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Carpometacarpal dislocation of the fifth finger: descriptive study of 31 cases
Article in Chirurgie de la Main · August 2007
DOI: 10.1016/j.main.2007.06.002 · Source: PubMed
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5 authors, including:
Pierre Mansat
Michel Rongières
Paul Sabatier University - Toulouse III / Toulouse University Hospital
Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse
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Chirurgie de la main 26 (2007) 206–213
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Article original
Les luxations carpométacarpiennes du cinquième rayon :
étude descriptive à propos de 31 cas
Carpometacarpal dislocation of the fifth finger:
descriptive study of 31 cases
D. Gangloff, P. Mansat*, A. Gaston, C. Apredoaei, M. Rongières
Service d’orthopédie–traumatologie et urgences main, centre hospitalier universitaire Purpan, place du Docteur-Baylac, 31059 Toulouse cedex, France
Reçu le 2 janvier 2007 ; révisé le 13 juin 2007 ; accepté le 27 juin 2007
Résumé
Objectifs. – La luxation carpométacarpienne du cinquième rayon est une pathologie rare et peu connue. Nous avons réalisé une étude descriptive des cas traités durant les dix dernières années dans notre service pour mieux comprendre cette lésion et son mode de prise en charge.
Méthode. – Trente et un patients ont été inclus dans cette étude. Toutes les luxations étaient dorsales. Il existait cinq luxations carpométacarpiennes isolées du cinquième rayon, six fractures–luxations de la base du cinquième rayon, 19 luxations spatulaires du quatrième et du
cinquième rayon et une luxation spatulaire du troisième, quatrième et cinquième rayons. Le diagnostic a été effectué 19 fois en urgence. Un
traitement chirurgical a été effectué dans 30 cas, 28 fois par embrochage et deux fois par arthrodèse métacarpohamatale.
Résultats. – Vingt-six patients ont été revus avec un recul moyen de six mois et cinq ont été perdus de vue. Vingt-cinq patients ont jugé leur
résultat comme satisfaisant ; une patiente a présenté un syndrome algodystrophique postopératoire retardant sa récupération. Le contrôle radiologique n’a jamais mis en évidence de récidive de la luxation. Aucune complication n’a nécessité une reprise chirurgicale.
Conclusion. – Le diagnostic des luxations carpométacarpiennes du cinquième rayon repose sur un bilan radiologique standard, avec parfois
une analyse tomodensitométrique pour l’étude des lésions carpiennes associées. Le traitement repose sur la réduction de la luxation en urgence et
la stabilisation du métacarpien. La précocité du diagnostic et le traitement en urgence semblent les éléments essentiels du pronostic de cette
lésion.
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Abstract
Objectives. – Carpometacarpal dislocation of the little finger is a rare and little known injury. We performed a 10 years retrospective study of
all the cases in our unit in order to improve comprehension and treatment of this disease.
Methods. – Thirty-one patients were included in this study. All the dislocations were dorsal with 5 isolated fifth carpometacarpal dislocations,
6 fracture-dislocations of the base of the fifth metacarpal, 19 fourth and fifth dislocations and one third-fourth-fifth dislocation. Diagnosis of the
injury was made early in only 19 patients. 30 had surgical management, 28 with percutaneous K-wires, and 2 through a metacarpalhamate
arthrodesis.
Results. – Twenty-six patients were available for follow-up at an average of 6 months and 5 patients were lost for follow-up. Twenty-five
patients had satisfactory results. A reflex sympathetic dystrophy delayed the recovery for one patient. There was no recurrence of dislocation at
follow-up. There was no complication necessitating revision surgery.
* Auteur
correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (P. Mansat).
1297-3203/$ - see front matter © 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
doi:10.1016/j.main.2007.06.002
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D. Gangloff et al. / Chirurgie de la main 26 (2007) 206–213
207
Conclusion. – Diagnosis of carpometacarpal dislocation of the little finger can be performed with conventional radiographic examination;
computer-tomography is helpful to confirm an associated fracture of the carpus. The goal of treatment is early reduction and fixation of the
metacarpal. There is no recommendation for operative technique based on scientific evaluation. Early diagnosis is the key to success.
