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Francais-6eme

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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
FRANÇAIS
6eme
Henintsoa Solotiana 034 09 366 32
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
Prendre contact…………………………………………………………………………………………………………………3
Poser une question/Formuler une réponse…………………………………………………………………19
Formuler une demande Accepter/refuser…………………………………………………………………33
Décrire ………………………………………………………………………………………………………………………………56
Raconter……………………………………………………………………………………………………………………………72
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
PRENDRE CONTACT :
1. Salutation :
Salutation formelle
→ Le matin et l’après-midi :

Bonjour Monsieur.

Bonjour Madame.

Bonjour Paul, comment allez-vous ?

Bonjour Madame Girard, comment allez-vous ?
→ Le soir :

Bonsoir Monsieur.

Bonsoir Madame.

Bonsoir Madame Girard, comment allez-vous ?
→ Pour se séparer :

Bonne journée !

Bonne soirée !

Bonne après-midi !

Au revoir.

À bientôt.
Salutation informelle
→ Le matin, le midi et le soir

Salut, tu vas bien ?

Bonjour.

Salut, ça va ?

Salut, comment ça va ?
→ Pour se séparer

Au revoir !

Salut !

À plus !

Ciao !

À bientôt !
→ Pour dire merci
Henintsoa Solotiana
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
merci

merci beaucoup
2. VOCABULAIRE POUR SE PRÉSENTER EN FRANÇAIS

Je m’appelle _______.

Je m’appelle Nicolas.

Je m’appelle Nicolas Durand.

Je suis ________.

Je suis Nicolas.

Je suis Nicolas Durand.

Moi, c’est Nicolas.

Mon prénom est Nicolas.

Mon nom de famille est Durand.
DIRE SA NATIONALITÉ

Je suis français.

Je suis de nationalité française.

Je suis d’origine algérienne.
DIRE SON ÂGE, SA DATE DE NAISSANCE

J’ai 40 ans.

Je suis âgé de 34 ans.

Je suis né en 2005.

Je suis né le 10 juin 2004.

Ma date de naissance, c’est le 14 mars 1987.
POUR LES SCOLARISÉS

Je suis étudiant. (étudiant / étudiante)

Je suis étudiant en deuxième année.

Je suis étudiant en économie.

Je suis en première année.

Je suis en deuxième année.

Je suis en première année de sociologie.

Je suis collégien. (collégien / collégienne)

Je suis en sixième. Je suis en cinquième. Je suis en quatrième. Je suis en
troisième.
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
Je suis lycéen. (lycéen / lycéenne)

Je suis en seconde. Je suis en première. Je suis en terminale.
DIRE SA PROFESSION

Je suis employé.

Je travaille chez moi.

Je suis informaticien.

Je suis fonctionnaire.

Je travaille dans le secteur bancaire.

Je travaille dans l’agro alimentaire.

Je suis au chômage.

Je cherche un travail dans l’informatique.
GRAMMAIRE

Les pronoms personnelles
-Les pronoms personnelles sujet
Le pronom remplace souvent un nom ou groupe du nom, et en évite la répétition.
Le pronom personnel sujet désigne:
* la (ou les) personne(s) qui parle(nt): il s'agit alors de la 1re personne: je pour
le singulier et nous pour le pluriel.
Je vais à la plage.
Nous plantons
des bulbes.
* la (ou les) personne(s) à qui l'on parle: il s'agit alors de la 2e personne: tu pour
le singulier et vous pour le pluriel.
Tu viens avec moi ?
Vous jouez
aux dominos.
A noter que le pronom personnel vous peut aussi représenter une seule personne,
si l'on vouvoie celle ou celui à qui on parle.
Vous êtes bien aimable,
mademoiselle .
* la (ou les) personne(s) de qui l'on parle: il s'agit alors de la 3e
personne : il/elle pour le singulier et ils/elles pour le pluriel.
Il lit un livre. Elle regarde la télé. Ils surveillent leurs chiens. Elles écoutent de
la musique.
-Pronoms personnelles toniques
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Les pronoms personnels toniques ou dits renforcés remplacent un nom ou un
autre pronom et peuvent être séparés du verbe.
Leurs formes :
Pronoms sujets Pronoms toniques
Je
Tu
Il / elle
Moi
Toi / vous de politesse
Lui / elle
Nous
Nous
Vous
Ils / elles
Vous
Eux / elles
On (les gens)
Soi
On (nous)
Nous
Le pronom tonique...
- insiste sur l'identité en renforçant un nom ou un pronom.
Moi, j'adore le cinéma.
Le pronom "moi" renforce le pronom sujet "je".
- souligne un contraste, une opposition.
Il aime le sport alors que sa femme, elle, préfère regarder la télévision.
- remplace un pronom sujet quand le verbe est sous-entendu.
Qui a cassé ce vase ? Moi. (sous-entendu : je l'ai cassé).
- s'utilise après :
-> les prépositions : à, avec, chez, de, entre, par, pour... Je pense à mes parents -
--> Je pense à eux.
-> l'adjectif indéfini "même". Moi-même, je suis surprise du résultat.
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-> après "c'est", "ce sont" : Ce sont eux qui arrivent.
-> après les conjonctions de coordination : et, ni, ou : Ni vous ni moi ne sommes
responsables.
-> devant un verbe à l'infinitif : Vous ! Conduire dans votre état, ce n'est pas
prudent !
-> après le "que" de comparaison : Elle est plus futée que lui !
-> à l'impératif avec les pronoms moi, toi, nous, vous : Tais-toi et mange !
Leurs fonctions :
- Sujet : Elle, elle n'a pas voulu témoigner.
- Attribut : C'est lui le coupable.
- Complément d'objet direct : Je les crois, eux !
- Complément d'objet indirect : À vous, il a toujours obéi.
- Complément circonstanciel : Nous sommes invités chez eux.
CONJUGAISON
1.

Verbe être et avoir
Lis ce texte :
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La mésange est un petit oiseau qui se nourrit de graines, de fruits et
d'insectes. Il existe de nombreuses sortes de mésanges.
Elles ont des aspects et des comportements différents. La mésange
charbonnière est plus petite qu'un moineau et a la tête toute noire. La
mésange « à longue queue » a la queue plus longue que le corps. Elle tapisse son
nid avec des centaines de plumes qu'elle récupère dans les basses-cours. Les
plus courantes sont la mésange charbonnière et la mésange bleue.
Dans ce texte, on rencontre plusieurs fois le verbe être (la mésange est,
les plus courantes sont...) et le verbe avoir (elles ont...).Ce sont deux
verbes très utilisés qui ont une conjugaison particulière.
Le verbe être est surtout employé pour décrire une personne, un animal ou
une chose.
Exemple : La mésange est un petit oiseau qui se nourrit de graine, de fruits
et d'insectes.
Le verbe avoir exprime surtout la possession.
Exemple : La mésange « à longue queue » a la queue plus longue que le corps.
être
avoir
je
suis
j'
ai
tu
es
tu
as
il/elle/on est
il/elle/on a
nous
sommes
nous
avons
vous
êtes
vous
avez
ils/elles
sont
ils/elles
ont
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
2. Les auxiliaires
Lis ce texte :
Quelqu'un de très étonné aussi, en me voyant,
c'est le locataire du premier, un vieux hibou
sinistre, à la tête de penseur, qui habite le moulin
depuis plus de vingt ans. Je l'ai trouvé dans la
chambre du haut, immobile et droit sur l'arbre de
couche, au milieu des plâtras, des tuiles tombées. Il
m'a regardé un moment avec son oeil rond ; puis,
tout effaré de ne pas me reconnaître, il s'est mis à
faire :
« Hou ! Hou ! » et à secouer péniblement ses
ailes grises de poussière. [...] Ce locataire silencieux
me plaît encore mieux qu'un autre, et je me suis
empressé de lui renouveler son bail.
Alphonse Daudet, Les Lettres de mon
moulin (1869).

Dans ce texte, les verbes être et avoir sont utilisés pour conjuguer
d'autres verbes aux temps composés.
Les temps composés sont des temps où les verbes conjugués sont
formés de deux mots.
Le premier de ces deux mots est le verbe être ou avoir. que l'on conjugue
comme d'habitude au présent, mais que l'on appelle « l'auxiliaire être » ou
« l'auxiliaire avoir », car ce n'est pas le verbe principal.
Le deuxième mot est le participe passé du verbe conjugué.
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Exemple : Nous sommes sortis. → Auxiliaire être + le participe passé du
verbe sortir.
Certains verbes se conjuguent avec l'auxiliaire être.
Exemples :
Sortir : nous sommes sortis
entrer : nous sommes entrés...
D'autres verbes se conjuguent avec l'auxiliaire avoir.
Exemples :
Accompagner : il m'a accompagné
mettre : j'ai mis
dire : j'ai dit...

Je retiens
Les verbes être et avoir sont des verbes qu'on rencontre souvent et qui
ont une conjugaison particulière.
Quand les verbes être et avoir sont employés pour conjuguer d'autres verbes
aux temps composés, on les appelle des auxiliaires
LEXIQUE :
Les présentatifs et la mise en relief
Les présentatifs sont des mots ou locutions permettant la mise en relief d’un
mot ou d'un groupe de mots. Comparez : elle a raison et c'est elle qui a raison.
Les présentatifs sont appelés ainsi car la plupart permettent de présenter un
être ou une chose :
Voici mon frère. C'est le théâtre municipal.
1. La locution c'est, à tous les temps et tous les modes, souvent suivie de qui,
dont, où ..., est le présentatif le plus courant.
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C'était là qu'il demeurait.
Lorsque c'est est employé seul en tant que présentatif, on peut le considérer
comme un verbe impersonnel dont c' serait le sujet grammatical :
C’
est
sujet
grammatical
la fête.
sujet
logique
Dans la langue soutenue, la locution c'est devient ce sont, lorsqu'elle est suivie
d'un groupe nominal ou d'un pronom au pluriel, à l'exception des pronoms
personnels nous et vous.
Ce sont des oiseaux.
Ce sont les miens.
C'est vous.
2. La locution impersonnelle il y a devient un présentatif lorsqu'elle est suivie
de qui, que, etc…
Il y aura bientôt un an qu'il est parti.
3. Voici, voilà, suivis ou non de qui, que, etc... sont également des présentatifs.
Voici l'hiver. Voici l'hiver
Voici venir l'hiver. Le voici.
qui
vient.
Voici et voilà, qui sont la contraction de vois ici et vois là, sont utilisés sans verbe
principal exprimé. Ils présentent, en principe, les mêmes différences d'emplois
que ceci et cela.
4) Il y a d’autres façons de mettre en relief un mot ou une expression :
a) bouleverser l’ordre des mots : Pâle, elle avançait ( épithète détachée)
b) L’anaphore ou la répétition : ma main, ma petite main sur son genou.
c) la répétition du pronom : ma main, main à moi.

PRESENTATION
COMMENT DIRE
• Se présenter Je m’appelle…
Je me présente, je suis…
• Présenter quelqu’un Voici/voilà…
C’est… Ce sont…
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Je te présente…/ Je vous présente…
On répond : Enchanté(e)/ Ravi(e) de faire votre connaissance.

