II
toujours plus grande, au Christ. Sinon, nous risquons de tomber dans un
œcuménisme d’indifférentisme, qui conduit au renversement des
perspectives où la recherche des autres chrétiens prend le dessus sur la
recherche commune du Christ et de sa volonté pour l’Eglise. Il est
indispensable que les chrétiens soient conscients du fait que ce n’est pas
en allant les uns vers les autres en oubliant leurs identités ecclésiales
propres qu’ils parviendront à éliminer les causes et les conséquences de
leurs divisions, mais en allant ensemble vers le Christ et dans
l’obéissance toujours plus parfaite à son évangile. C’est par un
œcuménisme de vérité qui ne contourne pas les problèmes mais les
affronte avec humilité et courage, que les Eglises contribueront le mieux
à la cause de l’unité chrétienne. C’est avec une telle conviction au fond
du cœur que j’ai entrepris cette étude sur l’ecclésiologie dont le but
ultime était de mesurer la valeur réelle de la notion de communion dans
le dialogue œcuménique actuel sur l’Eglise.
Au terme de ce long cheminement, jalonné tantôt par des périodes
d’enthousiasme et de ferveur, tantôt par des moments de découragement
et de lassitude, je rends grâce au Seigneur qui, dans son infinie bonté,
m’a permis d’achever ce travail malgré mes insuffisances personnelles
de toutes sortes. Il est le Dieu d’amour qui ne nous abandonne jamais et
nous accompagne par sa grâce dans tous les projets entrepris, pour faire
resplendir davantage sa gloire parmi les hommes et faire croître son
Eglise dans le monde. Aussi humble qu’il puisse être, ce travail n’a pas
eu d’autres raisons.
Tout au long de l’élaboration de ce projet, j’étais entouré de ma famille,
mes proches et mes amis fidèles. Leur prière – de loin ou de près – et
leur soutient moral me portaient continuellement et me fortifiaient aux
temps de découragement. Je suis profondément convaincu que ce travail
n’aurait pas pu être accompli sans leur présence – physique ou
spirituelle – à mes côtés. Qu’il me soit permis à cet endroit de les
remercier pour tout le bien reçu, sans citer leurs noms qui sont gravés
dans mon cœur.
Je pense, avec une grande reconnaissance dans le cœur, à notre Alma
Mater Friburgensis et à tous les professeurs de théologie et d’autres
sciences, qui ont contribué à mon éducation par leurs cours et leurs
livres, et qui ont ainsi une participation indirecte mais réelle dans ce
travail.
Cette dissertation a été rédigée sous la direction de Monsieur le
professeur Guido Vergauwen de l’Institut d’Etudes Œcuméniques.