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Mots clés : Luxation carpométacarpienne ; Cinquième rayon
Keywords: Carpometacarpal dislocation; Little finger
1. Introduction
La luxation carpométacarpienne du cinquième rayon
(LCM5) est une lésion rare, l’entité luxation carpométacarpienne (LCM) représentant de 1 à 2 % de l’ensemble des
lésions du carpe [1–3]. De diagnostic souvent difficile, cette
lésion passe souvent inaperçue avec un diagnostic retardé.
Les conséquences de ces lésions ne sont pas négligeables, car
elles sont à l’origine d’instabilité articulaire et peuvent évoluer
vers une arthrose invalidante lorsque la prise en charge initiale
est inadéquate.
McWhorter en 1918 [4] a été le premier à individualiser
cette lésion et à décrire sa présentation clinique. Depuis, de
nombreuses publications concernant la prise en charge des
LCM5 peuvent être retrouvées dans la littérature, mais le plus
souvent elles se limitent à l’étude de cas isolés ou de petites
séries [4–15], ou incluent ces lésions dans l’étude de
l’ensemble des luxations carpométacarpiennes (LCM) des
doigts longs [1,2,16–25].
Nous avons donc souhaité étudier, à travers l’expérience
d’un service d’urgences mains, les patients ayant présenté une
LCM5, afin de rediscuter les différentes formes cliniques et
radiologiques, la physiopathologie, les problèmes liés au diagnostic, la prise en charge thérapeutique, ainsi que les différents
éléments pronostics.
2. Matériel et méthodes
2.1. Série (Tableau 1)
Nous avons réalisé une étude rétrospective des patients traités dans le service de chirurgie orthopédique–traumatologique
et urgences mains du CHU Purpan de novembre 1994 à mars
2003. Pendant cette période, 31 patients ont présenté une
LCM5 associée ou non à d’autres lésions de la main et du
poignet. Trente patients étaient de sexe masculin, et dans un
cas cette lésion intéressait une femme (no 31) ; l’âge moyen
de cette population était de 27,6 ans (extrêmes : 16 et 57 ans).
Vingt-cinq patients ont été pris en charge par le service
d’accueil des urgences de notre hôpital, quatre venaient de
départements limitrophes et ont été vus secondairement, et
deux patients n’ont pas été examinés en urgence et se sont
présentés en consultation spécialisée au deuxième jour posttraumatique et à six mois respectivement.
Le mécanisme lésionnel consistait principalement en un
coup-de-poing contre un plan dur, retrouvé dans 20 cas
(64,5 %). Dans cinq cas (16 %), la luxation était consécutive
à un accident de la voie publique, avec un mécanisme lésionnel
difficilement appréciable. Dans quatre cas (13 %), la luxation
était induite par une chute sur la main (deux cas avec réception
poing fermé, un cas avec réception sur la paume de la main en
hyperflexion dorsale, et un cas non appréciable). Enfin, deux
lésions (6,5 %) étaient consécutives à la chute d’un objet sur la
face dorsale de la main. La main dominante était atteinte dans
80 % des cas.
2.2. Diagnostic et classification
Le diagnostic de la LCM5 a été porté 19 fois en urgence
permettant une prise en charge immédiate, chirurgicale dans
18 cas et orthopédique dans un cas (no 23). Dans neuf cas, le
diagnostic adéquat n’a pas été porté en urgence retardant la
prise en charge (de trois jours à deux ans). Deux patients
n’ont pas consulté initialement et le diagnostic a été réalisé à
deux jours et à six mois après le traumatisme initial. Enfin, un
patient présentait une luxation secondaire après traitement
orthopédique d’une fracture isolée de l’hamatum (no 20).
