Telechargé par Ahmed Chebchoub

EXERCICES

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EXERCICE I
On souhaite réaliser le bilan énergétique d’une voiture à moteur diesel ayant les
caractéristiques suivantes :
 masse : M = 1,2 Tonnes
 coefficient de traînée : Cx = 0,40
 aire frontale A = 2,1 m²
 coefficient de résistance au roulement Cr = 0,02
 pouvoir calorifique du diesel PC = 36 MJ / litres
On supposera que sur le parcours de longueur L = 100 km :
 la vitesse moyenne sera v = 100 km/h,
 la dénivellation cumulée à franchir sur le parcours ∆H = 200 m,
 le véhicule devra être mis 5 fois en mouvement de 0 à 100 km/h,
 la consommation du véhicule sur le parcours est Vd = 6,1 litres.
Données :
 masse volumique de l'air ρ = 1,2 kg.m-3
 accélération de pesanteur g = 9,8 m.s-²
I-1Identifier, sans justifier, les différents transferts d'énergies correspondant aux
flèches sur le document réponse.
La force de traînée visqueuse (résistance de l'air) a pour expression FT = ½ ρ. v².Cx.A .
I-2Montrer par une analyse dimensionnelle que Cx est un coefficient sans dimension.
On rappelle que 1 N= 1 kg.m.s-²
I-3Calculer la force de traînée
I-4Calculer le travail de la force de traînée pour un trajet de 100 km.
La force de résistance au roulement (pneu sur route) a pour expression RR = M.g.Cr
I-5Calculer la force de résistance au roulement.
I-6Calculer le travail de la force de résistance au roulement sur le trajet.
I-7I-8-
Rappeler l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur Epp.
Calculer l’énergie nécessaire au franchissement des dénivellations :
I-9I-10-
Rappeler l’expression de l’énergie cinétique Ec.
Calculer l’énergie nécessaire aux mises en mouvement du véhicule.
I-11-
Calculer l’énergie dégagée par la combustion du diesel Ecomb.
I-12I-13-
Exprimer puis calculer l’énergie Etotal estimée nécessaire au véhicule sur le trajet.
Exprimer puis calculer le rendement énergétique global estimé du véhicule η.
On remplace le véhicule diesel précédant par un véhicule hybride diesel.
•
L’énergie engagée pour la mise en mouvement et la montée en altitude est
récupérée pour moitié lors des décélérations grâce au stockage d’énergie dans la
batterie.
•
L’hybridation est mixte « série – parallèle », la gestion du basculement de modes
est assurée par un calculateur qui permet d’accroître le rendement du moteur de
10% en le faisant fonctionner au plus près des combinaisons charge/régime
réduisant la consommation spécifique.
On étudiera la performance énergétique de ce véhicule hybride sur le même parcours de
100 km décrit plus haut.
I-14Exprimer puis calculer l’énergie nécessaire E'total aux mises en mouvement de ce
véhicule hybride sur le parcours en tenant compte des récupérations d’énergie.
I-15Exprimer puis calculer l’énergie calorifique nécessaire E'comb en tenant compte du
rendement amélioré.
I-16Exprimer puis calculer la consommation de diesel prévisible V'd du véhicule en
fonctionnement hybride optimisé.
I-17Donner 2 raisons expliquant en quoi la réduction de la consommation des véhicules
automobiles constitue un enjeu majeur aujourd’hui.
