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en période d’activité génitale et 50 % des patientes méno-
pausées. Ce signe ne peut pas être évalué chez les patientes
dont la zone jonctionnelle n’est pas visualisée. À l’inverse,
des contractions utérines peuvent être responsables d’un
pseudo-épaississement de la ligne jonctionnelle mais celui-ci
est localisé, de forme ovalaire et disparaît sur une séquence
pratiquée quelques minutes plus tard.
2.4.3. Indications
En diagnostic, la principale indication de l’IRM repose sur
les difficultés de l’échographie et notamment en cas d’asso-
ciation fréquente entre adénomyose et fibrome ou dans les
utérus volumineux [13]. L’IRM permet encore, mieux que
l’échographie, de différencier un adénomyome d’un fibrome
utérin dans les formes localisées. Enfin, l’IRM est une tech-
nique plus reproductible que l’échographie endovaginale et
pourrait donc être utilisée pour apprécier l’efficacité d’un
traitement médical. Le principal avantage de l’IRM reste
cependant dans la recherche d’autres localisations, notam-
ment ovariennes et sous péritonéales.
3. CONCLUSION
L’imagerie a une place de plus en plus importante dans le
diagnostic et surtout le bilan d’extension d’une adénomyose.
L’examen de base est l’échographie endovaginale. Une IRM
pourra lui être adjointe en cas de difficulté de l’échographie
endovaginale, notamment dans les utérus volumineux et/ou
polyfibromateux, ou lorsque la symptomatologie clinique fait
suspecter des localisations associées, en particulier d’endo-
métriose sous-péritonéale.
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