Le tutoiement et le Vouvoiement :
Le tutoiement (« tu, te, toi, ton, le tien, la tienne », etc.) est utilisé pour les proches,
les pairs (notamment dans le travail et les activités politiques et syndicales),
les enfants, les animaux, les personnes qui ne peuvent nous entendre
(remarques devant un écran de télévision, en direction d'un automobiliste...),
parfois les subalternes (le tutoiement non réciproque peut toutefois être très
mal ressenti) ou dans le cadre d'un registre de langue familier (voire
méprisant par sa familiarité).
Le vouvoiement (« vous, votre, le vôtre, la vôtre », etc.) s'adressera plutôt aux
personnes auxquelles on doit un certain respect ou avec lesquelles on désire
maintenir une certaine distance sociale, ce qui peut comprendre les inconnus,
les supérieurs, la plupart des collègues d'un grade différent (bien que certains
supérieurs tutoient leurs subalternes), les personnes âgées et dans les
contextes où un certain formalisme est de rigueur (réunions officielles,
cérémonies, émissions télévisées2, sport pour les relations entre joueurs et
arbitres).
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GRAMMAIRE
Types de phrases
Il y a 4 types de phrases :
la phrase déclarative, la phrase interrogative, la phrase exclamative et la
phrase impérative.
On peut mettre chacune de ces phrases soit à la forme affirmative ou négative.
La phrase déclarative :
Elle sert à :
- constater ou déclarer quelque chose
- raconter un événement
- donner une opinion
C'est le type de phrase le plus souvent utilisé. Elle se termine par un point ( . )( à
l'écrit) et elle comporte un ou plusieurs verbes conjugués.
exemple : - Aujourd'hui, ma petite sœur est malade.
La phrase interrogative :
Elle sert à poser une question.
À l'écrit, elle se termine par un point d'interrogation ( ? ). Il y a plusieurs
constructions possibles:
1. On place le sujet après le verbe : Je peux entrer. → Puis-je entrer ? ( sujet +
verbe + complément) → ( Verbe + sujet + complément)
2. On peut commencer une phrase par ' est-ce que ' : Tu as fait tes devoirs.
→ Est-ce que tu as fait tes devoirs ?
3. On utilise un mot interrogatif au début de la phrase, on met le sujet après le
verbe ( sans oublier les traits d'union)
Quel âge as-tu ? , Combien coûte ce parapluie ? , Comment t'appelles-tu
?, Où vas-tu ?, Pourquoi dis-tu ça ?
La phrase impérative :
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Elle sert à :
- faire agir ou réagir
- donner un ordre, un conseil,
- exprimer un souhait, une demande, une invitation, une interdiction, une
prescription
Une phrase impérative a un verbe à l'impératif (ou à l'infinitif) et n'a jamais de
sujet. Elle se termine par un point (.) ou parfois un point d'exclamation ( ! ).
exemples : Restons ici. - Donne-moi le sel.
-Il peut y avoir des phrases impératives sans verbe, la plupart du temps elles se
retrouvent sur des affiches ou des publicités.
exemple : Stationnement interdit !
- Il existe aussi des phrases impératives des phrases impératives réduites à une
interjection : "Stop !"
La phrase exclamative :
Elle sert à :
- exprimer un sentiment ( colère, surprise, joie)
- exprimer un jugement
On place à la fin de la phrase un point d'exclamation ( ! ).
La phrase commence par un mot d'exclamatation. exemples : Quel, quelle, quels,
quelles, comme, que , qu'.
Ou en utilisant une phrase déclarative (de jugement ou de sentiment) et en y
ajoutant un point d'exclamation. Exemple : Et oui !
exemples : Comme il fait beau aujourd'hui ! Quelle chance a-t-elle ! Qu'il est
beau !
Résumé :
- La phrase déclarative permet de donner une opinion ou de raconter un
événement.
- La phrase interrogative permet de poser une question.
- La phrase impérative permet de donner un ordre ou un conseil.
- La phrase exclamative permet de préciser si l'on est en colère, très content ou
très surpris. (de mettre de l'emphase sur les émotions)
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Lexique

Les 10 facons de dire « au revoir »
Au revoir : oui c’est le grand classique. On peut l’utiliser d’une manière
formelle ou informelle.
A bientôt : formel et informel aussi. Se dit lorsqu’on ne sait pas quand on va
revoir notre interlocuteur.
Bonne journée/Bonne soirée. C’est une façon de clore une conversation dans
n’importe quel type de situation. Ces phrases s’utilisent aussi dans le cadre
formel ou informel.
Salut : veut dire aussi bien “bonjour” que “au revoir”. S’utilise dans un cadre
informel.
A tout à l’heure : dans ce cas là on ne dit pas “au revoir” à la personne
puisqu’on va la revoir dans la journée, un peu plus tard.
A tout de suite : cette phrase peut, par exemple, s’utiliser au téléphone : on
convient d’un rendez-vous avec son interlocuteur dans les minutes qui suivent.
A demain : formel et informel. On revoit la personne le lendemain.
Adieu : en général signifie qu’on ne reverra pas la personne. Mais dans
certaines régions françaises, on peut dire “adieu” pour dire au revoir. C’est
quand même rare.
A la prochaine : s’utilise dans un cadre informel et ça signifie qu’on reverra la
personne mais on ignore quand.
A plus tard : s’utilise plutôt dans un cadre informel aussi, ça veut dire qu’on
va revoir la personne plus tard dans la journée. On peut aussi dire “à plus”. Par
sms ou par email, on utilisera : A+

Les formules de politesse à la fin d’une lettre amicale
Veuillez croire à mon meilleur souvenir.
Veuillez trouver ici l’assurance de mon amitié.
Recevez, avec toute mon amitié, mes salutations distinguées.
Recevez, cher ami, mes sincères salutations.
Amitiés.
Amicalement.
Croyez, Madame, Monsieur, à mes sentiments les meilleurs.
Veuillez trouver ici l’assurance de mon amitié.
Toutes mes amitiés.
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Cordialement
Sincèrement
Sincères salutations
Bien cordialement
Bien sincèrement
Cordialement vôtre
Sincèrement vôtre
Bien à vous
En vous souhaitant cordialement une excellente journée
Avec mes salutations
Avec mes remerciements

Communication
Objectif : quels sont les types, les composantes et les enjeux
de la communication ?
La communication se définit comme l’action d’échanger, de mettre en commun
des informations ou des messages pour les transmettre et créer une relation
entre individus.
1. Les types de communication
On peut distinguer trois formes de communication :
- la communication interpersonnelle qui met en relation deux individus.
Exemple : deux amis discutent du dernier film sorti au cinéma.
- La communication de groupe qui met en relation plusieurs individus.
Exemple : le professeur annonce à ses élèves la date du prochain devoir.
- La communication de masse qui est un ensemble de techniques qui
permettent à un acteur de s’adresser à un public nombreux.
Exemple : les diverses publicités des entreprises.
(Les principaux moyens de communication de masse sont la télévision, la radio,
la presse, l’affichage, le cinéma, Internet).
2. Les composantes de la communication
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Toute communication induit des composantes de la communication.
Les principales composantes sont :
• les acteurs : l’émetteur (celui qui transmet un message) et le
récepteur (celui qui reçoit le message) ; ces interlocuteurs échangent,
partagent des informations.
• Le message : c’est l’information transmise au cours d’une communication.
• Le canal : c’est le moyen utilisé par l’émetteur pour transmettre
l’information (face à face, téléphone, courrier…).
• Le sens du message dont la signification est donnée par les acteurs de la
communication.
• Le contexte : cadre dans lequel se déroule la communication. On distingue
contexte spatial (lieu où se déroule la communication) et contexte temporel
(moment où se déroule la communication).
• Les stratégies : conscientes ou inconscientes, ce sont
les attitudes et comportements adoptés par les acteurs en fonction d’un but
à atteindre.
3. Les enjeux de la communication
Communiquer ne consiste pas seulement à transmettre un message dans le
seul but d’informer mais, aussi, à mettre en commun des significations
quel que soit le type de communication.
Alex Mucchielli, professeur de sciences de l’information et de la
communication, a publié de nombreux ouvrages. Il définit notamment cinq
types d’enjeux de la communication :
- les enjeux informatifs : la communication est un acte d’information ;
- Les enjeux de positionnement d’identité : communiquer,
c’est se positionner par rapport à l’autre ;
- Les enjeux d’influence : communiquer, c’est faire preuve
d’ « influence » sur autrui ;
- Les enjeux relationnels : communiquer, est un acte de concrétisation de
la relation humaine ;
- Les enjeux normatifs : communiquer, c’est proposer un ensemble de
normes, de règles qui vont soutenir les échanges.
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L’essentiel
La communication est un acte d’information. Elle peut revêtir différentes
formes selon le nombre d’individus prenant part à la communication
(communication interpersonnelle, de groupe ou de masse). Un acte
de communication nécessite de regrouper différentes composantes (des
acteurs, un message, un canal, un sens, un contexte, des stratégies).
Enfin, toute communication présente un enjeu connu principalement
de l’émetteur qui est à l’origine de cette communication.
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Poser une question/Formuler une réponse
Pour repérer une phrase interrogative, il convient
d’identifier, outre la ponctuation, les mots
interrogatifs introducteurs et les verbes.
1. Les mots interrogatifs
a. Les adverbes interrogatifs
→ Combien, comment, pourquoi, quand...
Ils introduisent une interrogation partielle qui concerne seulement une partie de
la phrase (et qui attend une réponse précise sur un des éléments de la phrase)
: le moment (comment ?) ; le but (pourquoi ?) ; la cause (pourquoi ?) ; la
manière (comment ?) ; la quantité (combien ?), le lieu (où ?)…
Exemple :
« Comment choisir la meilleure solution ? » → adverbe qui interroge sur la
manière de « choisir une meilleure solution »).
Remarque : « Pourquoi ? » peut rechercher le but mais aussi la cause. Il faut
alors bien comprendre et analyser le sens de la phrase :
- Pourquoi a-t-il coupé toutes ses branches ? Il a coupé toutes ces
branches pour (dans le but de) construire une cabane dans le jardin. → but
- Pourquoi saignes-tu à la main ? Je saigne à la main parce que je me suis coupé
avec un couteau. → cause
b. Les pronoms interrogatifs
→ Qui, que, quoi, lequel, laquelle...
Ils introduisent une interrogative partielle en remplaçant un groupe
nominal précédemment utilisé.
Exemples :
« Je préfère cette race de chien. Laquelle préfères-tu ? » → le pronom «
laquelle » remplace « quelle race de chien ».
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« Mickaël Jackson est mon chanteur préféré. Qui est ton chanteur préféré ? »
→ le pronom « qui » remplace le nom d’une personne.
c. Les déterminants interrogatifs
→ Quel, quelle, quels...
Ils introduisent une interrogation partielle et servent à marquer l’interrogation
au sein du groupe nominal.
Exemple :
« De quel département viens-tu? » → Le déterminant « quel » accompagne le nom
« département ».
d. La formulation « est-ce que »
La formulation « est-ce que » permet d’introduire une interrogation totale qui
porte sur l’intégralité de la phrase et à laquelle on ne répond que par « oui »
ou « non ».
Exemple : « Est-ce que tu as compris ? » → réponse : « oui » ou « non »
L'interrogation introduite par « est-ce-que » n'est pas totale lorsqu'elle donne
le choix.
Exemple : « Est-ce que tu préfères le chocolat ou la vanille ? » → réponse : « le
chocolat » ou « la vanille »
2. Les verbes introducteurs de phrases interrogatives directes et indirectes
Ils sont l’équivalent du verbe « dire » mais précisent l’intention d’interroger
: questionner, demander, interroger, interviewer, sonder...
Exemple : Victor dit : « D’où viens-tu Mina ? »
Le verbe « dire » introduit un discours direct interrogatif. Il peut être remplacé
par « questionne, interroge, demande, pose une question, interviewe, teste,
sonde… ».
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Tout verbe placé avant le sujet (en position inversée = verbe +sujet) peut
introduire une interrogative totale.
Exemple : « Vient-il ? » (Réponse « oui » ou « non »)
L'essentiel
Les mots interrogatifs se classent selon leur nature : déterminant, pronom ou
adverbe. Les verbes d’interrogation sont nombreux. De plus, un verbe en position
inversée (antéposé ou posé avant le sujet) signale aussi l’interrogation.
Quelques adverbes de temps
C’est un mot invariable qui donne une indication de temps (durée ou chronologie).
Il apporte une nuance au sens d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe ou d’un autre
adverbe.

