Culte de la personnalité : pratiques diverses (éloges, portraits …) qui poussent à considérer un
homme comme un héros/sauveur
Führer : titre par lequel Hitler se faisait appeler « Le Guide »
Embrigadement : contrôle de la pensée et des opinions par la propagande et l’éducation.
Goulag : camp de travail forcé où sont envoyés tous les opposants à la politique de Staline.
C. … sur des fondements idéologiques différents
L’idéal soviétique : le communisme. Le régime bolchevik se fonde sur l’idéologie marxiste, qui
prône l’idée d’une société égalitaire fondée sur la propriété collective des moyens de production. Au
XIXe siècle, le philosophe allemand Karl Marx prévoyait qu’une société communiste, c’est-à-dire
sans classes sociales et sans État, serait mise en place après une révolution anti-bourgeoise et une
période de dictature du prolétariat (doc.1, p.62). Après la révolution d’Octobre 1917, les bolcheviks
abolissent la propriété privée, mais cela suscite l’hostilité des paysans et désorganise l’économie.
En 1928, Staline décide d’accélérer la collectivisation des campagnes et la planification de la
production industrielle (plan quinquennal - p.63). Ce « Grand tournant », loin de les mener vers le
communisme, renforce l’autorité de l’État sur les masses.
Le nazisme : la domination de la race aryenne. Dans un livre rédigé en prison entre 1924 et
1925, intitulé Mein Kampf (« Mon Combat »), Hitler théorise la supériorité de la race aryenne. Au
nom de cette idéologie, une politique antisémite est mise en place : les magasins juifs sont boycottés
et les juifs sont marginalisés par les lois de Nuremberg (1935). Par ailleurs, Hitler souhaite
conquérir un vaste territoire, appelé espace vital (Lebensraum), pour assurer la prospérité d’un État
réunissant toutes les populations germanophones : la Grande Allemagne.
Bien que ces fondements idéologiques divergent, ce sont des régimes totalitaires avec à leur tête un
chef tout-puissant. Les sociétés sont encadrées pour forger un « homme nouveau » : les jeunes sont
endoctrinés et la propagande est plus forte que jamais (Dossier p.68-69). Quant à la terreur, elle
s’exerce par la surveillance et la répression grâce à des polices qui n’hésitent pas à tuer les
opposants potentiels : le NKVD en URSS et la Gestapo en Allemagne. En URSS, 750 000 citoyens
sont exécutés lors de la Grande Terreur (1936-1937) et 15 millions de personnes détenues entre
1917 et 1953. En Allemagne, 1 million de juifs, opposants politiques et homosexuels sont fait
prisonniers entre 1933 et 1939.
Antisémitisme : haine envers les juifs
Aryen : race inventée par les théoriciens racistes, d’où seraient issus les Allemands. Elle est
considérée par les nazis comme pure et supérieure.
Camp de concentration :camps où sont enfermés, des opposants politiques, des groupes
ethniques ou religieux, sans jugement et dans des conditions inhumaines
II. Les résistances des démocraties
En France, comme au Royaume-Uni, les Etats font face à la montée des partis d’extrême droite. La
crise économique des années 1930 fait augmenter le chômage et les gouvernements, trop instables,
sont impuissants. Résultat, de nombreuses voix s’élèvent contre la IIIe République qui est critiquée
pour son instabilité et des scandales de corruption. Au même moment, les ligues - mouvements
d’extrême droite violents, racistes, xénophobes, antisémites et antiparlementaires - progressent et
menacent la démocratie comme lors de l’émeute du 6 février 1934 devant l’Assemblée nationale.