2
Le vocabulaire de la botanique descriptive recèle probablement plus de 10 000 mots.
Il faut bien reconnaître que beaucoup de ces mots relèvent plus d'une érudition pédante, voire d'un désir
d'ésotérisme (troubler l'eau pour faire croire qu'elle est profonde) que d'une volonté pédagogique.
Le présent document contient environ 450 mots. C'est trois fois plus que j'en en ai utilisé dans les trois
rubriques descriptives, associées sur le même site et destinées à un large public (Images de quelques arbres
et arbustes communs en Lozère et ailleurs, 500 belles plantes de Lozère au hasard des promenades, 250
plantes de la garrigue et du Midi).
On peut décrire en utilisant un petit nombre de mots. Pour se faire une idée, il n'est pas inutile de rappeler
que le "langage courant" entre Français normalement instruits, se fait avec moins de 1 500 mots (parmi les
quelque 70 000 répertoriés dans le Grand Robert), qu'un érudit tel Guy de Maupassant en a utilisé moins de
15 000 dans l'ensemble de son œuvre et que Georges Simenon (le père de l'inspecteur Maigret) avait
volontairement limité son vocabulaire à 600 mots, pour faciliter le travail de ses traducteurs.
Presque tous les mots sont illustrés par plusieurs exemples de leur emploi. Certains mots-clés sont
accompagnés, à côté de leur stricte définition, de quelques explications jugées utiles et inspirées à l'auteur
par plusieurs décennies d'enseignement de la Botanique.
Au total 723 espèces et 2 085 photos et schémas ont été utilisés pour l'illustration des ces 450 mots.
Références:
Dans le domaine de la Botanique descriptive, il est presque inutile de citer d'autre ouvrage que l'admirable
"Cours de Botanique générale"de Denis Bach, un lozérien de St Bonnet de Chirac,
- tome 1 : Organisation générale et reproduction des plantes vasculaires, sans date,
- tome 2 : Classification des plantes vasculaires. Société d'Édition d'Enseignement Supérieur. (Toutes le
citations employés en sont issues).
Toutes les étymologies, si utiles, sont tirées de l'estimable dictionnaire de B. Boullard, malheureusement un
peu déprécié par la médiocrité de son édition (B. Boullard, 1988 Dictionnaire de Botanique, 398 p. Ellipses)
Remerciements :
J'exprime mes remerciements à tous ceux qui ont aidé à la réalisation de ce document : Jean-Louis Reille,
notre frère et beau-frère, Michèle et René Guiraud, le colonel Guy Bonnafous, Docteur Pierrette Bonnet ont
été des relecteurs efficaces et avisés. S'il restait quelque imperfection orthographique ou typographique
après une collaboration aussi compétente, nous en serions évidemment les seuls responsables.
Sylvain Reille, notre fils, nous a utilement conseillés dans le domaine de la réalisation.
Les Pépinières du Valdonnez (48000 St Bauzile) ont mis leurs collections à notre disposition.
L'intérêt que tous mes élèves du foyer rural de Langlade-Brenoux (48000) ont porté à mes "leçons de
botanique" a été pour moi un encouragement permanent.
Maurice REILLE
Cette coupe longitudinale dans un capitule de pissenlit permet
de voir :
- la tige creuse sous
- le réceptacle un peu concave,
- les bractées de l'involucre dont quelques unes sont réclinées
- les akènes à paroi échinulée, surmontés
- d'un bec long et fin qui se termine par un
- pappus en aigrette stipitée résultant de l'accrescence du
Mise en page et présentation Claudine Reille
Avant propos