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Fours rotatifs

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DOSSIER
e
traitement
des
Mots-clé :
Crasses
d'aluminium,
Traitement
des déchets
crasses
métallurgiques,
Fours rotatifs.
d'aluminium
par Fayez KASSABJI, François CLEMENDOT,
EDF,Direction des Etudeset Recherches
Les déchets
blanches
traités
et crasses
lieu
crasses
noires,
traditionnellement
sels, donnent
La mise
de l'aluminium,
eux-mêmes
avec
à un résidu,
en décharge
ajout
de
le laitier.
de ce dernier
L'élaboration
de l'aluminium génère deux types de
crasses: les crassesblancheset les crassesnoires.
Elles contiennent encore une forte proportion
d'aluminium. Le recyclageen four tournant permet
d'en récupérerune partie et il reste« le laitier ».
Le traitement des crasses,effectué principalement
n'étant
plus autorisée,
deux
options
sont
possibles
: le traitement
du laitier,
ou le traitement
des crasses sans ajout
de sels.
INTRODUCTION
Les crasses d'aluminium proviennent des deux voies
d'élaboration de ce métal : la voie primaire, par électrolyse
d'alumine fondue et la voie secondaire ou affinage qui
recycle les déchetsd'aluminium. Ces filières génèrentdeux
types de crasses(blancheset noires) qui se forment à la surface de l'aluminium liquide par oxydation et nitruration de
ce dernier.
Les crassesblanches,provenant de l'élaboration de l'aluminium primaire, représententenviron 2 à 3 % de la production de métal et contiennentde 50 à 80 % d'aluminium.
Les crassesnoires, provenant de l'affinerie de l'aluminium, contiennentde 20 à 60 % d'aluminium. Elles renferment, en outre, une forte proportion de sels ajoutés à la
charge (déchets d'aluminium, crasses blanches, crasses
noires). Ces sels, constitués généralementde chlorures de
sodiumet de potassium,sont destinés,d'une part, à protéger
l'aluminium de l'oxydation et de la nitruration par l'air et,
d'autre part, à modifier les tensions superficielles des composésliquides de façon à améliorer le rendementde récupération de l'aluminium.
Selon les procédésthermiques utilisés et les teneurs initiales en aluminium des crasses,la proportion d'ajout de sels
dans la chargepeut varier de 1,2 à 1,5fois le poids d'impuretés contenues (environ 1/3 de sels pour 2/3 de crasses
contenant60 % d'aluminium). Le recyclagepousséau maximum des crassesnoires en four tournant génèreune crasse
finale : le laitier de sel ou scorie saline qui contient essentiellement des sels (> 40 %), de l'aluminium ( 5 %), de l'alumine et des nitrures. La mise en déchargede ce laitier de sel
par des procédés thermiques, peut se faire avec
ou sans ajout de sels. Lesfours rotatifs à plasma
ou arc transféré font partie des procédés étudiés
pour réduire les apports de sels.
Ces techniques électriques, qui permettent de
mieux récupérer l'aluminium piégé, génèrent
moins de déchets que les procédés traditionnels.
Ces déchetssont en outre stockablesen décharge,
voire valorisables sous la forme de remblais. Les
faibles volumes de gaz introduits et l'absence de
sels simplifient fortement le systèmede contrôle
anti-pollution. Enfin, les techniquesélectriquessont
moins énergivoresque les procédéstraditionnels.
n'est actuellementplus autorisée.Afin de remédier à ce problème, deux voies sont possibles: curative ou préventive.La
première consisteen un traitement, généralementchimique,
du laitier ; la seconde, qui traite le problème en amont,
consiste à recourir à une technique pour le traitement des
crassesqui permettede s'affranchir de l'ajout de sels.
LES TECHNIQUES
DE TRAITEMENT
DES CRASSES ET DES LAITIERS
D'ALUMINIUM
On peut distinguer deux types de traitements. Le traitement des crasseseffectué principalement par des procédés
thermiques et celui des laitiers qui met en oeuvredes procédés chimiques. Parmi les traitements des crasses,on peut
également considérer les traitements avec ajout de sels et
ceux sans ajout. Les traitements actuellement effectués de
façon industrielle ou en cours de développement,sont indiquésci-dessous.