Les bilans radiographiques initiaux (29 dossiers) comprenaient toujours un cliché de face en incidence antéropostérieure, un cliché de trois quarts et un cliché de profil. Dans
tous les cas le diagnostic de LCM5 pouvait être porté après
un examen soigneux des clichés. Les lésions osseuses associées des autres métacarpiens étaient également visibles, en
revanche les lésions osseuses carpiennes étaient plus difficilement interprétables et le recours à un examen tomodensitométrique s’est avéré indispensable dans deux cas (nos 7 et 29).
Toutes les LCM5 rencontrées étaient des luxations dorsales.
Nous avons utilisé deux classifications :
● la classification de Costagliola et al. [18] qui individualisait,
à l’image du pied, deux axes architecturaux : le système
columnaire pour la colonne du pouce et le système spatulaire pour les doigts longs ; ils classaient les lésions selon
leur siège, leur déplacement et leur nature (ligamentaire
pure ou ostéoligamentaire). Selon cette classification, on
retrouvait : des luxations spatulaires isolées (fracture–luxation du cinquième métacarpien et luxation isolée du cinquième métacarpien), des luxations spatulaires partielles
associant deux ou trois métacarpiens (quatrième–cinquième
et troisième–cinquième) et des luxations spatulaires complètes intéressant l’ensemble des métacarpiens. Le résultat
selon cette classification est reporté dans le Tableau 2 ;
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D. Gangloff et al. / Chirurgie de la main 26 (2007) 206–213
Tableau 1
Présentation de la série
Patient
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
Côté
Types
d'accidents
Drt(D)
Cdp
Drt(D)
Cdp
Drt(ND) Chute/main
Drt(D)
Cdp
Gch
Avp4roues
(ND)
Drt
Cdp
Gch
Avp2roues
(ND)
Drt
Cdp
Drt(D)
Cdp
Drt(D)
Chute/main
Drt
Écrasement
Drt
Cdp
Gch
Cdp
Drt(D)
Cdp
Drt
Avp4roues
Drt(D)
Cdp
Drt(D)
Cdp
Drt
Cdp
Gch
Avp2roues
Type de
luxation
Dorsale IV/V
Dorsale IV/V
Dorsale IV/V
Dorsale IV/V
Dorsale IV/V
Lésions osseuses
associées
–
–
Ib + F/B.art M4
Ia
Ib + F/B.art M2
M3
Dorsale III/IV/V Ia
Dorsale IV/V
?
Délai
diagnostique
Immédiat
J + 15 jours
Immédiat
Immédiat
Immédiat
Traitement
initial
RFF + KX
RFF + KX
RFF + KX
RFF + KX
RFF + KX
Traitement
secondaire
–
–
–
–
–
Immobilisation
21 jours
45 jours
Oui
Ap (45 jours)
?
Ablation
broche
45 jours
45 jours
Pdv
45 jours
2 mois
Suivi
3 mois
3 mois
Pdv
4 mois
3 ans
Immédiat
J + 6 mois
RFF + KX
Arthrodése
–
–
45 jours
I + (45 jours)
45 jours
45 jours
45 jours
1 an
Dorsale IV/V
Dorsale V
Dorsale IV/V
F/Lux BaseV
Dorsale IV/V
Dorsale IV/V
Dorsale IV/V
Dorsale V
Dorsale IV/V
F/Lux BaseV
Dorsale IV/V
Dorsale V
Ib
Ia
Ia
–
Ia + plaie dorsale
II + F/B.art M4
Ia
Ib + F/B.art M4
Ib
–
Ia
Ia + F/Dia M4
Immédiat
J + 1 mois
Immédiat
Immédiat
Immédiat
J + 2 jours
J + 7 jours
J + 1 mois
Immédiat
J + 11 jours
Immédiat
Immédiat
–
–
–
–
–
–
–
RFO + KX
–
–
–
–
21 jours
Ap (30 jours)
Ap (30 jours)
I + (60 jours)
Ap(45 jours)
Ap (45 jours)
I + (60 jours)
45 jours
I+(45 jours)
I+
Ap (15 j)
I + (45 j)
45 jours
45 jours
45 jours
2 mois
2 mois
45 jours
2 mois
45 jours
45 jours
Pdv
45 jours
45 jours
45 jours
45 jours
1 an
3 mois
3 mois
45 jours
2 mois
2,5 mois
45 jours
Pdv
1,5 an
45 jours
–
–
III
Immédiat
Immédiat
J + 15 jours
RFF + KX
RFO + KX
RFF + KX
RFF + KX
RFF + KX
RFO + KX
RFF + KX
KM4/C
RFF + KM/M
RFO + KX
RFO + KX
RFO + KX
+ OsteoS M4
RFF + KX
RFF + KX
TO/I+
–
?