REPONSES A L’EXERCICE I
I-1-
Thermique
Mécanique
Thermique
I-2-
Analyse dimensionnelle : 1 kg.m.s-² = 1 (kg.m-3)(m.s-1 )²(m²)
I-3-
FT = 389 N
I-4-
W( FT ) = 38,9 . 106 J
I-5-
RR = 235 N
I-6-
W( RR ) = 23,5 . 106 J
I-7-
Epp = M g H
I-8-
∆Epp = 2,4 . 106 J
I-9-
Ec = ½ M v²
I-10-
∆Ec = 2,3 . 106 J
I-11-
Ecomb = PC . Vd = 220 . 106 J
I-12-
Etotal = W( FT ) + W( RR ) +∆Epp +∆Ec
= 67.1. 106 J
I-13-
η = Etotal / Ecomb = 30.5 %
I-14-
E'total = W( FT ) + W( RR ) +½∆Epp +½∆Ec






= 64.9 . 106 J
I-15-
E'comb = E'total / 1.1 η = 193 . 106 J
I-17-
2 raisons : - diminution de la production du gaz à effet de serre CO2
I-16-
V'd = E'comb /PC = 5.4 litres
- moindre dépendance économique et énergétique au pétrole
EXERCICE II
Nous allons étudier quelques propriétés de 2 produits d’entretien différents.
Etude d'un détartrant
Le tartre qui se dépose sur certains appareils ménagers est causé par la dureté de l'eau.
Celle-ci est la conséquence de la présence dans l’eau de calcium, de magnésium et d'autres
sels minéraux qui se cristallisent en carbonate de calcium ou "tartre".
Un sachet de détartrant à cafetière porte la seule indication "acide sulfamique : 1 g".
Données :

masse molaire de l’acide sulfamique de formule NH2SO3H : MA=97 g.mol-1

NH2SO3H/ NH2SO3
HCO3 - / CO3 2 –

CO2, H2O / HCO3 
H3O+ / H2O
II-1Déterminer dans quel domaine se situe le pH de l’acide sulfamique.
II-2Compléter l’équation-bilan (I) de la réaction entre cet acide et l’eau.
L’acide sulfamique peut être utilisé comme détartrant car il permet de dissoudre le carbonate
de calcium CaCO3 en réagissant avec les ions carbonates en solution CO3 2- (aq) qui forment
un couple acide/base avec l’ion hydrogénocarbonate HCO3 – (aq).
II-3Compléter l’équation de la réaction acido-basique (II) entre l’ion carbonate et l’acide
sulfamique.
II-4Si l’acide est en quantité suffisante, il réagit avec les ions hydrogénocarbonates
produits par la réaction (II). Ecrire l’équation (III) de la réaction acido-basique entre l’ion
hydrogénocarbonate et l’acide sulfamique.
II-5Nommer le gaz formé par la réaction précédente. Comment observer simplement
que cette réaction est terminée ?
Pour mesurer expérimentalement la masse d’acide contenue dans un sachet de détartrant,
on effectue un dosage de l’acide sulfamique, c'est-à-dire que l’on recherche la concentration
molaire de cet acide lorsqu’il est en solution dans l’eau. On commence par dissoudre le
contenu d’un sachet dans 10,0 mL d’eau distillée. L’acide étant entièrement soluble dans
l’eau, on obtient une solution aqueuse appelée S que l’on va doser à l’aide d’une solution
d’hydroxyde de sodium. On fait réagir le volume V=10,0 mL de solution S avec un volume
Vb=20,0 mL de la solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=0,500 mol.L-1.
II-6Déterminer C la concentration molaire d’acide sulfamique dans la solution S
sachant que l’on peut utiliser la relation suivante : C.V = Cb . Vb .
II-7En déduire la masse ma d’acide sulfamique mesurée dans un sachet de détartrant.
Etude d'un déboucheur
Sur l’étiquette d’un déboucheur du commerce, on peut lire les indications suivantes :
Danger
Produit corrosif
Contient de l’hydroxyde de sodium (soude caustique)
Solution 20%
Données :
- masse molaire de l’hydroxyde de sodium MNaOH = 40,0 g.mol-1
- masse volumique du déboucheur :  = 1,20 g.mL-1
- la masse en ’hydroxyde de sodium est donnée en pourcentage (20%).
II-8-
Quelle est la masse md d’un litre de solution du déboucheur ?
II-9Quelle est la masse mNaOH d’hydroxyde de sodium contenue dans un litre de
solution ?
II-10Quelle est la concentration massique Cm de ce produit ?
II-11Sachant que la concentration molaire C est liée à la concentration massique
par la relation : Cm = C . M, calculer la concentration molaire en hydroxyde de sodium.
