaubert était notre lion à tous, ses deux considération dont il jouissait, de sa vie et ont travaillé sortie de ITcm éclat de tonnerre, le plus souvent un A Paris, je ne l'ai pas connu dans son grands bras paternels nous rassem- entière donnée au travail ce qui ne l'emne vouloir planter debout que des figuavec de sourds efforts mais le cercueil, contradictions d'imprévu. pleines de et la tête en bas, ne voulait ni remonter ni appartement du boulevard du Temple. blaient 1 pêchait pas d'égorger les bourgeois, de Peut-être était-ce moi qui voulais mettre res exactes et vivantes. Quel cas étrange La maison était voisine théâtre entendait du lui et profond, l'auteur de Madame Bovary du Ce fut qui eut l'idée de notre dîner les foudroyer à chaque occasion, avec' trop de logique entre le descendre davantage, et l'on l'éet penseur les cordes crier! et le bois se plaindre. Petit-Lazari. Elle existe encore, dans un des auteurs siffles. C'était après le Can- ses emportements lyriques. Cette con- crivain chez Flaubert. J'aurais désiré que et de Y Education sentimentaleméprisan' C'était atroce la nièce que Flaubert a enfoncementoù sont venues se raccorder didat. Nos titres étaient à Goncourt, tradiction s'explique aisément. D'abord, l'auteur de Madame Bovary aimât le la vie, méprisant la. vérité, et finissant tant aimée, sanglotait au bord du ca- les maisons nouvelles. 11 l'habita pendant Henriette Maréchal à Daudet, Lise Ta- Flaubert avait grandi en plein roman- monde moderne, qu'il se rendît compte par se tuer dans le tourment de plus eu lune quinzaine d'années au moins. Ce fut .vernier; a moi, toutes mes pièces". Quant tisme, au milieu des-terriblcs paradoxes plus aigu de la seule perfection du style! -veau. Enlîn, des voix ont -murmuré l'évolution il était des agents ,de dont un On comprendra dès lors ses engoue« Assez, assez, attendez, plus tard. » Nous là que sa gloire naquit et qu'il goûta ses à Tourgueneff, il nous jura qu'on l'avait de Théophile Gautier, qui a eu sur lui les plus puissants; et cela me chagrinait grandes joies. trois parlements et ses haines littéraires. Il savait Il-y publia ses sifflé en Russie. Tous les cinq, nous nous une- influence, décisive .dont je presommes partis, abandonnant là notre surunromantique gueuqui de tomber « par cœur des phrases de Chateaubriand «vieux », entré de biais dans la terre. miers ouvrages Madame Bovary, Sa- réunissions donc chaque mois dans un rai. Puis, il faut distinguer, l'injure lait » contrôles chemins de fer, les jour-' lammbô et l'Education santhnentale. restaurant;• mais lfc choix de ce restau- de bourgeois avait fini par être dans sa,' Victor Hugo, qu'il déclamait avec Mon cœur éclatait. indivi- et de démocratie; la et sur naux un Tout un hébétés mouvement avait lieu anathème généralisé et. lancé' lorsque, Goncourt diemphaseextraordinaire. autour de rant. était une, grosse; affaire, et nous "bouche un -Eri-bas, surle port, &h-, une était uii dualiste^ pour qui écrivain un sait en riant que des annonces chantons Concourt^ lui, 'des admirateurs venaient le saluer. sommes allés un peu partout, passant du à la tête de l'humanité bête.; par bour-. solù, de :fatigue et de chagrin simple phénomène derhétori-; un à Ses familiers- d'alors étaient Edmond et poulet au kari a la bouUlàbaissi;. Dès le' geois, il entendait tes sots, les écloppés, sur ce ton auraient paru sublimes.EtFlaunous a ramenés Daudet et moi Le denotre terrible discussion. jour* que. Goncourt, Théophile Gautier, potage, les discussions et les anecdotes ceux qui nient le soleil, et non les braves bertne sortait pas de ces phrases, a ses l'hôtel où il était descendu, une mu- Jules de Chateaubriand, prétendait il comme sur Taine,Feydeau,d'âutres encore. Il les réu- commençaient. Je me rappelle une ter- gens qui vivent sans tapage, au coin de leur qu'en littérature la phrase bien faite, yeux tout GhateaubriandettoutHugo semsique militaire jouait un pas redoublé, près de la statue de Boieldieu. Les nissait chaque dimanche, l'après-midi; rible discussion sur Chateaubriand, qui feu. J'ajouterai que ses grandes colères seule importait, je l'exaspérais en di- blaient être là. Naturellement, pour les cafés étaient pleins, des bourgeois se et c'étaient des débauches de causeries, dura de sept houecs du soir a une heure tombaient comme dos soupes au lait. Il sant « Il a autre chose que des phra- mêmes raisons, il tenait en petite estime y Mérimée et il exécrait Stendhal. Il appepromenaient, un air de fête épanouissait d'anecdotes grasses et de discussions du matin Flaubert et Daudet le défen- criait très fort, gesticulait, le sang au vifaites dans bien Madame Bovary, et ses lait ce dernier': monsieur Beyle, comme la ville. Le soleil de quatre heures qui littéraires. L'Empire, qui voulait avoir daient, Tourgueneff et moi nous l'atta- sage; puis, il se calmait brusquement, c'est cette autre chose votre que par œuil appelait Musset monsieur de Musset. enfilait les quais, allumait la Seine dont ses écrivains, lui avait fait d'aimables quions, Goncourt restait neutre. D'autres c'était comme des airs de bravoure que, Dites voudrez, vivra. que vous ce vre les reflets dansaient sur les façades blan- avances; il allait à Compiègne, il était fois, on entamait le chapitre des pas- dans son intimité avec les hommes de vous n'en avez pas moins porté le pre- Pour lui, le poète n'était qu'un amateur ches des restaurants, où les cuisines devenu un des hôtes habituels duPalais- sions on parlait de l'amour et des fem- 1830, il avait appris à se jouer à lui- mier coup au romantisme. Alors, il qui avait eu le mauvais goût de se mo* » quer de la langue, en lâchant la prosoilambaient déjà, avec des odeurs de man- Royal, où la princesse Mathilde avait mes et, ces soirs-là, les garçons' nous même. Ace propos, on m'a racontéqu'un cria était delà Madame Bovary que die. Quant à Stendhal, n'était-ce pas ca geaille. Dans un cabaret, toute une ta- réussi à' réunirde grands talents. Après regardaient d'un air épouvanté. Puis, écrivain russe, avec qui Tourgueneff qu'on finissait l'assommer par avec ce blée de reporters et de poètes affamés se la guerre, il déménagea et habita la comme Flaubert délestait de rentrer nous avait fait dîner, a été tellement bouquin-là, qu'il le donnerait volontiers :railleur pincé qui s'était vanté de lira commandaient une sole normande. Ah 1 rue Murillo son logement composé seul, je l'accompagnais à travers les rues surpris de cette violence un peu théâtrale pour une phrase de Chateaubriand ou chaque matin une page du Code pour les tristesses des enterrements de grands de trois petites pièces au cinquième noires, je me couchais à trois heures du de Flaubert, que, dans un article où il a d'Hugo-. Il se refusait absolument à voir prendre le ton? Nous savions ce grand étage, donnait sur le paix Monceau matin, après avoir philosophéà l'angle de parlé de lui plus tard, il l'a accusé de autre chose psychologue, selon le mot de M. Taine, hommes1 de la littérature dans les que nous éviune vue superbe qui l'avait décidé. Il fit chaque carrefour. « fatuité. » Ce mot me paraît si impropre, romans des ^autres et même dans les si antipathique à Flaubert, que tendre les pièces d'une' cretonne à grands tions même de prononcer son nom. J'aje proteste de toute mon énergie. siens; il y niait, je que dirai pas le ne profemmes avaient de de détails Les tenu place biographiques. J'ai peu mais ce fut son seul luxe, et peu Flaubert était d'une absolue bonne foi grès, mais jusqu'au mouvement des jouterai ici qu'il devenait très difficile de Flaubert était discret sur ces matières ramages l'existence Flaubert. dans de. A vingt dans ses emportements, à ce point qu'il discuter avec Flaubert, quand on n'était comme à Croissot les bibelots manrien idées; la belle langue, de de plus. il avait aimées l'ai en 1869. C'est les troubadour. très tard, n'y puis, je quaient,, il avait guère qu'une selle ans, en connu risquait souvent l'apoplexie et qu'on dur Et son individualisme, son horreur des pas de son avis; car il ne discutait pas racontait qu'autrefois Il • ilconfident faisait ami d'enfance, à à un arabe, rapportée d'Afrique, et unBoudha me* ou un vait ouvrir les fenêtres pour lui faire groupes, venait d'un grand orgueil. Un posément, en homme qui a des argutrès intime, qu'il appartient de nous dire de carton doré, acheté chez un revendeur deux lieues pour aller mettre un baiser prendre l'air; mais j'accorde qu'il y avait de ments à faire valoir et qui consent à exposait. favoris, quand mots on ses d'un Terre-Neuve, qu'une la; tête je me contenterai vie. Pour moi, Rouen. C'est là de écouter ceux de son adversaire, avec le sa que je suisentré dans ,sur eu sans doute un entraînement antérieur, principes dans une préface, et qu'on ;désir de noter ici ce que je sais bien, et je tâ- son intimité. Il était alors très seul, très dôme cai'essait. Son idée • de- l'amour que la littérature, l'amour de la force .et ses rattachait de s'éclairer il procédait par un mouvement quelcon- affirmationsviolentes et"perdait presque cherai surtout d'expliquer L'écrivain par découragé. L'insuccès de" l'Education se trouve dans Y Education sentimen- de l'éclat était pour beaucoup dans s oh s'y était àSoyez donc plus fier! "Faire aussitôt la tête, si l'on que, l'homme, en me reportant à ce qu'il m'a sentimentale lui avait porté un coup ter- tale•: une passion qui emplit l'exis- attitude. Ce. que je constate, d'ailleurs; des cédait pas desuperbes, ne les correctes phrases et et qui et contente jamais..Sans dit et à ce que j'ai pu observer. jvant lui. Alors? pour lui éviter un charible. D'autre part, bien qu'il -n'eût au- tence ne .se c'est que, cet homme si violent en paro- faire dans Bénédictin coin,, quison en dedésirs; c'était il avait rappeler doute, les cune conviction politique, la chute de Cependant, il me faut ses coups les, n'a jamais eu une violence d'action. donne vie entière à sa tâche, tel était, grin, pour ne pas lui faire courir le rissa ùu gaillard solide dans jeunesse lignes Il lui semblait de existence. et grandes l'Empire la fin du monde. Il sa son Il était d'une douceur de père avec ses que d'un coup de sang, nous disions idéal son tirait bordées de qui des matelot. Mais à Rouen, 1821. Son père, né Tentation est achevait alors la de Saint-Anen amis, et ne se fâchait que contre les im£ 'comme lui:ou bien nous gardions le simonde Achille Flaubert, était un médecin de toine, péniblement et sans joie. Le di- cela n'allait pas plus loin, il se remettait béciles. Encore, avec sa bonhomie, arec J'ai dit un mot de sa haine du lence. Il étaitabsolument inutile de voutalent, dont le large cœur et la stricte manche, je ne trouvais guère là qu'Ed- ensuite tranquillement au travail. Il avait un manque de sens critique sur lequel moderne. Elle éclatait dans toutes ses pa- loir le convaincre. honnêteté sont restés légendaires. A mond de Concourt, frappé lui aussi par pour les filles une véritable paternité; je reviendrai, ne traitait-il pas tous les- roles. Il avait pris cette haine dans son Heureusement, à côté du styliste im7 cette école, le jeune Gustave dut grandir la mort de son frère, n'osant plus toucher une fois, sur les boulevards extérieurs, imbécilesaussi sévèrement. Un lieu com- intimité avec Théophile Gautier car, peccable, de ce rhétoricien affolé de perrentrions, il en vit une très mun échappé par hasard le jetait hors l'année dernière, lorsque j'ai lu le vo- fection, il y a un philosophe dans Flauen bonté, en loyauté, en virilité. Nous le une plume et très triste. C'est rue Murillo comme nous l'apitoya qui laide et à laquelle il voulut de-lui, lorsqu'il tolérait des médiocrités lume de souvenirs publié par Emile Ber- bert. C'est le négateur le plus lai'gequa retrouverons plus tard le fils de son père, qu'Alphonse Daudet est, comme, moi, avec cette nature adorable .qui nous le devenu un des fidèles de Flaubert. Avec donner cent sous mais la fille nous et allait jusqu'à les défendre. La bêtise gerat sur son beau-père, je suis resté nous ayons eu dans notre littérature. Il rendait si cher, une nature où il y avait Maupassant, nous étions les seuls in- accabla d'injures, en disant qu'elle ne courante, la platitude quotidienneet dont stupéfait de retrouver tout mon Flau- professe le véritable nihilisme, un du colosse et de l'enfant. Il fit ses études* times. J'oublieTourgueneff qui était l'ami demandait pas l'aumône et qu'elle ga- personne n'est entièrement dégagé, l'exas- bert dans les paradoxes à jet conti- mot en isme qui l'aurait mis hors de lui, a Rouen et y rencontratrès jeune Louis le plus solide et le plus cher. Un jour, gnait son pain. Le vice bon enfant lui pérait plus encore que ce néant doulou- nu de l'auteur de Mademoiselle de il n'a pas écrit une page où il n'ait Bouilhet et le comte d'Osmoy, dans une Tourgueneff nous traduisit à livre ou- semblait comique, et l'épanouissait d'un reux de l'hommè qu'il a si largement Maupin. C'était le même amour de -l'O- creusé notre néant. Le plus étrange est, pension dont il nous racontait parfois de vert des pages de Gœthe, en phrases rire à la Rabelais; il était plein de solli- peint dans ses œuvres. Ces deux traits le rient, la passion des voyages, loin de cet je le répète, que ce peintre de l'avortebien amusantes histoires. Son enfance et comme tremblées' d'un charme péné- citude pour les beaux mâles, il adorait caractérisenttrès fidèlement il criait au- abominable Paris, bourgeois et étriqué. ment humain, que ce sceptique amer, sa jeunesse paraissent avoir été celles d'un traut. C'étaient des après midi déli- leurs histoires, et déclarait qu'elles le tant qu'il croyait, sa facilité à se tromper Flaubert