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Présentation1 'CIRCUIT BOUCHON'

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Présentation d’Exposé n1
Par Ir Aimable
Nijimbere
Un circuit bouchon
Introduction
Une des premières choses qu’après avoir visiter le dispatching National de Bujumbura, j’ai observées à
l’arrivée de l'actuelle Ligne Haute Tension exploitée par ce dispatching de la Regideso, située au nord de
la ville de Bujumbura, précisément à Kamenge, est un objet assez insolite ayant l’apparence d’une grosse
bobine. En arrière-plan, on aperçoit des câbles, des fils, et sur sa droite sont disposées des armoires.
 Que fait donc cet appareil dans une
exploitation des lignes électriques ?
 Dédiée aux télécommunications des
réseaux électriques ?
 A quoi peut-il servir, comment peutil y parvenir ?
 Et comment est-il constitué ?
Un peu de technique : constitution du circuit bouchon.
Il s’agit d’un « circuit bouchon » posé sur un support.
Positionné en départ de ligne, sa fonction est d'éviter
la dissipation de l'énergie propre à la ligne de communication
greffée sur un réseau de distribution électrique.
C'est cette fonction particulière, rapprochée de la structure
cylindrique de l'appareil, qui lui a valu l'appellation évocatrice
de « bouchon ».
Exemple de Constitution : « cas de circuit bouchon Haefely »
Le circuit bouchon Haefely est constitué d’une grosse
bobine,
réalisée au moyen d’un conducteur en almélec pouvant
supporter (cas de l’appareil présenté) une intensité
permanente de 800 Ampères,
constituant une self, ici 0,17 milli henry, avec en parallèle
une capacité
(en fait une combinaison de capacités contenues dans une
boîte à capacités située en haut de la bobine).
Deux bouchons posés dans un départ ligne.
Le circuit bouchon est un élément essentiel des
équipements de transmission par courants porteurs sur les
lignes (CPL)
d’énergie électrique haute et très haute tension.
Les courants porteurs sur ligne d’énergie haute et très haute
tension – CPL – sont un moyen propre au réseau de
transmission
de sécurité du Service du Transport d’énergie. Ce réseau
sert de support aux échanges d’informations entre
Dispatchings,
sites de production et de transport (téléphone, télémesures,
télécommandes…).
Les liaisons CPL permettent d’établir des liaisons basses
fréquences offrant une bande passante de 300 Hz à un peu
plus de 3000Hz.
Historique de ladite technologie
 Dès les années 1920 de nombreux essais sont faits pour les transmissions hautes fréquences et, assez
rapidement, le couplage à la ligne par condensateur et le blocage de la fréquence porteuse par
circuit bouchon sont inventés. Les liaisons CPL ont été très utilisées dans le passé et sont encore
présentes aujourd’hui sur le réseau de transport d’énergie mais de façon plus modeste avec le
développement des réseaux de fibres optiques. C’est un support de transmission dont la qualité
essentielle est d’être indépendante du réseau public (coût et sécurité).
 Jusque dans les années 1970, les CPL ont été le principal moyen de télécommunication utilisé dans les
réseaux électriques. Mais aujourd’hui, avec la multiplication des informations transmises, un réseau de
fibre optique posé sur les lignes Haute tension offre des possibilités de transmission qui sont
potentiellement des millions de fois supérieures. Même si les CPL ont vu leur performances améliorées
par l’utilisation de la technique de modulation MAQ (Modulation d'Amplitude en Quadrature, avec
une entrée à la norme V11) permettant désormais de transmettre jusqu’à 50 kbs, elles ne sont plus
guère employées que dans des cas bien particuliers, en secours ultime ou lorsqu’il n’a pas été possible
ou trop onéreux de poser de la fibre optique. Par ailleurs, ce système comporte également un défaut :
en cas de maintenance, les câbles de la ligne sont mis à la terre et les signaux CPL sont complètement
perturbés. Après quelques tâtonnements à partir des années 1920, la solution de montage présentée
dans le schéma de principe ci-dessous a été adoptée :
 .
(Schéma 5 : principe de couplage de la fréquence Basse Tension sur la ligne Haute Tension - Photographie : archives ESTE
Caractéristiques techniques:«Vue de la boite des condensateurs »
La combinaison de capacités est établie par des barrettes (vue de dessus du circuit bouchon,
couvercle de la boîte à capacités enlevé), afin d’obtenir un accord de résonance sur la fréquence
de la liaison CPL (dans la bande de 50 à 320 kHz).
