= C. neapolitanum
auct., in Coste :
Flore descriptive et illustrée de la France
(1901) ; in Fournier :
Les quatre ores de France
(1947), in Guinochet et Vilmorin :
Flore de France
(1978) =
C. neapolitanum
auct. p.p., in Fiori et Paoletti :
Flora Analitica d’Italia,
177 (1896) ; in Zangheri :
Flora Italica,
844 (1976) ;
in
Pignatti :
Flora d’Italia
350-352 (1982) ;
in
Brickell :
Flora Europaea
(1980)
=
C. arenarium
auct. (non W. et K.)
in
Grenier et Godron :
Flore de France
Tome 3 : 170 (1847-1856) ;
in
Bonnier et Douin (1929
[1911-1935]) = ?
C. guadarramense
Pau., Bol. Soc. Aragonesa Ciencias Naturales 11 : 42(1912).
Type : Hab. Beira praesertim boreali, or. Sept et Oct., mox post aquas aequinoctiales. Peren. (
Brotero s.n.,
supposé détruit, à
chercher peut-être à LISU ou MO selon Staeu et Cowan (1979). Aucun type n’a été localisé ; cependant, les descriptions de
Brotero (1804, 1827) et la morphologie des plantes présentes dans les régions citées ne laissent pas de doute quand à l’identité
de cette espèce (Fernandez et França, 1977; Persson, 2007) et à sa distinction avec les
C. autumnale
L. et
C. lusitanum
Brot.
également présents dans le nord ouest de la Péninsule Ibérique.
=
C. longifolium
Castagne, Catalogue Pl. Marseille 135 (1845)
=
C. neapolitanum
Tenore var.
longifolium
(Castagne) Rouy,
Flore de France XII : 457 (1910) =
C. castrense
De Larambergue,
Bull. Soc Bot. France VI : 688 (1855-1856) =
C. neapolitanum
Tenore var.
castrense
(De Laramb.) Rouy,
Le Naturaliste
245
(1892) =
C. provinciale
Loret, Bull. Soc Bot. France (6) : 459
(1859) =
C. neapolitanum
Tenore var.
provinciale
(Loret)
Rouy, Flore de France XII : 457 (1910) =
C. neapolitanum
auct.,
in
Ardoino :
Flore des Alpes Maritimes
365 (1867) ;
in
Molinier
Catalogues des plantes vasculaires des Bouches-du-Rhône
, p.
69 (1980) =
C. neapolitanum
auct. p.p.,
in
Albert et Jahandiez :
Catalogue des plantes vasculaires qui croissent naturellement
dans le département du Var,
p. 455 (1908).
France, Bouches-du-Rhône : Montaud [Monteau-les-
Miramas], lectotype, G désigné par K. Persson in Bot. Jahrb.
Syst. 127(2) : 199 (2007), part avec description manuscrite
de Castagne 1838. Isolectotype probable : Montaud
s.n., s.d.,
spécimen accompagné d’un dessin de Castagne MARS!
gures 1, 5 et 9.
. Natif de Marseille
qu’il quittera de longues périodes pour s’instruire (Suisse) ou
s’enrichir (Constantinople), dans la dernière décennie de sa
vie, Louis Castagne (1785-1858) herborisait autour de son
domaine de Monteau situé à environ 1 km au nord-ouest de
Miramas-le-Vieux dans les collines calcaires peu élevées (50 –
110 m) du Nord de l’Etang de Berre. Il a manifestement envoyé
d’abondants récoltes de
C. longifolium
: eurs séchées que l’on
retrouve dans de nombreux herbiers européens accompagnées
de notes manuscrites en provenance de Miramas, Montaud
(actuellement Monteau),
iter
Istres et Miramas... Plusieurs
d’entre elles se trouvent également dans l’herbier général de
la Faculté des Sciences de Marseille (MARS) où est encore
conservé son herbier. La plupart des récoltes ne sont pas
datées, mais concernent toujours ces même localités qui
correspondent à sa diagnose de 1845 « aux bords de la Crau,
dans le territoire d’Istres et de Miramas » : Montaud dans les
Coussous,
L. Castagne s.n.
MARS! ; Montaud, Castagne s.n.