se disait né pour vivre là-bas, était'un homme si tendre et si naïf au garçon appartenant à une famille aisée cieuses, avec un grand fond de tristesse. rafraîchissaient. Il répétait: «Voilà de sur les hommes et les choses égalait sa sous une tente l'odeur du café lui cau- fond. On se tromperait fort, si l'on se le et libérale, qui l'élevait fortement, sans Je me souviens surtout d'un dimanche la santé, cela vous donne de l'air. » Ar- facilité à se mettre en colère. C'était un sait des hallucinations de caravanes en représentait comme un Jérémie se lale contrarier dans ses goûts. Il céda de gras où, pendant que les cornets à bou- rangez ce goût des dames gaies et faciles, cœur très, bon, plein d'enfantillages et marche il mangeait des mets les plus mentant sur l'effondrement continu du bonne heure à la passion littéraire, et je quin sonnaient dans les rues, j'écoutai avec son idéal d'un amour sans fin pour d'innocences, un cœur très chaud, qui abominables avec religion, pourvu que monde; dans l'intimité, il ne soulevait ne crois pas qu'il ait jamais eu l'idée jusqu'à la nuit Flaubert et Goncourt re- une femme que l'on verrait une fois tous éclatait en indignations à la plus Légère ces mets eussent un nom d'une belle guère ces questions, il sacrait quelquefois les ans et sans espoir. Du reste, je le ré- blessure. Son charme puissant se trou- allure exotique. C'était les mêmes dia- contre les petites misères de l'existence, •l'une profession quelconque du moins gretter le passé. il n'en parlait point, il ne s'élait même Puis, Flaubert déménageaune fois en- pète, les femmes ne l'entamaient guère-. vait là, et voilà pourquoi nous l'adprions tribes contre toutes nos inventions; la mais sans lyrisme. Un brave homme, seule d'une machine le jetait hors de voila son signalement. Son comique si pas destiné sérieusement à la médecine, core, et alla habiter le 240 de la rue du C'était tout de suite fini. Il le disait lui- tous comme un père. vue lui, dans une crise d'antipathie ner- particulier demanderaitaussi à être étucomme on l'a dit. De cette époque, il rap»- Faubourg Saint-Honoré. Il voulait se rap- même, il avait porté comme un fardeau liaisons les quelques de pelait surtout avec complaisance les pro- procher de sa nièce, pris de l'ennui des. son existence. Il prenait bien le chemin de fer dié. La bêtise l'attirait par une sorte de veuse. III qu'il dans Rouen, Nous entendions matières, avec faisaitmenades vieux garçons un soir même, lui le cénous en ces pour aller à Rouen, simplement pour fascination^ Quand il avait découvert Louis Bouilhet. J'ai toujours, pensé que libataire endurci, il m'avait dit son regret il me répétait souvent que ses amis lui document de grosse sottise, c'était Mes premières visites à Flaubert fu- économiser le temps, disait-il; mais il l'Education sentimentale était dans bien de ne s'être pas marié uii autre jour, on avaient toujours plus tenu au cœur, et rent une grande.de g,illusion, presque une ne cessait de gronder pendant tout le' un pour lui un épanouissement, il en parlait 'des pages une confession, une sorte d'au- le trouva pleurant devant un enfant. que ses meilleurs souvenirs étaient des souffrance. J'arrivais avec tout un Flau- voyage: C'était encore les mêmes raille*' pendant des semaines. Je me souviens lobiographie très arrangée, composée de L'appartement de la rue du Faubourg nuits passées avec- Bouilhet, à fumer des bert- bâti dans ma tête,- d'après- ses œu- ries devant les mœurs et les arts nou- qu'il s'était procuré un recueil de pièces souvenirs pris un peu partout et il pour- Saint-Honoré était plus vaste mais les pipes et à causer. Lesfemmes, d'ailleurs, vres; un Flaubert qui était le pionnier du veaux, un regret continuel de la vieille de vers uniquement écrites par des mérait arriver, en tenant compte des be- fenêtres donnaient sur une mer de toits, sentaient bien qu'il n'était pas un fémi- siècle, le peintre et le' philosophe de no-' France, selon son expression, une sorte decins il nous forçait à en écouter des soins de l'intrigue, que la grande amitié hérissés de cheminées. Flaubert ne prit nin elles le plaisantaient et le traitaient tre monde moderne. Je me le représen- d'aveuglement volontaire et de peur morceaux, qu'il lisait de sa voix la plus de Frédéric et de Deslauriers fût l'écho /-même pas le soin de le faire décorer. Il en camarade. Cela juge un homme. Etu- tais comme ouvrant une voie nouvelle, sourde devant l'avenir; à l'entendre, retentissante, et il s'étonnait quand nous de l'amitié de Flaubert et de Bouilhet. coupa simplement des portières, dans son diez le féminin chez Sainte-Beuve, et fondant un Etat régulier dans la pro- demain allait nous manquer, nous mar- n'éclations pas comme lui d'un, rire Comme Frédéric d'ailleurs, Flaubert ancienne tenture à ramages. Le Boudha comparez. vince conquise par le romantisme', mar- chions à un abîme noir et, quand j'affir- énorme. Un jour, il eut cette parole vint faire son droit à Paris, où Bouilhet fut posé sur la cheminée, et les aprèsJe donne ici mes notes sur Flaubert un chant à l'avenir avec force et confiance. mais mes croyances au vingtième siècle, triste « C'est singulier, je ris maintedevait le retrouver plus tard. C'est vers midirecommencèrent dans le salon blanc peu au hasard. Ce sont autant de traits En un mot, j'allais chercher l'homme de quand j'espérais notre vaste mouve- nant de choses dont personne ne rit cette époque, à dix-neuf ans, qu'il voya- et or, où l'on sentait le vide, une instal- qui doivent compléter sa physionomie. ses livres, et je tombais sur un terrible ment scientifiqueque et social devait abou- plus. » A Croisset, il avait d'étranges la première fois; puis je dire lation provisoire, gea pour ne gaillard, esprit paradoxal, romantique tir à un épanouissement de l'humanité, collections dans des cartables, des proune sorte de campe- Tout à l'heure je parlais de la s'il poussa jusqu'à l'Italie, maisjeme sou- ment. Il faut dire que, vers cette époque, qu'il reçut à la chute de l'Empire.secousse Il avait impénitent, qui m'étourdissait pendant ;il me regardait fixement de gros cès-verbaux de gardes-champêtres, des viens qu'il m'a souvent raconté son pas- une débâcle d'argent accabla Flaubert; pourtant la haine de la politique et pro- des heures sous un déluge de théories yeux bleus, puis haussait les ses épaules. pièces de procès curieux, des images ensage à Marseille, où il eut toute une aven- il avait donné sa fortune à sa nièce, dont fessait dans ses livres le néant de l'hom- stupéfiantes. Le soir, je rentrais malade Dureste, c'étaientlàdes questions généra- fantines et stupides, tous les documents ture amoureuse. A Paris, il mena une vie le mari se trouvait engagé dans des af- me, l'imbécillité universelle. Mais, dans chez moi, moulu, ahuri, en me disant que les qu'il n'abordait pas il préférait res- de l'imbécillité humaine qu'il avait puras-, d'étude, coupée de quelques plaisirs vio- faires difficiles; tout son grand cœur, la pratique, il croyait à la hiérarchie, il l'homme était chez Flaubert inférieur à ter dans la technique littéraire. Mais il sembler. Remarquez que ses livres sont lents. Sans être mondain, il menait une était là, mais le don dépassait peut- avait du respect, ce qui nous surprenait, l'écrivain. Depuis, je suis revenu sur ce réservait surtout ses colères pour la là tout entiers, qu'il n'a jamais fait qu'éexistencelarge. Dès cette époque, il eut du ,être ses forces, il chancelait devant la nous qui sommes d'une génération scep- jugement, j'ai goûté la saveur d'un tem- presse; le tapage des journaux, l'im- tudier cette imbécillité, même dans les reste un pied àParis et un pied à Rouen misère menaçante, lui qui n'avait jamais tique une princesse, un ministre, sor- pérament si plein de contradictions, je portance qu'ils se donnent, les sottises visions splendides de la Tentation de son père avait acheté la maison de cam- eu à gagner son pain. Il craignit un ins- taient à ses yeux du commun, et il s'in- me suis habitué, et pour rien au monde qu'ils impriment fatalement dans la hâte Saint-Antoine. Il jetait simplement son pagne de Croisset vers 1842, et il y re- tant de ne plus pouvoir venir à Paris; et, clinait, il «gobait», comme nous nous je n'aurais voulu qu'on me changeât mon avec laquelle ils sont faits, le soulevaient admirable style sur la sottise humaine, tournait passer des saisons entières. En pendant les deux derniers hivers, il n'y permettions de le dire entre nous. Il est Flaubert.- Mais l'impression première de fureur. Il parlait de les tous'suppri- et je dis la plus basse, la plus terre a relisant dernièrementla vie de Corneille, vint pas en effet. Cependant, ce fut rue donc aisé de comprendre son effarement, n'en avait pas moins été une déception, mer d'un coup. Ce qui le blessait parti- terre, avec* parfois de grandes échappées j'ai été frappé des ressemblances qu'elle du Faubourg Saint-Honoré que je le vis à la désorganisation d'un régime, dont déception que j'ai vu se reproduire chez culièrement, c'étaient les détails qu'on de poète blessé. Son comique n'est pa offrait avec celle de Flaubert. Deux renaître, ayee sa voix tonnante et ses la pompe l'avait ébloui. tous les jeunes gens qui l'ont approché. donnait parfois de sa personne. Il trou- l'esprit léger du dernier siècle, le rire fit grands faits marquent seulement son grands gestes. Peu à peu, il s'était habiDans une lettre écrite à Ernest FeyPar exemple, comment: voulez-yous; vait 'cela inconvenant, il disait que l'écri- et malicieux, le coup de griffe qui cingle existence, son voyage en Orient,,qu'il lit tué au nouvel état de choses, il tapait sur deau, après la. mort de Théophile Gau- qu'on écoutât sans surprise qu'il di- vain seul appartenait au public. Je fus, mais un comique qui remonte au seien 1852, et le voyage qu'il entreprit plus tous tes partis avec le dédain d'un poète. tier, il parle de « l'infection moderne. sait de Madame Bovary. Il ce jurait n'a- fort mal reçu un jour que je' me basai:-1 zième, siècle; de sang plus épais et do tard aux ruines de Carthage, pour son Puis, le.s rfrois Cont-es, auxquels il .ira- il déclare que, depuis le Quatre Septem- voir écrit ce; livre que pour faire une dai à lui dire qu'en somme le critique patte "pliis lourder bonhomme et brutaJ à livre clé Salammbô. Ea dehors de eW yanjait, raniusaient Weauôoup.Soà cercle lire, tout est fini pour eux. Lors de mes « farce » aux réalistes, à Champfleuicy qui s'occupait de son Yôteraeiit et de sa la fois, faisant un trou. Gela explique eu' lucre, abêtie, d'une ignorance -lourde. Je pensais à nos villes du Midi, à Marseille parexemple, qui, elle àussi,trempedans le commercejusqu'au cou; Marseilleentier se serait entassée sur le passage du convoi, si elle avait perdu un citoyen de la taille de Flaubert. La vérité doit être que Flaubert, la veille de sa mort, était inconnu des quatre cinquièmes de Rouen et détesté de l'autre cinquième. Voilà la gloire. Des boulevards à montée rapide, des rues escarpées conduisent au cimetière Monumental, qui domine la ville. Le corbillard avançait plus lentement, avec son roulis qui s'accentuait encore. Débandés, soufflant de fatigue, couverts de poussière, et la gorge sèche, nous arrivions au bout de ce voyage de deuil. En bas, dès la porte, de grosses touffes de lilas embaument le cimetière; puis; des allées serpentent et se perdent dans des feuil-; lages, tandis que les tombes étagées blanchissent au soleil. Mais,, en haut, unspectacle nous avait arrêtés.:la ville ,• à nos pieds, s'étendaitsous un grand nuage cuivré, dont les bords, frangés de. soleil, laissait tomber une pluie d'étincelles rouges et c'était, sous cet éclairage de drame, l'apparition brusque d'une cité du moyen âge, avec ses flèches et ses pignons, son gothique flamboyant, ses ruelles étranglées coupant de minées fosses noires le pêle-mêle dentelé des toitures. Une même pensée nous était venue à tous: enfiévré du rovomment Flaubert mantisme de 1830, n'a-t-il mis nulle part cette ville qui nous apparaissait comme à l'horizon d'une ballade de Victor Hugo? Il existe bien une description du panorama de Rouen, dans Madame Bovary; mais cette description est d'une sobriété remarquable, et la vieille cité gothique il m. n :« littéraire. core son manque de succès dans les sa- 4-'reconstituer, les lieux, qui ont singuf vrages sur la matière. Il s'entêtait pour- plutôt, allant-avec un flair dont il se flat- il vit d'autres mots qui lui déplaisaient, tremblaient Je luf3 ai entendu achever tons et auprès des femmes: On lui trou- t lièrement changé depuis quarante ans. tant ;> l'œuvre était une vieille idée de tait à la page,' à là phrase qui seule lui il ne put tous les changer et alla semettre ainsi la, .Légende de Saint-Julien' l'Hosvait une gaieté de commis-voyageur Lorsqu'un écrivain passe six ou sept jeunesse à laquelle il croyait. Je me per- était utile. Souvent un ouvrage de cinq au lit, désespéré. Dans le lit, impossible pilalier, dans un véritable coup de fouDans l'intimité, il était terrible, quand il années sur un ouvrage et qu'il y met mettrai ici une anecdote qui montre cents pages ne lui donnait qu'une note, de dormir il se retournait, il songeait dre du plus grand effet. Puis, l'impresse déboutonnait. une pareille somme de travail et de quelle importance il donnait aux moin- qu'il écrivait soigneusement; souvent. toujours à ces diables de mots. Brusque- sion de son livre était toute une grosse volonté, il donne naturellement à cet ou- dres détails. Il nous faisait d'abord à même l'ouvrage ne lui donnait rien du ment, il trouva une heureuse correction, affaire. Il se montrait extrêmement diffiVoilà donc des traits de