Exemple :
Ils partiront demain.



Ils partiront quand ? Réponse : demain.
« demain » est invariable (Ne s’accorde ni au féminin ni au pluriel).
« demain » est donc un adv. de temps.
Quelques adverbes de temps fréquemment utilisés
Voici quelques adv. de temps courants :



aussitôt, autrefois, avant, bientôt, d’abord, déjà, demain, encore,
enfin, ensuite, hier, jadis, jamais, maintenant, quelquefois, parfois,
puis, rarement, soudain, souvent, tard, toujours, tôt, etc.
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Grammaire
Les pronoms personnels sujets servent à identifier la/les personne(s) qui
parle(nt) ou les personnes et objets dont on parle. Ils évitent ainsi les
répétitions. Par exemple: Ma soeur s'appelle Marie. Elle a 15 ans. Le pronom
"elle" répète le nom "ma soeur".
LES PRONOMS PERSONNELS SUJETS
Je : c'est moi qui parle
Tu : c'est la personne à qui je parle
Il : reprend un nom masculin singulier
Elle : reprend un nom féminin singulier
On: c'est la forme familière du pronom nous
Nous : c'est moi + un groupe qui parle
Vous : c'est un groupe à qui je parle
Ils : reprend un nom masculin au pluriel
Elles : reprend un nom féminin au pluriel
La conjugaison des verbes est différente selon les pronoms personnels sujets.
Voici quelques exemples de conjugaison de verbes.
Pronoms
personnels
sujets
Je
Être
Je
suis
Avoir
Aller
Faire
Finir
J'ai
Je
vais
Je fais
Je finis
Tu
es
as
vas
fais
finis
Il / Elle /
On
est
a
va
fait
finit
Nous
sommes
avons
allons
faisons
finissons
Vous
êtes
avez
allez
faites
finissez
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Ils / Elles

sont
ont
vont
font
finissent
Les pronoms complements
Les pronoms compléments ont pour fonction de remplacer un nom. Ils sont
toujours placés avant le verbe sauf à l’impératif de forme affirmative.
Ex : Je mange les chocolats. Je les mange.
Les pronoms personnels compléments d’objets directs (COD) remplacent des
noms de choses ou de personnes définies. Ils répondent à la question : « quoi
? » ou « qui ? ».
Ex : Tu chantes la Marseillaise. Tu chantes quoi ? La
Marseillaise. Tu la chantes ?
Ex : Vous avez rencontré Marie. Vous avez rencontré qui ? Marie. Vous l'avez
rencontrée ?
Singulier
Pluriel
1ère personne
me
nous
2ème personne
te
vous
3ème personne masc. ou fem.
le / la
les
Me, te, nous, vous représentent des personnes.
Le, la, les représentent des personnes ou des choses.
Les pronoms personnels complément d’objet indirect (COI) remplacent des
noms de personnes précédés de la préposition « à ». Ils répondent à la
question : « à qui ?».
Ex : Il téléphone à Patrick. Il téléphone à qui ? à Patrick. Il lui téléphone.
Singulier
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Pluriel
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1ère personne
me
nous
2ème personne
te
vous
3ème personne masc. ou fem.
lui
leur
Attention !
À l’impératif, le pronom est placé après le verbe.Ex : Fais cet exercice !Fais-le !
À l’impératif négatif, il est placé avant le verbe. Ex : Non, ne le fais pas !
On utilise principalement les pronoms indirects avec les verbes de
communication qui se construisent avec la préposition « à » : Parler,
téléphoner, demander, dire, écrire, répondre…
Les pronoms adverbiaux « en » et « y » remplacent des compléments
précédés des prépositions « de » et « à »
« En » peut remplacer :
- un nom précédé d’un article indéfini (un, une, des). Ex : Vous avez des
enfants ? - Oui, j’ en ai.
- un nom précédé d’un article partitif (du, de la, des) Ex : Tu veux du café ? Oui, j’en veux.
- un nom précédé d’un terme de quantité. Dans ce cas, on doit répéter ce
terme. Ex : Vous désirez un kilo d'oranges ? - Oui, j’ en désirerais un kilo.
On utilise également « en » avec les verbes se construisant avec « de +
quelque chose». Ex : Elle parle de son livre ? - oui, elle en parle. Ex : Il revient
de Nice ? - oui, il en revient.
« Y » peut remplacer :
- un complément de lieu. Ex : Isabelle va à la pharmacie - Isabelle y va
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- un nom de chose précédé de la préposition « à ». Ex : Il pense à son travail Il y pense.

L’interrogation totale et partielle
-Pésentation :
1 -Est-ce-que tu vas à l'école ? -Interrogation totale?
a-Oui,je vais à l'école .
b-Non,je ne vais pas à l'école .
2 -Comment vas-tu y aller ? -Interrogation partielle ?
c-Je vais y aller à vélo .
-Observation:
-A partir de ces phrases interrogatives on peut constater que nous
pouvons donner la réponse
par 'oui' ou 'non' ,phrases 'a','b'et dans ce cas,l'interrogation
est 'totale'.
-Si on ne peut pas répondre par oui
ou non,phrase'c', l'interrogation est 'partielle' .
-Conclusion:
*L'interrogation totale a pour réponse'oui' ou 'non'et reprend la
totalité de la question initiale .
*L'interrogation partielle n'a pas pour réponse 'oui' ou 'non' mais
reprend une partie de la question
initiale.
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
Interrogation directe ou indirecte ?
L'astronaute demande à son vis-à-vis : « Les extra-terrestres sont-ils tous de
couleur verte ? »
Cette phrase est au style direct.
L'astronaute a demandé à son vis-à-vis si les extra-terrestres étaient tous de
couleur verte.
Cette phrase est au style indirect.
A.) L'interrogation directe/Le discours direct/Le style direct
Quand on pose directement une question à quelqu'un,
on emploie l'interrogation directe/le discours direct/le style direct.
À l'oral, c'est seulement le ton montant de la voix qui marque l'interrogation.
À l'écrit, il ne faut pas oublier le point d'interrogation ( ? ) et les guillemets («
... ») ou un tiret (−).
EXEMPLES
Signes de ponctuation pour l'interrogation directe
La maman dit : « Paul mérite-t-il une récompense ? »
Après les deux points, on voit des guillemets puis un point d'interrogation.
Dans les dialogues, le tiret remplace les guillemets.
↓
La maman discute avec la maîtresse
- Paul mérite une récompense ?
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- Bien sûr! Il est tellement appliqué!
- Je vous remercie!
B.) L'interrogation indirecte/Le discours indirect/Le style indirect
On retient que dans une interrogation indirecte
à l'oral, à la fin de la phrase le ton de la voix n'est plus interrogatif.
et à l'écrit, il ne faut ni point d'interrogation ni guillemets (ou tiret),
mais généralement un point (.) ou bien, parfois une virgule (,) ou des points de
suspension (...)
↓
La maman demande à la maîtresse si Paul mérite une récompense.
C.) Quelques exemples de passage du style direct au style indirect
Style direct
Paul vous demande : « Vous sortirez ? »
Paul vous demande : « Sortirez-vous ? »
Paul vous demande : « Est-ce que vous sortirez ? »
Style indirect
Paul vous demande si vous sortirez.
Style direct
Il nous demande : « Vous irez au cinéma ? »
Il nous demande : « Irez-vous au cinéma ? »
Il nous demande : « Est-ce que vous irez au cinéma? »
Henintsoa Solotiana
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Style indirect
Il nous demande si nous irons au cinéma.
Style direct
Victorine me demande : « Tu as vu Pierre ? »
Victorine me demande : « As-tu vu Pierre ? »
Victorine me demande : « Est-ce que tu as vu Pierre ? »
Style indirect

Victorine me demande si j'ai vu Pierre.
Phrase affirmative / négative
On peut transformer une phrase affirmative en phrase négative à l'aide de :
Ne (ou n’)…pas, ne…plus, ne…guère, ne…jamais, ne…rien, ….
Phrases affirmatives
Phrases négatives
La population mondiale augmente
La population mondiale n’augmente pas
régulièrement.
régulièrement.
Les hommes mangent tous à leur Les hommes ne mangent pas tous à leur
faim.
faim.
Chacun des quatre types de phrases
(déclarative, interrogative, exclamative, impérative)
s’écrit à la forme affirmative ou à la forme négative.
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L’élève répond :
Phrase déclarative affirmative.
L’élève ne répond pas :
Est-ce qu’il répond ?
phrase déclarative négative.
Phrase interrogative affirmative.
Ne répond-il pas ?
Phrase interrogative négative.
Réponds !
Phrase impérative affirmative.
Ne réponds pas !
Phrase impérative négative.
Comme il est sage !
Phrase exclamative affirmative.
Comme il n’est pas sage !
Phrase exclamative négative.
« Ne…pas »
Permet la transformation négative.
Il encadre le verbe si le temps est simple :
Il ne répond pas.
« N’a…pas »
Encadre l’auxiliaire si le temps est composé :
Il n’a pas répondu.
Diverses locutions servent à marquer la négation :
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Ne…pas, ne…plus, ne…jamais, ne…rien, ne…guère, ne…ni…ni, etc.
Il ne sait plus répondre.
Il ne répond guère.
Il ne répond jamais.
Il ne dit rien.

Expression de la cause
Définition :
La raison d'un fait s'appelle sa cause. On peut exprimer le rapport de cause
dans :
1 - les propositions indépendantes :
Elles sont réunies par la conjonction de coordination "car" (qui ne peut
jamais être placée en tête de la phrase)
Exemples :
1-Nous sortirons. (phrase indépendante)
2-Il fait beau. (phrase indépendante)
3-Nous sortirons car il fait beau.
2- la proposition subordonnée de cause :
Elle répond à la question "pourquoi ?" posée après le verbe. Elle est
introduite par les locutions conjonctives : parce que, vu que, étant donné
que, attendu que, sous prétexte que ou par les conjonctions : puisque,
comme.
Exemple :
Le petit garçon pleure parce qu'il a été battu par son frère.
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La subordonnée de cause introduite par comme se place à la tête de la
phrase.
Exemple :
Comme leur fils a échoué aux examens, les parents sont déçus.
Remarque :
Lorsque la cause est mensongère ou s'il s'agit d'une excuse, on
emploie "sous prétexte que".
Exemple :
Il arrivait chaque jour en retard sous prétexte que sa montre retardait.
3 - le groupe prépositionnel
Il est introduit par les locutions prépositives : à cause de(du), en raison de
(du), grâce à, à force de + nom.
ou bien par la préposition pour + nom.
Exemple :
Pierre a été puni à cause de ses absences.
Grâce à votre aide, nous avons réussi.
J'aime cette forêt pour son calme.