II-12On prélève une fraction de la solution de déboucheur que l’on dilue avec de
l’eau distillée. On obtient une solution diluée de concentration molaire en ions
hydroxyde égale à C/100. Les concentrations en ion oxonium H3O+ et hydroxyde HOsont reliées par la relation suivante : [H3O+][HO-]=Ke avec Ke constante qui ne
dépend que de la température. Calculer la concentration molaire en ions H3O+ dans la
solution diluée sachant que Ke=10-14.
II-13Calculer le pH de la solution dilué (pH=-log([H3O+]).
II-14Quelles précautions faut il prendre lors de l’utilisation de ce déboucheur ?
II-15Comment a évolué le pH lors de la dilution ? Justifier.
REPONSES A L’EXERCICE II
II-1inférieur à 7
égal à 7
entre 7 et 14
(Cocher la réponse exacte)
supérieur à 14
II-2-
Equation (I) :
NH2SO3H + H2O → NH2SO3- + H3O+
II-3-
Equation (II) :
CO32- + H3O+→ HCO3- + H2O
II-4-
Equation (III) :
HCO3- + H3O+→ CO2 + H2O
II-5-
Gaz :
II-6-
C = 1,00 mol.L-1
II-7-
ma = 0,97 g
II-8-
md = 1200 g
II-9-
mNaOH = 240 g
II-10-
Cm = 240 g.L-1
II-11-
C = 6,0 mol.L-1
II-12-
[H3O+] = 1.67 . 10-13 mol.L-1
II-13-
pH = 12,8
II-14-
Précaution : pas de contact avec la peau et les yeux (lunette et gants),
CO2
observation :
La réaction est terminée lorsqu'il n'y a plus
de dégagement gazeux.
ne pas mélanger avec un acide acide (déboucheur)
II-15Evolution : En ajoutant de l'eau à la solution de déboucheur pour obtenir la solution
diluée, la concentration [HO-] diminue, la concentration [H3O+] augmente et donc le pH
diminue..
EXERCICE III
L’échographie est un outil privilégié du diagnostic médical.
Caractéristiques de l’onde émise
On place un récepteur en face de la sonde échographique. On
relie le récepteur à un oscilloscope. On obtient le signal ci-contre.
III-1Mesurer la période du signal sachant qu’une division
représente 5s.
III-2Calculer la fréquence de l’onde émise par l’émetteur.
III-3A quel domaine du spectre sonore appartient-elle ?
On souhaite mesurer la célérité de l’onde dans l’air à partir de la détermination de la
longueur d’onde  du signal émis par la sonde de l’échographe. Pour cela, on utilise un
émetteur produisant une onde périodique de même fréquence que celle de la sonde.
L’émetteur étant fixe, lorsqu’on éloigne le
récepteur 2 du récepteur 1, dans la direction
émetteur-récepteurs, les deux sinusoïdes
visualisées sur l’oscilloscope se décalent. Les
deux courbes sont en phase à chaque fois que
la distance d entre le récepteur 1 et le
récepteur 2 est un multiple entier n de .
L’amplitude du signal reçu par le récepteur R2
varie au fur et à mesure que l’on éloigne R2.
III-4Représenter le signal reçu par R2 sur l’oscillogramme du document réponse (où est
déjà représenté le signal reçu par R1 lorsque d = .
III-5Définir la longueur d’onde.
Dans l’expérience réalisée, on relève que pour n =12, la distance d =10,2 cm.
III-6Pourquoi choisir une valeur de n suffisamment grande ?
III-7Calculer .
III-8Rappeler pour une onde périodique la relation liant la longueur d’onde, la fréquence
et la célérité. En déduire la célérité de l’onde dans l’air.
Application à l’échographie.
La sonde échographique utilisée est à la fois un émetteur et un récepteur. Lorsque les
ondes se propagent dans le corps, elles sont en partie réfléchies par les parois séparant
deux milieux différents. La partie réfléchie est reçue par la sonde et analysée par un système
informatique.