sa physionoune importance considérable. Flau- nous-mêmes un mystère du titre de son tout. On trouve ici une explication des sauta par terre, ralluma la bougie et re- cilepour le choix d'une imprimerie, déclamie, qui-pourront aider à lareconstruire. vrage persuadé qu'il lançait livre; il disait «mes bonshommes »;plus sept années qu'il mettait en moyenne à tourna en chemise dans son cabinet rant que pas un imprimeur de Paris n'aPour moi, je me résume en disant qu'il bert était donc une œuvre bien supérieure à Madame tard, quand il nous le confia, il ne le dé- chacun de ses livres car il en perdait bien écrire la nouvelle phrase. Ensuite, il se vait de la bonne encre. La question du n'avait pas voulu l'évolution apportée7 -Bovary, et dont l'apparition devait por- signait encore que par les initiales B et quatre dans des lectures préparatoires. refourragrelottant sous la couverture. papier aussi le préoccupait fort; il dans le roman par Madame Bovary, et ter un formidable voupublic. le P, dans dans lettres. Il Un jour donc, était Trois il ainsi entraîné, volume fois, coup le poussait sauta et ralluma lait qu'on lui ses montrât comme sa des échantillons, un il qu'il a toujours refusé d'en voir et d'en Du reste, il n'a jamais publié livre, déjeunions chez à pour déplacer Charpentier, ajouter autre, bougie, note d'une page mot un bas nous élevait toutes sortes nous un de difficultés, une au un ou très mesurer les conséquences. Ce livre a été. sans croire fortement au succès, avec parlions des noms, et je dis que j'en avais le renvoyait à des traités spéciaux, à des une virgule. Enfin, n'y tenant plus, pos- inquiet également de la couleur de la simplement un produit de son tempéune confiance d'enfant et une ignorance trouvé un excellent, Bouvard, pour un sources qu'il voulait des lors connaître, j sédé du démon de la perfection, il ap- couverture et rêvant même parfois des rament qui s'est rencontré, comme je des conditions de la -vente en librairie, personnage de Son Excellence Eugène si bien qu'une bibliothèque finissait par porta sa page,- enfonça son foulard sur formats inusités. Ensuite, il choisissait l'ai dit ailleurs, au confluent de Balzac et, qui rappelaient les beaux rêves de Bal- Bougon, le roman auquel je travaillais y passer;et le tout parfois à propos d'un ses oreilles, se tamponna de tous les côtés lui-même le caractère.Pour la Tentation de Victor Hugo. Il a mis sa gloire a. être On le plaisanta beaucoup,à l'époque, alors. Je vis Flaubert devenir singulier. fait douteux,d'unsimple mot dont il n'était dans son lit, et jusqu'au jour éplucha sa de Saint-Antoine, il a exigé une typograun rhétoricien, lorsqu'il a été plus encore zac. la prétendue caisse en bois des îles, Quand nous quittâmes la table, il m'em- pas sûr. D'ailleurs, je crois aussi qu'il page, en la criblant de coups de crayon. phie compliquée, trois sortes de caracun observateur et un expérimentateur. sur dans laquelle X Education mena au fond'du jardin, et là, avec une lui arrivait d'oublier son roman et d'é- Voilà comment il travaillait. Nous avons tères, et s'est donné un mal énorme pour En étudiant en lui l'écrivain, on voit ai- sentimentale il avait apporté Croisset à de Paris cette émotion, il me supplia de lui largir ainsi ses lectures par un plaisir tous de ces rages; mais lui avait ces rages se contenter. Tous ces soins méticuleux grosse sément comment- ses facultés diverses, caisse était bois blanc, et Flau- abandonner ce nom..de Bouvard.Je le lui d'érudit. Son érudition s'était en effet d'un bout à l'autrade ses livres. venaient, je le répète, du respect .qu'il les contradictions apparentes qu'il ap-; bert expliquaiten.qu'il faire l'avait fait dansles Quand devant une abandonnai cette il était à sa table, manière, en riant. Mais 'il restait sé- formée de fouilles avait pour la littérature et pour son propar portait, ont fait de lui le romancier qu'il le menuisier de son -village, pour transrieux, très continuelles touché, et page' desà première' rédaction, il il répétait qu'il qu'il faisait en vue de ..ses se pre- pre^travail. Pendant- l'impression, il resa été, sans qu'il ait résolu de l'être, porter.avec plus.de facilité et de'-sû- n'aurait pas continué son l'ivre, si j'avais œuvres-vil" avait dû -se remettre au" la- nait la tête entre les deux mains, et pen- tait agité, non qu'il corrigeât ^beaucoup l'eté son manuscrit,- qui était énor- gardé le nom. Pour lui, toute l'œuvre tin, il avait remué toute" l'antiquité et dant de longues minutes regardait la les épreuves il-se contentait simplement ajoutez qu'il devait en lire des était dans ces deux noms Bouvard fit toutes nos sciences modernes pour 6'a- page, comme s'il l'avait magnétisée'. ï-l de les revoir au-poiht de vue typographime • passages chez la princesse. Mathilde, et Pémche'L II ne. la ^voyait plus sans lammbôet la Tentationde Saint- Antoine, lâchait sa plume, il ne parlait pas, res- que, car il n'aurait pas changé un mot, qu'il n'aurait pas su comment se présen- eux. pour l'Education sentimentale et Bou- tait absorbé, perdu dans la recherche l'œuvre était désormais pour lui solide Je passe maintenant aux livres de Gus- ter, un tel paquet de papier entre les Je ne puis me dispenser de dire aussi vard el Pécuchet. Donc, peu a peu, les d'un mot qui fuyait ou d'une tournure comme du bronze, poussée à la plus avec tave Flaubert. bras. Le roman parut à la fin de 1869. Le un mot du Candidat, cette pièce malheu- notes prises dans des livres s'entassaient dont le mécanisme lui échappait. Tour- grande perfection possible. Il continuait succès vente médiocre, de fut les jourIl faut se rappeler qu'il débuta seulereuse qui n'eut aucun succès au Vaude- de la sorte et formaient bientôt d'énor- gueneff qui l'a vu ainsi, déclarait que simplementà s'inquiéter du côté matériel, naux attaquèrent l'œuvre violence, ville. La passion du théâtre l'avait tou- mes cahiers. Il questionnait également les c'était attendrissant. Et il ne fallait pas il écrivait jusqu'à deux lettres par jour à ment à trente-cinq ans, en 1850. Ses amis avec le plaisantaient beaucoup sur ce qu'ils et Flaubert tomba brusquement du haut jours tourmenté, mais sans le déranger hommes spéciaux, il allait consulter des le troubler, et il avait une patience d'an- l'imprimeur et à l'éditeur, tremblait qu'une nommaient sa paresse, et semblaient de son rêve. La chute fut si douloureuse, trop de ses romans.C'étaitsurtoutl'exem- estampes à la Bibliothèque, il courait la ge, lui si peu endurant d'ordinaire. Il correctionn'échappât, saisi parfois d'un même avoir une assezmédiocre confiance qu'il s'en ressentit jusqu'àla fin. Ce qui lui ple de Bouilhet qui l'enflammait. Il avait campagne et en revenait avec des docu- était très doux devant la langue, ne ju- doute qui lui faisait brusquement prenen son avenir. Quand ils apprirent que fut le plus sensible, ce fut le silence lait avec lui une pièce le Sexe faible, ments sur les lieux où il plaçait ses per- rait pas attendait des heures qu'elle dre une voiture pour s'assurer si telle Flaubert travaillait à un roman, ce furent qui enterra bicntôtl' Educationsenti-men- qui fut d'abord reçueau Vaudeville. Puis, sonnages. Tout cela grossissait le tas voulût bien se montrercommode. Il disait virgule était bien à sa place. Enfin le vodes gorges chaudes; ils se demandaient tale on la déclara ennuyeuse a mourir, M. Carvalho, alors directeur, préféra des notes. Pour donner une idée de sa avoir cherché des mots pendant des lume paraissait, et il l'envoyait à ses n'en parla plus. II courut avoir une pièce de lui tout seul, et ce fut conscience, il suffit de conter qu'avant mois. • des nouvelles de l'œuvre, ils doutaient et personne Croisset amis, d'après deslistes tenues très exacs'enfermer à c'était évidemment qu'elle parût jamais. Cela son refuge, ainsi que Flaubert écrivit le Candidat; Il d'écrire V Education sentimentale, il a Je viens de nommer Tourgue- tement, dont il rayait les personnes Lorsque dans les chagrins. indiquerait que, jusque là, il avait hénous al- crut d'abord à sa -pièce, mais à la répéti- feuilleté toute la collection du Charivari, rieff. Un jour,» j'assistai à une scène qui ne le remerciaient pas. La littérature, gros lâmes dernièrement, le voir disait tion générale, qui nous consterna, il sen- afin de se pénétrer de l'espritdu petitjour- bien typique. Tourgueneff, qui gardait à ses yeux, était une fonction supérieure, il nous sité, échoué dans des tentatives, montrant les indécisions et les avoriements en montrant son cabinet « Voici une tit la chute fatale. Je le trouvai trèsbeau, nalisme, sous Louis-Philippe; et c'est de l'amitié, et de l'admiration pour la seule fonction importante du monde. de son Frédéric Moreau. Pourtant, il ne pièce oit j'ai beaucoup travaillé et où j'ai très crâne, dans cette occasion. Il assista avec les mots trouvés dans cette collec- Mérimée, voulut ce dimanche-là que Aussi voulait-il qu'on fût respectueux parlait jamais de ses premiers essais il souffert plus encore. » Cela m'avait vive» à sa défaite sans. émotion apparente la tion qu'il a créé son personnage d'Hus- Flaubert lui expliquât pourquoi il trou- pour elle. Sa grande rancune contre les ne citait guère en plaisantant qu'une ment ému, car je connais cette souffrance salle fut froidement respectueuse,à, peine sonnet. Je citerai vingt exemples de cette vait que l'auteur de Colomba écri- hommesvenait beaucoup de leur indiffésorte de tragédie comique sur la vaccine. du cerveau qui se dévore dans la soli- y eut-il deux ou trois coups de sifflet. conscience poussée jusqu'à la manie. vait mal. Flaubert en lut donc une page; rence en art, de leur sourde défiance, de Sans doute il avait rimé beaucoup de tude. Xà-bas, il cachait toutes sesplaies; Dehors, il neigeait. Je le retrouvai à la Enfin, le tas des notes débordait, il et il s'arrêtait à chaque ligne, blâmant leur peur vague devant le style travaillé il sanglotait sur ce divan où il est mort, sortie, fumant un cigare sur le trottoir, avait tous ses documents, ou du moins les qui et les vers médiocres, qu'on retrouvera peut- il s'enïportant les et éclatant. Il avait un mot qu'il répétait contre que, agonisait à cette table où ilaraturétant et il rentra à pied,- en causant avec des il s'arrêtait de lassitude et d'impatience, expressions toutes faites, comme pren- souvent de sa voix terrible « La haino être dans ses papiers. Louis- Bouilhet « phrases rebelles-; II faut savoir ce que amis. A la quatrième- représentation, il car, avec ses scrupules, les recherches dre les armes » ou prodiguer, des de était alors le grand homme du groupe, bai- de la littérature! la haine de la littéra« lui coiïtaitune bonne page, lui qui s'était retirait Maxime Ducamp, dontonafait derla pièse. Il; était simplement auraient pu durer toujours; il venait sers. » La .cacophonie de certaines ren- ture» et, cette haine, il la retrouvait'paret M. désir étonné que stérilisé.volontairem'ent, dans le comique qu'il y avait mis, une heure, disait-il, où il se sentait le çontresde syllabes, la sécheresse des fins tout, chez les hommes politiques plus ennièrement un si étrange académicien,son avait déjà un nom presque célèbre, lors-! toujours inassouvi delà perfection. C'é- n'eût pas porté davantage. S'il a souffert besoin d'écrire. Et il se mettait à sa dure dcphcase,.la ponctuation illogique,' tout core que les bourgeois. un arrachement continu, des couches de cet écroulement, nous n:en; avons rien besogne.. C'était alors que commençait. ..y passa. Gepçndant.rTourgueneff ouvrait Tel est le Gustave Flaubert que je reque Flaubert se débattait encore dans l'es' tait doulouréuses-à hurler, des doutes sans su. Plus tard, il nous lut le Sexe faikle,1 sa torture. kicertitudes,d'undébut pénible. Je suis desyeux'énoïihcs; II ne comprenait évi-' trouve dans mes souvenirs, le merveilrenaissants, jusqu'à èertain que,: malgré- son large cœur, il cesse Je rappelle ici que, lorsqu'il avait pris demmerit pas, il déclarait qu'aucun écri- leux écrivain,, le logicien si plein de conse traiter dé qu'il allait faire jouer au théâtre Cluny. à Il souffrit de cette situation, de cette pre- brute, se croire idiot. nous le répé- L'idée était ingénieuse, il y. avait toutes ses notes, il. affectait pour elles un vain, danç aucune langue, n'avait raffiné tradictions. Il s'était donné tout .entier mière.impuissance où son génie restait tait souvent« Toutes les nuits, j'ai en- d'excellentes scènes mais l'agencement grand mépris. Les notes de Bouvard et de la sorte; Chez lui, en .Russie, rien aux lettres, à ce point qu'il en était in<paralysé, tandis que des talents infé- vie de me casser la margoulette. » Son- général nous parut très faible, et devant Pécuchet,, par exemple, faisaient un pa- do pareil n'existait. Depuis ce jour, juste pour les autres arts, la peinture et rieurs se produisaient si aisément et gez alors quelle dut être la torture de cet notre silence embarrassé, il comprit et quet considérable, une montagne de pa- quand il nous entendait maudire les qui la musique par exemple, qu'il appelait paraissaient le tenir en dédain. J'explp homme, lorsqu'il se retrouva seul, avec arrêta la pièce. Je n'assurerais pas. qu'il piers que nous avons vue sur sa table et les que, je l'ai vu souvent sourire; etil avec dédain « les arts inférieurs. » En lui!1 ne perdit pas, ce jour-là, une illusion en- pendant les dernières années. Il y au- disait que nous avions bien tort de ne peinture, il -n'avait certainement pas la que ainsi l'admiration exagérée qu'il a l'écroulement de son œuvre derrière travail, toujours professée pour Bouilhet,. en Il voyait par terre sept années de core chère; car, pendant les répétitions rait mJaumatièfe'd'au moins cinq vo- pas nous servir plus franchement de no- moindre idée critique.; il ne parlait jahomme qui avait vu autrefois un maî- il était ébranlé dans toutes ses convic- du Candidat, il nous parlait de cinq ou lumes in-octavo. Chaque chapitre avait tre langue, qui est une des plus nettes mais tableaux, il avouait son ignorance; tions. Les. grands producteurs se conso- six sujets de pièces qui lui étaient venus 10 dossier spécial. Une page de notes et des plus simples. Je suis de son avis, je ne l'ai vu se passionner un peu que tre dans ce poète de second ordre. lent vite, mais lukdjBvaÙ' attendre des an- et qu'il voulait mettre à la scène, si Te devait souvent se'r&unier'eniupe.phTase. j'ai tôujours^été frappé dé la justesse pourjes toiles de M. Gustave Moreau, L'apparition de Madame Bovary fut nées.pour se remettre à croire jPuis, les mordait. Il ne nous en a jamais C'était simplement de. la matière exacte, de son • jugement c'est peut-être parce doniLlé talent si' travaillé ayàitune grandonc une surprise. Ce livre, écrit aptes temps étaient sombres/l'invasion a^rriva'' public reparlé,, il avait, "renoncé. au:théâtro..La dont il devait tirer la quintesseil.ee. On que, à titre d'étranger, il.nous voit avec de .parenté avec le sien. Quand on lui parle voyage en Orient fait en compagnie de et acheva de le bouleverser. Ce roman- seule tendresse qu'il' eût gardée .