Les traitements de crasses blanches avec ajout
de sels ou de fondants
Le procédéRSF (Rotary-Salt-Furnace)est le plus répandu. L'action thermique du brûleur (à fuel ou oxy/gaz) est
REE
N'3
S'I'te'ill " e 1995
L'ÉLECTRICITÉ AU SERVICE D'UNE INDUSTRIE PROPRE
2. Valorisation des rejets et des déchets
complétée par l'action mécanique du four tournant (rupture
des gangues d'alumine qui emprisonnent l'aluminium
un brûleur oxy-fuel, a été récemment développé par Aga,
fondu) et l'action physico-chimique
des sels (protection
contre l'oxydation et la nitruration associée à une modification des tensions superficielles des différents composés
Hoogovens Aluminium et Man GHH. Ce procédé, Alurec,
a été testé durant l'année 1994 sur une installation pilote à
la Fondation pour la Recherche Métallurgique (MEFOS) à
Luleâ en Suède. A l'issue des huit premiers traitements
liquides).
Les principaux avantages de ce procédé sont liés aux
faibles dépenses d'installation,
de fonctionnement et de
main-d'uvre
pour la conduite du four.
d'essai, le taux de récupération de l'aluminium
(métal
fondu/crasses chargées) serait de l'ordre de 45 à 60 % pour
une consommation énergétique voisine de 350 à 400 kWh/t
et pour des coulées de 6 t/h.
Ce procédé présente cependant un certain nombre
d'inconvénients liés principalement à l'ajout de sels : coût
des sels, énergie à fournir
à ce surplus de matière
Deux procédés utilisant un four rotatif et un plasma ou un
arc transféré fonctionnent actuellement à une échelle industrielle pour le traitement de crasses d'aluminium sans ajout
de sels.
(1 000 kWh/t de charge), génération de scories salines
(1 tonne pour ! tonne de crasse traitée) qui entraîne des
coûts de traitement ultérieurs (mise en décharge interdite
depuis mars 1995), émanation de gaz au cours du traitement
(traitement), volume important de poussières émises. Par
ailleurs le taux de récupération de l'aluminium
contenu
dans les crasses n'est au maximum que de 75 %.
Différentes variantes de ce procédé ont été développées
dans le but de diminuer la quantité de sels introduite. Ces
variantes résident en une amélioration de l'effet mécanique : le four tournant est également basculant. L'effet
mécanique supplémentaire permettrait de réduire l'effet
physico-chimique apporté par les sels, d'où la diminution
des quantités introduites. Les procédés Scepter/MFS aux
USA et Remetal en Espagne auraient été développés sur ce
thème. Cependant, compte tenu du durcissement de la législation sur les résidus lixiviables, ces procédés utilisant des
sels sont, à terme, condamnés.
Un programme pilote a été engagé (en 91) en Afrique du
Sud par Mintek pour le développement d'un four à arc à
courant continu à électrode creuse utilisant des fondants
(silice et chaux) pour scorifier l'alumine. Nous ne connaissons pas l'état actuel de développement de ce pilote. Mais il
semble que les industriels
de ce pays s'intéressent
Le procédé breveté par Alcan (protégé en Europe par les
brevets EP 400 925 et EP 322 207) a été développé dans
une première étape sur un système pilote utilisant une
torche à plasma d'air ou d'azote de 1 MW montée sur la
porte d'un four tournant d'une capacité de trois tonnes.
Dans une seconde étape, la construction d'une usine commerciale pouvant traiter 15 000 t/an de crasses blanches a
été réalisée à Joncquières en 1989. Cette usine utilise deux
fours de neuf tonnes équipés chacun d'une torche de
1,5 MW. Alcan a vendu une licence d'exploitation
à la
firme Plasma Processing Corporation qui a construit aux
USA une usine d'une capacité de 40 000 t/an, en exploitation depuis 1991.
Les principaux avantages de ce procédé résident principalement dans l'absence de sels, donc des inconvénients cités
précédemment. La technologie du four est étudiée de telle
façon que l'on peut contrôler l'atmosphère dans le four. Le
four est étanche et le système d'évacuation impose une
légère surpression, évitant ainsi toute entrée d'air. Le four
accepte différentes tailles de crasses : des blocs de grande
dimension (plusieurs cm) peuvent être directement chargés
sans broyage initial. Le faible volume de gaz introduit (gaz
aujourd'hui plutôt aux techniques électriques mettant en
oeuvre des technologies plasma sans ajout de sels.
plasmagène air ou azote) et l'absence de sels simplifient
fortement le système de contrôle anti-pollution. La seule
émission significative est la poussière produite par le char-
Un procédé équivalent utilisant également un four à arc à
courant continu et un ajout de fondants a été étudié par
ADP (Advent Process Engineering) au Canada sous contrat
CMP (Center for Materials Production)/EPRI. Il semblerait
gement des crasses. Cette poussière, principalement composée d'alumine est collectée par un système conventionnel.