Expression du temps
La valeur temporelle d'un récit est, avant tout, donnée par le verbe
conjugué.
Cependant, d'autres éléments tels les connecteurs temporels, permettent au
lecteur d'établir la chronologie du texte.
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A quoi servent-ils ?
* Situer un fait par rapport à une date.
* Exprimer une durée, une fréquence.
*Situer un acte par rapport à un autre qui sert de point de repère marquant
ainsi la simultanéité, l'antériorité, la postériorité.
Leur classe grammaticale :
* L'adverbe : hier, aujourd'hui, demain, après-demain ...alors, enfin, ensuite...
* Une préposition : avant, pendant, après, pour...
* Une conjonction de subordination qui introduit une proposition
circonstancielle de temps :
avant que, pendant que, dès que, tandis que, après que, comme, quand, depuis que,
lorsque, jusqu'à ce que...
* Une conjonction de coordination : et.
* Les groupes nominaux : une semaine après, trois ans plus tard ...
Les références historiques, météorologiques peuvent aussi jouer un rôle.
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Formuler une demande
Accepter/refuser
Le nom des différents matériels qui peuvent faire l’objet d’une demande en cours
de français ou dans les autres disciplines
Un cartable
Une trousse
Un classeur
Un cahier
Des protège-cahiers
Un dictionnaire
Un agenda
Un rouleau de scotch
Une agrafeuse
Une paire de ciseaux
Des trombones
Une règle
Une équerre
Un stylo à 4 couleurs
Un rapporteur
Un stylo à bille
Un compas
Un stylo-plume
Une calculatrice
Des marqueurs
Un crayon noir
Un correcteur
Des crayons de couleur
Une ardoise
Une gomme
Des craies
Un taille-crayon
Une boîte de peinture
Un pinceau
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Le sens des verbes en situation de classe et leurs synonymes
Verbe
Sens
Synonyme
Interroger, questionner
quelqu'un à propos de quelque
chose, solliciter de sa part une
réponse : Demande-lui son
nom, comment il s'appelle.
Faire savoir à quelqu'un ce que
l'on veut obtenir (de lui) : Il a
demandé une augmentation.
Exprimer un souhait, désirer,
souhaiter : Élève
qui demande à sortir.
Requérir,
Permettre
Donner à quelqu'un le pouvoir,
le droit de faire quelque chose,
d'agir de telle ou telle manière :
La loi ne (vous) permet
pas de construire à cet endroit.
Donner la possibilité, l'occasion,
le moyen de faire quelque
chose : Le bus nous
permet de venir en dix minutes.
Autoriser, tolérer,
Préciser
Action consistant à expliquer
énoncer, spécifier, définir,
déterminer, établir, fixer.
Antonyme : escamoter.
Demander
quelque chose avec précision,
ou encore à apporter des
explications précises sur un
point particulier.
Reclamer
expliciter, détailler, clarifier,
éclairer, réduire. Antonyme :
obscurcir, embrouiller.
spécifier, caractériser,
distinguer, déterminer, définir,
nuancer, personnaliser,
expliciter.
Se taire

S'abstenir ou cesser
achever.
de parler : Il aurait
arrêter.
mieux fait de se taire.

Cesser de s'exprimer,
de manifester ses
opinions : L'opposition

calmer.
cesser.
être.
s'est définitivement
s'éteindre.
tue.
tenir.
Cesser de faire du
bruit, ne produire
aucun son : Les oiseaux
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se taisent.
Répéter

Dire, en particulier
raconter
par indiscrétion, à
quelqu'un ce que l'on a
entendu, su de
quelqu'un
d'autre : Répéter un
secret.

Exprimer, redire ce
que soi-même ou un
autre a déjà dit ;
contenir une nouvelle
fois ce propos, cette
idée : Cet article
répète ce que vous
avez écrit autrefois.

Reproduire quelque
chose, le dire, l'écrire
une autre
fois : Répétez chaque
lettre après moi.

Refaire, recommencer
ce qu'on a déjà fait ou
ce qu'un autre a
fait : Répéter un
exploit.

Être la répétition, la
reproduction de
quelque chose : Cette
politique répète la
précédente.

Dire ou faire à
plusieurs reprises
quelque chose pour le
mémoriser, pour
s'exercer : Répéter
une leçon.

Travailler un
spectacle, un rôle,
etc., s'y exercer avant
la représentation
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publique.

En droit, obtenir la
restitution de l'indu,
de ce qui a été payé
sans cause, à tort ou
par erreur.
Donner son avis

Ce que quelqu'un pense
appréciation - façon de penser
sur quelque chose ou
- jugement - opinion - point de
sur quelqu'un, exprimé
vue - sens - sentiment - vue
généralement dans une
discussion ou à la
demande d'une autre
personne ; opinion,
point de vue,
sentiment : Exprimer
son avis sur une
question.

Information au public
émanant d'une
autorité officielle ou
d'un particulier ;
texte affiché
présentant cette
information : Avis de
décès.

Opinion exprimée
avant ou dans une
délibération, émanant
d'un conseil, d'un jury,
d'un supérieur, etc., et
n'ayant pas force de
décision : Avis
favorable.
_
_
-
 La formulation d’une demande et les différents types de phrases :
la demande dans une phrase Déclarative avec
aimer, « J’aimerai que vous me montriez votre maison »
vouloir « Je veux vous aider »
la demande dans une phrase interrogative avec
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_ pouvoir « Puis-je vous aider ? »
- la demande dans une phrase interro-négative
« Es-ce que vous ne dormez pas ? »
- la demande dans une phrase exclamative (sous forme de mots,
d’interjections …)
« S’il vous plait, aide-moi ! »
Si + imparfait
_Si on allait prendre un verre ?
 La conditionnelle
Le « conditionnel de politesse » s'emploie fréquemment avec les verbes :avoir,
désirer, être, pouvoir, préférer, souhaiter, vouloir.
Il permet d'atténuer la force d'une demande de service ou l'expression d'une
volonté.
Exemple :
Maman, je veux aller au cirque, s'il te plaît !
Maman, je voudrais aller au cirque, s'il te plaît
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Temps
CONJUGAISON :
Présent de l’indicatif
Présent du Conditionnelle
Verbe
Aimer
j'aime
tu aimes
il aime
nous aimons
vous aimez
ils aiment
Vouloir
je veux
tu veux
il veut
nous voulons
vous voulez
ils veulent
Pouvoir

j'aimerais
tu aimerais
il aimerait
nous aimerions
vous aimeriez
ils aimeraient
je voudrais
tu voudrais
il voudrait
nous voudrions
vous voudriez
ils voudraient
je peux
je pourrais
tu peux
tu pourrais
il peut
il pourrait
nous pouvons
nous pourrions
vous pouvez
vous pourriez
ils peuvent
ils pourraient
Impératif présent
L'impératif présent.
Le mode impératif sert à exprimer :
- un conseil : Asseyez-vous plutôt sur ce fauteuil, il est plus confortable.
- une invitation: Venez me voir dimanche, cela me fera plaisir.
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- un ordre : Dépêchez-vous !
La conjugaison :
L'impératif présent n'a que trois personnes : 2e personne du singulier : tu / 1e
personne du pluriel : nous / 2e personne du pluriel : vous.
Les verbes du 1er groupe se terminent par : e-ons-ez
Marcher: marche / marchons / marchez
Les verbes du 2e groupe se terminent par : is-issons-issez
finir: finis / finissons / finissez
Quelques verbes usuels:
avoir : aie / ayons / ayez
être : sois / soyons / soyez
aller: va / allons / allez
faire: fais / faisons / faites
dire: dis / disons / dites
venir: viens / venons / venez
tenir: tiens / tenons / tenez
Va ne prend pas de s sauf dans l'expressions 'vas-y' !
A l'impératif présent il n'y a pas de pronom personnel.

Phonétique :
La phrase interrogative :
Elle permet de poser une question. Elle se termine à l'écrit par un point
d'interrogation. À l'oral, l'intonation est montante.
Exemple : Avez-vous de la monnaie ?
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La phrase déclarative :
Elle permet d'énoncer une certitude, d'affirmer ou de nier. Elle se termine à
l'écrit par un point. À l'oral, l'intonation est descendante.
Exemple : J'ai de la monnaie. - Je n'ai pas de monnaie.
La phrase impérative :
Elle permet de formuler un ordre, une demande, un conseil, un souhait,
une interdiction. Elle se termine à l'écrit par un point, parfois par un point
d'exclamation pour traduire un sentiment vif. À l'oral, l'intonation est
descendante.
Exemple : Guérissez vite. - Ouvrez votre livre. - Répondez!
La phrase exclamative :
Elle permet d'exprimer un sentiment, une émotion. Elle peut être introduite par
un mot exclamatif (comme, quel, que, ...) et comporter ou non une inversion du
sujet. Elle peut recourir au mode infinitif. À l'écrit, elle se termine par un point
d'exclamation. À l'oral, l'intonation est montante ou descendante.
Exemple : Quelle belle soirée!
 Les équivalents des verbes :
- accepter : acquiescer, consentir, être d’accord, permettre de, autoriser à,
donner la permission de, hocher la tête, etc
- refuser : ne pas être d’accord, interdire, défendre de, etc
 Antonymes :
L'antonyme est un mot dont le sens est opposé à celui d'un autre.
exemple : grand/petit
Petit rappel : un synonyme est un mot dont le sens ressemble à celui d'un autre.
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exemple : petit / minuscule
Un antonyme peut se former de différentes manières :
1) on ajoute un préfixe : in-, im-, ir-, dé-, il-...
efficace/inefficace possible/impossible
responsable/irresponsable brancher/débrancher logique/illogique
2) avec des mots de vocabulaire qui représentent des idées qui justement
s'opposent
chaud/froid
gros/mince
épais/fin
sympathique/hostile
amis/ennemis
Il est plus facile de trouver des antonymes aux adjectifs et aux adverbes qu'aux
noms.
Mais l'une des difficultés est de trouver des antonymes adaptés au contexte de
la phrase.
Selon que le langage sera soutenu, courant ou familier, on ne choisira pas le même
antonyme.
Exemple : beau
-> langage soutenu : laid
-> langage courant : affreux
-> langage familier : moche
Une autre difficulté est de trouver un antonyme qui s'adapte au sens du mot
auquel il s'oppose.
exemple : sage qualifie l'enfant qui reste tranquille, qui ne fait pas de bêtises
(l'enfant sage lit tranquillement dans un coin). A l'opposé, on parlera d'un enfant
turbulent, dissipé.
Henintsoa Solotiana
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Quelqu'un qui a du bon sens (l'homme sage sait qu'il ne faut pas abuser des
bonnes choses). A l'opposé on dira d'un homme qu'il est inconscient,
irresponsable.
A quelqu'un qui est savant (le sage est un savant philosophe), on opposera
un simple d'esprit, un illettré.
Enfin, à quelqu'un qui manque d'originalité (son art est sage ; il manque encore
d'audace), on opposera l'extravagance, la créativité.

Accepter ou refuser dans différents types de phrases :
- phrase déclarative (surtout pour accepter)
- phrase exclamative (sous forme de mots, d’interjections)
- phrase négative (surtout pour refuser)
La négation avec :
- non
Exemple : Non, je ne veux pas.
- ne … pas
Exemple : Je ne peux pas
- ne … plus
Exemple : Je n’en peux plus
- ne … jamais
Exemple : Je ne voudrais jamais.
Henintsoa Solotiana
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Se situer dans le temps et de l’espace
 Les verbes relatifs aux temps :
Commencer à, se mettre à, durer, passer, continuer, être en train de, être sur le
point de, cesser, s’arrêter, finir, venir de, …
 Préposition
Un groupe prépositionnel est un ensemble de mots qui est introduit par une
préposition. (Il ne peut jamais être composé uniquement d’un seul mot).
Exemple :



J’ai pensé à changer la tapisserie.
Le groupe de mots “à changer la tapisserie” est introduite par la
préposition “à”
C’est un Gr. Prép.
Quelles sont les fonctions du groupe prépositionnel ?
Le GP peut être :







un complément d’objet indirect ou complément d’objet second,
un complément du nom,
un complément de l’adjectif,
un complément circonstanciel,
un complément essentiel de lieu
un attribut du sujet ou du COD,
une apposition au groupe nominal
Attention : le GP ne peut jamais être sujet ou COD !
Exemples :



J’ai songé à quitter mon travail. (COI.)
Tu dois demander la permission à maman. (COS)
Le jour du concert est enfin arrivé. (complément du nom.)
Henintsoa Solotiana
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