était comprend alors quelle terrible besogne,, le recul et le désintéressement néces- 'lait de faire illustrer un de ses livres, il M. Maxime Ducamp, aurait été inspiré,- cier dont on blâme' le scepticisme et l'inentrait dans une violente colère, disant ('v sa féerie le Château dés cœurs, quel' effort il avait à faire pour arriver à saires. dit-on, par la lecture d'un simple fait di- différence, qui ri'a'jamais écrit les mots pour faite en collaboration avccLouis Bouilhet ce résumé, d'autant plus qu'il le voulait Je'citorai encore une phrase que Flau- qu'il ne faut pas respecter sa prose pour vers, le suicide de la femme d'un méde- de patrie et de drapeau, souffrit abomi- et d'Osmoy, et que la Vie moderne a pu- dans une langue parfaite. Et 'la langue de- bert écrivait dernièrement à un ami •:'( vylaisser mettre des images qui salissent cin que Flaubert connaissait. Peu im- nablement de l'occupation étrangère. bliée dernièrement. Il disait venaïttOut,etlesnolesn'étaientplus rien. « J'ai beaucoup aimé Balzac* mais le' et détruisent'le. texte.. Une seule fois, et porte, d'ailleurs; l'auteur inconnu, tra- Quand je le revis,il en était absorbé, tout qu'il voudrait, avant de mourir, toujours voir à la Ilméprîsaitmême l'humanitédes person- désir de la perfection m'en a détaché» peu dans ïïn Cas particulier, il finit par céder: vaillant dans son coin, arrivait avec cette pâle et tout tremblant. Ce furent ses an- scène les tableaux du Cabaret il s'enfonçait dans la cruelle rhé- a peu. » Vûilà tout Flaubert. Je réunis on se. souvient quelaFte Moderne publia note puissamment originale qui allait nées mauvaises, celles dont j'ai parlé, et Royaume duPot-au-Feu.U les et du nages, y a pas torique qu'il s'était faite. Comme il le ici des notes, je ne discute pas une théo^ sa féerie, aye;ç des dessins; mais il retransformer le roman voilà la grande qu'il passa rue Murillo. La blessure de vus, et ses amis pensent ne cela vaut répétait; être exact, ne pas laisser pas- rie littéraire. Mais je veux pourtant gretta ce qu'il appelait sa lâcheté, il écrir que affaire. Je ne crois pas que les amis de l'Education sentipienlàle était toujours mieux. ser une erreur, c'est simplement de ajouter que ce désir de la perfection a vi des lettres f uricuses ^jnécontentde cette 'j'iaubert aient même alorssenti la portée au fond. Souvent, il s'arrêtait brusqueGustave Flaubert ne laisse, comme l'honnêteté envers le public. Cela va de été, chez ;lo romancier, une véritable publication, qui fut un de ses derniers cha'd'une telle œuvre. Il leur en lisait des ment devant un de nous, en s'écriant œuvre posthume, que Bouvard et-Pécu- soi. Il n'y a que les mauvais esprits qui maladie, qui Tépuisait et l'immobilisait. grins. Il ne voulait pas davantage qu'on morceaux, et l'on prétend qu'ils lui fai- « Mais expliquez-moi donc pourquoi ce chel. Peut-être pourra-t-on dans parlent de ce qu'ils. ignorent. Puis, si on Qu'on le suive attentivement, à ce point fit son portrait, et, tant qu'il a vécu, il saient faire de nombreuses corrections, bouquin n'a pas eu de, succès !j> L'année ses papiers.de quoi faire untrouver le poussait, il criait se fichait au de vue, depuis Madame Bovary;- jus-; s'est entêté; pourtant, s'il n'existe de lui ce dont je doute fort, car le Flaubert des dernièrOi à. la suite d'un .articlcfîfuoje fis mélanges. Il avait écrit, en Volume de- fond de la vérité, qu'il,-qu'il fallait être un ma- qu'à Bouvard et Pécuchet i on. le verra aucun portrait à l'huile, on^ a quelques son dernières années n'était pas un homme à propos d'une nouvelle édition du ro- voyage en Orient, et certainspartie fait faire pour fragments lade comme lui pour avoir le besoin bête peu a peu s'absorber dans la forme, ré- photographies, qu'il à changer une Virgule. Du reste, tous man,' il m'écrivit une lettre où il le défide. l'exactitude, et sont très beaux. En outre, il y aurait que la seule chose ïm-; duire son dictionnaire, se donner de; une dame, d.ans un moment de faiblesse. lancés dans' le mouvement romantique, nissait d'une phrase bien juste. «; C'est en des morceaux de la Tentation de Saint- portante ci-éternelle sous le.; soleil était1 plus en plus au procédé, restreindre-da- %q dessin publié .par la Vie Moderne, ils.deyaient ainsi que lui regarder Ma- un livre honnête, >> disàit-il.Puis, il ajou- Antoine, condamnés par lui-, et qui pré- une phrase, bien -faite, vantage l'humanité de ses personnages. und.ossindeMi.Liphartjd-aprèsunedeces• dame Bovary comme une bonne plaisan-. tait que, peut-être, avait-il ou le tort de senteraient Quand il se mettait à rédiger, il com- Certes, cela a- doté la 'littérature fran- photographies, est d'ailleurs d'une resun vif intérêt. Je ne parle pas terie lyrique faite aux réalistes de l'épo- sortir du cadre fatal de tout roman, en de sa correspondance mençait par écrire assez rapidement tin çaise de chefs-d'œuvre parfaits. Mais il semblance parfaite. Les vieux amis de qu'on réunira que. On connaît le procès ridicule intenté écrivant ce journal de la vie telle qu'elle doute un jour, avec quelque- peine sans à la morceau, tout un épisode, cinq ou six y avait un sentiment de tristesse, avoir Flaubert disaient, en plaisantant, que c'éà l'auteur et le succès retentissant du ro- est. Ainsi, il en était arrivé à douter lui- vérité, pour éviter justement qu'on' pages au plus. Parfois, lorsque le mot ne ce talent si puissant renouveler la fable tait pure coquetterie, s'il refusait de se man. A ce propos, je note que Flaubert, même, ce qui annonçait un terrible tra- publiât car ses lettres, il y glissait par venait pas, ille laissait en blanc. Puis, il re- antique des nymphes changées en pierre. laisser peindre. Il avait eti, paraît-il, une malgré sa bonhomie, n'oubliait pas faci- vail en lui, pour qui le connaissait. théorie des mots énormes, difficiles à prenait le morceau, et c'était alors deux Lentement, des jambes à la taille, puis à tête- fort belle; mais, devenu chauve de lement les injures; il a toujours gardé imprimer je parle bien entendu des ou trois semaines, quelquefois plus, de la tête, Flaubert devenait un marbre. bonne heure, il regrettait ses cheveux, Quant à la Tentation de Saint Antoine, lettres rancune à M. Pinard, qui lança contre travail passionné cinq .à intimes, les plus intéressur ces Parfois, je soulevais, cette question il se traitait de vieillard, avec cette pasou six palui son réquisitoire fameux, devenu au- elle l'a occupé plus de vingt ans. Avant santes. ses Il les voulait parfaites, et je vous devant lui, avec prudence, car je crai- sion de la beauté qui a marqué la généges. jourd'hui un monument de drôlerie. Le Madame Bovary elle-même, il y avait Certainement, Flaubert croyait vivre assure que sa perfection n'était pas com- gnais de l'affliger. Une critique le boule- ration de 1830. Cette passion nous touche livre rapporta très peu au romancier, travaillé; un fragment, la visite de la longtemps encore. Il parlait bien de la mode. Il pesait chaque mot, .n'en exami- versait. Quand il nous lisait un morceau, si peu aujourd'hui, que nous ne comquatre cents francs, je crois; il faudrait reine de Saba, parut même dans l'Ar- mort, y songeait -et la redoutait; mais nait pas seulement le sens, mais encore il n'y avait pas à discuter, sous peine de prenions guère. Gustave Flaubert,avec sa. raconter cette histoire tout au long, car tiste.M&is toujours il remettait l'ouvrage cela ne l'empêchait pas de faire souvent la conformation. Eviter les répétilions, le rendre malade. Pour moi, dès qu'il grande taille, son front large, sa longue elle' est une page curieuse de notre li- sur le chantier, sans pouvoir se conten- devant nous des projets littéraires, qui, les rimes, les duretés, ce n'était encore poursuivait les qui et les que, il négli- moustache qui barrait sa mâchoire puisbrairie. Il est vrai que, plus tard, il vendit ter.Le premier texte du morceau de la pour être réalisés, lui auraient demandé que le gros de la besogne. Il en arrivait geait par exemple les cl et c'est ainsi sante, était pour nous une figure sumême cher éditeur Salammbô et. serait Saba même meilleur reine de assez au que nouvelle existence, à lui qui mettait à ne pas vouloir que les mêmes syllabes qu'on trouvera des pages de lui où les et perbe de penseur et d'écrivain. l'Educationsentimentale. Mais ce que je celui qu'il a refait depuis ce qui prouve une. Avant de finir, je dirai un mot d'un moyenne sept ans à un volume. Notre se rencontrassent dans une phrase sou- abondent, lorsque les qui et les que y sont veux nettement établir, c'est la singulière le côté presque maladif de son besoin de en grand désir était de. lui voir refaire un vent, une lettre l'agaçait, il cherchait des complètement évités. Je veux dire que fait délicat, que des adversaires pourhaine que Flaubert conçut peu à peu con- perfection.En 1874, lorsqu'il eut enfin ter- roman de passion; nous sentions qu'il termes où elle ne fut pas ou bien il avait l'esprit, occupé à proscrire une tournure raient exploiter plus tard. Lorsque Flau tre Madame Bovary. Après ses autres miné l'œuvre, cefut pour-lui un grand sou- avait besoin d'un grand succès, nous le besoin d'un certain nombre de?*, pour qui est dans le génie de la langue, se re- bert se fut dépouillé si grandement de sa œuvres, comme'on lui jetait toujours son lagement non pas qu'il fût absolument poussions à placer une histoire d'amour du roulement à la période. Il n'é- jette dans une autre tournure, dont il ne fortune, pour venir au secours du marii premier roman à la tête,1 comme on lui satisfait, mais il n'y voyait plus clair, se- dans le cadre du second Empire, qu'il donner crivait pas pour les yeux, pour le .lecteur se méfie pas et que dès lors il prodigue. de sa nièce, ses amis le virent si inquiet répétait « Donnez-nous une autre Ma- lon, son expression, et il avait peur de avait vu de très près et sur lequel il avait qui lit du regard.au coin de son feu; il Dans ce purisme, il entre toujours beau- et si bouleversé, que tous cherchèrent dame Bovary », il se prit à maudire cette tout recommencer de nouveau, s'il ne se des notes excellentes. Il ne disait pas écrivait pour- le lecteur qui déclame, qui coup de caprice personnel. Seulement, un moyen de le tranquilliser, en lui troufille aînée qui faisait un si grand tort a décidait pas àpubHer.Lesuceèsfutencorè mais il restait hésitant; la besogne lance les phrases à voix haute et même je le dis encore, il était inutile de vou- vant des ressources. On avait songé à non, cadettes. Cela si loin pour l'Edu&aUon sentimenalla qu'un moindre ses sœurs que l'effrayait, avec son système il lui tout son système de travail se trouvait loir convaincreFlaubert. Un. homme qui une place de .conservateur de bibliojour il nous déclarasérieusement que, s'il tale. Flaubert s'en étonna, car il s'était aurait fallucar les documents de là. Pour éprouver ses phrases, il les avait souvent passe une journée sur une thèque». D'abord, il refusa hautement. j l'avait pas eu besoin d'argent, il l'aurait imaginé qu'une telle œuvre de. science et toute l'époquefouiller peut-être aussi ne se sen- « gueulait » lui-même, seul à sa .'table phrase, qui était convaincu d'y avait1 "mis Pendant cte- longues semaines, on le traretirée absolument du commerce, enem- d'art pouvait aisément devenir populaire; 1 tait-il- pas très libre, après ses séjours à et il n'en était content que lors- tout ce qu'il croyait bon ne pouvait va illa; il était alors au lit, la- jambe caspochant qu'on en tirât des éditions nou- mais il n'en souffrit pas autant que nous Compiègno; ajoutez enfin l'affabula- qu'elles avaient passé- par son « gueu- lâcher sa phrase sur une simple observa- sée, et l'on dut aller le voira Croisset velles. Peut-être aussi éprouvait-il, dans le craignions. La. Tentation de Saint An- tion le préoccupaitdans que ses romans, dont loir, » aVcc la musique qu'il leur Vou- tion. Il refusait donc de corriger,! d'au- pour. le décider. A Paris, le ministre teson cœur de romantique, un sourd cha- toine est restée jusqu'à la fin son œuvre l'action paraît si simple, et qu'il avait lait. A Croisset cette méthode était tant plus que changer un mot était pour nait la nomination prête. G'esï ainsi que grin, avoir la terrible pousséenaturaliste favorite. beaucoup