Institut de gestion et de formation Professionnelle Projet de fin d’étude Pour l’obtention du diplôme Technicien spécialisé en gestion de Transport et logistique . Intitulé Gestion d’entrepôt Préparé par : KORIR ABDESSAMAD Encadré par : El GHAZOUANI IKRAM Année de formation : 2021-2022 Sommaire Remerciements ………………………………………………………….. 1 Dédicace ………………………………………………………………….. 2 Introduction générale …………………………………………………… 3 Partie théorique : Chapitre I : Concepts et enjeux 1abc2abcde- Définitions …………………………………………………………………… 4 Qu’est-ce qu’un entrepôt …………………………………………………… 4 Qu’est-ce qu’un stock ……………………………………………………….. 5 Qu’est-ce qu’une plateforme ………………………………………………...10 La structure de l’entrepôt ………………………………………………….. 11 Zones de réception ……………………………………………………………11 Zones de stockage …………………………………………………………….14 Zones de expédition ………………………………………………………….16 Zones de chargement et déchargement ……………………………………..17 Zone de préparation des commandes ……………………………………….20 Chapitre II : rôles et types d’entrepôt 1abcd2abc- Rôles de l’entrepôt ……………………………………………………………21 Exécution d’un contrôle qualité immédiat ………………………………….21 Contrôle et inventaire des stocks ……………………………………………22 Organisation préalable du stockage des marchandises ……………………22 Expédition rapide des commandes ………………………………………….22 Types de l’entrepôt ………………………………………………………….. 22 division en fonction de la construction ……………………………………..22 Division en façons de stocker marchandise………………………………… 23 division selon la fonction d’activité ………………………………………….23 Chapitre III ; Technique de gestion d’entrepôt 1- la méthode ABC ……………………………………………………………….24 a- Les catégories de stocks avec la méthode ABC ……………………………...24 b- la classification des produits avec la méthode ABC …………………………25 2abcd3ab- la méthode Fifo et Lifo ………………………………………………………….27 Les avantages de la méthode Fifo (PEPS) ……………………………………..27 Les solutions de stockage Fifo ………………………………………………….27 Les avantages de la méthode Lifo ……………………………………………...28 Les solutions de stockage Lifo ………………………………………………….28 L’inventaire physique …………………………………………………………..29 Qu’est ce que l’inventaire physique ……………………………………………29 l’importance de l’inventaire physique …………………………………………29 Partie pratique : Chapitre I : Présentation de la société TIMAR ……………………………………..31 1- Fiche technique …………………………………………………………………33 Chapitre II : Magasins et aires de dédouanement : une nouvelle plate forme de dédouanement des marchandises au Maroc . 12ab3ab- Conditions de création………………………………………………………… .34 Procédures de dédouanement dans un MEAD……………………………….35 A l'import………………………………………………………………………...35 A l'export………………………………………………………………………...36 Avantages et les inconvénients de l'entrepôt sous douanes…………………...36 Avantages du magasin et aire de dédouanement……………………………..37 Inconvénients d'un entrepôt sous douane……………………………………..37 Chapitre III : Etude de faisabilité d'un entrepôt sous douane à Tanger . 1ab2ab- Etapes de réalisation d'un magasin et aire de dédouanement à Tanger……..38 Avant la création physique……………………………………………………...38 L'étape de pré- démarrage………………………………………...……………39 Etude de marché…………………………………………………………………40 Etude exploratoire……………………………………………………………….40 Présentation des résultats de l’étude de marché …………………………….. 41 Conclusion ……………………………………………………………………………...43 bibliographie ……………………………………………………………………………44 Webographie ……………………………………………………………………………44 Remerciements la réalisation de ce projet à été possible grâce au concours de plusieurs personnes à qui je voudrais témoigner toute ma reconnaissance . je voudrais tout d’abord adresser tout ma gratitude à mon encadreur de ce projet à professeur Ikram El ghazouani pour sa patience , sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils , qui ont contribué à alimenter ma réflexion . un grande merci à professeur Nidae hassnaoui pour les conseils concernant la base de données , ils ont grandement facilité mon travail . je voudrais exprimer a reconnaissances envers les amis et collègues qui m’ont apporté leur support morale et intellectuel tout au long de ma démarche . je tiens à remercier également le corps administratif et professoral pour le service et la qualité de formation qu’ils nous ont assurés tout au long des années passées au sein de IGFP, veuillez trouver on ce travail l’expression de ma gratitude la plus profond . 1 Dédicace Je tiens c’est avec grande plaisir que je dédie ce modeste travail À l’être le plus cher de ma vie, ma mère À celui qui m’a fait de moi un homme , mon père À mes chers frères et sœurs À tous mes amis de IGFP À toute personne que je connais et avec qui j’échange des sentiments d’amitié et de respect . 2 Introduction générale L’entrepôt est une zone de stockage où de produits sont entreposés pendant un certain temps , avant d’être utilisés en l’état ou transformés . la plateforme logistique ou la plateforme de cross docking est au contraire une zone de stockage temporaire , par laquelle les produits transitent quelques heures avant d’être réexpédiés vers une autre destination . tous les deux forment des outils logistiques ayant un rôle stratégique au sein des chaines logistique globales des entreprises . L’entrepôt permet de réguler les besoins en marchandises d’une entité de production ou de distribution , en fonction de contraintes des différents acteurs de la chaine logistique ( fournisseur , transporteur ou autre ) la plateforme a quant à elle un rôle de massification des flux ( groupage , etc. ) et de réorientation en fonction des provenances et des destinations . dans les deux cas , ces entités sont positionnées sur la chaine logistique globale et jouent un rôle déterminant en termes d’accélération et de fiabilisation des flux physiques , tant physiques qu’informationnels . Le rôle stratégique joué par ces outils n’est pas nouveaux , mais leur importance et leurs fonctions ne cessent de croitre , dans un contexte où les flux se complexifient ( internationalisation des flux ) pendant que les délais se réduisent . 3 Chapitre I : Concepts et enjeux . 1- Définitions : a- Qu’est-ce qu’un entrepôt ? Les entrepôt ( ou habituellement des des marchandises précis : dépôt ) sont lieux où l’on stocke dans des buts biens figure 1 :zone d’entrepôts utilisation différée en production de matières première Groupage ou fonctionnement de conditionnements de produits finis avant réexpédie Utilisation aussi pour déconditionnement ou reconditionnement Attente spéculative pour les marchandises liées à des fluctuations de prix importantes en fonction des marchés . L’entrepôt peut également être divisé en secteurs en fonction du produit manipulé ou du mode opératoire. Sur la figure suivante retrouvez un exemple de ce type d'organisation : 4 Figure 2 : Plan des différentes zones opératives pouvant composer une entrepôt. 1. Bureaux administratifs de services 2. Quais de chargement et de déchargement. 3. Réception et vérification. 4. Expéditions. 5. Rayonnages pour produits à forte rotation ou volumineux. 6. Picking de produits sur palettes à forte rotation 7. Rayonnages pour produits de formes irrégulières. 8. Magasin automatique de composants à rotation moyenne. 9. Rayonnages pour composants à forte rotation. 10. Rayonnage pour composants à faible rotation. 11. Rayonnages pour produits de grande valeur. 