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En 2008 la France, alors sous la présidence de N.Sarkozy prend acte de reconnaissance du
Kosovo comme un Etat souverain et indépendant. Un Etat peut être défini comme une fiction
juridique crée par le Droit, c’est donc une personne morale est non une personne physique.
De plus l’Etat est souverain, en effet comme le définissait Marx « L’Etat a le monopole de la
puissance légitime » en ce sens il dispose d’un pouvoir public et d’un force contraignante,
cependant légitime puisque l’Etat résulte de la volonté d’une communauté, le peuple, de se
réunir en tant qu’entité, afin de poser des règles d’organisation public et de conduite de la vie
humaine. L’Etat est donc souverain sur son territoire. Ce qui signifie qu’aucun Etat ne peut le
contraindre et s’ingérer dans ses affaires aussi bien internes qu’externes, il exerce un pouvoir
absolu et inconditionné sur son territoire.
Ainsi par la reconnaissance du Kosovo la France accueille cet Etat dans la sphère des sujets de
droit international public. Le droit international public étant l’ensemble des règles qui régissent
les relations entre les sujets du droit international donc les Etats. Les Etats sont ce qu’on qualifie
de sujets primaire du droit international, dans le sens ou le droit international a été créé par les
Etats pour régir les relations qu’ils entretiennent ou peuvent entretenir entre eux. La première
volonté des Etats de crée un ordre internationale remonte à la signature des Traités de
Westphalie en 1648. En effet ces traités mettent fin à la guerre de 30 ans qui opposa les
Habsbourg d’Espagne (et leurs alliés) au Saint Empire romain germanique (et leurs alliés). Cette
guerre fit de nombreux morts et une volonté de la part des belligérants d’arrêter la guerre a donc
été exprimée. Deux traités, le traité de Munster et le traité d’Osnabrück, deux villes situées dans
la région de Westphalie en Allemagne, sont alors signés instaurant ainsi l’équilibre/ordre
Westphalien. Les Traités de Westphalie ont une importance capitale, il pose le principe de
supériorité territoriale. De ces principes, deux conséquences sont à tirer. La première, le
principe de respect réciproque des Etats, leur souveraineté s’exerçant respectivement sur leur
territoire. La deuxième l’autonomie de ces dernières dans leurs affaires intérieurs et extérieurs,
une sorte de droit de « non-ingérence ».
La première guerre mondiale vit émerger la Sociétés des Nations (SDN) visant à instaurer une
coopération internationale dans le but de garantir la paix après le désastre de la première guerre
mondiale. Malheureusement cette organisation échoua avec la fin de la seconde guerre
mondiale échouant a freiner les politiques agressive de l’Allemagne et de l’Italie. Elle sera
dissoute en 1946. Néanmoins la volonté de garantir la paix par l’instauration d’une coopération
internationale est réelle et manifeste. Ainsi l’Organisation des Nations-Uni (ONU) succède à la
SDN et poursuit un objectif de maintien de la paix par la coopération internationale rassemblant