de. peine à se contenter. Ce- bien, connue, les domestiques avaient lui faire crouler toute la page. Chaque Gustave Flaubert, pendant les derniers Trois que son œuvre avait produite dans notre Contes, parlerai Des je peu. Flauil avait fini par trouver un sujet, ordre de ne pas se déranger, quand ils syllabe avait son importance, sa couleur dix-huit mois de son existence, a reçu littérature. Je retrouve là l'inconscience bert les regardait comme une distrac- pendant, entendaient monsieur crier; seuls, des et sa musique. Il s'effarait, à la seule idée de l'Etat une pension déguisée de trois il nous l'indiquait d'une façon trop dont j'ai parlé. tion. Il avait commencé Bouvard et Pé- fuse pour que j'en parle nettement conbourgeois s'arrêtaient sur la route par de déplacer une virgule. Ce n'était pas mille francs. ici livre posthume qu'il laissé, le cuchet, Du reste, il ne doit rien de plus au J'ai peu de notes sur Salammbô. Le. lorsque, terrifié de la besogne,aaccablé c'était l'histoire d'une "passion réglemen- curiosité, et beaucoup l'appelaient « l'a- possible, sa phrase n'existait plus. Lorstée, le vice embourgeoisé et se satisfai- vocat, » croyant sans doute qu'il s'exer- que il nous lut Un cœur simple, nous lui pays. Il n'était pas de l'Académie et succès fut encore très retentissant; je de fortune, il lâcha la werte sa par ce gros -sant sous des apparences très honnêtes. çait à l'éloquence. Rien n'est, selon moi, demandâmes d'enlever la phrase sur le n'en aurait jamais été, par la simple raime souviens des plaisanteries de la pe- travail s'amusa à écrire les trois nou- Il voulait que ce fût «bonhomme». Mais, plus caractéristique que ce besoin d'har- perroquet, que Félicité prend pour le son qu'il refusait absolument de s'y prétite presse, des caricatures, des parodies, velles et la Légende de Saint Julien l'Hos- il faut bien le dire, ce roman du second monie. On ne connaît pas le style de Saint-Esprit « Le Père, pour l'énoncer, senter. Toute idée d'enrégimentemènt lui Le bruit devint surtout énorme, après Un codur simple el Hèrodias. Empire, comme nous l'appelions, ne Flaubert, si l'on n'a pas « gueulé » comme n'avait pu choisir une colombe, puisque faisait horreur. En 1866, l'empire l'avait qu'une grande dame se fut risquée en pitalier, Chacune lui coûta six mois environ. C'é- mordait guère- sur son esprit. D'autres lui ses phrases. C'est un style fait pour ces bêtes-là n'ont pas de voix, mais plu- décoré. Mais, plus tard, vers 1874, il recostume de Salammbô dans un bal des tait là ce qu'il appelait se reposer.- Main- idées venaient toujours en travers, et je être déclamé, et la sonorité des mots, la tôt un des ancêtres de Loulou, Cela tira son ruban et ne le porta plus. Quand Tuileries. Le livre avait paru -en 1863. Il tenant, dire ce que je sais de doute qu'il l'eût jamais écrit. Une de ces largeur du rhythme, donnent alors des nous semblait, pour ta vieille »bonne, nous l'interrogeâmes, il nous répondit avait coûté à Flaubert un travail considé- Bouvardjeetdevrais Pécuchet; mais je serai bref, idées, celle qui a occupé ses deux der- puissances étonnantes à l'idée, parfois d'une subtilité d'observation qui frisait qu'on venait de décorer un coquin, rable de recherches, sansparlerdu voyage le livre n'a pas je préfère et paru, ne pas nières années, était une nouvelle sur par l'ampleur lyrique, parfois par l'oppo- la charge. Flaubert parut très ému, il et qu'il ne voulait plus de la croix, du qu'il avait fait à Tunis. Aussi doit-on le déflorer. Bouvard Pécuchet, et dans aux Thermopyles. JeJe trouvai sition comique. U a ainsi excellé à parler nous promit d'examiner le cas il s'agis- moment qu'un coquin la portait. Je n'ai se rappeler la polémique violente qu'il l'idée de l'auteur, doit être pour le monde Léonidas jour très allumé, comme pris de des imbéciles, avec un roulement d'or- sait simplement de couper la phrase jamais cru, pour ma part, que ce fut la un eut avec un savant, M. Frœhner, qui moderne la Tentation de Saint qui les écrase. ce Il que fièvre. n'avait mais il ne le fit pas il aurait cru l'œuvre véritable raison. Flaubert souffrait simcontestait l'exactitude de ses documents. Antoine est pour le monde antique pas dormi de la nuit, gues Je ne puis même ici donner une idée détraquée. plement dans son orgueil légitime de une bouleversé par ce sujet qu'une lecture Il regimba aussi, mais avec cordialité, de tout, plutôt négation ou une affirma- lui avait inspiré la veille. « J'en fume » de ses scrupules en matière de style. Il Naturellement, après un tel labeur, le n'être que chevalier, lorsque tant d'aucontre l'article où Sainte-Beuve parlait tion universelle.Seulement, sottise la de d'une « pointe sadique »-. Ce sont les la Tentation de Saint Antoine est une me disait-il. Il voyait Léonidas partir faudrait descendre dans l'infiniment petit manuscrit terminé prenait à ses yeux une tres, qui n'étaient pas de sorirangenllttépour les Thormopyles, avec ses trois de la langue, La ponctuation prenait. une importance considérable. Ce n'était pas rature, avaient le grade d'officier et mêdeux seules occasions où il se laissa en- épopée poussée lyrisme, tandis que au cents compagnons et il parlait d'eux importance capitale. Il voulait le mouve- vanité, c'était respect et croyance pour me de commandeur; etil aimait-mieuxse traîner a la polémiqué. Il était alors, très' Bouvard et Pécuchet est une comédie pousintime avec Sainte-Beuve, qu'il- rencon- sée presque jusqu'àlacaricature.Flaubert comme de.gardes-nationaux qu'il aurait ment, la couleur, la musique, et tout; cela un travail.quilui avait/donné tant de mal, mettre à part que d'accepter une pareille il 'sentait le côté trait chez la princesse Mathilde et à leur pris deux* bonshommes, deux anciens connus c'étaient de bons bourgeois,qui avec ces mots inertes du dictionnaire et où il s'était mis tout entier. Il en fai- hiérarchie.saPourtant; situation. Dans un dîner, a s'en étaient allés, les mains dans les qu'il devait faire vivre. Ce n'était. pour- sait faire, une copie, qu'il revoyait. Une faible de dîner de Magny, dont on a tant parlé. employés de ministère, qu'il a fait se ré- poches. Puis, il les suivait le long de la tant pas un grammairien, caril-nereculait dernière fois avec soin; et c'était cette chez un de nos amis communs, là conCe fut aussi. chez.Magny qu'il se lia avec la campagne où ils tentent toutes route, qu'il avait faite lui-môme, lors de pas devant une incorrection, lorsqu'elle copie qui allait à l'imprimerie., On trou- versation étant tombée sur son entêteà les autres convives, MM. Taine, Renan, tirer connaissances humaines, par ma- son voyage en Orient; ce qui l'arrêtait rendait une phrase, plus sobre et plus vera certainement dans ses papiers tous ment à ne plus porter le ruban rouge, Paul de Saint- Victor.le prince Napoléon, les de distraction et dans le but plus un peu, c'était son désir de revoir la tonnante. D'autre part, il tendait davan- ses manuscrits originaux, écrits, de' Sa un bourgeois lui dit nettement que, puissans parler de Théophile Gautier et des nière de se rendre utiles; naturelle- Grèce, mais à la rigueur il se serait con- tage chaque jour à la sobriété, au mot main; il en choisissait même le papier, qu'il n'en voulait pas, il n'aurait pas dû Goncourt. George Sand, je crois, y parut noble leurs tentatives échouent, ils sont tenté de ses notes anciennes. Je suis cer- définitif, car la perfection est l'ennemie un papier solide et durable, avec I.a pen- le demander; ce qui le jeta dans une de à plusieurs reprises. Elle aimait beau^ ment, continuel avortera ent> et lorsqu'ilsont tain qu'après Bouvard et Pécuchet, s'il de l'abondance. Souvent, j'ai pensé, sans sée de laisser un texte exact pour la pos- ces colères, dont il ne semblait pas le coup Flaubert, elle le tutoyait et lui écri- un stérilement de l'agriculture à l'his- avait vécu, il se serait mis à son Léoni- le lui dire, qu'il reprenait la besogne de térité. Quant à la copie, elle le détachait maître, et qui gênaient le monde; lorsvait, de longues lettres, bien qu'ils ne passé et de la littérature à la religion, ils das il aurait écrit deux autres nouvelles, Boiïeau sur la langue du romantisme, si de son œuvre, disait-il; il la lisait en qu'elles éclataient ainsi à table ou dans s'entendissent guère ensemble sur la lit- toire plus qu'une occupation inté- et aurait ainsi donné un pendant aux encombrée d'expressions et de tournures étranger, son livre lui. paraissait plus une soirée. Mais .n'est-ce pas un fait térature je me rappelle une discussion ne trouvent ne celle de copier tous les papiers Trois Contes. Les sujets de ces nouvelles nouvelles. Il se châtrait, il se stérilisait, à lui, et il s'en séparait souffrance; étrange et plein d'enseignements ? Voilà entre eux, à propos de Sedaine, qu'elle ressante, sans qui imprimés leurtombentsous la main. étaient trouvés, un entre autres d'une 11 finissait par avoir peur des. mots, les tandis que, s'il avait donné son manus- un illustre écrivain qui restera la gloire lui vantait et qu'il déclarait être de l'eau Cette copie des deux bonshommes de- physiologie amoureuse bien. hardie. tournant -de cent façons, les rejetant, critj ce manuscrit sur lequel il se pas- de la littérature française il s'est donné claire; quand elle mourut, il éprouva un vait former second volume, dans leun lorsqulls n'entraient pas à son idée dans sionnait depuis si longtemps, il lui aurait tout entier à la grandeur de son pays, et très .grand chagrin. Pour en finir avec quel Flaubert aurait publié les âneUn dimanche, nous le trouvâ- semblé qu'il s'aiTachait un morceau de son pays n'a su l'en récompenser que par Salammbô, je le trouvaitriste, un jour page. sa échappées aux plumes les plus somnolent brisé de fatigue. La sa chair. Avant de remettre le texte une croix, dont la banalité et l'injustice qu'il achevait de revoir les épreuves, ries mes îl. me reste à dire comment Gustave veille, dans l'après-midi, il avait terminé l'imprimerie, il aimait à lire des mor- hiérarchique devaient finir par le blesde l'édition définitive qui a paru chez médiocres et les plus illustres, en comen Charpentier et il me dit que l'ouvrage mençant par lui-même j'ignore si ce se- Flaubert travaillait et quelle était pour une page de Bouvard et Péaichet, dont ceaux, dalis des maisons amies. C'étaient ser, dans la conscience de son génie. venait de lui paraître d'un bon tiers trop cond volume était assez complet avant sa lui cette perfection qui a fait la joie et le il se sentait très content, et il était allé des solennités. Il lisaittrès bien, d'une Aussi a-t-il préféré redevenir un simple pour qu'il puisse paraître. Ce que tourment de son existence. dîner en ville, après l'avoir copiée sur une voixsônoreet rhythmée, lançant les phra- citoyen, et quand il est mort, il n'était long. Plus il allait, et plus il avait un be- mort, c'est Je prends un de ses livres au début, feuille du grand papier de Hollande dont ses comme dans un récitatif, faisant va- rien, ni de rien, il était Gustave Flauque Bouvard et Pécuchet a soin de sobriété. La sobriété, c'est la je sais, donné une peine atroce à Flaubert; plu- lorsque le sujet était à peu près arrêté il servait. Lorsqu'il rentra vers minuit, loir àdmirablemenl la musique perfection. mots, bert. sieurs fois, il a été sur le point de tout dans sa têïe, et qu'il avait jeté un plan auselieu de* se coucher tout de suite, il mais ne les jouant pas, ne leurdes Emile Zola. donnant En somme, le livre dont il a le plus lâcher, tellement cette revue monotone sommaire sur le papier. Dès lors, il voulut donner le plaisir de relire se sa ni nuances ni intentions; j'appellerai cesouffert est l'Education sentimentale. Il des connaissances humaines présentait établissait des et la chasse cases, aux page. Mais il resta tout émotionné, une la une déclamation lyrique, et il avait Le aérant FERNAND DE RODAYS. avait .mis .tout son effort dans cette de difficultés, et tellement il se 'perdait documents commençait avec le plus répétition lui avait échappé, à deux lignes toute une théorie là-dessus, Dans les pasœuvre, remuant les bibliothèques, con- dans. des recherches compliquées. Le d'ordrepossible. Il lisait surtout imprimeur, 26, rue Droiwî nom- de distance. Bien qu'il n'y eût pas de feu sages de force, lorsqu'il arrivait à un Paris D. Gassigkeïïl, sultant les journaux et les gravu- seul chapitre de l'agriculture, à peine bre considérable d'ouvrages unseule(Imprimerie du Figaro). qu'il fît dans son cabinet, et très froid, effet final, il enflait la voix, il. montait; re ?, se donnant un pM énorme pour tfente. p|ges, l'a forcO à lire cent sepf ©u- ment, il faut dire qu'il les feuilletait il s'acharna à ôter cette répétition. Puis, jusqu'à éclat de tonnerre, les plafonds Imprimésuf lesMaoliia83 cyliairiiiwj 4a MiâtSMC un ' " ï# '> <ï.i -• " ait X. à COURRIER HEBDOMADAIRE DE LA BANQUE PARISIENNE SOCIÉTÉ ANONYME. Signalons à nos clients deux assemblées générales, auxquelles nous les engageons vivement à assister: Le 17 courant, au Grand-Hôtel, à trois • heures, assemblée de la Rente foncière. Présidence de M. le baron Haussmann, député., de l'Hôtel 1 Le 20 courant, dans le hall de la Banqtee parisienne, à cinq heures, assemblée de nos actionnaires. Présidence de M. Pouyer-Quertier, sénateur. Le rendez-vous a été fixé à cinq heures pour notre-réunion;afin qu'un plus grand nombre d'actionnaires puisse, y assister parce~ qué 'èt l'ordre rdu jour sera aussi parce "et aussi que l'prdrè sera jou vite épuisé. CAPITAL : 2Q MILLIONS de France, a sa raison a être extraordinaire, elle aurait elle-même à fixer sur le rapport officiel, qui sera soumis dans les nouvelles du Caire ^ui montrent les le lieu de réunion de l'assemblée suivante. aux actionnaires le 17 courant; il est merveilleux résultats, et toujours croissants, seulement de notre devoir de déclarer Crédit Industriel et Commercial* produits par la réorgai^$afâon des finances 580 On était resté, il y huit jours, à 735 fr.1; on est iei que le prix actuellement coté est tout à fait insuffisant. 