– 4 – Systèmes d’exploitation et réseaux informatiques
Édition 2000-2001. Révision : 4 juillet 2001
plusieurs utilisateurs avec la généralisation des architectures client-serveur, par
exemple avec OS/2 d’IBM et Windows/NT.
Parmi ces systèmes, Unix, qui est le plus ancien, est celui qui offre le plus de
richesses, le plus d’homogénéité et le plus de souplesse; il dispose, dans les
versions standards, d’extensions pour les réseaux et pour le graphique. Pour cette
raison, nous l’avons choisi comme le centre de ce cours1. Par ailleurs, le système
MS-DOS puis Windows, en évoluant, ont incorporé beaucoup de caractéristiques
de leur prédécesseur. Les noyaux de ces systèmes se modifieront certainement
avec l’évolution des techniques. Cependant, les principes sur lesquels ils se
fondent, et à plus forte raison, leur « décor », devraient rester relativement stables,
au moins pour les quelques années à venir.
L’étude des systèmes d’exploitation forme une part très importante de
l’informatique comme discipline et, à la différence des ses autres domaines, c’est
une part qui lui est propre. Ceci au contraire de l’algorithmique ou de la logique,
par exemple, qui se partagent avec les mathématiques. C'est aussi une discipline
technique qui plus encore que les autres est sujette au renouvellement.
On peut diviser les systèmes d’exploitation classiques en quatre parties
principales :
1. Les processus, qui correspondent à l’exécution des programmes. Ces
processus pouvant s’exécuter simultanément dans un système multitâche. Le
système a pour fonction de les créer, de les gérer, de les synchroniser, ainsi que
de leur permettre de communiquer entre eux;
2. La gestion de la mémoire, qui permet de transférer les programmes et les
données nécessaires à la création des processus, d’un support secondaire, par
exemple un disque, vers un support central, où a lieu l’exécution des processus.
1 Une autre raison essentielle est la disponibilité, à l’ISMRA, d’un système Unix en réseau.
© 2002 BUSTL-Grisemine & Pierre Nugues