Paul est capable de faire ses devoirs tout seul. (complément de l’adjectif.)
D’habitude, Pierre étudie en écoutant la musique. (complément
circonstanciel de manière.)
Le patient se rend directement à l’hôpital. (complément essentiel de lieu.)
Cette voiture semble en panne. (attribut du sujet.)
Il me prend pour un imbécile. (attribut du complément d’objet.)
La Joconde est au musée du Louvre. (apposition au groupe nominal)
 Les adverbes :
Groupe adverbial
NOTION DE BASE:
L'adverbe est un mot invariable qui sert à modifier un mot.
Exemples : Émile marche vite.
Bastien porte une chemise trop grande.
Cathy est très souvent dans la lune.
RÈGLE:
L'adverbe est un mot invariable qui sert à modifier un verbe, un adjectif, un
autre adverbe ou, parfois, un nom.
Il existe plusieurs sortes d'adverbes.
Les adverbes de lieu: ailleurs, arrière, autour, avant, ci, contre, dedans, dehors,
derrière, dessous, dessus, devant, ici, loin, partout...
Les adverbes de temps: alors, après, aujourd'hui, aussitôt, autrefois, avant,
bientôt, demain, déjà, depuis, enfin, hier, jadis, jamais, longtemps, maintenant,
soudain, souvent, tantôt, toujours...
Les adverbes de manière: ainsi, bien, comme, comment, mal, mieux, plutôt, vite...
Les adverbes de négation: ne...pas, ne...plus, ne...rien, ne...guère, ne...jamais...
Les adverbes de quantité: assez, autant, beaucoup, combien, environ, moins, plus,
peu, presque, si, tant, très, trop...
Le groupe adverbial ( GAdv) minimal est formé d'un seul adverbe.
Henintsoa Solotiana
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Exemple : L'enfant s'éveille lentement.
Généralement, on forme les adverbes en -ment en ajoutant le suffixe -ment à
l'adjectif. Attention, il faut parfois mettre l'adjectif au féminin avant d'ajouter
le suffixe.
Exemple : grand, grande, grandement.

Valeurs de temps
LES VALEURS DE L'INDICATIF PRÉSENT
• L’indicatif présent est le temps le plus employé. En général, il indique que
l’action ou l’événement sont contemporains du moment où l’on parle.
Gabrielle danse maintenant dans le salon.
• Un verbe à l’indicatif présent peut aussi couvrir un intervalle de temps large.
Gabrielle a les cheveux châtains.
• Le présent de vérité générale couvre tout le passé et tout le futur
imaginables.
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.
• L’indicatif présent peut évoquer le passé récent ou le futur proche.
Elle arrive à l’instant de Brest.
Elle repart demain pour Marseille.
• Il peut aussi exprimer un passé lointain. C’est le présent de narration.
Il lui donna un grand coup du plat de son épée sur le visage. Candide dans
l’instant tire la sienne (Candide, Voltaire).
LES VALEURS DU FUTUR SIMPLE
• Le plus souvent, le futur simple a une valeur temporelle et il évoque l’avenir à
partir du présent du locuteur. Bien que l’avenir soit, par nature, incertain, le
futur simple pose l’événement à venir comme certain.
Demain, nous irons à la piscine.
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
• Le futur simple peut avoir d’autres valeurs. Il n’est pas temporel,
mais modal dans les phrases, fréquentes à l’oral, qui servent à atténuer poliment
une demande, un reproche, etc.
Je vous demanderai de ne pas fumer dans le bureau.
LES VALEURS DE L'IMPARFAIT DE L'INDICATIF
-> L'imparfait de description : Marine portait ce jour-là une robe jaune
paille. Ses cheveux blonds encadraient joliment son visage et ses yeux
gris pétillaient de malice.
-> L'imparfait duratif pour des actions qui durent : Elle demeurait rue de la
Pépinière depuis trois ans.
-> l'imparfait d'habitude (ou imparfait itératif) pour des actions qui se répètent
: Pendant les vacances, elle se levait à dix heures tous les jours.
-> l'imparfait de second plan, dans un récit, pour décrire une action qui se
déroule au moment où survient un événement plus important qui fait progresser
l'action. L'action de premier plan s'exprime au passé simple à l'écrit, en langage
littéraire : Elle dormait profondément quand une détonation la réveilla.
VALEURS DU PASSE COMPOSEE
Le passé composé est employé, dans un énoncé ancré dans la situation
d'énonciation, pour exprimer une action passée achevée (aspect accompli qui
s'oppose à l'aspect inaccompli de l'imparfait auquel il est souvent associé).
Le week-end dernier, il faisait beau ; nous sommes allés cueillir des champignons
dans la forêt.
• Employé avec le présent, il exprime une action antérieure à celle exprimée au
présent.
Quand j'ai mangé du chocolat, je suis malade.
• Parce qu'il est un temps du passé qui garde des liens avec le présent, le passé
composé prend parfois la valeur d'un présent accompli.
Sa maison a été détruite par le tremblement de terre. Aujourd'hui,
il a tout perdu.
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana

L’expression de l’heure, de la date
Dire l'heure
Comment dire l'heure en français ?
Quelle heure est-il ?
Il est 8 heures.
Il est midi.
Il est minuit.
Il est 5 heures 40.
Il est 3 heures 17.
Il est 16 heures 25.
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Donnez l'heure indiquée par l'horloge.
EXPRIMER LA DATE :
Dites la date à haute voix. Pour lire la date à haute voix, ajoutez « le » au
début de la date et lisez toutes les dates comme des nombres cardinaux [2].
Apprenez à compter en français si vous n'êtes pas habitué à lire des nombres en
français.