Pdv
Pdv
–
Ap (15 jours) 45 jours
6 mois
RFF + KX
15 jours
45 jours
45 jours
(Lux IIaire)
23
Drt(D)
Écrasement
Dorsale IV/V
II
J + 1 an
RFF + TO
Arthrodèse
Oui
Pdv
Pdv
24
Drt(D)
Cdp
Dorsale IV/V
Ib
Immédiat
RFF + KM/H –
Ap (30 jours) 1 mois
45 jours
25
Drt
Cdp
Dorsale IV/V
–
J + 2 ans
–
Pdv
Pdv
Pdv
Pdv
26
Drt(D)
Chute/main
Dorsale IV/V
Ia + F/B.art M3
Immédiat
RFF+KM/H –
I + (45 jours) 45 jours
45 jours
27
Drt
Cdp
Dorsale V
Ia + F/Be.art M4 Immédiat
RFF + KX
–
45 jours
45 jours
45 jours
28
Gch
Cdp
Dorsale V
Ia + F/B.art M4
J + 3 jours
RFF + KX
–
45 jours
45 jours
45 jours
29
Drt(D)
Cdp
Dorsale IV/V
III
J + 15 jours
RFO + KM/ –
I + (45 jours) 45 jours
45 jours
H + Vissage H
30
Gch(D) Cdp
F/Lux BaseV
–
J + 9 jours
RFF + KX
–
I + (45 jours) 2,5 mois
2,5 mois
31
Drt
Chute/main
F/Lux BaseV
–
Immédiat
RFF + KX
–
I + (45 jours) 45 jours
6 mois
Drt : droit ; Gch : gauche ; D : dominant ; ND : non dominant ; Cdp : coup-de-poing ; Avp : accident de la voie publique ; F/ : fracture ; Lux : luxation ; M :
métacarpien ; Iab, II, III : fractures hamatum associées selon la classification de Cain et al. modifiée par Garcia-Elias et al. [16] ; F/B.art : fracture base
articulaire ; F/Be ; art : fracture base extra-articulaire ; Dia : diaphyse ; RFF : réduction foyer fermé ; RFO : réduction foyer ouvert ; TO : traitement
orthopédique ; K : embrochage ; X : en croix ; M/M : métacarpométacarpien ; M/H : métacarpohamatal ; OsteoS : ostéosynthèse ; H : hamatum ; Ap : attelle de
poignet ; I+ : intrinsèque plus ; Pdv : perdu de vue ; IIaire : secondaire.
20
21
22
Drt(D)
Drt
Drt
Cdp
Avp2roues
Cdp
F/Lux BaseV
F/Lux BaseV
Dorsale IV/V
Tableau 2
Distribution selon la classification de Costagliola et al. [18]
Luxation spatulaire
isolée du cinquième
11
(35 %)
dont
Luxation simple
Fracture–luxation
Luxation spatulaire
partielle
20
(65 %)
dont
Luxation 4–5
Luxation 3–4–5
5
(16 %)
6
(19 %)
19
(62 %)
1
(3 %)
● la classification de Cain et al. modifiée par Garcia-Elias et
al. [10,16] qui distinguaient les LCM sans fracture carpienne associée (Ia), avec petit fragment dorsal du carpe
distal (Ib), avec gros fragment dorsal du carpe distal (II),
avec fracture coronale du carpe médial (III), avec subluxation dorsale ou luxation complète de l’interligne médiocarpien sans (IVa) ou avec (IVb) fracture palmaire carpienne
Tableau 3
Distribution selon la classification de Cain et al. modifiée par Garcia-Elias et al.