12. Zone d'emballage et de consolidation b- Qu’est-ce qu’un stock : Le stock est une quantité de biens accumulés dans l’attente d’une utilisation en vue d’harmoniser un flux d’entrée et un flux de sortie dont les rythmes sont différents . Tous les font appel à des moins stocks afin continuité de secteurs d’activités réserves plus au importants des d’assurer la leur activité . Le stock jouent rôle de entre un flux constitués par et un flux de par la demande des clients ) . généralement un réservoir tampon d’entrée ( les produits livrés ) sortie ( constitué 5 Figure 3 : le flux entrant est maitrisé par ceux qui passent les commandes d’approvisionnement pour un stock matière , les gestionnaires en charge de l’ordonnancement et du lancement pour les flux d’en-cours et de produits finis . le flux sortant est imposé par le client puisque son rythme de consommation ( ou de temps d’écoulement ) est directement lié au rythme des ventes . la gestion des stocks au sein d’une entreprise concerne les portes suivants : Le stock de marchandises : revente de biens à profit , sans transformation préalable . Le stock de matières première : produits achetés pour être transformés . Le stock de produits semi-finis : il s’agit de produits en cours de fabrication . Le stock de produits finis : une fois la transformation des matières première achevée , le produit est prêt à être vendu . Le stock d’emballages : il s’agit d’emballages vides tels que des caisses , des palettes … Pourquoi stocker ? plusieurs raison peuvent expliquer la mise en place d’un stock . cela peut être pour des raison technologiques ( nécessité de faire sécher es produits en fin de processus , par exemple ) , pour des raisons commerciales ( stock imposé par le client ) , pour des raisons stratégiques et économiques ( achat par grande quantité 6 es pour bénéficier de tarifs avantageux ) . mais en général , un stock et avant tout une conséquence directe du délai que nous voulons donner à client . il s’agit d’utiliser des stocks pour réguler les délais . les moyens de stockage : un palettier : Appelé aussi rack, le palettier est un rayonnage pour palettes, composé de plusieurs échelles et lisses délimitant les emplacements de stockage. 1 – ECHELLE Élément vertical d’un palettier sur lequel sont fixées les lisses. 2 – PROTECTION LATÉRALE Protection des palettiers contre les impacts. 3 – LISSE Partie horizontale du palettier qui supporte les charges (palettes, colis, etc.). 4 – ALVÉOLE Figure 5 : les élément de base d’un palettier Emplacement de stockage dans un palettier. 5 – TRAVÉE Ensemble d’alvéoles superposées qui se trouvent entre deux échelles de palettier. Un transstockeur : Les transstockeurs pour palettes sont des machines créées pour le stockage automatique de matériel. Ils se déplacent le long des allées du magasin et remplissent les fonctions d’entrée, de mise en place et de sortie du matériel. Les transstockeurs sont guidés par un logiciel de gestion qui coordonne tous les mouvements . Avantages : Automatisation des opérations d'entrée et de sortie des produits. Élimination des erreurs Dérivées de la gestion manuelle. Contrôle et Figure 6 : Créés pour le stockage automatique de matériel, les actualisation de la transstockeurs se déplacent le long des allées du magasin . gestion des inventaires. 7 Les rayonnages push-back pour palettes : Système de stockage par accumulation permettant de stocker jusqu'à quatre palettes en profondeur par niveau. Toutes les palettes de chaque niveau, sauf la dernière, sont déposées sur un ensemble de chariots qui se déplacent, par poussée, sur les rails de roulement. Idéal pour le stockage de produits à rotation moyenne, avec deux palettes ou plus par référence (système LIFO : la dernière palette entrer est la première à sortir). à Avantages : Optimisation de l'espace. Perte d’espace minimale en hauteur. Chaque niveau peut stocker une référence Figure 7 : Rayonnage à palette push-back ( Lifo ) Les racks dynamiques à rouleaux pour picking : Les rayonnages sont composés de cadres métalliques et de rails à galets légèrement inclinés, ce qui facilite la parfaite entrée et sortie du matériel. La marchandise est déposée à l’une de leurs extrémités, puis entraînée par gravité vers l’extrémité opposée qui donne sur l’allée de sortie . Figure 8 : Les racks dynamiques à rouleaux pour picking ( Fifo ) . Ce système est conçu pour les zones du magasin où le volume de picking est élevé : il permet en effet d’augmenter le nombre de lignes à préparer, tout en évitant des déplacements au personnel chargé des opérations. Avantages : Système caisse à également sortir). Plus grand références des Diminution du temps de préparation des commandes. Capacité élevée de l'installation. FIFO (la première entrer est la première à nombre de sur la partie avant rayonnages. 9 c- Qu’est-ce qu’une plateforme : Une plateforme logistique est un lieu où convergent les colis qui proviennent de différents fournisseurs. La marchandise est déjà emballée, et les colis ne font que transiter. Ils passent directement de la plateforme de déchargement vers la plateforme d’expédition. Et cela peut se faire uniquement par l’étiquetage. Les plateformes sont donc dans un flux logistique appelé « cross docking ». En effet, les colis sont redirigés plus facilement d’une plateforme à une autre, et cela permet d’améliorer la gestion globale des flux logistiques. Cette méthode permet aussi de supprimer la préparation de la commande . Figure 9 : Comment gérer les commandes via Cross Docking - Une plateforme logistique pour mieux gérer le flux de commandes . Grâce à leur étiquetage, les colis sont rapidement identifiés pour être réexpédiés le jour ou le lendemain de leur arrivée. Sur la plateforme logistique, les colis ne restent pas plus de 24h, ce qui est extrêmement rapide. Une plate-forme n’aura pas de support de stockage, les marchandises restent sur le quai de chargement/déchargement dans l’attente de leur prise en charge et de leur réexpédition. Ce système est particulièrement utilisé pour la livraison de colis urgents et il n’y a donc aucun stockage. Les plateformes logistiques se différencient donc des entrepôts pour cette raison. Ces plateformes peuvent être créées par une entreprise pour mieux gérer son flux de commande ou gérer directement par des entreprises spécialistes dans la logistique. - La méthode Cross docking pour préparer les commandes sur une plateforme logistique . Le cross docking est une façon de préparer les commandes en se passant des parties stockage de marchandise en entrepôt, mais aussi du picking. 10 Les colis sont regroupés soit par destinataire, soit par lieu de destination sur une plate-forme. Cette plateforme leur sert de lieu de transit. Dans le premier cas de figure, les produits sont déjà conditionnés et groupés par destinataire final. Pour le deuxième cas de figure, il faudra regrouper les colis sur la plate-forme pour constituer un lot avant réexpédition au point de livraison final. Quelle est la différence entre un entrepôt et une plateforme logistique ? À la différence d’une plateforme logistique, l’entrepôt est un lieu dans lequel les marchandises sont stockées plus de 24 heures. Ces entrepôts sont munis d’étagères, qu’on appelle aussi « racks » pour le rangement des matières premières, des fournitures ou des produits finis. Ils sont ensuite conditionnés en format palettes ou colis. L’entrepôt logistique est un lieu de stockage qui accueille tous types de produits. Sa taille moyenne est d’environ 18.500 m2. Il est notamment conçu pour : La réception et le contrôle du produit. La mise en place des palettes dans la zone de stockage. Le traitement des marchandises conditionnées sur palettes, en cartons ou à l’unité. Le post-manufacturing : marchandises faisant l’objet d’étiquetage et d’emballage. L’opération de chargement et de déchargement des produits 2-La structure de l’entrepôt . La conception d'entrepôts doit envisager l'organisation et la répartition de l'espace en fonction des différentes zones d'opérations. De manière générale, un entrepôt doit être composé de six sections : réception, contrôle de qualité, adaptation des unités de charge, stockage, préparation de commandes et expéditions. Ces six sections ou services peuvent en principe être regroupés en cinq zones : réception, stockage, et expédition, chargement et déchargement , préparation des commandes détaillés ci-dessous. a- Zone de réception : Cette zone recouvre la réception des marchandises, le contrôle de qualité et, si la nature du produit ou de la marchandise l’exige, l’adaptation des unités de charge. 