LE NAPOLÉONIEN
, une victoire française historique et un modèle militaire universelle
Il y a maintenant 200 ans, Napoléon Ier dit Napoléon Bonaparte, premier empereur
des français décède sur l’Île de Sainte-Hélène après 6 ans d’exil. Encore
aujourd’hui, ce personnage éminent de l’Histoire de France fait beaucoup parler de
lui, notamment grâce au grand nombre d’ouvrages qui lui sont dédiés ou encore au
vu des nombreuses commémorations, comme celle de son bicentenaire qui aura lieu
ce 05 mai 2021. A travers cet article, découvrez et redécouvrez cette figure
incontournable ainsi qu’un évènement majeur du XIX-ème siècle auquel il a
participé : la . Cette bataille, considérée comme le chef d’œuvre militaire d’un des
plus grands généraux de l’Histoire marque profondément les consciences de
l’époque et témoigne au monde entier du danger qu’est alors l’Empire français…
Comprendre les prémisses de l’évènement :
Les font directement suite aux années de guerres des pays européens face à la . C’est durant cette période que
après un habile coup d’ État… Il mène plusieurs campagnes victorieuses avant de s’engager contre le
Royaume-Uni. Les tensions se sont renforcées entre les deux puissances bien peu de temps auparavant. Celui-
ci ne prend pas en compte la dimension économique et la politique annexionniste de la France dérange :
Napoléon cède à l’ultimatum des anglais afin de maintenir la paix, cela le force notamment à abandonner son
souhait de refonder un Empire colonial français. est créé en 1803, il a pour but de rassembler et de préparer la
« Grande Armée » en vue d’un débarquement en Grande-Bretagne. De mai 1803 à octobre 1805 une guerre
navale fait rage, les britanniques restent maître des mers mais leur force terrestre, trop faible en vue de résister
à un débarquement les conduit à former une nouvelle coalition. Elle obtient l’adhésion de la Russie puis de
l’Autriche en l’échange d’une importante aide financière. Cela n’est pas la première fois que Napoléon fait
face à une ligue, par exemple, entre 1799 et 1801, il a déjà vaillamment combattu durant la Guerre de la . C’est
donc la à laquelle se confronte la France en l’espace d’une décennie. L’armée du est alors constituée de 198
000 hommes tandis que l’armée coalisée en a 392 000 à sa disposition. Malgré cette différence numérique
écrasante, la Grande Armée n’a pas à rougir. En effet, elle a l’immense chance d’être commandée par de
fabuleux généraux tel que le redouté Louis-Nicolas Davout, surnommé « Le Maréchal de Fer » qui est
jusqu’alors invaincu sur le champ de bataille. De plus, la France débute sa , assurant un apport important de
nouveaux soldats. L’invasion du Royaume-Uni initialement prévue est empêché en raison des mouvements des
troupes Alliées destinées à faire jonction avec l’offensive française. Le camp de Boulogne est levé et le 29
août, les formations françaises déferlent du littoral vers le Rhin avec 150 000 fantassins, 40 000 cavaliers et
350 canons. Cette puissance est divisée en 7 corps aujourd’hui connus sous le nom des « 7 torrents » en
référence aux succès que menèrent les maréchaux , , , , et et par le général . Le Rhin est franchi en octobre et
une première confrontation oppose les français ainsi que les autrichiens. Le 14 octobre, le maréchal Ney défait
l’avant-garde autrichienne à Elchingen. Quelques jours plus tard, le 20 octobre, le général autrichien Mack se
rend après avoir été assiégé à Ulm. Quelques combats sont ensuite menés contre les russes avant qu’ils ne se
replient. Vienne tombe aux mains des français le 14 novembre tandis que les armées d’Autriche, de l’Empire
russe et du Lichtenstein se regroupent. Ils cumulent alors 86 000 hommes. Le 21 novembre, Napoléon se
rapproche d’Austerlitz, situé à environ 100 kilomètres au Nord de Vienne avec 73 000 soldats. A ce moment-là
l’Empereur en est convaincu : c’est ici que les français se battront.
La Bataille d’Austerlitz :
Le champ de bataille est limité : au Nord par une route qui relie Brünn à Olmütz, au Sud par les villages de
Telnitz et de Sokolnitz ; et l’Ouest par la route reliant Vienne et Brünn. Grâce à leur supériorité numérique et à
leur conviction de l’épuisement de l’armée ennemie, les russes et les autrichiens pressent le combat. Ils
occupent par ailleurs le Plateau de Pratzen, une position dominante quittée par la Grande Armée peu de temps
auparavant. Le 1er décembre, veille de la bataille les russes parafèrent leurs plans et prévoient d’attaquer l’aile
droite française paraissant faible. Napoléon quant à lui, passe ses troupes en revue, celles-ci prennent d’ailleurs
l’initiative d’éclairer son passage faisant déclarer au grand général que c’était la plus belle nuit de sa vie… Le
lendemain, comme prévu, les russes donnent l’assaut avec 40 000 hommes sur l’aile droite afin de reprendre
les Telnitz et Sokolnite. Cependant, Napoléon semble avoir anticipé ce coup, le départ des soldats russes laisse
le flanc des occupants du Plateau du Pratzen dirigé par le Général Koutouzov exposé, les divisions de Soult
s’élancent vers les positions ennemies. Le piège de Napoléon se referme : le plateau est pris en quelques
dizaines de minutes seulement, les troupes coalisées prennent la fuite ; elles sont stupéfaites. Au Nord, Lanne
mène un bras de fer contre Bagration et ses militaires. Au même moment, les hommes en difficultés de l’aile
droite résistent héroïquement et sont finalement soutenus par Davout tout juste arrivé de Vienne. Afin de
reprendre le plateau, les alliés tente de prendre en tenaille Soult et son armée. Cette manœuvre se révèle être un
échec cuisant car en réponse, la cavalerie de Murat et l’arrière-garde de Bernadotte lance une riposte musclée
qui repousse presque entièrement la tentative. Pour finir, la garde impériale de Napoléon balaie le reste des
opposants, mettant en déroute l’armée adverse. La retraite est sonnée, l’armée qui avait pourtant toutes les clefs
afin de remporter la bataille se retire vers l’Est. Les soldats occupants Sokolnitz et Telnitz sont quant à eux
complètement isolés de leurs alliés. Après l’arrivée des colonnes de Soult, les militaires essaient de traverser
les lacs gelés mais se voient décimés les uns après les autres. Il n’y a presque aucun survivant. Au terme de
cette bataille, les pertes sont lourdes du côté de la coalition. Elle déplore plus de 15 000 morts et blessés contre
seulement 1 400 morts
Les conséquences de l’échec de la coalition :
La victoire pour l’Empire est totale : les coalisés sont humiliés, un nouvel avenir se dessine pour la France.
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