[16]
Type Ia
11 (48 %)
Type Ib
6 (26 %)
Type II
4 (17 %)
Type III
2 (9 %)
Luxation carpométacarpienne type Ia : sans fracture carpienne ; type Ib : avec
petit fragment dorsal du carpe distal ; type II : avec gros fragment dorsal du
carpe distal ; type III : avec fracture coronale du carpe médial.
par avulsion tendineuse. Le résultat est reporté dans le
Tableau 3. Selon cette classification, les six cas de fractures–luxation (leur déplacement dorso-ulnaire n’ayant
jamais induit de fracture carpienne) et les deux cas sans
radiographie initiale n’ont pu être pris en compte.
Seuls sept patients présentaient une LCM sans fracture associée au niveau du carpe ou des métacarpiens (six cas de luxa-
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tions spatulaires partielles et un seul cas de luxation isolée du
cinquième métacarpien). Neuf patients présentaient une fracture associée au niveau du métacarpien jouxtant le dernier
rayon luxé (sept fractures de base intra-articulaire, une fracture
de base extra-articulaire déplacée et une fracture diaphysaire).
2.3. Traitement
Une fois le diagnostic de LCM effectué, 21 patients ont
bénéficié en première intention d’une réduction à foyer fermé
sous anesthésie locorégionale associée à :
● une stabilisation par embrochage percutané en croix dans 18
cas (une broche transversale métacarpienne prenant la base
du cinquième et du quatrième métacarpien et une broche
oblique du cinquième métacarpien jusqu’à l’hamatum) ;
● une stabilisation par deux broches transversales métacarpométacarpiennes entre le cinquième et le quatrième métacarpien dans un cas ;
● une stabilisation par une broche oblique unique métacarpohamatale dans deux cas.
Sept patients ont bénéficié d’une réduction à foyer ouvert et
stabilisation :
● par embrochage en croix dans six cas ;
● par deux broches métacarpohamatales dans un cas (no 29),
associées une fois à un vissage dorsopalmaire de l’hamatum
(no 29), et une fois à une ostéosynthèse par mini-plaque de
la diaphyse du quatrième métacarpien (no 19).
Dans tous les cas, il s’agissait d’un brochage sous contrôle
scopique pour contrôler la qualité de la réduction des surfaces
articulaires.
Un patient a été traité orthopédiquement avec réduction à
foyer fermé sous anesthésie locale et immobilisation dans une
orthèse en position intrinsèque plus (no 23). Deux patients
n’ont pas bénéficié de traitement en urgence par absence de
diagnostic adéquat et n’ont été vus qu’au stade de séquelles.
Une reprise chirurgicale a été nécessaire au quatrième jour postopératoire (no 20) pour stabiliser le déplacement secondaire
d’une fracture articulaire de la base du cinquième métacarpien
initialement traité par embrochage en croix. Une réduction à
foyer ouvert a été nécessaire, associée à la mise en place
d’une broche supplémentaire à la base du cinquième métacarpien. Deux arthrodèses métacarpohamatales ont été réalisées
dans des formes ayant évolué vers une arthrose symptomatique, soit par absence de traitement (no 7), soit après traitement orthopédique (no 23).
Quelle que soit la technique chirurgicale utilisée en urgence
ou secondairement, l’immobilisation a été la règle (28 fois) :
soit par simple attelle de poignet en position neutre, soit le
plus souvent par une attelle en position intrinsèque plus, pour
une durée minimale de 15 jours, maximale de deux mois. Les
broches ont été retirées entre quatre et dix semaines en consultation sous anesthésie locale. Aucune complication du traitement chirurgical n’a été relevée. Une rééducation avec l’aide
209
d’un kinésithérapeute a été proposée à tous les patients, et a été
débutée habituellement à la sixième semaine.
2.4. Méthode d’évaluation
Pour évaluer le résultat du traitement des luxations carpométacarpiennes du cinquième métacarpien, nous avons utilisé
les observations médicales réalisées en consultation postopératoire. Celles-ci comprenaient un examen clinique incluant
l’évaluation de la douleur, la mobilité en flexion–extension
des doigts, la force de serrage subjective et un bilan radiologique incluant des radiographies de la main de face et de profil,
centrées sur la région carpométacarpienne.