11 Figure 10 : Entrepôt d'un centre de distribution agroalimentaire Figure 11 : Entrepôt d'une entreprise de transport urgent et de distribution La zone de réception doit être attenante aux quais de déchargement. Ses dimensions doivent permettre d’accueillir toutes les marchandises arrivant dans l’entrepôt au cours d’une journée complète de travail normal. Si possible, il convient de prévoir une zone supplémentaire suffisamment vaste pour permettre de réceptionner d’éventuelles livraisons non programmées. S’il est nécessaire d’adapter les unités de charge reçues, il faut également prévoir une surface plus grande et de disposer des moyens nécessaires pour mener à bien cette tâche, qui consiste notamment à prendre en compte le personnel nécessaire, de disposer postes de travail et des outils appropriés, de réserver une partie de l’espace de stockage aux emballages vides et un système d’élimination des conditionnements d’origine . Edition de codes barres en réception : Actuellement, la quasi-totalité des produits manutentionnés dans un entrepôt sont pourvus de codes-barres qui peuvent être lus par un scanner. Ainsi, une fois que l’ordinateur central de l’entrepôt a identifié des unités, il peut immédiatement émettre l’étiquette de stockage de la marchandise. Cette étiquette peut être ensuite lue par un cariste ou par les scanners des systèmes mécaniques automatiques dont l’entrepôt est équipé pour déposer la marchandise à l’emplacement voulu. 12 : Le terminal de radiofréquence lit l'information codifiée de la palette 12 Le code- barres linéaire ou unidimensionnel : est celui qui nous est le plus familier. Toutes les informations du code sont organisées horizontalement sous forme de barres et d'espaces de différentes épaisseurs pour une lecture de droite à gauche. Plusieurs versions des codes 1D ne stockent que des données numériques alors que d'autres peuvent coder des caractères supplémentaires. Figure 13 : Le code-barres 1D (unidimensionnel) Le Code-barres linéaires empilés : Le code-barres linéaire empilé est composée de plusieurs codesbarres linéaires en couches superposées, ce qui permet de coder une plus grande quantité d'informations. Cependant, pour décoder entièrement les données, un lecteur de code-barres doit pouvoir lire le code à la fois horizontalement et verticalement . Figure 14 ; Codes-barres linéaires empilés Le code barres à deux dimensions : Les codes barres à deux dimensions se caractérisent par le fait qu'ils contiennent des informations à la fois verticalement et horizontalement. Par conséquent les codes barres 2D contiennent beaucoup plus d'informations qu'un code barre classique à une dimension. Figure 15 : le code barres 2D 13 le PDA : Si vous gérez des produits de vos clients, si les colis transitent rapidement et que votre principale problématique est la gestion des emplacements et l'optimisation des déplacements, alors il vous faut peut être un lecteur plus autonome, plus intelligent... et plus cher. Ils sont dotés d'un système d'exploitation Windows CE pour les anciens modèles, Android pour les nouveaux. En général doté d'une communication WIFI ou 4G, les lecteurs PDA (Personnal Digital Assistant) sont programmés selon vos besoins. Figure 16 : Personnal Digital Assistant b- Zone de stockage : La conception de la zone de stockage dépend de deux paramètres : à savoir si la préparation des commandes est réalisée dans l’installation ou non, et, si c'est le cas, si la préparation est effectuée, ou non, directement sur les rayonnage Dans un entrepôt central, cette zone peut être composée d’une ou de plusieurs sections. L'objectif de ce cours étant de fournir au lecteur un maximum d’informations sur les différentes possibilités. Considérons, par exemple, une installation qui reçoit divers types de produits, en quantités variées, avec des taux de rotation distincts et des besoins de stockage complexes Figure 17 : Exemple de conception d'un entrepôt avec des taux de rotation dissemblables et des besoins de stockage complexes 14 Pour concevoir un entrepôt présentant ces caractéristiques, il faut tout d’abord étudier les taux de rotation des produits en les classant en trois catégories : faible, moyenne et à forte rotation. Tout d’abord, les marchandises à faible rotation sont, en règle générale, consommées en petites quantités, elles n'ont généralement besoin que d’un volume de stockage réduit. Les références à moyenne rotation font l’objet de commandes régulières et en quantités modérées (autrement dit, elles sont commandées par lots de taille moyenne et selon une fréquence moyenne). C’est pourquoi elles doivent être facilement accessibles et leur vitesse de sortie ne doit être ni très rapide ni très lente. Enfin, les marchandises à forte rotation font généralement l’objet de commandes à la fois très nombreuses et très volumineuses (par lots de taille moyenne ou importante, mais aussi très rapprochés). Pour les produits à forte rotation, le plus important est de disposer d’une excellente accessibilité et d’une grande vitesse d’extraction. Pour les produits à forte rotation, le plus important est de disposer d’une excellente accessibilité et d’une grande vitesse d’extraction. Un entrepôt central présentant ces caractéristiques devrait donc comporter les sections et équipements suivants : Une zone de stockage en bloc ou pourvue d’un système par accumulation destinée aux produits à forte rotation dans laquelle le volume prime sur l’accessibilité ou la vitesse d’extraction. En fonction de la quantité de produit et de la capacité disponible, on peut avoir recours à une configuration en blocs ou à tout système de stockage par accumulation. Une zone équipée de rayonnages qui, selon la quantité de produits à forte rotation existants, peut être exclusivement consacrée au stockage (le chargement est uniquement stocké) ou mixte, avec des rayonnages de préparation ou de picking incorporés . 15 Le stockage sur rayonnages : Le stockage sur rayonnages fait appel à des structures métalliques essentiellement composées d’échelles et de lisses dûment entretoisées. Cette structure multicellulaire forme des alvéoles dans lesquelles sont déposées les unités de charge. La configuration et la disposition des cellules (ou alvéoles) peuvent varier pour s’adapter à différents modes opératoires et besoins d’accessibilité et d’accumulation de la charge . Figure 18 : Entrepôt d'une société de distribution. c- Zone d’expédition : Cette zone regroupe les postes de préparation de commandes (réalisée sur le sol ou sur rayonnages) et les postes d’expédition. C’est ici que sont effectués la préparation et, s’il y a lieu, l’emballage des commandes des autres entrepôts de la chaîne. Dans l'organigramme, le personnel chargé de préparer les commandes dépend du service des expéditions, car c'est à ce dernier qu'il appartient de réguler les activités des préparateurs en fonction de la demande. Figure 19 : Consolidation de commandes dans une zone d'expédition 16 Concernant le mode opératoire, si l’entrepôt dispose d’un système de gestion correctement programmé, le travail de préparation de commandes se limite à l’allotissement des produits dans une zone prévue à cet effet . Figure 20 : Tri des commandes par client ou par routage Cet espace réservé au chargement doit être suffisamment spacieux pour stocker toutes les lignes sortantes au cours d’une journée normale, mais il convient également de prévoir une zone d’expansion pouvant absorber des pics de demande non programmés. Cette zone de sortie des expéditions doit être située le plus près possible des quais de chargement. d- Zones de chargement et déchargement : Les camions, ou les véhicules de transport et de livraison des marchandises, ont un accès direct aux zones de chargement et de déchargement généralement situées à l’extérieur de l’entrepôt, ou intégrées à celui-ci. Dans un entrepôt bien organisé, ces activités doivent être séparées du reste de l’installation en aménageant un espace suffisant pour le chargement et le déchargement. Cette zone peut être intégrée à l’entrepôt ou être indépendante. Figure 21 : Quai avec plate-forme adossée à un entrepôt. 