MARS! ; Montaud 14 septembre 1850,
Castagne s.n.
MARS!
Cette dernière récolte est postérieure à la date du protologue.
Il l’a aussi récolté dans les collines environnantes de la sainte
Victoire (environ de la tour de la Keirié,
Castagne s.n.
MARS!)
ou des Calanques (Luminy près de Marseille,
Castagne s.n.
MARS!). Parmi les spécimens, on trouve également une part
en provenance de Montaud que nous avions étiqueté (en
2003 lors du rangement de l’herbier Castagne par R. Verlaque,
Conservateur de MARS) comme étant le type : les récoltes
sont accompagnées d’un dessin de L. Castagne (gure 9). Elle
pourrait raisonnablement correspondre au type de l’espèce ;
cependant un lectotype ayant été désigné (in G), cette part
correspond probablement à un.
= C. neapolitanum
auct. p.p.,
in
Ardoino :
Flore analytique du
département des Alpes-maritimes,
p. 365 (1867) ;
in
Albert
et Jahandiez :
Catalogue des plantes vasculaires qui croissent
naturellement dans le département du Var,
p. 455 (1908) ;
in
Charpin A. et R. Salanon, Matériaux pour la Flore des Alpes
maritimes.
Boissiera
41 : 124 (1988) =
C. autumnale
auct.
p.p.,
in
Albert et Jahandiez :
Catalogue des plantes vasculaires
qui croissent naturellement dans le département du Var,
p.
455 (1908).
France, Var, Massif des Maures en bordure de l’Endre
(afuent de l’Argens), 16-5-2005 feuilles et fruits,
A. Fridlender
s.n.,
P! [P00080370]
C. multiorum Brot. subsp. longifolium similis,
sed plantae robustiores, ores plures, (3-5-(7) versus 2-3),
orescentia postea (october), corollae majores, color corollam
obscurior, folia 3-5, valde evoluta, cum laminis erectis, majoris
latiorisque. C. multiorum Brot. subsp. multiorum similis,
sed corolae et folia minores.
Etym.
Ce nouveau taxon est dédié à Fabrice Paranque.
Hab.
Dans les champs humides, le bord des ruisseaux, les
maquis et subéraies (Quercion suberis).
gures 1 et 5.
France, Var, Massif des Maures en bordure de
l’Endre (afuent de l’Argens), eurs 24-10-2004,
A. Fridlender
s.n.,
P ! [P00080426], MARS ! ; Massif des Maures, ça et là
le long des Vallée de la Môle et de la Verne (en amont de
Cogolin),
Fridlender s. n.
(CLF !, P ! [P00080400]) ; Var,
afuents de La Môle et de la Verne entre 15 et 50 m altitude,
Fridlender s. n.
(CLF !) ; Var, les Mayons, clairières et sous bois
100-200m,
Fridlender s. n.
(CLF !) ; Var, Vallée de l’Endre depuis
son conuent avec l’Argens alt. 15m jusqu’à 120m, ça et là
dans les suintements herbeux, maquis et sous bois (pinèdes,
chênaies),
Fridlender s. n.
(CLF !) ; Var, subéraies dégradées
entre Montauroux et le barrage de Saint Cassien (environs
de Fondurane) 150-200m
Fridlender s. n.
(CLF !) ;Var, vallée
de l’Argentière et contreforts de l’Esterel (80-250m), Adrets-
de-l’Esterel / Mandelieu-la Napoule,
Fridlender s. n.
(CLF !) ;
Var, Riou de l’Argentière 80-90m,
Fridlender s. n.
(CLF !) ; Var,
vallée de l’Argentière et contreforts de l’Esterel, subéraies
envahies par les villas 190-240m,
Fridlender s. n.
(CLF !) ; Var,
vallée de l’Argentière et contreforts de l’Esterel, maquis et
bord de routes 180m,
Fridlender s. n.
(CFF !).
- 21 -
Tableau 1 : Taxonomie de
C. multiflorum
en Provence
Table 1:
C. multiflorum
taxonomy in Provence (Southern France).
Nature de Provence - Revue du CEN PACA, 2013 N°2, 19-35