Le circuit bouchon, positionné sur la charpente métallique du poste électrique, support des
départs lignes, des jeux de barres et de l’appareillage haute tension (vue du bouchon sur site -ci-contre),
est placé en série avec un conducteur de phase, entre la ligne électrique support de la liaison de
transmission et le jeu de barres du poste auquel la ligne est raccordée (voir slide suivante)
 Ainsi le signal issu de l’émetteur est aiguillé
via un condensateur de couplage sur la ligne
d’énergie support de la transmission et, bloqué
par le circuit bouchon, ne se Ne disperse pas sur
les autres lignes du poste raccordées au jeu de barres.
Fonctionnement
 Ce dispositif est constitué d’un gros solénoïde (la « bobine » qui contrôle le
champ magnétique associé à l’intensité du courant électrique parcourant le
circuit) de 1,3 mètre de haut, 0,66 mètre de diamètre et pesant environ 100 kg,
et d’un groupe de condensateurs placés dans un boîtier situé à son sommet.
Dans le cas de l’appareil présenté, il supporte une intensité permanente de 800
ampères de courant industriel à 50 hertz (Hz). La self-inductance est réalisée au
moyen d’un métal conducteur en almélec (alliage à base d’aluminium). Ses
spires sont assujetties les unes aux autres par un réseau de 12 tresses verticales.
Les entrées et sorties du courant industriel à 50 Hz s’opèrent par des plaques de
raccordement situées en bas et en haut. La self-inductance présente une
impédance (valeur de grandeur d’un courant alternatif) de 0,17 milliHenry.
Le principe des CPL (Schéma 5) consiste à superposer au signal électrique de 50 Hz un autre signal à plus haute fréquence
(bande 1,6 à 30 Mhz) et de faible énergie. Ce deuxième signal se propage sur l'installation électrique et peut être reçu et
décodé à distance. Ainsi le signal CPL est reçu par tout récepteur CPL qui se trouve sur le même réseau électrique.
Le circuit bouchon permet de filtrer les fréquences de sortie en d'autre terme, il ne laisse passer que du 50Hz dans tout le
réseau. Un coupleur intégré (association d'une boite de couplage et d'un condensateur de couplage) en entrée des
récepteurs CPL élimine les composantes basses fréquences avant le traitement du signal. De plus le rôle de ce coupleur est
d'annuler la tension qui peut s'élever à 225 KV pour protéger les équipements.
Complément technique :
Self et condensateurs sont mis électriquement en
parallèle de façon à constituer un circuit ré sonnant
réglable à une fréquence donnée. Un boîtier
étanche placé au-dessus de la bobine contient le
jeu de condensateurs. Le circuit résonnant est établi
sur une fréquence donnée dans la bande Grandes
Ondes, ou ondes kilométriques, d’une grandeur
située entre 50 kHz et 320 kHz. Un tel circuit présente
une impédance élevée autour de la fréquence de
réglage calculée par une formule de Thomson.
 Pour régler ce bouchon à sa fréquence de
résonance, il faut combiner en parallèle et/ou en
série les différents condensateurs présents dans le
boîtier en plaçant judicieusement les barrettes de
réglage.
Où et comment sont installés les circuits bouchons sur le réseau électrique ?
 Un poste électrique Haute Tension (HT) est un point de concentration de plusieurs lignes. Chaque ligne
est raccordée dans une cellule comportant, entre autres, un disjoncteur, des sectionneurs, un
transformateur d’intensité et un transformateur de tension. Dans cette cellule, le circuit bouchon est
placé sur une phase, entre le câble de ligne et le reste du poste Haute Tension.
 Complément technique
La ligne est raccordée par le bas, le poste par le haut.
A cet emplacement, le circuit bouchon est soumis aux contraintes
de la ligne et doit notamment supporter : - les Intensités des courants
de court-circuit observés lors de défauts. Elles peuvent atteindre
la dizaine de milliers d’ampères.
 Il en résulte des efforts électromécaniques très importants sur les spires
de la self-inductance, ce qui explique les tresses reliant les spires,
afin d’éviter ou en tout cas minimiser les déformations.
-
les ondes de choc dues à des coups de foudre sur le poste ou
la ligne, d’où la présence d’un parafoudre à l’intérieur de la self-inductance.
fin
Je vous remercie pour votre Aimable écoute!
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