17 Figure 22 : Quai avec plate-forme intermédiaire dans un entrepôt frigorifique. - Zones de chargement et déchargement intégrées à l'entrepôt : Si les zones destinées au chargement et au déchargement sont construites directement sur les côtés de l’entrepôt, afin de pouvoir procéder aux opérations sans avoir à faire de détours, elles sont intégrées à l’installation . Les camions se garent devant des quais qui peuvent être soit séparés du bâtiment par une plate-forme, soit aménagés sur celle-ci avec une porte d’accès. les quais séparés par une plate-forme intermédiaire sont indiqués lorsque la nature de la marchandise, la préservation de l’environnement interne ou la sécurité du matériel stocké, le recommande. Les entrepôts frigorifiques, dans lesquels il faut éviter à tout prix la perte de frigories que pourrait entraîner l’ouverture d’une porte d’accès sur le quai, sont un exemple d’application caractéristique de quais séparés Les quais encastrés dans l’entrepôt permettent aux camions d’accoster directement contre le mur du bâtiment. Pour éviter de modifier la température interne de l’installation, leurs portes d’accès doivent être équipées au minimum d’un système de fermeture hermétique . Figure 23 : Quai avec accès direct à l'intérieur de l'entrepôt. flet de les portes à soufflet de protection sont pourvues d’un sas qui s’ajuste au camion lorsqu’il est garé devant l’entrée, de manière à préserver le plus possible l’atmosphère interne de l’atmosphère externe. 18 - Zones de chargement et déchargement indépendantes : Ces zones sont entièrement indépendantes de l’entrepôt, et situées à l'extérieur, mais sont cependant toujours à proximité. Généralement, elles sont formées par une grande esplanade à laquelle les camions accèdent directement. Les véhicules sont garés de façon à pouvoir être chargés ou déchargés au moyen de chariots élévateurs. Figure 25 : Charriot effectuant la manutention de la marchandise sur le côté. Dans ces zones, les opérations de manutention de la marchandise dans les camions peuvent être réalisées sur le côté ou par l’arrière du véhicule. Si la manutention est effectuée sur le côté, on utilise des chariots élévateurs, comme le montre l’illustration ci-contre. La première consiste à accéder au camion avec des chariots, par des rampes. Celles-ci sont habituellement métalliques et s’ajustent au camion, manuellement ou mécaniquement. Figure 26 : Accès par rampe. La seconde option pour réaliser le chargement et le déchargement des camions par l’arrière est d’utiliser des chemins de roulement mécaniques qui permettent à la marchandise de glisser à l’intérieur du camion, le mouvement étant effectué par la poussée des chargements les uns sur les autres. Figure 27 : Charge automatique par chemins de roulement. 19 e- zones de préparation de commandes : Les zones de préparation de commandes peuvent être intégrées aux zones de stockage. Tel est le cas du picking sur rayonnage. Elles peuvent également être séparées des zones de stockage, par l’aménagement de zones spécifiques généralement équipées de systèmes automatiques ou semi-automatiques. - Équipement pour la préparation de commandes : Figure 28 : Zone de préparation de commandes d'un entrepôt de robinetterie et d'accessoires. Le chariot préparateur de commande : Les chariots préparateurs de commande sont des engins adaptés des transpalettes et des gerbeurs motorisés. Ils ont été spécialement conçus pour faciliter la préparation de commandes . Figure 29 : Chariot préparateur de commandes travaillant dans un rayonnage de picking Une large gamme de machines présentant des caractéristiques très différentes est disponible sur le marché. Ces engins peuvent être regroupés en trois catégories principales : Préparateur de commande avec poste de conduite au sol, ou préparateur horizontal . Les préparateurs de commandes à fourches Figure 30 : préparateur de commande avec extra longues peuvent manutentionner deux ou trois palettes à la fois. poste de conduit au sol ou horizontal 20 Préparateur de commande à élévation moyenne : Deux options sont possibles pour ce type de chariot : - une plate-forme antidérapante sur la partie supérieure. - un système de levage électro hydraulique. Chapitre II : rôles et types d’entrepôt . 1- Rôles de l’entrepôt a- Exécution d’un contrôle qualité immédiat : Le contrôle qualité réalisé dans un entrepôt central se limite à une vérification : s'assurer que le contenu de la charge reçue corresponde à celui convenu avec le fournisseur. Pour faciliter cette opération, les unités de charge doivent être accompagnées d’un bordereau de livraison indiquant les caractéristiques du produit reçu, sa dénomination commerciale le cas échéant, et la quantité d’unités contenues dans chaque conditionnement ou emballage (par exemple, dans chaque palette, conteneur ou caisse) . Le contrôle qualité permet également de vérifier si le conditionnement est suffisamment résistant pour supporter la durée et les conditions de stockage prévues. Si besoin, l’emballage est alors modifié pour l’adapter aux caractéristiques de l’entrepôt ; cette opération est surtout exécutée dans les entrepôts centraux recevant des marchandises de divers fournisseurs ou provenances. 21 b- Contrôle et l’inventaire de stock : Immédiatement après le contrôle qualité, un comptage des produits est effectué. Ensuite, les données sont intégrées dans l’ordinateur central. Le département en charge des réceptions doit disposer d’un ou plusieurs terminaux afin de présenter immédiatement une réclamation au centre de fabrication ou au fournisseur correspondant en cas de détection d’une divergence entre la marchandise et le bordereau . c- L'organisation préalable du stockage des marchandises : Les entrepôts centraux doivent disposer des moyens mécaniques suffisants et nécessaires pour le stockage des marchandises. Si elles sont réceptionnées sur palettes, il faut disposer de moyens ou d'engins de manutention pour les manutentionner correctement et en toute sécurité, et les déplacer dans la zone de stockage. d- L'expédition rapide des commandes : Le délai d’expédition des commandes est fondamental pour éviter les retards et les ruptures de stock dans les chaînes de distribution. C’est la raison pour laquelle l’une des fonctions d’un entrepôt central est de réaliser rapidement cette opération. La rapidité d’exécution des expéditions découle de la bonne organisation de toutes les opérations expliquées dans les sections précédentes. Si elles sont parfaitement exécutées, l’expédition des commandes sera simple et rapide. En revanche, si l’une des étapes n'est pas parfaitement exécutée, un goulot d’étranglement peut se former et, l’expédition des commandes risque de se compliquer et prendre du retard. La responsabilité majeure d’un chef d’entrepôt est donc de veiller à la parfaite coordination des opérations à l’intérieur de l’installation. 