Les oxydes issues des crasses ultimes appelés NMP (Non-
que cette technique soit également abandonnée compte tenu
du développement des techniques plasma qui ne requièrent
applications commerciales (réfractaires, céramiques,...).
On notera en particulier que, pendant l'étape pilote, environ 400 tonnes de crasses de différentes natures, plus ou
moins riches, ont été traitées. Parmi ces crasses, certaines
pas de sels.
Une autre technique basée sur un arc électrique transféré
a été développée par BOC/ARCO.
L'arc est transféré au
bain au moyen d'une cathode en tungstène. Dans ce procédé, qui fonctionne sous argon, de la chaux est introduite
dans le but de former deux couches liquides : l'aluminium
surnageant au-dessus d'une couche d'aluminate de calcium.
A notre connaissance, il n'existe pas de références industrielles de ce procédé.
Les traitements de crasses blanches sans ajout
de sels ou de fondants
Un procédé de traitement de crasses blanches d'aluminium exempt de sels, utilisant un four tournant chauffé par
REE
N'3
1995
MetaHic-Products)
peuvent être utilisés
pour certaines
provenaient
de la première et de la seconde
d'alliages contenant du magnésium.
fusion
Hydroquébec, à l'origine du procédé exploité par Alcan,
a souhaité faire évoluer cette technologie plasma pour le
traitement des crasses d'aluminium vers un procédé plus
performant. Dans ce nouveau procédé, Droscar, la torche à
plasma est remplacée par un arc électrique transféré entre
deux électrodes en graphite avec injection centrale d'un
faible débit d'Argon dans la cathode. Cette technologie est
énergétiquement plus rentable et nécessite moins d'investissement en capital. La suppression du système de refroidissement limite les pertes thermiques et améliore la sécurité.
Crasses
L'absence de gaz plasmagène diminue les coûts d'investissements et de fonctionnement. Cette absence de gaz plasmagène, qui minimise l'oxydation et la nitruration de l'aluminium, améliore donc le rendement de récupération de
métal. De plus, la quantité de gaz produite est par conséquent très réduite.
Le pilote industriel est équipé d'un four de 650 kW qui
traite 3 500 t/an. Le cycle de traitement incluant le chargement des crasses, la coulée de l'aluminium et le déchargement du laitier est d'environ 65 minutes, soit i tonne à
l'heure. La consommation d'énergie électrique est voisine
de 375 kWh/t. La consommation des électrodes de graphite
est voisine de 1 kg/t de crasses. Une installation industrielle
comportant un four de 1,5 mW pouvant traiter 7 000 t/an
devrait être construite à Bécancour pour Recyclage
d'Aluminium du Québec (RAQ).
Des brevets protégeant cette technologie ont été déposés
(au Canada : brevet 2,030,727 Ottawa du 20juillet 1993 ;
aux USA : brevet 5,247,627 Washington du 14 septembre
1993). Néanmoins, Hydroquébec est d'accord pour céder
des licences d'exploitation
à des clients potentiels. Par
exemple, une licence a été cédée à RAQ, une grande société
de recyclage
de crasses au Canada pour l'usine de
Bécancour qui devrait traiter, à terme, 15 000 tonnes de
crasses par an avec une puissance de 2 MW.
En Europe, deux technologies sont utilisées : en Italie, le
procédé Engitec, développé par Engitec Impianti S.p.A et
Berzelius Umwelt-Service A.G. (BUS) en Allemagne.
Une
c
technologie
similaire a également
été développée par
c
c
Sulzer-Escher Wyss en Suisse.
Engitec a construit sa première installation en 1977 en
Italie. Sa capacité est de 21 000 t/an. Cette installation a été
entièrement rénovée en 1988. En Allemagne, BUS, en collaboration avec Lurgi, a construit en 1987 une installation
capable de traiter 60 000 t/an à Lünen. En automne 1991, la
capacité de l'installation a été augmentée à 150 000 t/an.
Depuis 1992, une autre entreprise de recyclage de BUS
fonctionne à Hanovre avec une capacité de 90 000 t/an.
