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Les sarcomes mammaires.

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Les sarcomes mammaires.
Article in Tanzania Journal of Health Research · September 2022
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12 authors, including:
Haddadi Saïd
Central Hospital of the Army Algiers
Makram El Mammeri
19 PUBLICATIONS 173 CITATIONS
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Nora Graidia
Algiers University
12 PUBLICATIONS 2 CITATIONS
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Article original
Les sarcomes mammaires.
Saïd Haddadi (1), Makram El Mammeri, Imène Khadidja Bakalem(1), Ali BABA(1) , Nora Graidia(1), Faïrouz AddaAbbou(1), Asma Bouhelassa(1), M’hamed Taoufik Chahbi(1) , Rabah Ourdane(1), Yasmina Yahia-Messaoud(1), Ladjel
Khelafi(1) , Rezki Touati (1).
1
Service de Chirurgie Générale A. Hôpital Central de l’Armée. Faculté de Médecine d’Alger.
₁Correspondance à : Saïd HADDADI. [email protected]
*
Citation :
Saïd HADDADI, S.H. (2022). Les
sarcomes mammaires. Algerian
Journal of medical and health
research, volume 1 (numéro 2), 4048 pages.
Reçu:
11 Juin 2022
Accepté: 26 Juillet 2022
Publié: 30 Septembre 2022
Résumé :
Les sarcomes mammaires sont des tumeurs agressives qui simulent souvent des tumeurs bénignes
jusqu’à atteindre des stades localement évolués, étant donné que le risque métastatique est
relativement faible par rapport aux autres types de cancer.
Leur diagnostic préopératoire est difficile car souvent l’examen histologique est incertain, vu
l’exiguïté des prélèvements ce qui empêche l’anatomopathologiste d’asseoir leur diagnostic.
La prise en charge est multidisciplinaire au sein d’une réunion de concertation pluridisciplinaire
en oncologie (RCPO). Et vu l’efficacité relative des autres armes thérapeutiques, la chirurgie
demeure la pierre angulaire de la prise en charge thérapeutique en assurant une exérèse large avec
des marges saines, surtout en cas de sarcome radio-induit.
Le but de ce travail est de fournir une revue de la littérature sur cette entité pathologique rare,
souvent méconnue de nos confrères en insistant sur l’intérêt du diagnostic précoce afin de mettre
au plus vite la malade dans un circuit thérapeutique adéquat.
Abstract:
Copyright : © 2022 par l’auteur.
Cet article est en libre accès
distribué selon les termes et les
conditions de la licence Creative
Commons Attribution License (CC
BY
4.0).
(http://creativecommons.org/license
s/by/4.0/).
Breast sarcomas are aggressive tumours that often mimic benign tumours until they reach locally
advanced stages, as the risk of metastasis is relatively low compared to other types of cancer.
Their preoperative diagnosis is difficult because the histological examination is often uncertain,
given the small size of the specimens, which prevents the anatomopathologist from establishing
their diagnosis.
Management is multidisciplinary within an oncology consultation meeting (OCM). And given the
relative effectiveness of other therapeutic weapons, surgery remains the cornerstone of therapeutic
management by ensuring a large exeresis with healthy margins, especially in case of radiationinduced sarcoma.
The aim of this paper is to provide a review of the literature on this rare pathological entity, often
ignored by our colleagues, by insisting on the interest of early diagnosis in order to put the patient
as soon as possible in an adequate therapeutic circuit.
Mots clés : Sarcomes mammaires, chirurgie, radiothérapie, multidisciplinarité.
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Volume 1, Numéro 2
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2830-8123
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1. Introduction :
Ce sont des cancers rares représentant moins de 1 % des cancers
mammaires et moins de 5 % de tous les sarcomes [1]. Les sarcomes
mammaires (SM) dérivent des cellules non épithéliales de la glande
mammaire. L’hétérogénéité de ces cancers est due à la diversité des cellules
peuplant le mésenchyme du sein. Il en existe deux types : les sarcomes
primaires et les sarcomes secondaires (métastatiques ou plus souvent radioinduits). Il est trivial de les distinguer car le génie évolutif et l’approche
thérapeutique de ces deux types est très différente : les SM secondaires
étant plus agressifs et de plus mauvais pronostic que les SM primaires [2].
