NB : Pour s’obliger à identifier et analyser les procédés d’écriture, il est recommandé, au brouillon, de
faire un tableau pour chaque mouvement du texte : citation / procédés / interprétation. Cela permet
d’éviter la paraphrase.
- À partir de ces tableaux, formuler un projet de lecture cohérent sous forme de question.
Rédaction du développement :
- Rédiger au propre l’explication linéaire en faisant apparaître tous les mouvements clairement.
- Reprendre les tableaux (mouvements) réalisés au brouillon et rédiger chacun d’eux en faisant attention à
n’oublier aucune des étapes réalisées précédemment (citations, procédés, interprétations ET lignes/vers).
- Penser à aménager des bilans partiels et des transitions entre les mouvements.
NB : Il n’est pas conseillé de rédiger intégralement tout le développement, mais plutôt de prendre des
notes efficaces : 30 minutes, c’est un temps très court pour tout faire et on est moins tenté de se
contenter d’une simple lecture des notes.
IV – La conclusion de la lecture linéaire
- Répondre au projet de lecture formulé dans l’introduction : résumer en quelques phrases les 2 ou 3
mouvements du développement (reformuler ce qui a déjà été dit, pour éviter les répétitions).
- Faire une ouverture en comparant le texte étudié avec un autre texte ou une œuvre littéraire,
artistique ou cinématographique, en veillant toutefois à ne pas trop s’éloigner du propos.
Les pièges à éviter
- Ne pas faire une simple explication du texte, ligne après ligne ou paragraphe par paragraphe, de
manière décousue et sans relier les éléments les uns aux autres.
- Ne pas oublier le plan et le projet de lecture, ils sont essentiels.
- Ne pas se contenter d’une simple paraphrase qui répéterait le texte avec des mots différents, mais
n’expliquerait rien et mettre plutôt en avant les intentions de l’auteur, les raisons qui l’ont poussé à
écrire ce texte.
- Ne jamais se contenter de mentionner un élément stylistique sans l’expliquer et en analyser les effets.
Quelques éléments complémentaires
- Cette épreuve orale doit permettre à l’examinateur d’évaluer :
la capacité de l’élève à lire un texte connu à voix haute, en faisant bien entendre sa voix et en
donnant une intention de sens pertinente à sa lecture ;
la bonne compréhension du passage, la pertinence de l’analyse au service d’une interprétation
correcte du texte ; la capacité à faire des références précises au texte ;
la mobilisation de savoirs linguistiques et littéraires dans l’analyse ;
la qualité de l’expression et le niveau de langue orale et les qualités de communication, de
précision et de clarté dans le propos.
- La lecture est un point important de l’exposé, car elle permet à l’examinateur de se faire une première
image du candidat :
Le débit ne doit donc pas être trop rapide, ni trop lent. Il ne s’agit pas d’ « expédier » le texte.
L’articulation doit être soignée : prononcer chaque syllabe clairement en évitant d’en avaler.
La lecture doit être faite avec expressivité, en s’appuyant sur la ponctuation, car elle donne le
rythme des phrases et de la voix.
- Il faut soigner la qualité du langage :
En évitant d’employer du langage familier et en utilisant du langage courant, voire littéraire ;
En évitant les tics de langage comme « ben », « euh », « donc » répétés ou les silences trop longs,
que l’on peut combler à l’aide de formules de transition ou de petites phrases.
En privilégiant les phrases simples et l’emploi du présent pour l’explication du texte.
En pensant à soigner les articulations logiques de l’exposé à l’aide de connecteurs logiques ou
d’annonces claires des différents temps de l’exposé.