2- Types de l’entrepôt : a- division en fonction de la construction : entrepôts ouverts : c’est en effet une place sans toiture. Ce type d’entrepôt sera idéal pour stocker des produits ou machines résistantes aux conditions météorologiques. 22 entrepôts semi-ouverts : ces emplacements sont des structures couvertes, par exemple sous la forme d’abris. Les entrepôts semi-ouverts peuvent être utilisés pour stocker des marchandises qui résistent aux fluctuations de température ou qui nécessitent une circulation d’air, mais doivent en même temps être protégés contre les précipitations. entrepôts fermés : ce sont des halls ou autres bâtiments où on stocke des marchandises qui nécessitent des conditions spécifiques en termes d’humidité ou de température, ou des produits qui ne peuvent pas simplement être conservés à l’air libre; les entrepôts fermés comprennent également les chambres froides. b- façons de stocker la marchandise : Ce type de division concerne l’utilisation de l’espace d’entrepôt. Plus un emplacement est élevé, plus de marchandises on peut y stocker. - Types d’entrepôts en fonction du mode de stockage : entrepôts de stockage à hauteur basse : les marchandises sont stockées jusqu’à 4,2 m en hauteur, entrepôts de stockage à hauteur moyenne : en mesurant à partir du sol, un rack ou une colonne avec des articles a de 4,2 à 7,2 m de hauteur, entrepôts de stockage à grande hauteur : peuvent avoir de 7,2 à 24m . c- division selon la fonction d’activité : Tout entrepôt est utilisé pour stocker des biens ou des équipements, mais l’objectif d’un espace de stockage donné peut différer en fonction du profil commercial d’une entreprise donnée. Pour cette raison, une division dans les fonctions suivantes peut également être utilisée : entrepôt de distribution : dans cet endroit on stocke des articles de différentes sources de fabrications et fournisseurs. Ces produits appartiennent à des entreprises variées qui utilisent ce local; le rôle des employés d’entrepôt est de collecter les marchandises en vue de leur vente au détail ou en gros . 23 entrepôt industriel ou d’une unité de production : il est utilisé pour stocker des composants, des produits semi-finis et d’autres éléments qui sont utilisés par une entreprise donnée pour fabriquer des marchandises (par exemple, il peut s’agir d’un entrepôt de pièces pour une usine automobile) . entrepôt de livraison : les matériaux de base, les composants et les pièces de divers fournisseurs y sont stockés, qui sont ensuite triés, complétés et émis selon l’ordre des commandes . chapitre III ; Technique de gestion d’entrepôt . 1- la méthode ABC . La méthode ABC de classification des stocks permet d'organiser les marchandises d'un entrepôt efficacement, en fonction de leur importance pour l'entreprise, de leur valeur, et de leur taux de rotation . La méthode ABC repose sur la loi de Pareto (ou loi 80-20), qui indique que 20 % des efforts sont à l'origine de 80 % des résultats. Si nous appliquons cette logique à l'écosystème de l'entrepôt, 20 % des articles représentent 80 % des mouvements de marchandises, alors que les 80 % restants génèrent 20 % de mouvements. a- Les catégories de stocks avec la méthode ABC . Nous classons les références en trois grandes catégories : - Les articles A : Ils correspondent généralement à 20 % de la quantité totale des stocks mais ce sont eux qui connaissent le plus de rotation, et par conséquent, sont les plus importants stratégiquement pour l'entreprise. Les références A sont les produits qui demandent le plus d'investissement et qui génèrent 80 % des revenus, il est donc primordial d'éviter la rupture de stock pour cette catégorie de marchandises. 24 - Les articles B : Ils constituent la fourchette de rotation moyenne et représentent généralement 30 % des stocks. Ces articles sont renouvelés moins rapidement, leur valeur et leur importance pour l'entreprise sont donc inférieures à celles des produits de catégorie A. Dans l'entrepôt, ces articles se situent dans les zones à hauteur intermédiaire, dont l'accès n'est pas aussi direct que pour les produits A. - Les articles C : Globalement, les produits C sont les plus nombreux : ils représentent habituellement 50 % des références stockées et sont les moins demandés par les clients . Étant donné que les opérateurs n'accèdent à ces marchandises que ponctuellement ces références occupent les zones les plus élevées ou les moins accessibles de l'entrepôt, ainsi que les zones les plus éloignées des quais de sortie. Figure 31 : Le transstockeur pour bacs permet de stocker les produits de petite taille et de rotation B et C. b- la classification des produits avec la méthode ABC : - La méthode ABC en fonction du coût unitaire : Les marchandises sont commandées en fonction de l'investissement qui leur est destiné : plus le coût des marchandises est élevé, plus la gestion des approvisionnements doit être effectuée rigoureusement. Cette technique est utile au stockage de produits dont la valeur diffère (et non pas tellement lorsque leurs prix sont similaires). 25 - La classification en fonction de la valeur totale du stock : La différence entre cette méthode et la précédente est qu’elle tient compte des unités entreposées correspondant à chacune des références lorsque le calcul est effectué. Avec cette méthode, il arrive que les articles soient rangés à cheval entre deux catégories, et il peut être plus difficile de déterminer à quelle classe ils appartiennent . - La méthode ABC en fonction de la valeur du produit et de son utilisation : Il s’agit de la technique la plus utilisée pour organiser un entrepôt. Elle se base sur le calcul de la demande des marchandises ainsi que sur leur valeur. Cette méthode va encore plus loin que les précédentes : bien qu'un produit soit important, s'il n'est pas vendu fréquemment, il n'occupera pas l'espace qui était dédié aux références A dans les installations de stockage. Lorsque les données sont affichées dans un graphique ou un tableau, les chiffres sont organisés dans un ordre décroissant, du plus grand au plus petit : les produits A faisant partie des 15 % supérieurs, se rapprochent le plus de l'ordonnée et de l’abscisse du graphique, les 20 % suivants appartiennent à la catégorie B, et les 65% restants à la C (ils occupent environ la moitié des dernières positions inscrites sur le schéma ci-dessous). Figure32 : Exemple de graphique représentant la loi de Pareto (ou 80-20), principe de base de la méthode ABC. 26 2- La méthode Fifo et Lifo. a- Les avantages de la méthode fifo : La technique du FIFO ou, en français, PEPS (« Premier Entré, Premier Sorti ») pourrait être la méthode idéale pour votre entreprise si cette dernière travaille : Dans le secteur de l’automobile afin d’éviter que les pièces détachées ne deviennent obsolètes. Avec des marchandises possédant une Date Limite de Consommation (DLC) : denrées périssables (produits alimentaires). Avec des articles ayant une date de péremption spécifique tels que les produits chimiques, les médicaments, etc. Avec des références soumises à l'obsolescence. b- Les solution de stockage Fifo : - Le rayonnage à palette dynamique : est une solution de stockage par accumulation idéale pour l’entreposage de palettes de marchandises périssables, tous secteurs d’activité confondus. Après avoir placé votre palette sur l’une des extrémités du rayonnage, cette