« Le quatre aout mille-sept-cent-quatre-vingt-neuf ».
« Le quinze mars deux-mille-quatorze ».
Chaque mois est un nom masculin, donc l'article toujours utilisé est « le ».
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
EXPRIMER LA DUREE :
Depuis (avec le présent) : durée entre le début d'une action et maintenant ;
durée depuis une date du passé ou un événement et maintenant.L'action
exprimée par le verbe continue encore aujourd'hui...................J'habite ici depuis 4
ans, depuis janvier 2003, depuis mon mariage.
Pendant : durée réelle d'une action : .....................J'ai vécu ici pendant 15 ans. Je
vais partir en vacances pendant le mois d'août. J'ai appris le français pendant
mes vacances.
Il y a (avec le passé composé affirmatif) : indique un moment précis du passé,
pour une action terminée................Il est parti il y a 5 minutes.
Jusqu'à : indique la fin de la durée d'une action : ..................Je suis ici jusqu'à
mardi. Il a vécu ici jusqu'au départ de sa sœur.
En : le temps nécessaire à la réalisation d'une action :.............. Je vais au travail
en une demi-heure. (Je pars à 9 heures et j'arrive à 9h30)
Pour : indique la durée projetée, la durée prévue :...................Il va venir pour 3
mois mais si la ville lui plaît il va rester plus longtemps.
CONJUGAISON
Imparfait, présent et futur simple
1er groupe :
Verbe finissant par '-er'
Exemple : chanter
Je chantais
Je chante
Je chanterai
Tu chantais
Tu chantes
Tu chanteras
Il chantait
Il chante
Il chantera
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
Nous chantions
Nous chantons
Nous chanterons
Vous chantiez
Vous chantez
Vous chanterez
Ils chantaient
Ils chantent
Ils chanteront
2e groupe
Verbe finissant par '-ir' et finissant par '-issons' à la 1re personne du pluriel
(nous) au présent
Exemple : blanchir (car on dit 'nous blanchissons' et pas 'nous blanchons')
Je blanchissais
Je blanchis
Je blanchirai
Tu blanchissais
Tu blanchis
Tu blanchiras
Il blanchissait
Il blanchit
Il blanchira
Nous blanchissions
Nous blanchissons
Nous blanchirons
Vous blanchissiez
Vous blanchissez
Vous blanchirez
Ils blanchissaient
Ils blanchissent
Ils blanchiront
Henintsoa Solotiana
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3e groupe
Tout le reste
Exemple : mentir car on dit 'nous mentons' et pas 'nous mentissons'
Je mentais
Je mens
Je mentirai
Tu mentais
Tu mens
Tu mentiras
Il mentait
Il ment
Il mentira
Nous mentions
Nous mentons
Nous mentirons
Vous mentiez
Vous mentez
Vous mentirez
Ils mentaient
Ils mentent
Ils mentiront
Rappel sur les temps composés de l'indicatif :
Un temps composé est formé de l'auxiliaire avoir ou de l'auxiliaire être et
du participe passé du verbe conjugué.
Le mode indicatif comprend quatre temps composés :
Le passé composé, le passé antérieur, le plus-que-parfait, le futur antérieur.
Le passé composé
ÊTRE
Présent de l'auxiliaire Passé composé
je suis
je suis tombé
tu es
tu es tombé
il est
il est tombé
elle est
elle est tombée
nous sommes
nous sommes tombés
vous êtes
vous êtes tombés
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
ils sont
ils sont tombés
elles sont
elles sont tombées
AVOIR
Présent de
l'auxiliaire
Passé composé
j'ai
j'ai coupé
tu as
tu as coupé
il a
il a coupé
elle a
elle a coupé
nous avons
nous avons coupé
vous avez
vous avez coupé
ils ont
ils ont coupé
elles ont
elles ont coupé
Régles :
Le Passé composé est formé du présent de l'auxiliaire et du participe passé du
verbe conjugué.
Ex. j'ai coupé, je suis tombé.
Le participe passé est
-> en é pour les verbes du 1er groupe, (comme couper = coupé )
-> en i pour les verbes du 2e groupe, (comme franchir = franchi )
-> en u le plus souvent pour les verbes en -re ( comme attendre = attendu )
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
-> en u (comme savoir = su )
Le participe passé employé avec AVOIR sans complément reste invariable.
Ex. Nous avons coupé, elles ont coupé.
Le participe passé employé avec ÊTRE s'accorde en genre et en nombre avec
le sujet du verbe.
Ex. Nous sommes tombés, elles sont tombées.
Remarque :
Le participe passé du verbe AVOIR est eu
verbe ÊTRE est été (J'ai été).
(J'ai eu) et celui du
Lexique
Localiser dans l'espace
Quelques expressions françaises permettent de souligner la position d'un
objet,d'un personnage,...voire même d'une position personnelle vis à vis de
quelque chose...ou de quelqu'un
décor...même les sentiments....
...nous aidant ainsi à imaginer le lieu...le
Dans ces cas là,il faudrait commencer par souligner quatre cas :
1-Le degré d'éloignement:
là/là-bas/au loin/loin de/à l'horizon/tout au bout(fond) de/à perte de vue....
2-Le degré de proximité:
ici/près(de)/contre/à quelques pas/à côté de/non loin de.....
3-Le degré de l'horizontalité:
à gauche de../à droite de.../au(beau) milieu de../à l'est de.../à l'ouest de.....
4-Le degré de la verticalité:
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
là-haut/en haut de/sur/au-dessus(de)/au sommet(au pied)de/au nord(sud)de..
Les verbes de localisation
- être situé
- se trouver
- habiter …
 Les verbes de mouvements
Objectif : Connaître les verbes de mouvement et perception pour mieux rendre
compte des actions et des sensations des personnages d'un récit.
1. Les verbes de mouvements
Dans un récit, on emploie beaucoup de verbes de mouvement pour raconter les
actions que font les personnages.
Ces verbes de mouvement donnent des informations sur la nature du mouvement
effectué mais aussi sur l'intention ou encore sur l'état psychologique et physique
du personnage qui l'effectue.
Remarque : Il faut absolument éviter d'employer le verbe "faire", qui n'est
pas assez précis, et chercher à caractériser le mieux possible le mouvement
grâce à un verbe plus précis.
a. Nature du mouvement
Les verbes peuvent exprimer plusieurs natures de mouvement.
b. État psychologique du personnage
Bien souvent les verbes de mouvements traduisent les différents sentiments des
personnages.
2. Les verbes de perception
Dans un récit, on se sert souvent d'un personnage pour présenter un lieu ou un
objet. On précise alors ce que le personnage perçoit de ce lieu ou de cet objet
grâce à des verbes de perception.
Ils permettent d'exprimer les sensations du personnage, c'est–à–dire les
impressions qu'il ressent par l'intermédiaire des cinq sens : la vue, l'ouïe, le
goût, le toucher et l'odorat.
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
Les verbes de perception sont donc principalement utilisés dans les
descriptions.
L'essentiel
Les verbes de mouvement sont prédominants dans les textes narratifs ; ils
permettent de raconter les actions que font les personnages.
Les verbes de perception se trouvent en grand nombre dans les descriptions car
leur emploi dans ce type de texte permet de préciser les sensations des
personnages : ce qu'ils voient, ce qu'ils entendent ou ce qu'ils sentent grâce à la
vue, à l'ouïe ou à l'odorat.
Ces deux types de verbes donnent des indications sur la nature du
mouvement et de la perception mais aussi sur l'état psychologique ou physique
du personnage.
GRAMMAIRE
Les prépositions et groupes prépositionnels relatifs à la situation de l’espace :
- localisation déterminée : sur, sous, à côté de, du côté gauche, par ici, par là, en
face de, tout droit, dedans, dessus, dessous, …
- localisation indéterminée :
quelque part, partout, n’importe où …
La préposition de lieu À s'utilise avec les noms de lieux lorsque le complément
est un nom inanimé désignant un local, un endroit.
Au féminin, la préposition est suivie de ' la '.
Je suis à Lyon.
Je rentre à la maison.
Devant les noms masculins et féminins commençant par une voyelle ou un 'h'
muet, la préposition À est suivie de ' l’ '
Je travaille à l’hôpital
J'attends à l’accueil.
La préposition de lieu AU s'utilise avec les noms de lieux lorsque le complément
est un nom inanimé au masculin singulier
désignant un local, un endroit et ne commençant pas par un 'h' muet.
Il se rend au commissariat de police.
La préposition de lieu AUX s'utilise avec les noms de lieux lorsque le
complément est un nom inanimé au masculin ou féminin pluriel
désignant un local, un endroit et ne commençant pas par un 'h' muet.
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
J'aime aller aux thermes.
Je dois me rendre aux impôts. (On parle du bâtiment)
La préposition de lieu CHEZ s'utilise avec les noms de lieux habités, lorsque le
complément est une personne, des personnes ou une société.
J'habite chez ma cousine.
Je vais chez le boucher.
Je fais réviser ma voiture chez Renault.
Henintsoa Solotiana
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DECRIRE
Un adjectif qualificatif donne des précisions sur un nom. Il fait partie du groupe
nominal.
Un grand chien → « grand » est l’adjectif qui qualifie le nom « chien ».
Un vélo rouge → « rouge » est l’adjectif qui qualifie le nom « vélo ».
Un adjectif qualificatif peut avoir trois fonctions :
• épithète
• apposé
• attribut du sujet
1. La fonction : épithète
Un adjectif épithète est placé juste à côté du nom : l'adjectif et le nom se
suivent directement.
L’adjectif peut être placé après ou avant le nom.
Exemple :
Le grand chien sauta soudainement sur le vélo rouge.
→ Cette phrase contient deux adjectifs qualificatifs qui sont épithètes :
« grand » (qui est placé avant le nom qu’il qualifie, « chien ») et « rouge » (qui est
placé après le nom qu’il qualifie, « vélo »).
2. La fonction : apposé / en apposition
L’adjectif qualificatif apposé est séparé du nom qu’il qualifie par une virgule.
Exemples :
• Le chien, amusé, sauta soudainement sur le vélo.
→ L’adjectif qualificatif « amusé » est séparé du nom qu’il qualifie (« chien »)
par une virgule.
On dit qu’il est « apposé » ou « en apposition ».
• Inquiet, le garçon appela sa mère.
→ L’adjectif qualificatif « inquiet » est séparé du nom qu’il qualifie (« garçon »)
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
par une virgule.
On dit qu’il est « apposé » ou « en apposition ».
3. La fonction : attribut du sujet
L’adjectif qualificatif est attribut du sujet quand il est relié au nom qu’il
complète par un verbe d’état (être, paraître, sembler, devenir, avoir l’air,
demeurer, rester, etc.). Ce nom est le sujet de la phrase.
• Ce nouveau cartable est solide.
→ l’adjectif qualificatif « solide » est relié au nom qu’il qualifie (« cartable »)
par le verbe d’état « être ».
• Cet animal semble féroce.
→ L’adjectif qualificatif « féroce » est relié au nom qu’il qualifie (« animal ») par
le verbe d’état « sembler ».
• Le nouvel élève de la classe a l’air très malicieux.
→ l’adjectif qualificatif « malicieux » est relié au nom qu’il qualifie (« élève »)
par le verbe d’état « avoir l’air ».
→ L’adjectif qualificatif « nouvel » qui qualifie lui aussi le nom « élève » est
épithète (il est placé juste à côté du nom).
L'essentiel
Un adjectif qualificatif peut avoir trois fonctions :
- épithète quand il est placé directement à côté du nom qu'il qualifie (c'est-àdire immédiatement avant ou après lui) ;
- en apposition (ou « apposé ») quand il est séparé du nom qu'il qualifie par une
virgule ;
- attribut du sujet quand il est relié au nom qu'il qualifie par un verbe d'état.
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
Voici une liste d'adjectifs qui décrivent l'apparence, la personnalité et les
sentiments.
l'apparence
la personnalité
les sentiments
accueillant
agressif agressive
amoureux amoureuse
adorable
ambitieux ambitieuse
anxieux anxieuse
alourdi
amusé
beau/bel belle
attifé (bien/mal)
avare
bourru
attrayant
brave
calme
beau/bel belle
brillant
choqué
carré
calme
coquin
confiante en elle-même chaleureux chaleureuse
coupable
confiant en lui-même
combatif combative
débordé
costaud costaude
coopératif coopérative
dégoûté
crasseux crasseuse
cruel cruelle
déprimé
désillusionné
dangereux dangereuse
dérangé
droit
débile
douloureux douloureuse
dynamique
désagréable
effrayé
élégant
déterminé
en colère
élevé (bien/mal)
diligent
ennuyé
énervé
dominant
envieux envieuse
gai
doué
épuisé
gentil gentille
égoïste
exaspéré
grand
gros grosse
entraînant
extatique
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
habillé (bien/mal)
farfelu
fâché
hideux hideuse
fatigant
fatigué
hirsute
fourbe
faux fausse
inquiet inquiète
franc franche
fidèle
magnifique
généreux généreuse
fier fière
maigre
harmonieux harmonieuse
fourbe
maladroit
hésitant
frustré
merveilleux merveilleus hypocrite
e
impartial impartiale impartiau gêné
mince
x
nerveux nerveuse
informé (bien/mal)
offensé
instinctif instinctive
parfait
intrépide
plaisant
jaloux jalouse
propre
lâche
qui donne la chair de
loufoque
poule
ravissant
réfléchi
sale
sauvage
séduisant
snob féminin pluriel
sombre
Henintsoa Solotiana
gai
mauvais
mystérieux mystérieuse
placide
plaisant
ponctuel ponctuelle
posé
protecteur protectrice
gentil gentille
heureux heureuse
honteux honteuse
horrible
hystérique
indisposé
jovial joviale joviaux
las lasse
malade
malicieux malicieuse
mature
mauvais
méchant
pacifique
qui a du succès
Page 60
Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
souriant
regardant
peiné
splendide
sage
perplexe
svelte
scélérat
perturbé
tendu
serviable
plein d'espoir
terne / fade
sincère
prétentieux prétentieus
timide
solitaire
trompeur trompeuse
spirituel spirituelle
vif vive
talentueux talentueuse
vivace
truculent
e
prudent
rieur rieuse
solitaire
soucieux
vilain
souffrant
vorace
soupçonneux
sûr de soi
timide
tranquille
triste
troublé
Voici une liste d'adjectifs qui décrivent la forme, le son, la taille, le temps et la
quantité.
la forme
l'étendue
le temps
la quantité
altéré
colossal colossale colossaux
actuel actuelle
abondant
carré
considérable
ancien ancienne
bienfaisant
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
circulaire
énorme
annuel annuelle
chargé
antique
compact
fin
avancé
considérable
gigantesque
bref brève
dense
grand
contemporain
écrasant
immense
d'aujourd'hui (inv énorme
creux creus exigu exiguë
e
décomposé
déformé
droit
étroit
géométrique
large
long longue
maigre
plat
primitif pri
mitive
raide
rectangulair
e
rond
simple
important
imposant
infime
large
menu
minuscule
monumental monumentale mo
numentaux
petit
spacieux spatieuse
super féminin pluriel
vaste
ariable)
extra féminin plu
hebdomadaire
riel
jeune
fréquent
journalier journali généreux généreu
ère
se
lent
gros grosse
mensuel mensuelle illimité
moderne
incalculable
neuf neuve
innombrable
nouveau/nouvel no léger légère
uvelle
précipité
prompt
lourd
multiple
nombreux nombre
tordu
rapide
use
triangulaire
récent
rempli
vaste
séculaire
substantiel subst
tardif tardive
trimestriel trimes
trielle
Henintsoa Solotiana
antielle
répété
vide
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
vétuste
volumineux volumi
vieux/vieil vieille
neuse
Voici une liste d'adjectifs qui décrivent des noms liés au son, au goût, au toucher
et à la couleur.
le son
le goût
le toucher
la couleur
aigu aiguë
âcre
accidenté
argenté
assourdissant
agréable
collant
azuré
beuglant
aigre
doux douce
blanc blanche
bruyant
amer amère
dur
bleu
clair
délectable
éparpillé
blond
doux douce
douceâtre
ferme
brun
grinçant
délicieux délicieu glissant
châtain féminin pluri
se
el
mat
mélancolique
perçant
pointu
qui chuchotte
retentissant
inégal inégale inéga
épicé
ux
cyan
exquis
moelleux moelleuse grenat féminin plurie
fade
mou/mol molle
frais fraîche
mouillé
glacé
piquant
l
magenta féminin plur
iel
marron féminin pluri
goûteux goûteuse pointu
el
insipide
qui se défait
noir
se
juteux juteuse
sableux sableuse
orange féminin plurie
sourd
salé
sec sèche
roucoulant
silencieux silencieu
Henintsoa Solotiana
l
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
strident
succulent
souple
pourpré
tonnant
sucré
tendre
rose
tranchant
roux rousse
turquoise
vert
violet violette
GRAMMAIRE

Les adverbes de quantité: assez, autant, beaucoup, combien, environ,
moins, plus , peu, presque, si, tant, très, trop. ...
En français, la notion de quantité s'exprime différemment selon que l'on
parle de choses dénombrables ou indénombrables.
Pour exprimer une quantité indénombrable on utilise l'article partitif.
Pour exprimer une quantité dénombrable (une quantité précise), on peut le
faire à l'aide:
-des adverbes: beaucoup, peu, assez, trop, toujours suivi de la préposition
DE/D'
-des numéraux: 100 gr de chocolat, 50 gr de beurre, six œufs
- des noms: un litre de, un kilo de, un paquet de, un verre de, un pot de, une
brique de, une tasse de.
Pour demander la quantité on emploie :
- Combien + nom: Combien d'étudiants il y a dans la classe ?
- Combien + verbe: Combien coûte un kilo de viande ? Combien dois-je payer
?
Henintsoa Solotiana
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
Expansions du nom
1/L'adjectif qualificatif
A) Epithète liée
Exemple : Une grande statue.
L'épithète précède ou suit directement le nom auquel elle se rapporte. On dit
épithète liée lorsqu'il n'y a rien entre l'adjectif et le nom.
B) Epithète détachée
Exemple : Cet élève, respectueux, a insulté un camarade.
On dit épithète détachée lorsque l'adjectif et le nom sont séparés par une
virgule.
C/ Il existe une troisième fonction de l'adjectif: l'attribut du sujet.
Exemple : Cette fille est belle.
L'attribut du sujet est toujours relié au sujet par un verbe d'état (être,
demeurer, sembler, paraître, devenir, avoir l'air, rester....)
L'attribut du sujet est souvent considéré PAR ERREUR comme une expansion du
nom. Ce n'est pas le cas, car il nécessite la présence intermédiaire d'un verbe du
type 'être'. Ce n'est donc pas une expansion du nom.
2/Les groupes prépositionnels : GRP
Un groupe prépositionnel c'est: un groupe de mots qui commence par une
préposition. Ce groupe complète un nom. On dit 'complément du nom'.
Exemple : C'est la montre de Pierre.
3/Les propositions subordonnée relatives : PSR
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
Exemple : La chienne qui est blessée est allée chez le vétérinaire.
La proposition subordonnée relative complète l'antécédent (=le nom qui est
avant).
La PSR débute toujours par un pronom relatif: qui, que, quoi, dont, où, lequel,
laquelle, lesquels, duquel, etc.
Ce pronom relatif remplace l'antécédent.