75. Le Message d'adieu du Président sortant à 733 Existe-t-il une application plus belle Le bilan du 30 novembre 1879, comparé à des Etats-Unis, M. Hayes, a offert un certain celui du 30 novembre 1880 constate du principe de l'association des capitaux intérêt financier. Il a constaté les progrès si Que 81,144,000 le portefeuille fléchi de fr. a que celle de la Rente Foncière'! Non, importants dé l'amortissement de la Dette à 75,899,000 fr.; le de dépôt compte que certainement non, La combinaison conpublique et conseilléla conversion de la Dette chèques 45,157.000. francs à sistant à réunir monté de par a restante au moyen d'un emprunt à .3 1/2, voire au fur et à mesure des oc*3 0/0. Econonlie annuelle de 50 millions pour 51,046,000 fr.: Que les comptes courants, escomptes et es- casions favorables,dans un seul domaine, les Américains. pèces ont progressé de 44,970,000 francs ti des propriétésde rapport dans Paris, n'of- ait Foncier égyptiennes. 56,140,000 ÉTABLISSEMENTS DE CREDIT Bniùque de France. Les actions ont monté cette semaine dé 3,740 à .3,795 fr. - fr.; sont à peu ". Lesp bénéfices etles dépenses prés statibnnaires.. profits bruts ont été de ï;492,:000 fr. en 1879, et de 1,558,000 francsen 1880 (second seLes" Du bilan publié jeudi dernier, comparé à mestre). v La bonificàttôri d'intérêts aux comptes celui,de la Les dépenses 291,702 fr. 1879 semaine de chèques précédente, été ont il ressort ouverts la Banque --pari-' en de 1° Que l'encaisse de 290,692 et en 1880 (second -semestre). fr. total, 1,766,223,982 fr., à a sienne, est fixée à 11/2 0/0. ` diminution de 1,589,54G fr.; La plupart des servicesfinanciers sont est2°en Que l'encaisse-or, à 542,543,822 fr., est Société de Dépôts et de Comptes gratuits, notamment pour les abonnés augmentéde 3,849,973 fr.; L'action est toujours aux courants. du « Capitaliste. » 3" Que l'encaisse-argent, à 1,223,680,159 fr., environs de 710 fr. est diminué de 5,439,520 fr.; Le portefeuille se chiffrait, au 30 novembre 4° Que les billets de banque en circulation, 1879, par 105,954,000 fr.; il est à 114,177,000 fr. MARCHÉ DE LA SEMAINE à 2,394,463,345 à fr., se trouvent en diminution Les comptes de dépôts et comptes courants de 21,105,865 fr.; ont monté dans cet intervalle, de 93,200,000 fr. 5° Que la proportion de l'encaisse total à la à 109,142,000 fr. La question de l'or domine le marché, circulation est de 73 18 0/0 Les profitsbruts ont augmenté de 1,585,000f 0° Que la proportion de l'encaisse-or est de à 1,781,000 fr., et les dépenses de 306,000 à aussi bien" de ce côté que de l'autre côté, du 22 46 0/0; détroit. 325,000 fr. la 7° Que la proportionde l'encaisse-argent est Si l'or revient ou reste dans les caves de de 50 72 0/0 Banque de Francc, la Bourse monte.. Société <Sénérn3e. On cotait, la se8° Que les portefeuilles réunis de Paris et maine passée, 575 f r Banque d'Angleterre, Si l'or est retiré de la on est à 607 50, le Stock-Echange fléchit, -et nous en ressen- 'des succursales, à 920,993,450 fr., sontamoinLe bilan arrêté au 30 novembre 1880, comdris de 26,672,237 lr.; tons plus ou moins le contre-coup. paré à celui de la même date de 1879, fait res9° Que le compte courant du Trésor, à sortir les différences suivantes, quant Ce double courant s'est produit cette seaux prin148,430,244 France publié de de francs est en diminution de cipaux chapitres. maine. La Banque a un Le portefeuille a monté de 104,726,750. fr. ses meilleurs bilans depuis la venue à l'ordre 24,175,382 fr.; 10° Que les comptes courants particuliers, à à 127,345,049 fr. da jour du problème monétaire. Cette fois, il 413,089,520 francs n'est pas sorti de. l'or, il eh est rentré. sont augmentés de Les reports ont fléchi de 58,991,465 francs Le marché, ce semble, n'aurait dû s'aban- 28,938,519 fr.; à 55,297,840 fr. 11° Qu'il est sorti de la Banque un million donner qu'à ses bonnes impressions et les Les participations financières se sont élede de vigoureuse. forme hausse monnaies italiennes manifester sous vées de 51,414,792 fr. à 56,338,300 fr. en dépôt 12' Que les bénéfices de la semaine se sont Mais pendant ce temps la.Banque d'AnglcLes comptes de chèques ont progressé de terre a (ï$ .-élever le taux' de son escompte de élevés à 778,63'.) 120,304,060fr..a 150,86G',04f) 2 1/2 à 3 0/6. Les sorties d'or de cet établisse- 115° Que les dépenses n'ont t~lé é!'ô que d.s d,é Les, depuis à échéance Jixe sont à "peu près 19,294 destïnaiion des Etats-Unis avaient francs. à ment .statiorinaircs 114 'millions en 1879, et 1.13, milredoublé xTiiitengitè dans celte huitaine pr.ès 7 Les bénéfices nets -du 1" semestre de 1880, lions eu clé MO -millions avaient pris le chemin d'Àmé- i soit. pondant 20 semaines/ontété de. 9,15!>,027 les onze' preLes bénéfices nets Ont été pour .défendre l'encaisse francs ceux des 2.4. semaines écoulées îMqiie^-Eorçfi-étïijtdonc.de .mois d'exerejee, de 3,733,914 fr.. en sur Je mjers par le moyen direct et le premier usité en pa- second' semestre sont supérieurs, 1879, et de 3,864,-833 fr. en- 1880, -puïsqu"ils Lès Consolidés Anglais ont lléchi en l'èil cas, i montent à 9,391,887 fr, ; conséquence; Les 50 premières,semaines d'exercice ont •• VALEURS DIVERSES H était impossible; dans ces, conditions, que fourni 1879 un profit net de 9,510,691 fr., en influencé, et que et pour l'exercice en cours 18,547,914 fr. notre marché n'en fût pas Obligations Communales et Fonné subit ralentissement, nopas un son essor Les diverses obligations du Crétable. Crédit Foncier de France. Les cières. dit Foncier sont très recherchées ce sont là De là, le peu de différence qu'on constatera actions ont monté de 1,37250 à 1,400 fr., poui1 des valeurs de tout repos et qui méritent, à une fois de plus sur nos Rentes et sur l'en- finir à 1,39625. égards, la faveur qui s'attache à elles. tous semble des valeurs d'une semaine à l'autre. On attribue généralement, en Bourse, ce Aux guichets du Crédit Foncier et chez tous mouvementascensionnel à la hausse qui s'est les receveurs des finances, il y a des demandes produite sur les valeurs égyptiennes. RENTES FRANÇAISES suivies d'Obligations Communales 1880 qui Cela peut être vrai en partie; mais'noùs sont délivrées au prix net de 485 francs. Insctivons Inscrivons: croyons que l'excellente tenuor des actions du 10 décembre Crédit Foncier est -due essentiellement au Omnibus. On était resté, il y a huit 3 décembre 1Ï9-3Q. développement progressif des opérations nor- jours, à 1 ,61 50 on est à 1 ,500; 119 35 5 00 males et statutaires. 85 80" 85 80 Les recettes de la Compagnie sont toujours 3 0/0 -Les prêts hypothécaires et communaux sont très favorables. ta 48" semaine d'exercice a Amortissable 87 30 87 40 bien loin d'être arrivés à leur -apogée, et produit en 1880 la somme de 629,047 fr. la Disons que la spéculation semble abandon- iloih, l'intervention du Crédit Foncier pour les semaine correspondante n'avait fourni en 1877 ner pour le moment le 5 0/0,,en raison des prêts sur immeubles devient de plus en plus que 479,005 fr., en «78 que 557,221 fr., et en dispositions de l'épargne qui ne se prête pas générale et populaire France. 1879 que 510,136 fr. en à aider le passage au delà du cours de 120. Pendant les onze premiers mois les résulRestent donc uniquement les achats du compFoncier Crédit agricole <1' Algéet tant pour alimenter le courant de notre fonds rie. La seconde assemblée constitutive tats de l'exploitation se sont chiffrés En 1877 par 24,122.817 fr. régulateur. de cette Compagnie s'est tenue jeudi dernier En 1878 par 30,389,045 Sous cette impression, les spéculateurs se sous la présidencede M. Clmstophle, gouver1879 par 28,239,1 11 sont retournés vers le 3 0/0; mais la situation neur du CréditFoncier de France. 1880 par 31,203,722 En a été plusforte que leurs efforts, et ils n'ont pas Les commissaires nommés par la première réussi affaire, démarrer ce type de rente du ;assemb.lêe ont proposé les résolutions suiPetites Voltiafres. L'action se négocours d'il y a huit;j0urs. jvantés r_ la semaine dernière à 045 fr. elle est à ciait •jJAmorûisçciblc,alourdi pendant quelques 1° L'assemblée fixe à 40 fr. la valeur du je- #o. • ••' jours par -le* bruit d'un prochain emprunt que ton- dé présence qui sera alloué aux- admiut s-' recettes Les s'ont meilleures qûë celles de notre ministre des finances était censé vou- trateUrs, soit pour les réunions de conseil ou Van passé, mais inférieures ;V celles de 1878. loir contracter; a repris soii aisance d'allures' jdexommissioiis,soit pour lesTOunions du co- Les onze premroi'smois ont fourni y' iljabiluelle, des que ce bruit a été démenti ^mité de ;_•: 19,052.444 fr; en 1878'<: ~4n peut même constater un progrés de^CTeen21 L'assemblée fixe à 20 fr. la valeur du jeitijnes. C'est tout ce que comporte ce mois de- ton de présence qui sera alloua aux membres 18,063,412 fr: en 187!) 19,259,501 Aeembre. -• fr. en 1880 dés comités. consùltatiEs 3" L'assemblée décide qu'il sera attribué aux La différence, on le voit, n'est pas très imadministrateurs 10 0,0 et au directeur gé- portante d'une année à l'autre. 11 n'en est pas RENTES ÉTRANGÈRES néral 5 0/0 des bénéfices nets, après prélè- de même du prix des actions qui ont monté de En dehors du mouvement ininterrompu de vement 100 fr., puisqu'elles se négociaient à 535 fr. le Fonds égyptiens, 1° De 5 0/0 pour la constitution de la réserve 10 décembre 1879. hausse des nous ne voyons véritablement rien qui mérite d'être signalé légale; C'est que la capitalisation de presque tous marché. partie du De 2' la somme nécessaire pour servir aux les titres a varié par une hausse A peu près sur cette sont re- actionnaires l'intérêt de 5 0/0 du capital versé générale. Les Consolidés Anglais, de 99 1/4, venus à 99. Nous avons expliqué plus haut le sur les actions pourquoi; c'est un effet des préoccupations 4° L'assemblée fixe à 3,000 fr. l'allocation RENTE FONCIÈRE croissantes engendrées par la crise de l'or. annuelle des commissaires censeurs. Ces résolutions ont été votées avec cette La spéculation, qui s'était emparée du Turc, avait faibli ou réalisé au milieu de la modification, à la troisième résolution, que L'assemblée du 17 décidera sans doute semaine. Ce moment de faiblesse ou de l'attribution au directeur général sera de réalisations passé, elle a repris de plus 5 0/0 sur les premiers 500,000 francs de béné- la mise au porteur des actions. Les transactions recevront ainsi une impulsion belle; mais en définitive nous retrouvons le fices,, et de 3 0/0 seulement sur le surplus. 5.0/0 Ottoman au chiffre même où nous l'aAprès constatation, par le président, de la nouvelle. Et quand on connaîtra les révions laissé la semaine dernière: 13. Il ne constitution définitive de la Société, l'assem- sultats de l'exercice en cours, quand on blée a donné tous pouvoirs au comité de Paris faut pas être superstitieux. surtout fixé à l'égard des dividendes Nous avons signalé tout à l'heure la marche pour les- formalités nécessaires au timbrage sera assurés pour les années subséquentes, des fonds Egyptiens 1' Unifiée a passé, dans des titres et à leur admission à la cote offi- les cours, c'est notre conviction, se dices huits jours, de 343 75 à 346 25; la Privilé- cielle. giée de 472 50 A" 475. Enfin l'assemblée a décidé que la prochaine rigeront vers ce prix de 700 francs, deCette progression, intimement liée à un assemblée générale se tiendrait à Paris, et puis si longtemps demandé. Nous nous garderons bien d'anticiper moAnement ascensionnelparallèle sur le Cré- que, .dans le cas où cette assemblée serait V fr. ' " fr. 1880. • - • . caissent-12 millions de primes par an contre actionnaires, 'les accidents. tout le secret des hauts revenus fournis aux capitaux des adeptes fidèles de nos diverses campagnes est dans cette simple formule: « Classement, imparfait que tous ensemble nous con. tribuons à perfectionner. » Déjà très amélioré, le classement des obligations Beïra-Alta sera bientôt aussi du Soleil-Accidents. complet que celui des autres obligations La Protection. Titre qu'on peut ob- des chemins de fer français, et particutenir à 195 ou 200 fr., et qui coûtait, il y a lièrement des chemins de fer portugais. peu de mois, 380 à 400 fr. Titre qui a de l'a- Alors la cote inscrira le cours de 330 fr. fre-t-elle pas aux capitaux un placement venir et qui fournira sans doute un dividende Et yous/hésiteriez maintenant pourl'en>"d'une r solidité exceptionnelle d'un rel'exercice dont la fin approche. Affaire ploi de vos ressources disponibles,. ou venu, régulier, d'une pîasTvaïue certaine? pour les. principaux- banquiers de même en-nous confiant une opération Oui, certainement, oui. Ajoutez à cela administrée-par notre Nous ne disons pas. que le'prix d'arbitrage,, a mettre en portefeuille cp que la Rente. Foncière possède, on peut effectifplace: 400 fr. sera atteint, de nouveau en même titre Beïra-^ta, coté 296 seulelé dire, comme premier' domaine, les janyier, demais'jious avons des raisons de pen- ment, et revenant en- réalité à moins de plus beaux immeubles dé Paris, sur les- ser dans le premier Jiiois de 1881, la va- 290 fr., puisqu'on va en détacher un couquels la plus-value sera, par le temps, leurque ramenée sera au prix de 250 fr. effectifs pon de 7 501 Vouffn'hésiterez pas sivOus d'au moins 50 0/0. Ajoutez encore que correspondant en croyez notre conseil. au prix de 625. cette Société est en pleine jouissance, et C'est une opération sûre, mathématilongtemps, d'un traité très avantapour que. Le placement est excellent, la LA SOUSCRIPTION AU CANAL DE PAMA Crédit le Foncier de France, geux avec spéculation est bonne tout vous contraité qui recèle le doublementdu capital vie à acheter Y Obligation B£ïra-AUa des actions et le moyen de distribuer de tout vous convie, à défaut de fonds disNous avions dit Ce grand triomsera un beaux dividendes. ponibles, à vendre toutes les autres obliphe, gations de chemins de fer et à mettre Notre prédiction s'est réalisée. Les résultats ne sont pas encore complète- dans vos coffres à leur lieu et place, pour EXCÉDENTS BUDGÉTAIRES ment connus à l'heure où nous écrivons, mais le moment, et jusqu'à ce qu'on soit aux ceux déjà parvenus au siège central de la environs de 330 fr., des Obligation» Le produit des impôts et revenus indirects pour le mois de novembre 1880, compare aux évaluations budgétaires, fait ressortir une plus-value de 17,713,000 fr., qui se décompose Timbre Douanes ainsi Enregistrement Fr. 6 511 000 Postes Contributions 944.000 6 6CO.00O iudirccles 2 Glt 000 788 000 Télégraphes.. . 