2. Diagnostic:
Leur diagnostic est difficile, car le trépied diagnostique classique est le plus
souvent discordant en matière de SM. L’histoire clinique d’une
radiothérapie antérieure ou d’un néoplasme connu peut constituer une aide
précieuse dans la démarche diagnostique des SM secondaires. Par contre,
dans les sarcomes primitifs ces notions sont souvent absentes (Figure 1).
Le diagnostic par la cytoponction à l’aiguille fine (CAF) est très difficile.
Sur une série de 28 patientes porteuses d’authentiques SM, toutes les CAF
pratiquées sont revenues en faveur de lésions bénignes [3]. Les macrobiopsies qui ont une meilleure rentabilité diagnostique, doivent être
préférées dans les cas où un SM est suspecté. En matière d’imagerie, la
mammographie n’est pas spécifique. L’IRM pourrait mieux distinguer les
lésions sarcomateuses des lésions bénignes [4].
3. Types histologiques et grades des SM:
Il existe deux sous-groupes de SM, division basée sur leur type histologique :
1. Sous-groupe représenté par les SM les plus fréquents ;
2. Sous-groupe regroupant les SM les moins fréquents (Voir tableau 1).
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1er sous-groupe
- Fibrohistiocytome malin
- Fibrosarcome
- Angiosarcome
- « Spindle cell sarcoma »
2 ème sous-groupe
- Léïomysarcome
- Liposarcome
- Rhabdomyosacrome
- Hémangiopéricytome malin
- Synoviosarcome
- Ostéosarcome
- Chondrosarcome
- Neurosarcome
- Sarcome stromal
Tableau 1: Classification selon la nature histologique des SM [5–10].
A noter que parmi tous ces sous-types histologiques, les angiosarcomes ont le
plus mauvais pronostic [7,11]. Les SM sont divisés en trois grades : bas, moyen et
haut degré de malignité.
4. Facteurs de risque des SM:
La plupart des SM surviennent sans qu’aucun facteurs de risque ne soit
identifiable. Cependant, certaines conditions peuvent favoriser leur survenue :
- Exposition à des radiations ionisantes : tel que le cancer radio-induit après
chirurgie conservatrice du carcinome mammaire ;
- Exposition aux chlorures de Vinyle ;
- Certains implants mammaires ;
- Filarioses ;
- Lymphœdème chronique de la face supéro-interne du bras ou syndrome de
Stewart-Treves ;
- Spectre du syndrome de Li-Fraumenti avec mutation génétique de la protéine
P53 ;
- Syndrome de Milory [4,11–17].
5. Particularités des SM radio-induits:
C’est une tumeur très rare qui complique 0,2 % de tous les cancers irradiés du sein
[18]. Le risque cumulé est de 0,3 % à 15 ans [19]. Il touche les patientes âgées en
moyenne de 62,3 ans [20]. Le diagnostic de sarcomes mammaires radio-induits
(SMRI) ne doit être retenu que s’il remplit les 04 critères suivants, définis en 1948
par Cahan [21]:
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a. Irradiation antérieure ;
b. Période de latence avant la survenue du SM : Cette période varie de quelques
mois à 50 ans selon les séries [22] avec une moyenne de 152 mois [20];
c. Preuve histologique du sarcome ;
d. Situation du sarcome dans la zone d’irradiation : cette zone est appelée par les
radiothérapeutes « pénombre ». Cette appellation est due au fait que le SM se
développe toujours à la périphérie du volume irradié et donc dans les zones
qui reçoivent le moins de rayons. Cette condition provoque une quiescence
des cellules tumorales qui ne sont pas détruites à ce niveau, ce qui explique la
possibilité de leur réveil sous une autre forme de cancer (sarcome) [23]. Les
SMRI évoluent selon un mode monosomique par perte des gènes suppresseurs
de tumeurs [24].
Le taux de récidives loco-régionales de ces SMRI est plus élevé que celui des SM
primitifs, il est de l’ordre de 77 % après 12,8 mois en moyenne [18]. Leur
pronostic est plus sombre que les SM primaires avec une survie à 5 ans de 36 %
(tableau 2) [18,25]. L’angiosarcome est le type histologique le plus rencontré dans
les SMRI. La radiothérapie moderne en trois dimensions pourrait en réduire
l’incidence [1].