dernière se déplace jusqu’à l’extrémité opposée afin d’y être extraite. - Le rayonnage industriel dynamique FIFO pour bacs ou cartons : ces éléments ont été conçus afin de faciliter les opérations de picking, ainsi que d’entrée et sortie des marchandises . Figure 33 ; Rayonnage dynamique installé par afin de mettre en place la méthode FIFO. 27 c- Les avantages de la méthode Lifo : La technique du « Last In, First Out », dernier entré, premier sorti, s’oppose à celle présentée précédemment mais reste une alternative que vous devriez considérer afin de gérer vos stocks. Elle consiste à placer les marchandises les plus récentes devant des plus anciennes. La méthode LIFO permet de : Dans le cas d’un actif produit, elle donne le coût de fabrication le plus juste car le plus récent. Stocker des marchandises sèches telles que les céréales, le charbon, le sable, la brique ou encore le gravier. Simplifier votre processus de gestion lorsque vos marchandises ne sont soumises à aucune restriction de consommation particulière. Éliminer une allée de stockage : toutes les opérations sont réalisées dans une seule allée. d- Les solutions de stockage lifo : - Le rayonnage à palette push-back : est une solution de stockage par accumulation push-back (LIFO) créé dans le but de stocker des palettes en profondeur. Les canaux se composent de navettes sur lesquelles sont placées les références ; chaque canal sert à entreposer une référence particulière. - Le rayonnage à palette par accumulation : est un autre système de stockage LIFO qui maximise l’espace disponible au sein de l’entrepôt grâce et supprime les allées entre les rayonnages. Figure 34 : Système de stockage par accumulation push-back Figure 35 : Les rayonnages par accumulation drive-in 28 3- L’inventaire physique : L’inventaire physique est le comptage manuel de tous les produits présents dans l’entrepôt afin de déterminer le stock disponible. Une bonne gestion des marchandises permet d’éviter les ruptures de stock ou le sur-stockage (un stockage excessif). a- Qu’est-ce que l’inventaire physique ? L’inventaire physique est une opération ayant pour objectif de connaître exactement les produits stockés et leur quantité. Pour ce faire, les opérateurs parcourent généralement les allées en comptant et en notant manuellement tous les produits stockés sur les rayonnages. L’objectif d’un inventaire physique est de s’assurer que les unités enregistrées dans l’inventaire théorique ou comptable correspondent aux stocks réels dans les rayonnages. b- Quelle est l’importance de l’inventaire physique ? Le contrôle des stocks est fondamental pour toute entreprise, car il débouche sur une hausse de la productivité. Le fait de connaître l’emplacement exact de chaque produit facilite la préparation des commandes et évite les retards . L’inventaire physique permet d’identifier les incohérences, d’en rechercher les causes, mais aussi de les éviter par la suite. L’inventaire physique permet également de vérifier et d’assurer que les produits sont en bon état . Figure 36 : exemple de L’inventaire physique 29 On distingue deux méthodes pour effectuer cette opération : avec un inventaire général ou un inventaire sélectif : L’inventaire physique : Il s’agit d’un inventaire global, c’est-à-dire que tous les produits stockés dans l’entrepôt sont comptés au même moment. En fonction du nombre de produits disponibles, des distances à parcourir et du nombre d’opérateurs affectés à cette tâche, l’opération peut nécessiter plus ou moins de temps. L’inventaire sélectif : Il n’est réalisé que sur un groupe de produits présélectionnés (par exemple, des références ou des allées spécifiques), de façon périodique, chaque fois que la correspondance entre les stocks réels et l’inventaire comptable doit être vérifiée. Figure 37 ; exemple de l’inventaire sélectif 30 Partie pratique : Nous allons diviser ce partie en trois chapitres : Le première Chapitre : présentation de la société TIMAR . Le deuxième chapitre : traitera les magasins et aires de dédouanement, les avantages et inconvénients qu'ils présentent par rapport aux autres circuits de dédouanement . Le troisième chapitre , et dernier chapitre présentera l'étude et les résultats de la possibilité de réaliser un entrepôt sous douane à Tanger. Chapitre I : Présentation de la société TIMAR . Le transport international, qu'il soit routier, maritime ou aérien, est une partie importante dans les échanges internationaux. En effet, le transporteur est considéré propriétaire de la marchandise dès la prise en charge de cette dernière, il est admis en tant que déclarant en détail car l'opération de transport qu'il effectue se poursuit après le franchissement de la frontière. Le transport international routier est l'un des moyens les plus utilisé au Maroc dans ses échanges avec l'Europe et l'Afrique vu qu'il peut couvrir plus de destinations par rapport au transport maritime. Le groupe TIMAR fait partie des plus importantes sociétés de transport international routier au Maroc. Son activité s'est élargie grâce à l'implantation de plusieurs agences à travers le royaume, et le nombre croissant de ses correspondants européens dont les plus important sont : - LCI en France . - ALBINI en Italie . - SANER en Espagne . 31 Ses correspondants à travers le monde lui ont permis de couvrir un plus large marché et assurer, par conséquent, un large portefeuille de destinations à ses clients marocains . Cependant , le secteur du transport international connaît une forte concurrence nationale et internationale qui va accroître avec l'ouverture de la zone libre échange, ce qui incite les entreprises de transport à chercher à élargir l'étendu de leurs services pour présenter au client un service plus complet qui couvre la totalité de l'opération. Dans ce sens, le groupe TIMAR s'occupe aussi des opérations de transit comme étant un transitaire agréé auprès de l'administration des douanes et des impôts indirects en plus des opérations de logistique pour assurer l'acheminement des marchandises au client concerné du lieu de dédouanement jusqu'à son siège social. Ces différents services ont été appuyés par la création de deux magasins et aires de dédouanement sur la ville de Casablanca ( un magasin à l'import et un magasin à l'export) . De ce fait, le Groupe TIMAR peut assurer une très grande partie des étapes d'une transaction internationale depuis la prise en charge de la marchandise de chez le fournisseur jusqu'à sa délivrance au client concerné. Toujours dans le cadre de son développement, TIMAR a décidé d’entreprendre un certain nombre d'actions lui permettant d'élargir sa part de marché comme le changement de l'emplacement de son entrepôt sous douane à l'export afin de le rendre plus proche et le projet de création d'un magasin et aire de dédouanement sur la ville de Tanger pour développer son activité dans la région du Nord . 32 Fiche technique 33 Chapitre II : Magasins et aires de dédouanement : une nouvelle plate forme de dédouanement des marchandises au Maroc . La création des magasins et aires de dédouanement (MEAD) s'inscrit dans le cadre de l'adaptation des procédures douanières à l'évolution du commerce international, au développement de la logistique des transports internationaux, et à la nécessité de décongestionner les ports et aéroports pour une meilleur fluidité et célérité dans le processus de dédouanement. Les MEAD permettent le stockage, à l'importation et à l'exportation, des marchandises conduites en douane dans les conditions prévues par la législation douanière. Le bénéficiaire de l'autorisation d'exploitation du MEAD est appelé exploitant. 