490 000 ègal:Fr. de.Fr. 17.713.000 Total A fin octobre, l'excoslenl des recettes pour les impôts indirects s'élevait déjàà la somme Si on ajoute à ce. chiffre celui âe 127.129 000 Le public ne se rend aucun compte de l'extension réservée â cette branche d'affaires, et nous persistons à penser que notre clientèle fera bien d'acheter à tous les cours-au plus bas serait le mieux mais sans danger aucun jusqu'au cours de 450 à 500 fr. les actions souscriptionà Paris s'élèventà un total d'environ 1,400,000 actionssouscrites. Dans quelle proportion ce chiffre sera-t-il encore augmenté ? C'est ce que nous apprendront les télégrammes et les courriers attendus des pays les, plus éloignés. Admettons 1,400,000 actions souscrites, parmi lesquelles 400,000 provenant soit des anciens souscripteurs, soit des porteurs de titres de Suez, et jouissant du privilège d'être irréductibles il ne resterait que 200,000 actions disponiblescontre le million d'autres actions souscrites, mais sujettes à réduction. Les souscripteurs n.on privilégias se trouveraient ainsi réduits, dans la répartition,- au cinquième de leurs demandes, soit à une action pour cinq: Ce succès merveilleux, assure définitivement l'exécution de la. grande œuvre du pe"r>. 17 713 .000 cernent de l'isthme interocéanique. Bïeïm- A.H& Cette altitude conquise, nous saurons donner à vos capitaux une destination nouvelle pour des valeurs au classement desquelles nous travaillerons à nouveau ensemble. Ce sera recommencer sans cesse, et en réalisant des profits considérables, ce que nous avons fait pour les obligations Badaioz. Nous espérons que cette fois les choses sont nettement posées, et que vos ordres d'achat d'obligations Beïra^-AUa vont se produire en grande quantité, • On EST·A_CGÉRI~N peut dire :qùe.l%irçà]e'urè partie dés.' acNous en félicitons vivement -l'illustré- prode fer Algérien dé Bûne à moteur, M. Ferdinand de Lesseps. Qu'il nous tions du chemin la 144. 842. 000 On.;arrive;à la somme de L'impôt de 3 0/0 sur les vasoit permis d'en féliciter aussi les établisseleurs mobilièresa fourni une plusments financiers qui lui ont apporté leur 3 621 000 puissante coopération. value de La Banque Parisienne, pour son compte, a Excédent sur les prévisions eu la satisfaction de voir aflluer à ses guibudgétaires pour les onze prechets des milliers de souscripteurs, dont les 148.463 000 demandes montent à un chiffre qui reprémiers mois de sente, à lui seul, une portion considérable du Guclma a été absorbée par la clientèle Banque Parisienne. 1~. 1 C'est par notre persévérance de démonstration infatigable que nous avons réussi à faire classer dans les portefeuilles de tant de nos lecteurs ce titre auquel nous prédisions une belleplus-value.La plus-value est aujourd'hui déplus de 100 fr. pour ceux qui ont acheté ce titre à 490, 500, 525, suivant nôs'cohseils; ils capitalsouscrit. actuellement les revendre 630, derpeuvent ASSURANCES Cet einpressemeut. d'une clientèle qui s'étend. Chaque' jour" est pour nous un témoi- niercecours coté, et ils ont joui régulièrement respectable revenu de 00/0 garanti par éclatant de l'importance qu'a prise, de Nier que les valeurs d'assurances ont été gnage l'Etat français: 1 estime publique, notre Banque dont le dans C'est une opération identique que nous n'aune véritable source dé fortune pour un très capital vient d'être porté à 30millionsdefrancs; d'actionnaires, grand nombre ce serait aller Nous y voyons aussi la récompense de nos vons cessé de recommander sur l'Est-Algécontre surplus attestée par le efforts et de nos soins, sans cessé dirigés vers rien avec la même persévérance que nous avions consacrée au Êône-Guelma; c'est une tableau qui figure à la page 1,225 du dernier ce but unique l'intérêt du client. Mais, outre ces causes générales qui ex- plus-value identiqueque nous avons prédite à numéro du Capitaliste. ['Est-Algérien et que nous continuons à préNier d'autre part qu'il y a eu des exagéra- pliquent le succès si remarquable de la sous- dire. de Panama dans nos bureaux, il tions de cours sur bon nombre d'actions de cription Pourquoi ? Parce que les conditions et les convient une cause particu- éléments d'avenir sont Compagniesd'assurancesnouvellement créées, lière qui de mentionner les mêmes pour l'une y a aussi contribué pour une très et l'autre ligne;parce serait fourvoyer. ce que le revenu de 6 0/0 encore se grande part. Nous voulons parler de la créamême le parèe Cela n'empêche qu'on puisse réaliser de tion, due exclusivement à la Banque Pari- est que la garantie de ce beau revenu la durée de la concession, toute a discerner l'ivraie du pour 'bon grain, sienne, d'une médaille destinée à perpétuer gros profits quatre-vingt-dix-neuf soit ans, est la même, le souvenir d'une clés œuvresgigantesques de la valeursurfaite de la valeur dépréciée. et ta première du. monde:, monde c'~st' c'est- la garantie' garantie La place noiis manque pour faire ici la Re- notre époque. L'idée de cette médaille com- de l'Etat français. is .du Canal de Panama a été apvue du marché des assurances, et notre but niémoE-atWe Cette garantie, qui ne le comprend donne préciée comme elle méritait de l'être, du reste non à l'indication principal est limité des seulement à ces' actions caractère de véritables oblipar les lecteurs intelligents à qui gâtions dont lele revenu litres1 sur lesquels on doit' •s'attendre à une fixe est de nous nous adressons dans ces colonnes, mais 6 0/0,. mais doit s'élever minimum fur. a mesure des plus-value notable. au' aussi par ie public en général. Nous citerons, développementsdu trafic. la remarque suivante d'un Entrons donc en matière après avoir iappelè ce propos II est donc naturel que le~.coùrs de là- vaParis. journal, qui nous a frappés par sa justesse leur toute l'attention de nos lecteurs sur les.Sodbiyeavec le temps s'élever parallôlenj ont. ciétés suivantes « Supposez qu'il y a quatre siècles, une Les acheteurs &' Est- Algérien, au cours initial de 500 à 505 fr. ont, certes, fait une Société fût organisée pour aider ChrisCerele-ïneemllo. Née d'hier sous le » se patronage influent delà Compagniedu Cercle- » tophe Colomb dans son mémorable voyage belle opération, puisque leur titre est arrivé moment à valoir 600 fr. Transports, de la Société Marseillaise de » à la découverte de l'Amérique, et que ses unLes acheteurs au cours actuel de 590 on Crédit Industriel et de Dépôts, du Crédit » coopérateurs eussent reçu une médaille encore une opération des plus avantageuses Mobilier Espagnol, de M. Eugène Péreire, de » comme celle que va distribuer la Banque sous la main, puisque indépendamment du l'ancienne Compagnie la Confiance, cette » Parisienne aux souscripteurs de Panama, revenu de 6 0/0 garanti par l'Eiat, ils ont Société entre en lice pourvue des plus sérieux » ses clients croyez-vous que les possesseurs toute certitude de voir l'action Est-Algérien éléments de grande prospérité. Son capital » actuels de cet objet, consécrationdurable au même cours que celle du Bone-Guelma, au cours de 030, une plus-value de 40 fr. est divisé en 30,000 actions de 500 fr., libérées » d'une des plus glorieuses dates de l'histoire soit, Mais de même que l'action Bo'nc-Guelina, de 125 fr. Elle a trouvé dans son berceau un » du monde, ne seraient pas fiers de le monraison des'avantagesy afférents, ne borfonds de réserve en espèces montant à plus » trer ? Quel parchemin de noblesse vaudrait en nera pas 1,1 son mouvement ascensionnel, de d'un million de fr. et un traité qui garantit » un pareil titre acquis par un ancêtre ? » même l'action Est-Algérien dontlesavantages son avenir. Ajoutons que la médaille, qui va être frap- sont pareils, doit continuer à avancer sur les La Compagnie la Confiance, fondée en 1844, pée grâce a l'initiative de la Banque Pari- traces de son aînée. En résumé, large revenu actuel et hausse possède un des meilleurs et des plus gros por- sienne,aura une valeur artistique bien supétefeuillesd'assurances. Elle a réparti l'an passé rieure à sa valeur intrinsèque. Nous en forcée du titre, voila ce qui caractérise VEst40 fr. à ses actionnaires, et ses titres sont re- avons pour garant le jury, d'une si haute Algèrien aussi bien que le Bône-Guelma, et qui à bien voulu présider au ce qui fait que nous ne nous lasserons pas cherchés avec une prime de 250 0/0 par rapport compétence, ouvert concours pour le choix du modèle. Sur d'en préconiser l'acquisition. au capital versé. En vue de mieux diviser ses ce point, du reste, le Figaro aura à entretenir risques, tout en ayant la faculté de traiter les de nouveau ses lecteurs dans une autre partie LA BANQUE NATIONALE DE LUXEMBOURG plus grosses affaires, elle a conclu avec la du journal. Nous saisissons cette occasion de Compagnie le Midi un traité de rétrocession lui exprimer tous nos remerciements de l'oL'action de cette Banque d'Etat est logiqueobligatoire qui a relevé cette dernière Com- bligeance qu'il a mise à nous seconder dans ment et certainement appelée à regagner le v pagnie du discrédit dont frappée. l'exécution de notre projet, y cours tfômission-quiôtait :de 600 francs. Nul Les actions du Midi, en effet, libérées de •|*j|.8.j:" •*«. if Wc?«!ire [Bowse dr 16 Cte^j^^f 'gf |°^ |ë *|s jtae A 10 Décembre en France n'a obtenu ces titres au-dessous de £:;¡::Í"JRo~~L~v er c °tac COUl:'¡COI!J'S' ~.W. cœllllJ~e ;,Çlùt:lI1'c ,cours,o~¡¡~g.~IIJOIII'SC, Il couramment cnu»" 125 fr., se négocient au prix OBLIGATIONS DE CHEMINS DE FER 600 francs, prix fixépar le Crédit Industriel Teffectif de 330 lv. Un seul auxiliaire ne suffiet la.Socjété de Dépôts et Comptes-Courants. Pouvoir: les .acheter à 530 francs est donc sait pas ù. la Confiance; le développementde O cpt o?£ :'& J* "e «S'J ''5 ept JI0 JfO.. 210 jlyoi, r, 0/0r MÎ.V).. 1 MO' ..U O -LOMiURn tilC tableau Le de la Bourse -vous donne une occasion réelle." On sait que les précédents 8J 85 fjaS(I.. «a So S»-«0 lIu .10 8 t0 ses opérations exigeait un second participant. j mai-Sovenibrc 3<11 bV SU, <Wl LYon *,£yon I8ii cpt 555 ;!9Jot. 210 1I2M 35r M> h1«:9jOnmoü.ièsà171eapt ,IUn¡-30Vemhre. liq ••'•• O -0/Omnovtissableopt» 7 :i0. « 4« 8i 10 !.î: 35'iil- U'}'»!) itasioni Koitn de-i/espagnb. cpt 3C»i Le Cercle-Incendie remplira ce rôle, et va se chaque joue les cours des diverses obli- autorisent à évaluer le revenu de l'année cou3»J '•• 3!)à cnisans. lia oj J/î/ï M «Mlî*l portugais <Tl «17 10 yjl.yor. 2»l;2 (iiu li.V- ..1 38 » • 'SU' gations de chemins de Nous n'avons rante à 10 0/0 du prix à débourser. fer. sans frais,, sans doté ainsi trouver dépenses A 1/2 0/0 cpt llj î.i 114 ï5.. 'tli 60 358.. Nous avons déjà démontré que les Banques Hr 0/0 donc pas à. faire ici une nomenclature d'Etat • •• Nor.,1 ,i ij/0 3.W.. 400. SS5 2i cpt -'ISS ià 7s 3S5 I 39J d'organisation, d'un régulier ,-0 courant im•• sarago*se et !\or~-E,>t. É 11895 des plus petits pays donnent des projainicr-'iiillet. liq cpt 11I¡,9~" 119, ,.(¡:i' 11!)35 ~1J ,o. 75.. Kord-rst :'JU 3-jS3~ )al1\'jer-juillet. ctit 3~5 3S5 3Si 17C0 37' ;173 373 7> inutile. Ce qu'il signaler faut d'affaires. portant au iWt '•••%>puli!|;71/ï U'J W0 Orléans «0/0 r.'ii'i?50 '«0 ii'J 3j duits plus élevés à leurs actionnaires que les BADAJoztCiud-llcal) cpl Mtf l'0l' •• obl.dutréSOR cpj -><l • -'•»:0~;0•• blic, obligations, des sont solides, act. 503 fr. t. Jiq 60U ce 3U5 3«2 &C 3 o/o Banques privilégiéesdes grandes puissances. Le traité intervenu avec le Cercle-Incendie •• Grar.d-Cn'ral • noav. cptcptol8\. ;,W assurance kinanc. -cpt 3iï -iBONSDEl.tQ.(<lépar.) 300.. 301 OU 2'J1 SJ bien entendu, les autres, mais La Hollande, suzeraine du grand duché de !· comme M* 637 est même plus avantageux que celui existant £>»< banq. luxembouro. cpt 20 UrléausUOlifiton* 5:w- · poksbeuq. (Pari6). cj>t !«• b.'i iO ôv'8 ektrep.etuag.giîk. cpt Î-Î0 &7C 50 •• In «mission.• i'ï.60 ?78 aTO encore un revenu supérieur à Luxembourg,est une nation où les affaires ont avec le Midi. Et les personnes les plus pru- procurant • • •docks de Marseille cpt >jS5 245 244 W> ï" émission 6W 0/0 toujours été considérées comme solidement • 5 •• i b1U J75 ou au moins égal à 5 0/0. Chercher établies. d'assurances n'évaluent pas 10 kekteFONCÜ:i\E foncière.cpt cpt rm 5M matière $0on AU.UMKTTES dentes ItENTE J?0 .nn '1 AI.I,mmTTES. 10 2!S en cpt 3; 37»à ~o éllli'V'ioc" 'US :!7à.. U8 Le taux de l'intérêt y est fort bas et 1»] MO i5 Ouest f. 0/0 r. à 1230 li, cTAr.isiEXNBDUGAZ cpt .85 .487 0& Jtl« à moins de 400 fr. effectifs lecours auquel ont cela, c'est chercher un oiseau rare o.' • M00 M0O la • •• caz r.E bordeaux cpt t J >5 Rente nationale donne un revenu inférieur >!