En France, deux projets de traitement de laitier ont été
envisagés : RVA à Ste Menehould et SIRE à Beautor,
capables de traiter respectivement
à terme 60 000 et
120 000 t/an (le marché national étant évalué de 40 à 60 000
t/an). Le projet SIRE est abandonné. Le projet RVA n'est
toujours pas opérationnel depuis deux ans. En effet, la partie broyage fonctionne mais l'étape de traitement des sels
n'est pas démarrée. Au niveau national, compte tenu de la
législation actuelle, il n'existe pas de solution de traitement
des laitiers d'aluminium.
BILAN
COMPARATIF
TECHNIQUES
Les traitements de laitier ou scorie saline
Les traitements de laitier d'aluminium (ou crasse ultime),
à l'échelle industrielle, s'effectuent par voie humide. Ces
procédés permettent de récupérer 80 % de l'aluminium
métallique contenu dans le laitier et la totalité du sel de
fonte. Ces deux produits retournent directement aux usines
d'aluminium secondaire. Un produit à teneur élevée en alumine est en outre récupéré, dont une partie peut être commercialisée. La technique de traitement s'effectue en deux
étapes : un broyage associé à un tamisage qui permet de
séparer l'aluminium
des autres matériaux. La seconde
étape, humide, consiste en un lavage des sels pour obtenir
une saumure qui sera concentrée. Cette dernière est ensuite
traitée dans une installation d'évaporation-cristallisation
puis centrifugée pour obtenir le sel fin de recyclage. Le
lavage du sel s'accompagne d'un dégagement gazeux (H,,
CH4'NH3'ainsi
que de l'hydrogène phosphoré et sulfuré).
Ces gaz sont inflammables. Un traitement relativement
complexe de ces gaz s'avère donc nécessaire.
d'aluminium
DE CRASSES
DES PRINCIPALES
DE TRAITEMENT
D'ALUMINIUM
Actuellement,
les seules techniques industrielles ou
industrialisables pour le traitement des crasses d'aluminium
sont le four tournant traditionnel (RSF) et les techniques
plasma Alcan et Droscar. La première correspond à la technologie actuelle avec ajout de sels qui, à terme, sera
condamnée compte tenu des laitiers qu'elle génère. Les
deux procédés de substitution basés sur des techniques
plasma ne nécessitent pas de sels et suppriment donc le
traitement de laitier actuellement problématique
dans
l'hexagone.
Afin de comparer ces différentes techniques, des bilans
énergétiques et de matières ont été effectués dans le cas du
traitement de crasses blanches contenant 50 % en masse
d'aluminium métallique (fig. 1). Le tableau 1 reprend les
principaux chiffres.
Le tableau 1 indique que, dans le cas d'une crasse
blanche contenant 50 % d'aluminium, l'énergie à fournir est
Tableau 1. - Principaux bilans énergétiques et de masse pour une tonne de crasses introduite
Procédé
Energie
c fournie
fournie
(kWh)
Energie électrique
fournie
(kWh)
Energie transférée
à la charge
(kWh)
RSF
630
0
336 (53 %)
Alcan
657
475
316 (67%) 453 (90,5%) 47 (9,5%)
Droscar
473
473
316 (67%) 475 (95 %)
! A) récupéré. AI
(kg)
475 (95 %)
perdu
(kg)
Résidt
25 (5 %)
625
566
25 (5%)
525
L'ÉLECTRICITÉ
AU
2. Valorisation
SERVICE
des rejets
D'UNE
INDUSTRIE
PROPRE
et des déchets
'- -2 1
a) Carburant/air/0
Aluminium récupéré
Crasses
Aluminium perdu
d'aluminium 25 kg (5%)
1000
kg
1000kg
\
Perrespar
par la
ua perres par 1a porre
cheminée,
,.ée 1541, kWh
(25%)
1
134kWlii (2
(2l,,)
Perres
sààrravers
travers
lesparois
61
kkWh
Wh ((1 ')
a) Carburant/air/O ?