3. Résultats
Le suivi moyen était de six mois (extrêmes : 45 jours et trois
ans). Cinq patients ont été perdus de vue, quatre après traitement chirurgical et un qui n’avait pas bénéficié de traitement
initial.
3.1. Évaluation clinique
Vingt-cinq patients sur les 26 suivis jugeaient le résultat
après l’ablation des broches comme satisfaisant en terme
d’indolence, de mobilité des doigts et de force subjective.
Lorsque la force de serrage a été évaluée au dynamomètre,
une diminution a été constatée au niveau de la main traumatisée, alors que subjectivement les patients ne notaient pas de
gêne dans leur activité quotidienne. Parmi les deux patients
ayant bénéficié d’une arthrodèse carpométacarpienne du cinquième rayon, un a été perdu de vue en postopératoire immédiat (no 23), et l’autre a pu être suivi pendant un an (no 7).
L’évaluation de la douleur et de la mobilité était excellente à
six mois ; il persistait une diminution de 25 % de la force de
serrage à un an par rapport au côté controlatéral (70 kg/50 kg).
Un cas de syndrome algodystrophique postopératoire (no 31) a
retardé la récupération avec persistance de la douleur et de la
gêne fonctionnelle à six mois, la patiente n’a ensuite plus
consulté.
3.2. Évaluation radiographique
La consolidation osseuse des foyers de fracture a été obtenue pour tous les patients dans un délai moyen de 45 jours. La
qualité de la réduction chirurgicale a été maintenue, et aucun
cas de récidive de la luxation n’a été retrouvé. La fusion articulaire recherchée lors de la réalisation de l’arthrodèse métacarpohamatale a été obtenue à trois mois (no 7). Au final,
aucun patient de la série n’a eu besoin à ce jour d’un deuxième
temps chirurgical.
4. Discussion
En 1984, Masquelet et al. [26] ont recensé 215 observations
de luxations carpométacarpiennes lors d’une revue exhaustive
des publications internationales ; parmi celles-ci, ils retrouvaient 30 luxations spatulaires isolées du cinquième métacar-
Author's personal copy
210
D. Gangloff et al. / Chirurgie de la main 26 (2007) 206–213
pien et 57 luxations spatulaires partielles touchant le cinquième
rayon. Dans notre service, sur une période de dix ans, 11 luxations spatulaires isolées du cinquième métacarpien et 20 luxations spatulaires partielle (dont 19 LCM quatrième–cinquième)
ont été prises en charge. Les LCM et en particulier celles intéressant le cinquième rayon sont probablement moins rares que
ne le laisse supposer la littérature.
L’opposition classique entre la relative mobilité du bloc
métacarpien 4–5, par rapport à la fixité du bloc 2–3 [25] et la
configuration anatomique de l’articulation carpométacarpienne
du cinquième métacarpien peuvent expliquer cette prédisposition. En effet, le cinquième métacarpien s’articule avec l’hamatum par une base convexe dans le sens dorsopalmaire, lui autorisant un mouvement d’opposition de 15 à 20 degrés. Cette
mobilité est limitée par un système ligamentaire complexe [2,
3,7,26,27]. L’importance et surtout la résistance de ce système
ligamentaire, notamment intermétacarpien et postéromédial,
expliquent le mécanisme des fractures–luxations du cinquième
métacarpien où la force luxante vient non pas rompre ces structures, mais fracturer la base du métacarpien. Dans notre série,
quatre des cinq luxations isolées du cinquième métacarpien
présentaient une fracture associée du quatrième métacarpien.