Sarcome mammaire primaire
Sarcome
radio-induit
Fréquence
Age
Rare
5-6 éme décade
Rare
Dépend de la première
atteinte tumorale et de la
période de latence
Facteurs de
risque
Inconnu, prédisposition génétique
Radiation à un jeune âge,
période de latence longue,
haut taux de radiation,
agents
akylants,
prédisposition génétique.
Présentation
clinique
Masse mammaire unilatérale
Masse
mammaire
unilatérale, décoloration,
nodules rouge violacé,
épaississement de la peau
et motifs diffus d’extension
Pronostic
Mauvais
Mauvais
mammaire
Tableau 2: Différences cliniques entre les sarcomes primaires et les
sarcomes radio-induits.
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6. Prise en charge:
a. Chirurgie :
La prise en charge des SM doit être assurée par une équipe multidisciplinaire
regroupée au sein d’un centre référent. « La chirurgie radicale est la seule
chance de survie des sarcomes du sein», en reprenant la citation de Robinson
[26]. Cette chirurgie doit être plus portée sur la l’obtention de marges
d’exérèse saines que sur la radicalité du geste ; car seule des tranches de
résection non infiltrées augmentent la survie [6,8,27]. Des marges saines de 2
à 3 cm confirmées par l’examen anatomo-pathologique définitif sont
nécessaires [27]. En cas de chirurgie radicale, la reconstruction mammaire
n’influence pas le taux de survie [5] . Dans les angiosarcomes, il est difficile
d’obtenir des marges de résection saines à cause de leur profondeur et par les
nombreux prolongements « dendritiques » émanant de la masse tumorale
principale [4].
Le curage ganglionnaire axillaire n’a pas de place dans les SM [9]. Le PETSCAN lorsqu’il montre une région axillaire infiltrée peut éventuellement
constituer une aide dans la décision de le pratiquer [28].
Dans les SMRI, la chirurgie seule semble plus efficace que l’association
chirurgie-chimiothérapie ou chirurgie –radiothérapie surtout chez les sujets
âgés de plus de 60 ans [20,29].
b. Place de la radiothérapie :
La radiothérapie est préconisée dans les SM primaires [30–32]. Sur une série
de 78 patientes porteuses de SM primaires, la survie à 5 ans est passée de 50 à
91 % après l’utilisation d’une radiothérapie à raison de 48 Gy [6]. Dans les
SMRI, elle n’a aucune place.
c. Chimiothérapie :
Son rôle est plus controversé que la radiothérapie dans les SM. La
chimiothérapie classique des sarcomes est basée sur la Doxorubicine et
l’ISofosfamide [33,34]. L’angiosarcome est particulièrement sensible aux
Taxanes et à la Doxorubicine liposomale [35,36].
La radio-chimiothérapie adjuvante est indiquée :
 Dans les tumeurs de grade II et III ;
 Lorsque la taille de la tumeur est supérieure à 5 cm ;
 Lorsque les marges de résection sont envahies et qu’une ré-excision
chirurgicale n’est pas possible [37].
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d. Nouveautés thérapeutiques :
De nouvelles drogues telles que le Palifosfamide et l’Eribulin ont été
introduites, mais leur recul est insuffisant. Les anti-angiogéniques
(Bevacizumab) sont logiquement indiqués dans les angiosarcomes. D’autres
molécules sont encore à l’essai telles que : L’histone deacétylase inhibiteur et
le TRAIL (TNF Related Apoptosis Including Ligands agoniste receptor) [1].
e. Facteurs pronostiques :
Les deux facteurs pronostiques les plus pertinents dans les SM sont
représentés :
 Par la taille tumorale : lorsque la taille excède les 05 cm, le risque relatif (RR)
est de 2,2 pour ce qui est des récidives loco-régionales et de 5,1 pour les
métastases à distance [9].
 Ainsi que la qualité de l’exérèse chirurgicale assurant des tranches saines
[5,27].
7. Conclusion :
Le SM est une affection rare mais au pronostic redoutable. Son diagnostic est
difficile, il faut y penser surtout chez les patientes ayant subi une radiothérapie par
le passé. Et de ce fait la surveillance de ces patientes doit se faire sur le long
terme. Sa prise en charge doit être rapide au mieux dans un centre référent
regroupant une équipe pluridisciplinaire entraînée.
Conflit d’intérêts : Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêts en relation avec cet
article.
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