Énergie
6.30 kwli (100%)
Charge336kWh (5.37,)
te
Eaude
ic cheminée
refroidissemenc
ent
24kWh Peaes
p
par la porte
157kWh (24%
(4%) 154 kwli (23%)
b) Torche à plasma
Pertes à traverslesparois
Énergie électrique
6 kwli (1 %)
A
475 kWI, (72%)
Charge316kWh (48%)
>
-7--Oyciation
179 kWh(27%) 3 kWh (15y,)
Perces
parla porte
154
(32%)
b) Torche à plasma
Crasses
d'aluminium
1000 kg
Aluminiumrécupéré'
Aluminium perdu 453 kg (9015%)
47 kg (915%) -%/
1S
(57, danslesrésidus
üL2
3,5 %oxydé,l%nit
% nirrure)
q1
Résidus
66
c) Électrodes de graphite
Pertes à travers les parois
6 kWh (1 % »
c) Électrodes de graphite
Résidus
Flux salé
Flux
salée
100kg
kg
Crasses
Aluminium perdu
d'aluminium
2 5 kg (5 %) v
1000 kg
Énergie électrique
47 3kWh (100%) Charge,316 kWh
(67%)
Aluminium récupéré "
475 kg (95%)
y
1
Résidus
_5
1. Bilans de consommation énergétique et de distribution
par tonne de crasses à gauche ainsi que bilans
de masse par tonne de
crasses à droite dans le cas du traitement
de crasses blanches contenant 50 % en masse d'aluminium
métallique. Trois procédés
ont été utilisés : a) brûleur oxylfuel, b) procédé Alcan (torche à plasma), c) procédé Droscar (électrodes de graphite).
25 % plus
faible
avec les procédés
électriques
qu'avec
la
traitement
(transport
inclus)
peut
technologie
traditionnelle.
L'énergie
transférée à la charge
est d'environ
les 2/3 de l'énergie fournie pour les procédés
1500 F/t, selon la nature des crasses.
électriques
et seulement
la moitié pour le four tournant
conventionnel.
Les pertes thermiques sont plus importantes
l'intérêt
crasses. Ces technologies
dans le procédé
efficaces
Alcan
que pour
la technologie
Dans tous les cas, le taux de récupération
dépasse
Droscar,
Droscar.
de l'aluminium
les 90 %. Les procédés
plasma,
notamment
génèrent moins de résidus, qui sont en grande par-
tie valorisables
car ils ne contiennent
pas de sels.
Les technologies
et conduisent
met d'obtenir
traiter
rotatif
équipé
nants
de technologie
industrielles
ou industrialisables
les crasses d'aluminium
de brûleurs
ment à la technique
conventionnels
plasma
(moins
et les fours
est moins
Au niveau
important
la mise en décharge
du laitier
ne serait plus autorisée
Or, au niveau national, il n'existe
de traitement de ce type de laitier.
technologie
développée
donné et le projet RVA
crasses
à traiter
Allemagne
(BUS)
REE
','3
1995
de récu-
un très bon rendement
de récupération
de l'oxydation
de
et de la
très faible
de
de pertes thermiques)
du process,
(environ
d'aluminium
à partir
et
donc
...
le
30 % de
à, îà
i
1995.
François CLEMENDOT, est ingénieur du CNAM.
Entré à EDF-Direction des Etudes et Recherchesen
1978, il y est actuellement chargé de projets sur les
applicationsdes techniquesélectriquesdans l'industrie
desnon-ferreux.
pas actuellement
de sites
Le projet SIRE, issu de la
être
acheminées
soit en Espagne (Remetal).
Fayez KASSABJI, est Docteur Ingénieur.Après un
début de carrière au CEA-Saclay en 1973, puis au
CNRS à partir de 1977, il entre à EDF-Direction des
Etudes et Recherchesen 1985. Il y est actuellement
Ingénieurde Recherches,responsablede projetsplasma
dansles secteursde la métallurgie,de la chimie,des
matériaux
et de la mécanique.
(crasses
du 30 mars
par BUS en Allemagne,
est abann'est toujours pas opérationnel.
Les
doivent
et de sécurité.
tour-
Alcan
moins), ce qui entraîne une réduction en énergie (outre le
coût des sels), et des coûts de traitement des fumées... Par
ultimes)
rendements
des
plus
sont le four
ou arc électrique
traditionnelle.
réel à traiter
ailleurs,
à de meilleurs
du métal, associé à une production
Hydroquebec
(Droscar). Ces derniers présentent l'intérêt de
s'affranchir
de l'ajout de sels à la charge à traiter contrairevolume
sont donc énergétiquement
gaz et de poussières. L'absence
d'eau de refroidissement
dans ce procédé est, de plus, un atout d'économie
d'énergie
techniques
pour
présentent
à des sels pour le traitement
par une minimisation
nitruration
Les seules
et arc électrique
à 1 200-
pération que les traitements
traditionnels.
En particulier,
dans le procédé Droscar, l'absence de gaz plasmagène perl'aluminium
CONCLUSION
actuelles
plasma
de ne pas recourir
être estimé
soit
le',
en
Le coût de ce
i4,
, l,
p
Téléchargement