1- Condition de création : La création des MEAD est subordonnée à une autorisation de l'administration des douanes et impôts indirects. Les demandes de création des MEAD sont déposées auprès de l'administration centrale, accompagnées du plan déterminant l'emplacement et l'aménagement des lieux. Ce plan , revêtu du cachet et de la signature du demandeur, est déposé en double exemplaire. Une fois agréé, l'original du plan demeure entre les mains de l'administration. Le duplicata, visé par cette dernière, est remis à l'exploitant. Obligations de l'exploitant . - L'exploitant du MEAD doit : Souscrire une assurance pour couvrir les sinistres susceptibles de survenir aux marchandises stockées dans les MEAD, avec un avenant de délégation au profit de l'administration ; 34 Prendre à l'égard de l'administration la responsabilité des marchandises placées dans le MEAD . Recevoir dans le MEAD les marchandises dont les documents de transport sont libellés au non de l'exploitant . Remettre à l'administration, les marchandises considérées comme abandonnées en douane dans le MEAD après échéance du délai de séjour réglementaire. Présenter, à première réquisition des agents de l'administration, les marchandises stockées dans le MEAD . Tenir une comptabilité matières dans laquelle chaque lot de marchandises doit faire l'objet d'une ligne particulière affectée d'un numéro d'ordre. Pour l'administration des douanes et des impôts indirects, les magasins et aires de dédouanement remplissent le même rôle que les bureaux de douanes. De ce fait, il n'existe pas de grandes différences dans les procédures de dédouanement entre les magasins et les bureaux. 2- Procédures de dédouanement dans un MEAD . Les opérations de dédouanement effectuées dans le cadre de cette procédure sont domiciliées au bureau des douanes de rattachement . a- A l’import : La conduite des marchandises du bureau au MEAD est effectuée sous couvert d'un acquit à caution de transit ou tout autre document en tenant lieu (carnet TIR). - A l'entrée : L'admission des marchandises au MEAD est subordonnée au dépôt préalable, par procédé informatique, d'une déclaration sommaire intitulée "déclaration sommaire d'entrée dans les magasins et aires de dédouanement". Cette déclaration, portant le code régime approprié et le code bureau de rattachement, doit être déposée en deux exemplaires : Un exemplaire gardé par le service . Un exemplaire remis à l'exploitant après avoir été authentifié par le service . 35 Avant l'admission des marchandises dans l'enceinte du MEAD, le service procède, en présence de l'exploitant ou de son mandataire, au pointage contradictoire des marchandises considérées. La durée de séjour des marchandises dans le MEAD est fixée à soixante jours. Les marchandises ne peuvent être enlevées des magasins et aires de dédouanement qu'après accomplissement des formalités afférentes à la déclaration en détail leur assignant un régime douanier et délivrance, par le service des douanes, de la mainlevée de ces marchandises. b- A l'export : Les marchandises destinées à l'exportation sont admises dans le MEAD et prises en charge sur un registre spécifique. Leur dédouanement est effectué conformément aux régimes d'exportation pour lequel il est fait option et aux dispositions législatives et réglementaires y afférentes . 3- Les avantages et les inconvénients de l'entrepôt sous douanes : Ils ont constitué un passage de rapports conflictuels entre douane et opérateurs économiques à des rapports de complémentarité. Ce passage a été accompagné par une transformation dans les relations entre les opérateurs du commerce international par l'avènement des exploitants des entrepôts sous douane. En effet, à l'encontre des magasins de l'ODEP où les relations avec les clients sont presque absentes, le propriétaire de l'entrepôt a la possibilité de personnaliser ses relations et ses offres en proposant pour chaque client des tarifs et des facilités de paiement spécifiques . 36 a- Les avantages : - La sécurité des marchandises : Les marchandises déposées dans un entrepôt sous douane privé bénéficient d'un meilleur service d'entreposage ce qui évite au client la détérioration ou le vol de sa marchandise suite à l'encombrement des magasins de l'ODEP. - La rapidité La rapidité du service est le plus grand avantage pour le client par rapport aux services qu'il reçoit au port . - Le coût : Puisque les relations sont personnalisées, le client a la possibilité de négocier les tarifs, les frais de magasinage ainsi que la durée du magasinage. Ainsi, le client bénéficie des prix inférieurs à ceux présentés par l'ODEP en plus d'un nombre de journées de magasinage gratuites . En conclusion de cette partie, nous pourrons résumer les avantages de l'entrepôt sous douane pour l'exploitant ou le transporteur comme suit : L'amélioration des services présentés aux clients Améliorer la compétitivité Fidéliser la clientèle Présenter une offre plus complète aux clients Garantir la sécurité des marchandises aux clients b- Des inconvénients : Non-disponibilité d'un grand espace de stockage par rapport aux magasins de l'ODEP . Absence des autres organismes intervenants dans les procédures d'import et d'export Garantir à l'administration le paiement des droits et taxes ou délivrance de la marchandise non dédouané dans les délais légaux Problèmes de contrôle des opérations au sein des magasins. 37 L'entrepôt sous douane présente à la fois des avantages et des inconvénients, mais il reste pour TIMAR un axe important pour son développement, et l'amélioration de sa part de marché et de son image de marque. Chapitre III : Etude de faisabilité d'un entrepôt sous douane à Tanger . Ce chapitre sera consacré à la présentation des résultats et recommandations de l'étude de marché réalisée auprès des clients actuels et potentiels de TIMAR à Tanger pour connaître leur avis sur la réalisation du magasin sur cette ville. L'étude est une contribution à la mesure de faisabilité du projet en présentant quelques suggestions pour une implantation réussite. 1- Etapes de réalisation d'un magasin et aire de dédouanement à Tanger a- Avant la création physique : Cette période contient deux étapes à franchir. Il s'agit de l'étude de faisabilité et la réalisation des formalités administratives . - Etude de faisabilité : L'étude de faisabilité a pour objectif d'évaluer les opportunités et menaces d'un projet, ainsi que les perspectives de son développement. Il s'agit d'un ensemble d'études (études de marché, études financières…) . Etude de marché . L'étude de marché est le meilleur moyen de tester l'acceptation de l'idée par les clients potentiels. Elle est aussi une bonne source d'informations pour l'amélioration de certains points dans le projet avant la période de démarrage. 38 L'étude financière : Il s'agit d'établir les comptes prévisionnels pour pouvoir évaluer les coûts et le rendement de projet durant les premières années d'existence ( de 3 à 5 ans). Le groupe TIMAR peut bénéficier de son expérience à travers les deux entrepôts sous douane réalisés sur Casablanca pour l'élaboration d'une étude financière exhaustive et complète. - Formalités administratives : La création d'un magasin et aire de dédouanement nécessite l'obtention de l'autorisation de l'administration des douanes. En effet, la création d'un magasin et aire de dédouanement est subordonnée à une autorisation des douanes et des impôts indirects. Les demandes d'établissement du MEAD sont déposées par les exploitants auprès de l'administration, accompagnées du plan déterminant l'emplacement et l'aménagement des locaux envisagés, permettant à l'administration de procéder au contrôle et à la surveillance du magasin. Le plan revêtu du cachet et de la signature du demandeur, est déposé en double exemplaire. Une fois agréé, l'original du plan demeure entre les mains de l'administration, le duplicata, visé par cette dernière, est remis à l'exploitant . b- L'étape de pré- démarrage : Cette étape doit être accompagnée par une solide action communicationnelle s'adressant aux clients actuels et potentiels du groupe TIMAR afin de les informer des différents avantages du magasin et aire de dédouanement . Après le démarrage du projet : Dans le cas du groupe TIMAR, la création d'un magasin et aire de dédouanement à l'export ne serait qu'un premier projet à Tanger dans les perspectives de réaliser un deuxième entrepôt sous douane pour les marchandises destinées à l'import. 