Au total, nous n’avons été confrontés à une luxation isolée
dorsale ligamentaire pure qu’une seule fois. La deuxième constatation marquante est la prédominance des luxations spatulaires partielles 4–5 par rapport aux autres types de luxations intéressant le cinquième rayon. Cela peut être expliqué par la
dualité de fonction du quatrième métacarpien qui, d’une part,
est uni au carpe par un interligne en créneaux de type emboîtement réciproque et donc stable, et qui, d’autre part, doit tolérer un certain degré de mobilité lors des mouvements d’opposition. Schortinghuis et Klasen [28] ont montré que lors des
LCM 4–5, le ligament intermétacarpien était le plus souvent
intact. Cette luxation peut donc être considérée comme une
véritable désunion entre le bloc métacarpien fixe et le bloc
métacarpien mobile. Très régulièrement lors de l’étude des dossiers de la série, le diagnostic de luxation isolée du cinquième
métacarpien a été effectué alors que l’on se trouvait en présence d’une luxation 4–5. Cette confusion peut alors poser un
problème d’efficacité thérapeutique, la stabilisation chirurgicale ne s’appliquant pas au bon niveau.
Il est classique de décrire trois types de mécanismes responsables de LCM [3,16,26] : le premier est un mécanisme indirect ou une force agissant dans l’axe du métacarpien vient écraser la base de celui-ci sur le massif carpien médial provoquant
habituellement une luxation dorsale, associée à des lésions
osseuses carpiennes plus ou moins importantes. Le deuxième
est un mécanisme direct ou une force vient s’appliquer sur la
face dorsale de la main, poignet en hyperextension, provoquant
des luxations dorsales ou palmaires. Enfin, le troisième mécanisme provoque une diminution brutale du diamètre transversal
de l’arche carpienne expulsant dorsalement les bases des métacarpiens. Nous n’avons été confrontés qu’aux deux premiers
mécanismes avec une forte majorité de type indirect. Cette prépondérance du mécanisme indirect est rattachée à la population
que nous avons été amenés à prendre en charge, population
jeune et impulsive ayant lors d’accès de colère frappé leur
poing contre un mur.
La proportion de 30 % d’erreur de diagnostic initial dans
notre série est importante et vient confirmer la méconnaissance
de cette pathologie. Pourtant après relecture des dossiers radiologiques réalisés en urgence, il était systématiquement possible
de porter le diagnostic. La disparition des interlignes articulaires carpométacarpiens, la diminution de hauteur du carpe
médial et la dysharmonie de l’arc III de Gilula (ligne épousant
la courbure proximale du carpe distal) sur le cliché dorsopalmaire de face, et l’augmentation du diamètre palmodorsal du
carpe sur le cliché de profil sont les signes indirects à rechercher [16,29]. Un cliché de trois quarts, l’avant-bras en pronation de 30° par rapport au cliché de face, peut s’avérer utile
pour diminuer les superpositions articulaires [11]. L’exploration des fractures métacarpiennes associées ne pose pas de problème spécifique au contraire des lésions carpiennes volontiers
sous-estimées sur les clichés standard [30,31] ; dans ces cas, le
recours à un examen tomodensitométrique s’avère indispensable pour une étude plus précise [16,29] (Fig. 1).
Si l’utilisation de la classification de Costagliola et al. [18]
est intéressante d’un point de vue anatomique et descriptif, elle
s’avère trop simple pour servir de base à un arbre décisionnel
thérapeutique. La classification de Cain et al. [10] est, en
revanche, peu informative sur la luxation mais apporte des éléments essentiels pour juger du potentiel d’instabilité de la
lésion. L’utilisation conjointe de ces deux classifications peut
permettre une approche plus globale de la pathologie apportant
des informations sur le type de luxation et sur les lésions carpiennes associées. L’ajout d’une cotation des lésions métacarpiennes associées serait probablement intéressant, mais la
diversité de celles-ci rend la tâche très complexe.
Lorsque l’on aborde la question du traitement aucun
consensus réel ne se dégage de la littérature. Aucune étude
comparative n’ayant été réalisée, la supériorité d’une prise en
charge sur une autre reste à démontrer. Le problème principal
posé par la LCM est son caractère potentiellement instable lié
aux lésions carpiennes associées comme l’ont bien démontré
de nombreuses publications [1,7,10,16]. L’utilisation de la
classification de Cain et al. modifiée par Garcia-Elias et al.