Expansions du nom
1/L'adjectif qualificatif
A) Epithète liée
Exemple : Une grande statue.
L'épithète précède ou suit directement le nom auquel elle se rapporte. On dit
épithète liée lorsqu'il n'y a rien entre l'adjectif et le nom.
B) Epithète détachée
Exemple : Cet élève, respectueux, a insulté un camarade.
On dit épithète détachée lorsque l'adjectif et le nom sont séparés par une
virgule.
C/ Il existe une troisième fonction de l'adjectif: l'attribut du sujet.
Exemple : Cette fille est belle.
L'attribut du sujet est toujours relié au sujet par un verbe d'état (être,
demeurer, sembler, paraître, devenir, avoir l'air, rester....)
L'attribut du sujet est souvent considéré PAR ERREUR comme une expansion du
nom. Ce n'est pas le cas, car il nécessite la présence intermédiaire d'un verbe du
type 'être'. Ce n'est donc pas une expansion du nom.
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2/Les groupes prépositionnels : GRP
Un groupe prépositionnel c'est: un groupe de mots qui commence par une
préposition. Ce groupe complète un nom. On dit 'complément du nom'.
Exemple : C'est la montre de Pierre.
3/Les propositions subordonnée relatives : PSR
Exemple : La chienne qui est blessée est allée chez le vétérinaire.
La proposition subordonnée relative complète l'antécédent (=le nom qui est
avant).
La PSR débute toujours par un pronom relatif: qui, que, quoi, dont, où, lequel,
laquelle, lesquels, duquel, etc.
Ce pronom relatif remplace l'antécédent.

Place de l'adjectif
La plupart des adjectifs épithètes se placent après le nom, certains se placent
avant.
Il y a des adjectifs qui peuvent se placer avant ou après le nom et changent le
sens de la phrase.
Adjectifs qui se placent habituellement après le nom :
Les adjectifs indiquant la couleur
ou une forme géométrique.
une robe rouge
une boîte carrée
Les adjectifs indiquant une
caractéristique physique.
des mains propres
une région froide
Les adjectifs introduisant une
catégorie ou une classification.
une danse écossaise
les
sciences physiques
Les adjectifs plus longs que le
nom.
une
histoire extraordinaire
un
jour interminable
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
Les adjectifs indiquant un lien
relationnel.
le pays natal
le lait maternel
Les adjectifs indiquant la religion. un temple protestant
un
prêtre bouddhiste
Les participes passés et
présents employés comme
adjectifs.
un
village abandonné
une rue passante
Les adjectifs qui se placent habituellement avant le nom :
Certains adjectifs courants
courts : autre, beau, bon, grand,
un bel enfant
gros, haut, jeune, mauvais,
nouveau, petit, vieux, vilain...
une haute montagne un vieux château
Les adjectifs numéraux ordinaux
le premier jour
Remarque :
une autre maison
le quinzième siècle
Il y a des expressions immuables :
être de bonne foi, en haute mer, des jeunes mariés, ma belle-mère,
l'état civil, un lieu commun
Quelques adjectifs qui changent de sens selon qu'ils sont avant ou après le nom
ancien, brave, cher, chic, curieux, certain, drôle, grand, jeune, nul, pauvre, petit,
seul, sale...
C'est
une sale affaire.
une affaire
fâcheuse
Jean a les
mains sales.
ses mains ne sont
pas propres
Il y avait
une seule dame.
seulement une
Une dame seule.
qui vit seule
C'est un chic type.
sympathique
C'est une
femme chic.
élégante

L'attribut du sujet
Définition :
Henintsoa Solotiana
Page 68
Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
L'attribut du sujet est généralement placé derrière un verbe d'état comme
: Être, paraître, sembler, avoir l'air (de), passer pour, être traitée de,
etc.
Il peut avoir plusieurs natures :
L'adjectif :
Cet homme semble inquiet.
Le nom ou groupe nominal :
Le bus est un transport en commun.
Le groupe verbal à l'infinitif :
Après une défaite, le plus dur est de se relever.
Le pronom :
On la considère comme une intellectuelle, mais elle ne l'est pas.
La proposition subordonnée conjonctive :
L'essentiel est que vous réussissiez votre scolarité.

La comparaison
Elle rapproche deux termes ayant des points communs en utilisant des
constructions grammaticales, exprimant la ressemblance ou la différence.
En général, la comparaison établit un rapport d’égalité, d’inégalité (infériorité,
supériorité)
La comparaison peut porter sur :
- un nom : Ce livre contient plus de pages que celui qu'on a vu hier.
- un adverbe : Sarah travaille moins sérieusement que Paul.
- un adjectif : Ce manteau est aussi cher que le tien.
- un verbe: Je lis plus que mes frères.
Comparatif de supériorité
Les moyens
Plus .... que
Henintsoa Solotiana
Exemples
Le train est plus rapide que la voiture.
Page 69
Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
Plus de …. que
J’ai eu plus de chance que mon adversaire.
Comparatif d'infériorité
Les moyens
Exemples
moins .... que
Les enfants sont moins forts que les
adultes.
Moins de …. que
Il a résolu moins d’équations que son ami.
Comparatif d'égalité
Les moyens
aussi .... que
Exemples
Mon ami est aussi malin que moi.
autant de ….
que
Théophile Gautier écrivait autant
d’histoires que Victor Hugo.
Voyons les exceptions courantes :
- bien : Le comparatif de supériorité de bien est mieux (que) , et
reste INVARIABLE , contrairement aux exemples précédents
Ex : Personne ne tire mieux le ballon que lui.
- bon : Le comparatif de supériorité de bon est meilleur (que)
Ex : Ton devoir est bon mais le sien est meilleur (que le tien).
- mauvais : Le comparatif de supériorité de mauvais est pire (que) / plus
mauvais (que)
Ex : Ton devoir est mauvais mais le sien est plus mauvais que le tien, il
est pire.
- mal : Le comparatif de mal est plus mal (que), et reste INVARIABLE, que
ce soit au féminin, au singulier, ou au pluriel.
Ex : Il joue plus mal que toi.
Henintsoa Solotiana
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Tsy azo avarotra raha tsy efa nahazoana alalana
- beaucoup :
Au comparatif de supériorité : on écrit seulement plus ... (que) ou beaucoup
plus de (plus beaucoup ... que c'est totalement faux)
Ex: J'ai beaucoup de livres. Tu as peu de livres => J'ai beaucoup plus de livres
que toi / J'en ai plus que toi.
Au comparatif d'égalité : Beaucoup devient autant
EX: J'ai beaucoup de livres. Tu as beaucoup de livres => J'ai autant de livres
que toi.
Au comparatif d'infériorité : L'adjectif beaucoup devient moins de /
beaucoup moins de
EX: J'ai beaucoup de livres. Tu as peu de livres => Tu
as (beaucoup) moins de livres que moi.
- petit :
Au comparatif de supériorité : On peut dire moindre (dans le sens d'une
intensité) ou plus petit... que (dans les autres sens)
EX: Ta douleur est moindre que la sienne.
Il est plus petit que toi.
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RACONTER
Réinvestissement des acquis de « se situer dans le temps » (structures lexicales).

Temps du récit
L'imparfait et le passé simple sont utilisés dans le récit.
=> l'imparfait est le temps de la description, on l'emploie pour exprimer une
action passée dont la durée est indéterminée.
ex: La neige tombait.
=> le passé simple est le temps de la narration, on l'emploie pour exprimer une
suite d'actions.
ex : Ali Baba vit une troupe de cavaliers.

Les marqueurs de temps
En conjugaison, les indices de temps nous permettent de situer une action sur
l'axe du temps et de préciser si le verbe doit être au présent, au futur ou
au passé.
Les marqueurs de temps (appelés aussi indicateurs temporels) établissent cette
chronologie et organisent le discours narratif.
Exemple :
L'année dernière, Gilbert a raté son bac. (Temps passé)
Cette année, il fait preuve de persévérance dans son travail. (Temps présent)
Au mois de juin prochain, il réussira avec mention très bien. (Temps futur)
Pour exprimer le moment de l'action, on utilise aussi:
-> les jours, les mois, les saisons, les années ...
Exemples : En mai, fais ce qu'il te plaît.
Jamais en juillet sécheresse n'a causé la moindre détresse.
-> une date
Henintsoa Solotiana
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Exemple : Mon frère aîné est né le 23 juillet 19... .
Aujourd'hui, c'est le dimanche 20 octobre 2019.
-> des moments de la journée : le matin, l'après-midi, à midi, le soir, la nuit, à
minuit ...
Exemple : L'avion a dû retarder son départ jusqu'à minuit.
Les indicateurs de temps sont souvent des adverbes, mais aussi des groupes
nominaux et des propositions subordonnées. Ils répondent à la question
« quand ? »
Ils expriment :
-> la durée :
depuis
pendant
en
il y a
dans
jusqu'à...
Tu n'as pas dit un seul mot depuis ton arrivée.
Constance était anxieuse pendant ton absence.
Au Cap-Vert, il a beaucoup plu en hiver.
Il y a longtemps que je t'aime.
Nous arrivons dans quelques minutes.
Je t'ai attendu jusqu'à la tombée de la nuit.
-> le moment :
hier
aujourd'hui
demain...
Hier, Gilbert a rencontré Pierre à Nanterre.
Aujourd'hui, c'est la fête des pères.
Demain, Germain comptera ses pourboires.
-> la fréquence :
parfois
souvent
toujours
de temps en
temps
rarement...
Parfois, il met sa cravate en soie.
On l'a vu souvent rôder autour de la maison.
Eugène n'a jamais vieilli, il est toujours jeune.
De temps en temps, il rend visite à ses parents.
Elle quitte rarement son appartement.
-> la progression :
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au fur et à
mesure
petit à petit
peu à peu...
Elle devient de plus en plus lasse au fur et à mesure que le
temps passe.
Petit à petit, l'oiseau construit son nid.
Le ciel se dégageait peu à peu et le soleil apparut entre les
nuages.
-> une action antérieure :
avant
auparavant...
Avant de partir, il nous embrassa tous.
Un mois auparavant, il était encore vivant.
-> des actions simultanées :
en même temps
au même moment
pendant ce
temps...
Il travaille en même temps qu'il chante.
Un coup de tonnerre éclata au même moment.
Pendant ce temps, la famille était à la plage.
-> une action postérieure :
après
dorénavant
plus tard...
Il est sorti après avoir mis son képi.
Dorénavant, c'est Laurent le commandant.
Qu'est-ce que tu feras plus tard ?
-> la soudaineté :
soudain
tout à coup
alors
aussitôt...
Soudain, un lapin surgit derrière le sapin.
Tout à coup, une pluie diluvienne se mit à tomber.
Alors, nous courûmes vers la grotte.
Nous avons appelé le médecin et il est venu aussitôt.
-> la successivité :
d'abord
ensuite
puis
enfin...
D'abord, Mathias a mis sa tenue de chasse,
Ensuite, il a appelé son chien Bellas,
Puis, il a pris son fusil,
Enfin, il s'est dirigé vers le bosquet.
Autres indicateurs temporels :
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Passé : Autrefois, jadis, il y a belle lurette (depuis bien longtemps), naguère...
d'antan, dans le temps
Présent : De nos jours, actuellement, à présent,
Futur : À la Saint-Glinglin (À une date indéterminée, voire jamais )