39 Echéancier : Etape Durée Etude de marché 45 jours Elaboration du plan commercial 15 jours Etude financière 30 jours Formalités administratives 60 jours Construction Entre 90 jours et 120 jours 2- L’étude de marché : Nom et localisation : Entrepôt sous douane à l'export créé par le groupe TIMAR à Tanger Mission : La création d'un magasin et aire de dédouanement à Tanger sera adressée en premier lieu aux entreprises exportatrices installées surtout à la zone industrielle de Mghogha pour accueillir leurs marchandises destinées à l'export afin d'accomplir l'ensemble des formalités de dédouanement avant leur chargement. a- Etude exploratoire : L'étude exploratoire sera dédiée à l'analyse de l'environnement économique de la ville en se basant sur les statistiques concernant le commerce et les échanges internationaux sur la ville de Tanger. 40 - Présentation de la ville de Tanger : Située à l'entrée du détroit de Gibraltar à l'extrémité Nord-Ouest du Maroc, Tanger occupe une position privilégiée qui fût très tôt en port actif entre l'Europe et l'Afrique. Ancienne ville internationale, Tanger est devenue un port franc depuis 1962. Aujourd'hui, Tanger est une partie importante dans le tissu économique du Maroc. Appuyée par sa position géographique et l'intérêt porté par l'Etat à la région du nord, Tanger a constitué une terre d'accueil pour plusieurs entreprises nationales et internationales . Des signes forts ont marqué la ville depuis un certain temps. En effet, à côté de la zone industrielle Mghogha qui compte aujourd'hui plus de 90 entreprises dont 62 opérant dans le secteur de confection et textile, des investisseurs ont concrétisé des projets industriels (essentiellement en textile) à la zone industrielle de Ghzennaya . L'importance économique de Tanger s'est accrue avec l'ouverture de la zone franche d'exportation de Tanger qui répond aux normes internationales concernant notamment la qualité des équipements et des services, la sécurité des biens et des personnes et la protection de l'environnement . - Les échanges internationaux sur Tanger : L'implantation de plusieurs entreprises et les facilités offertes par le port franc de Tanger ont encouragé le développement du trafic commercial dans cette région . En effet, le trafic de marchandises au port de Tanger a connu une hausse de 11% entre 1998 et 1999 pour les marchandises chargées et 9% pour les marchandises déchargées . La plus grande partie des exportations sur le port de Tanger est effectuée par le secteur de l'habillement, produits de textiles et bonneterie 1600424 milliers de Dhs. Ceci est dû essentiellement à la dominance des entreprises de confection et textile sur la cartographie des entreprises exportatrices sur la région du Nord . b- Présentation des résultats de l’étude : La majorité de l'échantillon est formée par les société d'import- export vu que ces dernières représentent le client final alors que les transitaires sont des intermédiaires entre les entreprises et les services de douanes . 41 De ce fait les résultat seront présentés selon ces deux parties : Les sociétés d'import- export : Les sociétés ont constitué 56% de l'échantillon. Ces dernières sont en majorité (64%) des sociétés de confection puisqu'elles forment une grande parties des entreprises présentes sur Tanger (68 sur la zone de Mghogha seulement) l'autre partie est formée par les industriels et les sociétés de négoce. Les moyens de transport les plus utilisés par les entreprises pour leurs marchandises sont le transport routier et maritime. Même si une grande partie des opérateurs (78%) sont informés de l'existence des magasins et aires de dédouanement, seulement 35% ont déjà eu l'occasion de dédouaner dans un MEAD à Casablanca. Le dédouanement des marchandises au port de Tanger est devenu plus facile après l'instauration du système des admis conforme. Cependant, des problèmes persistent encore : c- Retard d'accomplissement des formalités en cas de groupage d- Difficulté de trouver un responsable de visite disponible e- L'existence de plusieurs cas de visites physiques Les transitaires : 72% des transitaires n'ont jamais eu l'occasion d'accomplir les formalités de dédouanement dans un entrepôt sous douane contre seulement 27% qui ont déjà dédouané leurs marchandises dans un MEAD sur Casablanca . Les difficultés relevées par l'échantillon au niveau du bureau de douane sont : f- L'encombrement du port et son incapacité à accueillir la totalité des demandes g- Les retards des formalités des marchandises en groupage . h- La lenteur des procédures . 42 Cette étude montre l'intérêt porté par les opérateurs économique vis à vis de l'instauration du magasin à Tanger comme une nouvelle plate forme de dédouanement qui aidera à éviter les difficultés observées au niveau des groupages et les retards quelles provoquent pour les sociétés. Conclusion Les magasins et aires de dédouanement sont un pôle important pour le développement du secteur de transport international routier. Cependant, les exploitants souffrent encore de plusieurs obstacles à la création des magasins. De plus, cette plate forme de dédouanement détenue par les grandes société de transport international, n'existe qu'au niveau de la capitale économique. De ce fait, la création de plusieurs magasins et aires de dédouanement sur Casablanca et les autres villes qui connaissent une grande activité au niveau des échanges internationaux doit être encouragée par les pouvoirs publics. En effet, l'administration des douanes doit participer avec les exploitants des magasins à faire connaître ce circuit de dédouanement et ses avantages aux opérateurs douaniers. Des mesures doivent être prises aussi au niveau des terrains de location pour la création des entrepôts qui sont élevés par rapport aux prix pratiqués dans les autres pays pour les terrains réservés aux magasins et aires de dédouanement. Aussi, l'administration des douanes doit revoir les conditions qu'elle impose pour la création des magasins, notamment en ce qui concerne les rétributions fixes et supplémentaires et le prix élevé de l'assurance imposée aux exploitants. Enfin, la création des magasins et aires de dédouanement à Tanger sont une occasion pour faire face à l'encombrement du port et présenter aux entreprises une nouvelle plate forme de dédouanement. L'entrepôt sous douane à Tanger est un moyen pour le groupe TIMAR d'augmenter sa part de marché dans la région du nord . 43 • Dédouanement des marchandises au Maroc, Kacem Taj, 2ème édition . • Code des douanes et impôts indirects, septembre 2000 . • Réglementation des douanes et des impôts indirects 2001 . • Marketing , Orsoni & Helfer, 4ème édition . Pixisoft.com Mecalux.fr docplayer.fr provst.fr xplog.fr tpe-codebarre2d.e-monsite.com RTDlogistics.com cognex.com logiciel-gestion-stock.fr www.mcinet.gov.ma www.leconomiste.com www.maroc-export.com 44