[16] permet d’ordonner les choix thérapeutiques. Les lésions
relativement stables, type Ia et Ib sont traitées par réduction à
foyer fermé et stabilisation par embrochage percutané en croix
(une broche transversale métacarpométacarpienne venant solidariser les métacarpiens luxés au métacarpien non luxé et une
broche oblique métacarpohamatale). Les autres lésions (II, III,
IV) nécessitent un abord chirurgical dorsal pour visualiser la
fracture, contrôler la qualité de la réduction anatomique et stabiliser les métacarpiens luxés par embrochage, et les fractures
carpiennes et métacarpiennes par une ostéosynthèse.
L’évolution postopératoire n’est cependant que peu dépendante du traitement reçu. Deux études [1,17] ont étudié le
devenir à long terme (recul respectif de 6,5 ans et 41 mois)
des LCM après traitement chirurgical. La conclusion de ces
études était l’absence de corrélation entre le résultat postopératoire et le type de luxation, le mécanisme lésionnel, la réduction par technique à foyer ouvert ou à foyer fermé, la durée de
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Fig. 1. Cas no 29 : patient de 23 ans ayant consulté à j + 15 jours. A : cliché de face initial montrant la disparition de l’interligne carpométacarpien 4–5 et un aspect
comminutif de l’hamatum. B : cliché de profil montrant le déplacement dorsal des métacarpiens, mais ne permettant pas une interprétation fine de la lésion carpienne.
C : cliché tomodensitométrique (reconstruction en coupe sagittale) montrant la fracture longitudinale de l’hamatum et le déplacement conjoint du cinquième
métacarpien. D : cliché tomodensitométrique (coupe axiale) mettant en évidence une fracture associée du capitulum. E : cliché de face postopératoire. F : cliché de
profil postopératoire.
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tulaire partielle des quatrième et cinquième métacarpiens. Une
fracture associée doit toujours être recherchée. Elles nécessitent
un diagnostic précoce parfaitement réalisable grâce à un examen clinique soigneux, et une lecture rigoureuse des clichés
radiographiques standard dans un contexte évocateur. Il ne
faut pas hésiter à compléter le bilan par la réalisation d’un
scanner en cas de doute, pour rechercher une lésion carpienne
associée. La mise en œuvre d’un traitement adapté permet la
récupération d’une mobilité fonctionnelle sans douleur avec
une force de serrage proche de la normale. Cependant, une
évaluation à long terme est nécessaire pour évaluer la stabilité
de ce résultat avec le temps. Toute erreur de diagnostic conduit
à l’évolution inexorable vers l’arthrose dont le traitement ne
reste que palliatif.
Références
Fig. 2. Cas no 25 : patient de 28 ans vu à deux ans du traumatisme initial et
n’ayant bénéficié d’aucune prise en charge. A : cliché de face à deux ans,
destruction articulaire complète de l’interligne carpométacarpien 4–5. B : cliché
de trois quarts montrant un cal vicieux en flexion.
maintien des broches et la durée d’immobilisation. Dans notre
série, bien que le recul soit beaucoup plus faible, la même
constatation s’impose puisque 25 patients sur 26 revus étaient
satisfaits du résultat. L’absence de prise en charge initiale est,
en revanche, de très mauvais pronostic (Fig. 2). Dans ces cas,
l’alternative thérapeutique est palliative à type d’arthrodèse
carpométacarpienne [7,32] ou d’arthroplastie stabilisée [33]
— associant une résection de la base du cinquième métacarpien
et une arthrodèse entre le quatrième et le cinquième métacarpien — qui ne permet pas de retrouver une fonction normale.
5. Conclusion
Les LCM5 sont devenues plus fréquentes probablement par
modification de la population concernée ; autrefois secondaires
à de rares lésions à haute énergie, elles sont maintenant consécutives à des attitudes agressives (coups-de-poing) beaucoup
plus courantes. La luxation isolée ligamentaire pure du cinquième rayon reste exceptionnelle par rapport à la luxation spa-
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