LES ADJECTIFS POSSESSIFS
L'adjectif possessif apporte des informations de genre, de nombre, et
de personne (information concernant le possesseur).
Exemples :
-Ma veste / Mon manteau.
-Mes chemises
-Votre travail mérite tous nos compliments.
L'adjectif possessif : « Ma » est accordé en genre et en nombre avec le mot
« veste », comme c'est le même cas pour les autres adjectifs possessifs
(Mon, mes, votre, nos...etc.).
L'adjectif possessif s'établit ainsi en relation entre ce qui est possédé et :
- Celui (ou ceux) qui parle (nt): mon chien, notre chien.
- Celui (ceux) à qui l'on parle: ton chien, votre chien.
- Celui (ceux) dont on parle: son chien, leur chien.
POSSESSEUR
SINGULIER
PLURIEL
POSSESSIF
SINGULIER
MASCULIN FEMININ
Mon
Ma
Ton
Ta
Son
Sa
MASCULIN - FEMININ
Notre
Votre
Leur
POSSESSIF
PLURIEL
MASCULIN - FEMININ
Mes
Tes
Ses
MASCULIN - FEMININ
Nos
Vos
Leurs
Remarque : La distinction de genre ne peut se faire que si possesseur et possédé
sont au singulier.
Utilisation de l'adjectif possessif :
-Devant un mot féminin commençant par une voyelle ou par un h muet, on
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utilise mon, ton, son au féminin.
Sa belle histoire ==> Son histoire.
L'adjectif possessif indique très souvent un lieu social (parenté, rapport
professionnel, utilisation, etc.).
Exemples :
Mon père - Mes voisins - ma secrétaire.
Les ouvriers occupent leur usine.
J'ai perdu mon chemin.
L'adjectif peut s'utiliser également, dans certains cas, à la première personne,
lorsque l'on s'adresse à un supérieur.
Exemple :
Mon général.
Cet usage du possessif comme marque de respect persiste à l'intérieur de mots
comme : Monsieur, Madame, Mademoiselle, Monseigneur, etc.
Dans le cas où la possession (l'appartenance) est évidente, comme pour les
parties du corps, l'usage veut que l'on n'utilise pas l'adjectif possessif si la
personne est déjà clairement exprimée.
J'ai mal au ventre ==> J'ai mal à mon ventre (ne se dira pas).

Expression de la cause
Définition :
La raison d'un fait s'appelle sa cause. On peut exprimer le rapport de cause dans
:
1 - les propositions indépendantes :
Elles sont réunies par la conjonction de coordination "car" (qui ne peut jamais
être placée en tête de la phrase)
Exemples :
1-Nous sortirons. (phrase indépendante)
2-Il fait beau. (phrase indépendante)
3-Nous sortirons car il fait beau.
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2- la proposition subordonnée de cause :
Elle répond à la question "pourquoi ?" posée après le verbe. Elle est introduite
par les locutions conjonctives : parce que, vu que, étant donné que, attendu que,
sous prétexte que ou par les conjonctions : puisque, comme.
Exemple :
Le petit garçon pleure parce qu'il a été battu par son frère.
La subordonnée de cause introduite par comme se place à la tête de la phrase.
Exemple :
Comme leur fils a échoué aux examens, les parents sont déçus.
Remarque :
Lorsque la cause est mensongère ou s'il s'agit d'une excuse, on emploie "sous
prétexte que".
Exemple :
Il arrivait chaque jour en retard sous prétexte que sa montre retardait.
3 - le groupe prépositionnel
Il est introduit par les locutions prépositives : à cause de(du), en raison de (du),
grâce à, à force de + nom.
ou bien par la préposition pour + nom.
Exemple :
Pierre a été puni à cause de ses absences.
Grâce à votre aide, nous avons réussi.
J'aime cette forêt pour son calme.

Comment et pourquoi emploie-t-on ces temps ?
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1. L’imparfait
Ce temps s’utilise pour des actions secondaires, des actions peu importantes
comme la description :
La terre rouge était ravinée de sillons.
Il s’emploie également pour des actions inachevées, non délimitées dans le temps
:
Il se promenait lorsque l’orage éclata.
Dans notre exemple, on peut penser que notre personnage est toujours en train
de se promener. C’est une action qui dure peut-être encore, elle n’est pas
achevée.
2. Le passé simple
Ce temps s’utilise pour des actions de premier plan. Ce sont les événements
importants qui font progresser l’histoire. C’est le contraire de l’imparfait.
De plus, un fait exprimé au passé simple est un fait terminé, achevé, délimité
dans le temps.
L’exemple ci-dessus le montre (Il se promenait lorsque l’orage éclata). L’action
importante (au premier plan) est “éclata”. Elle est délimitée dans le temps. On
dit qu’elle est achevée (l’orage a éclaté, c’est un fait avéré, achevé).
3. Le plus-que-parfait
On l’emploie pour des actions antérieures.
Jean avait décidé de prendre l’air. Il se promenait lorsque l’orage éclata.
La décision de prendre l’air a été prise avant de se promener. C’est pourquoi elle
est au plus-que-parfait. Ce temps exprime l’antériorité.

Texte narratifs
Objectif : face aux différents types de textes, il importe de pouvoir les
caractériser et les comprendre de manière certaine.
1. Définition
Un texte narratif (ou récit) est une histoire, réelle ou fictive, racontée par
un narrateur à la 1re ou 3e personne, selon qu'il est impliqué ou non dans
l'histoire. Il se déroule dans l'ordre de la narration. Il peut s'agir d'un récit
d'aventures, d'un récit historique, d'un récit merveilleux, etc.
2. Comment identifier un texte narratif ?
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Un texte narratif décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il est
caractérisé par des verbes d'action et de mouvement qui indiquent la
progression de l'histoire, à laquelle participent un ou des personnages. Le
narrateur peut, aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte.
La narration se déroule en un temps donné et en un lieu donné.
Les compléments circonstanciels de lieu et de temps sont donc souvent
employés pour définir le cadre spatio-temporel de l'action. Le temps des
verbes suffit parfois à suggérer la durée.
Remarque : lorsque les verbes d'un texte narratif sont conjugués au passé
simple, il s'agit d'un récit ; mais tout récit n'est pas obligatoirement narré au
passé simple.
3. La structure d'un récit
Un récit fait appel à une situation qui évolue. Cette transformation peut être
plus ou moins codifiée sous la forme d'un découpage traditionnel,
appelé schéma narratif.
On distingue :
– une situation initiale du récit ;
– un élément perturbateur (ou déclencheur) qui vient troubler cette situation
initiale ;
– des péripéties (ou actions) qui sont une série de réactions à cette
perturbation ;
– un élément de résolution : une force équilibrante vient stabiliser la
transformation ;
– une situation finale (ou dénouement) qui clôt, momentanément ou
définitivement, le récit.
4. Le point de vue dans un récit
Pour rapporter une histoire, le narrateur peut se placer à l'extérieur de la
scène. Le lecteur ne dispose alors que d'un foyer de perception restreint,
limité aux dialogues, aux faits et gestes des personnages : la narration est
neutre et objective. On parle alors de focalisation externe.
Henintsoa Solotiana
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Si le narrateur rapporte la scène à travers les yeux d'un personnage (ou de
lui-même s'il est impliqué dans l'histoire), il s'agit d'une focalisation
interne (narration à la 1re personne).
Si le narrateur donne une vision complète des personnages et de la situation –
son point de vue est omniscient –, on parle de focalisation zéro. La narration
est alors riche en explications psychologiques et en détails sur les
événements antérieurs ou sur ceux qui se produisent dans des lieux
différents.
Attention ! Un texte peut combiner différents points de vue.
5. La complexité du récit
Un récit ne suit pas nécessairement la chronologie de l'histoire. On peut
déceler dans un texte narratif des retours en arrière sur des événements
passés ou des anticipations par rapport à la suite de l'histoire. De même, le
narrateur peut accorder un long développement à un fait très ponctuel ou, au
contraire, passer sous silence un long épisode de l'histoire – il s'agit
d'une ellipse. Peuvent aussi se greffer d'autres récits ou s'insérer d'autres
types de textes (discours, descriptions, dialogues). Ces éléments de
temporalité, de rythme et de discours montrent la riche complexité du texte
narratif.
L'essentiel
Un texte narratif est une histoire réelle ou imaginaire, qui comporte un
processus de transformation.
Il peut être narré sous des modes très différents qui peuvent le rendre
complexe selon le schéma narratif qu'il suit et le point de vue de la narration
qu'il adopte. Il est surtout caractéristique de trois genres : le roman, le
conte et la nouvelle.

le schéma narratif
la construction des contes peut-être présentée sous la forme d'un schéma que
l'on appelle schéma narratif; généralement, le conte est composé de cinq
étapes qui sont:

la situation initiale: elle présente les personnages et leurs caractéristiques
essentielles ainsi que les conditions dans lesquelles ils vivent. Le lecteur
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découvre le cadre dans lequel l'action va prendre naissance. Le temps
employé est donc habituellement l'imparfait;

l'élément perturbateur: un événement, un choix du personnage vient
bouleverser la stabilité de la situation initiale. Cette perturbation est
souvent signalée par un complément de temps (un groupe nominal tel que un
jour ou un mot invariable tel que or). Le passé simple sert à relater cet
événement qui déclenche l'action.

l'action: c'est généralement la partie la plus longue du récit puisqu'elle
correspond aux aventures du personnage principal; elle relate
les épreuves qu'il rencontre et qu'il doit surmonter;

l'élément de résolution: un événement, un personnage ou une action
mettent fin aux aventures du personnage principal;

la situation finale: elle marque le retour des personnages à la stabilité, que
ce soit dans le bonheur (le plus généralement) ou dans le malheur.
la distribution des rôles dans le conte
l'action du conte est organisé par le rôle que jouent les personnages; ceux-ci
peuvent remplir l'une des fonctions suivantes:

le sujet (héros): celui qui réalise l'action;

l'objet: ce que recherche le héros (ce peut être un personnage, par
exemple une princesse disparue, mais aussi, parfois, quelque chose de
précieux, comme la jeunesse éternelle, ou des sacs d'or…);

l'aide (l'adjuvant): celui qui aide le héros;

l'opposant: celui qui empêche le héros de réaliser son action.
Assurément, il ne faut pas appliquer ce schéma de façon mécanique dans tous les
contes; il sert à repérer l'organisation du conte qu'on lit ou qu'on écrit, mais ne
doit pas être considéré comme une contrainte.

le destin des héros
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De la situation initiale à la situation finale, les héros connaissent des destinées
différentes:

après une série d'épreuves qu'il a affrontés et dont il a triomphé, le héros
voit sa situation s'améliorer (le Petit Poucet, abandonné pour cause de
misère, devient riche);

au contraire, il arrive que le héros voie les choses tourner mal (le Petit
Chaperon Rouge chez Perrault);

parfois, le conte présente en parallèle deux héros qui subissent les mêmes
épreuves; mais l'un réussit tandis que l'autre échoue (Cendrillon et ses
sœurs aînées
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