>!> oVO -39fi la plupart des obliga- à 4 0/0. En avis ACTIONS rara car droitd'ores dèjàlesactionsduCc»vZe-/»iceîi*UM (M». '» • Traimvayg-Nord.Pari» et s 1>.iin\vny$-Siid,l»:iris de MARSKH.LE.. cpt «85 yJ '•<• M,' «85.. âO achetant des actions de la Banque gaz tions de chemins de fer français et étran- Nationale de Î.90 Î/Oa n') C'génér.iraaç.Tramw •• •••• ..S •• • •• bakque gaz de GAND cpt Iii5 6«C he I-RANCE cpt u% l"en raison d'uncapitalentièrementliquide die: Luxembourg, placée sous la janvier-Juillet. liq »7.U c..MAOF.:LÈKE(Ga2). cpt 44U 42à 00 (itii •• .?;•». crédit -foncier. cpt 1J97 j0 .)î M UOO. caBNÉp..aE8 baux, 6« cpt 20S0 2l00 l'icûKlic et Flandre M3 qui n'est pas à dépenser en frais d'organisa- gers, inscrites à la cote officielle, ne tutelle directe de l'Etat, on s'intéresse à une nct.500fr.,2ô0fr.p. liq M% ;'a 1400.. |3!)o *• i.. .• « Tréport messageries macit. ept 73C 2iC 25 ^i 730. Î3h tion 2° en raison de réserves sociales égale- fournissent plus qu'un intérêt He 4 0/0, affaire dotée du plus superbe des privilèges, .1 25 25 coxiPïOiRn'ESCOMrTE cpt 0MN:Bt;s' lui 980 il» 13 u.W «0 Lombardes. cji 570 !r.&7 '.0 27150 *7a 75 quelques-unes même ne produisent l'émission dés billets de banque; les risques, nouvelles ai t.M*fr. liber. ment liquides s'élevant à plus d'un million ÎT2 50274.. voitures 11E paris cpt 530.. (3).. •• W U/ j;0 .1 25 •• DAlfljuE de paris. cpt f tramways-nord cpt !«{. lu'J KO.: d'autre part, n'existent pas. C« Franco-A'lgér/énne! ï32 w i3« 3° en raison du traité qui donne à la compa- que 3 1/2 0/0. •• -«et. 500 fr. liber. 1"J H4!« 1148 /a IJ4i M) C'gèn. .iiO fr.de Trmnw. cpt .MO Autiieliicus 377.. 377 c. iW Jusqu'au cours de 600 francs il y a lieu Eh bien, le rara avis, nous l'avons banque parisienne çpt i)0 dt) gnie un courant régulier d'affaires, un encais3 ïkahways-suu cpfc I(i3 75 iltf 75 :!ti5 ï'JU . • nouveaux d'acquérir l'action de la BanqueNationale d net. de500f.i0p. Badajoz oW.liyiiotù" ••* Soc.foue.-aftr. Basse cpt sement assuré de primes importantes et la trouvé, pour notre banque comme pour Luxembourg. _nouv.!i0fr.p..cpt Jïgvi-.t.c,8.500f.t.p. cpt !4C HO.. Canal delà Bonrne 5* 2 •'• « 235 nos clients ce sont les obligations des j 25 £ ^oMPTOiCESTREP. cpt Wi /33 ?« <5 crédit industriel., cpt <5 733 certitude de bénéfices dès la première année i'M i'J'i 75 • Cordoue-Séville -W i l |juvuNAr.LE fiuaro cpt act.500fr.l25fr.p. )»1 Î05 l'iic;i:c Norddcl:Esn' 3-15 3:!7•• 4° en raison d'influents patronages qui, à Chemins de fer Portugais. Et )<fl cpt 97M J.O 30J T.' BOURSE 3 *5'téi..pai:i15 ak.-york cpt .10-> 305 DESVALEURS crédit lyonnais àre.vejauvariau 317 317 NONCOTEES o. CréditMobilicresaa"' encore, ne confondons point; il en est de Marseille Paris, •1 25 act.500fr.250fr.T>. liq i<V 9S8 15 U<0 à contribuent 2 M W M à lui 2S7 50 Ï87 î0 ïÉi.tGKAPii. du nord cpt SS» 2fiS comme 10 ÉTARLJSSE:¡jUVAI., ~t créditCr..¡\DlTMonll.JEIt,llct. Portugais d'i5 f:. ài5 deux sortes la première catégorie se MomuER,act. çpt Lq U5a S2!) 50 Mptt 13::0.. IS6C 3lV 2U4 T3WJ opt I~~(/ 4ÏJ •• fJG ÉTABLISSES- BUVAi.. ept roG 15 imprimer un large développement. 50 2;r no«v.,500fr.t.p. liq B«5 OjO J5 5 soleil-accidents.. cpt 1 35 SOu.51». II y a vendeur de '•"> M W(BeiraAlU)" union GKN.(Soc.der) cpt Slî IC 9W 'JÎ'J.. Komains. JA'U| M8 Valeur à surveiller et ù prendre aussitôt négocie à 329 fr.; elle ne réalise pas not7M 5 Fondiaria act. act.SOOfr 125fr.p. liq 90*50 930.. 930.. tre programme; laissons-la donc décote. 5 aet. Réunion Adriatique dernier di- 290 » PnmpeluneàSaragos" 3I? f" OBLIGATIONS qu'elle à donner lieu des, à. né••• commencera sC SaroWse oOi M 605 607 50 société générale. cpt 3:j2 332 50 La deuxième ^catégorie s'appelle Oblividende 77 act.500 r. 250 fr.p. liq ÇI0 .310.. 0!0.. i n£r.snNi:.ODr..4 0/0 cpt ?35 33COl'Erisiennodiia-az" '»:« suivies. 1450 » gociations 336.. •• l'Mï iti s 1855-60,3-r.503 cpt 507' 510.. t>05 3 «5 •• BANQUE d'escompte cpt SIS /e S20 8l> »0 2 Danube, 7 act. gations dernier dividende 64 fr. Gazde Bordeaux *>8 520.. Beïra960 » 9 iïct.SO0lr.125fr.p: lin Sii 50 8M « .822. aO 5Ï3 •• C«Maari!ènc(Ga2); 52i 51:l « I865,40/0,r.k500 cpt407.. «5.. Soleil-Accidents. Nous 20 act. Foncière M3 7& Austro-Hongroise. touchons (Gaz) ici 255 titres une qui 4W Alta, &' Cnz deGand » 1869.30/0,r .M00 cpt ne sont encore, par l iO act.500 Birois(Soc.<ie)etÇrc.çp£ 708 50 50 <«8 M) 407. 2 act. Centrale 500 A> d'assurances l'un des à qu'ra donné fr.lîo fr.pvillu» 707' 50 groupes anomalie, Ma g 187i;.30/0,)-.».i03cpt 40C 400 3»-75 Eaux (Ofiùaéralel" heureuse qu'au -s? -• cotes prix de VSIV> 10 act. C° Universelle (Incendie) ÎQO » d*l/4.80/O.P.àlOrt ci;t 107 KDtrep.-etMaïKislîèV .i'50 société F^ANdtÈEii, cpt 510 512 50 512 50 107 509 les, plus beaux résultats. Le Soleil-Incendie 296 fr. France (Vie) aet. 4 860 •«cf.500fr.250ïr:p.licf oll la 15 V> ,IICUOO fI'. 2~~ fr.p, 11qt' iP5 512 Ï5 ta 125 "î 1875, 4O/0.r.ii 500 cpt It 5l'2 011.. 511 Mess~gel'1e: j .1875, <OÍO,r.OO C W 011 la 1 2a ,'3~ 7~ 75 » 19.1 515 2 act. Nord S 1876 ,4'0/0ï.'à50a Clit 512 512 i 560 » BAKQ.FRAXOo-ÉGYrT. cpt 703 70V.. 70.5 512 Cpnibus. •.••;•:••• jj;, Notez qu'à la fin de ce mois un coupon a réparti un dividende de 327 50 l'an passé, et 5^5 act. 500 fr.250f.-p. lier 700. 44â 701.. 700., 2â MAR3Eil.LE,3«/<>r.4OO cpt 37a.. 388.. 378 75 Société Immobilière 4 act. Confiance 12tt -M lit 10 T20 a ce n'est pas le chiffre de l'année la plus 'pro- de 7 50 brut, 7 25 net sera détaché de ces nAKQ.FRÂscb-iTAi.. cpt «5 Wû JO AMIENS. Wï 75 (Incendie) cpt IO« 108 50 108 50 25 Transatlantique 6 act. Monde 350 » V tt ductive. La Branche-Vie n'a pas encore at- dernières obligations. 1 60 BORM5J.DX. cpt -99 50 09 9S .2 M act,5'Wfr.25Ofr.p.iiq «7 50 44».. 445 10 act. Abeille 525 » 1 Ii.ji.le "1860 cpt 102 75 ICI 75 101 'ri •• banq. FKANCOriioi.i,. cpt 3t5 «d FONDS ÉTRANGERS teint l'heure des grosses répartitions: le diviVoilà ce qu'il faut acheter, et par 1 act. Soleil 340 » 'i>»«imii» .3 50 banoué nationale, cpt 542 50 .645.. 545 5D cpt 512 50 4 act. dende n'est que de 20 francs mais on pres- grosses quantités. Non-seulement le pla695 » .7 25 act.500 fr.,2Mfr.p. liq U5O 648 75 «18 76 .50 cpt 91.. 9150 9150 30/0 consolidés midi 93. »• 19 parts Petit XIX* 555 »n société nouvelle.; cpt 52tf M3 515 50 48 50 J? •• 8™ cpt l heure Rot'BAix sent l'avenir, et on le paie; c'estainsi que le cement rapporte plus de 5 0/0; mais le .1 2» cpt 5,'ill!<o. 5'U)-i- 5~2 562.50 5~ 554 Vïlrt t'D .1 Dà 21' 1 part Triboulet ,1 2¡' BANQUE 7i 7a 10 VEP,SAILLES. cl,t C»t 15. '£30 30 0S0 BA1'\QUEOTTOMANE., °rrOIJANE.. çpt AUT!'lcn, AUTSICn. <\ 4 0/0(or) 0/0(01') cpt cpt ;5.20 » act.5001r.250 fr.p. lia 5sï «0 56?. 75 5!i4 50 2.VEP.SAILLES titre Soleil-Vie se négocie couramment au nivellement ultérieur du prix avec celui 1 part Triboulet 2a nég.cli.fixe.?.5(5lin ^15- « 20 517 5C MO.. 510 75 loOOfr. 4 0/0 2s 350net .2S0- ceiditmob.espagn. çp{ 665. 076' 667 59 104 SC lOi 50 104 50 3 25 ÉOYPT.fdet.unif.nllia 350 25 347- prix effectif de 1,550 francs. Quant Cotonnière de Saintau Soleil- des autres obligations aura pour consé- 200 act. Société (action de jouiss.) liq 670 605 570 pi bOOfr. S 0/0 655 552 50 5aô Obl.cli.deier lia 4S0 7,î473 Etienne-du-Rouvray. Au mieux Accidents, notre profession de foi est faite, et quence que votre placement, s'il est tembanq. hypothécairecpt 3C5 3j« 3<0 4M 111.. 111 Dûmsn. 2 act. tf»-&ame(C<=deVidang.etEngr.) EXPAONElext.30/0) ent 1 1/4 21 1/i 505 » act.500 fr. 125 fr.p.ept liq 812 5D JP 50 ;I\Q.. 2 5050 nct.[¡oofr,I~5.fr.p. Ô>.« 615.. 8 19 » 500 fr.5OOfr. (1863) 4 0/0 518.. 485 4'15 516 (1863).4 0/0. 4tC tl 112.. :1 ExrAGNE(eJCt.~?!O) I q ilt !f~ 5 act. Mines d'Or Uruguay capital 565 » 19.. 60 coup, immobilière., cpt 19 5f g Communales,r.à500f- 4'C 465.. janv.-jtiill. lfai^l 1/2 211/2.. nous n'avons rien à en retrancher; on verra poraire, sera productif de 10,12 ou 15 0/0 de temps ses actions monter de plu- du capital engagé. cpt 597 50 C03 50 i act. Citoyen de Paris .7 50 95 9» 9s Ontér.JSO/O. cpt 2* Au •• transatlantique.. en peu mieux •• •• act.500fr.hberees. hq -59X V 5L'S T& 600.. 25 358.. 360.. Foncières 1877,400fr. SCO CUBA60/O1878obl. ci)t V* *0 3 act. Verreries 473 75 nouvelles (libérées) 108 75 -u Très., r.a500fr. lia 40350 a1 sieurs centaines de francs. Le cours actuel h Commun. 4 0/6 1875. d!8 513.. « Mais, se demanderont à juste raison canaldesuez çpt «35 tfjl M 1242i-O .7 5C 1 obi. de Carrières Wacqueville de et PAGARÈsobl.500f. ent Mi.. 5r0.. o Commun.S 0/0 1879. 45« 464.. 403..ê j232i97 oO 1232 60 1243 I5 310 fr.; serait très affligeant pour les action- » beaucoup de rentiers, la différence. de 75 Au mieux .5fA D1!LÉGATlONS. délïgations cp. T77 50 8Uâ 782 £0 7i~ 77».. tout 18î0. payé. 467.. i67.. 470.. 410.. 409.états-Unis 5 0/0. çpt (05 ~'Ponc;éreB30/D 4~SD cpt iTAT5-U/IIS,5 pj0. çpt 10. IJ~ 1JÏ 10:' OS. 3/ 3/i Sécurité (ancienne Générale, qu'on naires prix dont les 3aét. signale provientSociété des Moteurs Ravel. 180 » nous 1879. 402 50 463 402 50 ne créd.tonc.d'autric. çpt 797 50 MO.. 805.. g (Foncières » -.TM> II 18 1/4 4 Q/o cpt 119.. italien 5 0/0 cpt'«8 0i. °i 3 0/0 2 obi. fourneaux Hauts de Hautmont. act.500 fr 200 fr.p. liq 802 5C .SCO S05 210 4Ô6 actions valaient 900 fr.), si le des marché tout payé. 462 4M.J5 8S 20 » as- » elle pas d'une sécurité moindre? » -.5 BONE-oUELUA,5001r.çpt 525.. 6λ Commun.3 0/0 1880Janvier-iuillet.. lîq'88 15 88 "a des flux comptait reflux S'il et pouvait exister à cet égard la surances ne pas oblig.victorW. cpîl «3 r.à60~1., r.à600i.,00/0gar. GO}Oga! cpt hq 635 Annuités dues Annnités du~s p.¡'Etat, ~98 5J0 ?13 545.. 290 Î40 lia" 273 OBLIG.VIC'l'Ol\-l!MM,cpt1 1 II y a aoheteur de chakentes epi .25 23 de 200 300 francs moindre 25.. 23. 23.. 1 598 m.. bongroisO 0/0 (or) cpt! i!1 Bourse l Florence délég. 5 0/0 et préoccupation, la 299, 25 même Banque Paripar on a nég.cli.nxe2.50 1 la1 §8 D0 cpt <6j> 752 50 735.. jO - vu ces jours derniers un titre, l'action de la sienne se serait abstenue pour elle-même 15 act. Caisse agricole (Incendie) 235 » Sociétéhyp.,fc,tats.Unis. 520.. 530,. 530. 96 60 '3 Algérien r. 500 fr S09 mai-npvcmure. Uq 76C lib. 5 obi. HypothèqueFoncière de 125 «îbw-ROÛMais 1875. ont I Î6 400 76 » WKS» 50/0186? cSt 88 1/2 cplsss.. 88 Ui 590.. 5S5 France, baisser de 1,500 francs en un jour. Ce aussi bien que pour sa clientèle. Non, la 15 act. Abeille 150 fr 145 >: «5.. 40250 350 WOK » î M Crédit foncier russe -1870,5 0/0. ent 00 3/8 cpt 1485 1487 50 U90.. .5 40P 90 /i 10 act. Petite 560 n'est point n'est ent n'en est sécurité discutable, titre bon moins cela. » 57« ,7 «1875 4 1/2 pas pour mai-novembw. bq 1490 pas 75 1403 75 1490.. Suez 5 0/0 575.. 570.. .î -a ob.RUsses 4-1867 c t 3S3' SI 15 obi. Simplon (blanc) 43 K guez 3 0/0 1880 » cpt J116 Qj 1120.. 1120. 383'î5 .3 /5 Soleil-Accidents elle été démontrée jusqu'à discutée, Le excellente 378 75 est une a 383 2Ji vaOB, 1877,5 •Lobl et « 2 act. Théâtre du Palais-Royal (nouv.) 1 375 » «5 janvier-juillet. hq mo 1!5C Bons trentenaires Suez. 139 U20 137 50 139 « Ï5 leur on peut, sans redouter aucune contra- l'évidence dans des articles publiés dans 50 Suez, bons de coupons.. Si 50 3 act. Théâtre du Palais-Royal (ané.) 1.425 » Bone-Guelnia cpt 1680 (6iB.. «75 50 88 de0/OobV 500 S/ eà 9* 35 i 374 4 75 tunisien 5 II 0 janvier-juillet. hq J687 50 1582 50 différence 7 100 353 h précédents La a t. Transports 374.. 374.. Courriers. diction, blesser affirmer ni sans personne, nos epî 12S0 128Î5C 1285 30 ÎÎ ..lt Turquie 5 0/0 ÔEt U 85 A 10 Mines 25 Cliarentes 3 0/0. 30.. ool. 30.. 3 1S0 » de 10 le portefeuille de cette 4 Société est le du prix n'a aucune autre cause qu'un IFnllî Si' «vnl-octobre hq US0 1385.. \1U 50 que •j-50 janvier-juillet" Bons.. 33.. 38.. 3?.. obi. U 12 Tramways 00 » 13 [Qb!oitimll\% ? I 50 Est 5 0/0 remb. à 650&. 307 S0 ÎSi w o. 10.. sO8D.MT)act.capit. Mo 150.. 150.. IM Î07 plus récent, classement et conséportefeuille meilleur plus d'assule et, par gros Au mieux 24 act. 38li C 0/0^ 1869 cS* 72 5C V> M 830.. Est 330/0 WO 320 380' 38Ï imparfait. plus ivnl-octobre. cpt quent Nous ( 1S71 S U7 M accidents. parlons, contre les m SU U7 'y hq 850 rances 60 37250 57ï 5« -Victor.Emrçanu«l. SSS empr. ronTif. )a;4 cj,t K7 ,/4 sî ii/4 bien entendu, de la France et non point de 50 AUTRicniES. cp! 6U 50 618.. 3S8 Tout le secret des dividendes distri988 Poufi rçous LES ARTICLES du Courrier janvier-jwlUt. lia OU 1, CI2 60 !il« » isoo eptj SS A 12:, ÏH0 -2S0 où certaines Compagnies ea- bué» par la Banque Panisiennç à s€§ 11 '1 l'Angleterre JLa Banque Parisienne 1880. A au l et En | |srjis . .lô' fl/O' : 45. ,2i 010. J'5^ l|9. • ,•'•• .'• ..cpt -- t. i.l ( ••••'1 • iï nq iïQ .0 àii v. 710. ' ». .lii. .est.. • est-algérien •• uipi. .••••nord ;3 •j.Orléans, ••2 OUEST. .2'j H0.175. li [o 2li 3'0 635' •»• 40'i Messageries 108 li 1858. .lyos1880 ,1 030.. .5 ,• Est.Algérien 610. 0|0 .Médoc. r. (Vie) Portugaises (Incendie). (Incendie). (Incendie) (Incendie) Richer Siècle illustré quotidien. Meryille •' M Mî.10. Î80 88 - fr (Vita) hyn.lia p' l'Etat. 485.. -.0» 1031' :. S? 4'J III s|5 r. elle ' Portugais. 5' >' • ' à • W0. • .VU émi^ioD ,2-S ,37; !••• 'l5 •• • -l1 .Otij • IsCC «3» •• l\U i'jO 140.. • !llâ 2.. 19 » liq ' j^pS^ clOturé If: 350 ~50. 05. 10«« i.. »10»». 4-35 605î Z i"" 5IS .3 .5 .ï. .1 | tl'éi. |() 5. 145. t ,1 | 445.•. ( .•• • .JJ .lii.. li'i U.'U UfiUt 3i80,i. 0/O.t janvier. •:•• cpt act.ii00i,2a01.p. 2ïS0 ^^jP^ p. »'- •• a;1.5 • ," ? (Grêle) République 81 la Parisiens. Cavnoulès Catalans Panama J -1