Ci-dessous est représenté le dispositif permettant l’échographie d’un fœtus. A coté sont
représentés les deux principaux pics reçus par le capteur de la sonde.
Sonde de l’échographe
Ventre de
la mère en
coupe
Amplitude
d1
foetus
80
130
temps (en s)
Lors de l’examen, une salve d’ondes est émise par l’émetteur de la sonde à la date 0 s.
III-9A quoi correspondent ces pics, enregistrés aux dates 80 s et 130 s ?
On admet que la vitesse de ces ondes est égale à ccorps = 1540 m.s-1 dans le corps humain.
III-10- Comparer cette valeur et celle déterminée de l’exercice III-8-. Proposer une
explication.
III-11- Calculer la distance d1 entre la sonde et le fœtus.
Tissu
L'onde générée, en se propageant, cède une partie de son énergie au
milieu : il y a absorption de l'énergie de l’onde et l'intensité du faisceau
diminue. L’absorption obéit à une du type : I  I0 e  α d
Avec :
 d la distance parcourue par l’onde,
  le coefficient d’absorption,
 I0 l’intensité émise par la sonde
III-12-
Calculer le rapport
I
I0
Sang
Graisse
Foie
Muscle
Os
Poumon
 en
cm-1
0,1
0,5
1
1,5
10
20
qui est absorbée au bout de 1 cm de trajet dans la graisse.
III-13- Pour que l’on puisse correctement détecter l’onde, il faut au moins que 20% du
signal émis soit transmis, quelle épaisseur de graisse peut être traversée dans ces
conditions.
III-14- Le coefficient  est proportionnel au carré de la fréquence de l’onde. Comment faire
varier la fréquence de l’onde pour pouvoir explorer les organes 2 fois plus profondément ?
REPONSES A L’EXERCICE III
III-1-
Période :
25 μs
III-2- Fréquence : 40 kHz
infrason
son audible
III-3ultrason
infrarouge
(Cocher la réponse exacte)
rayons X
III-5- Définition : période spatiale ou distance
parcourue par l'onde en une période.
III-4-
III-6- Explication : diminution de l'erreur de
lecture
III-7-
 = 8,5 mm
III-8-
Exp. Litt. : cair =  f
III-9-
Pic(80 s) : onde réfléchie sur la 1ère paroi du foetus (à la distance d1)
Appl. Num. : cair = 340 m.s-1
Pic(130s) : onde réfléchie sur la 2e paroi du foetus
III-10-
Comparaison :
cair < ccorps car le son se propage plus rapidement dans les corps
denses.
III-11-
d1 = 6,2 cm
III-13-
Epaisseur : 3,2 cm
III-12-
I
I0
= 61 %
III-14÷4
÷2
÷√ 2
×√ 2
×2
(Cocher la réponse exacte)
×4
EXERCICE IV
On souhaite utiliser une sonde Pt100 de classe B comme capteur de température sur une
plage de mesure allant de 0 à 300 °C.
IV-1- Rappeler les significations de Pt et 100 de la sonde Pt 100.
IV-2- Quelles sont les grandeurs d’entrée et de sortie de la Pt100 ?
IV-3- Qualifier ce capteur ?
IV-4- A l’aide de l’annexe 1, donner l’erreur maximale de température ∆T à 200 °C. En
déduire la plage des valeurs limites de température.
On doit mesurer la température dans un four à 200°C distant de 20 m de la centrale de
mesure. Celle-ci est constitué d'un générateur de courant d'intensité I0=1,000mA
constante quelque soit la température et d'un système de mesure de la tension U. Celuici est considéré comme idéal (le courant de mesure prélevé est nul). On utilise pour
relier la sonde de température un fil de résistance de r = 85 Ω par km de fil.
Méthode 2 fils :
Méthode à 4 fils :
Analyse de la méthode 2 fils :
IV-5- Calculer la résistance Rfils des fils de liaisons. En déduire la plage des valeurs
limites de la résistance mesurée par la centrale de mesure Rm=U/ I0
IV-6- L'erreur induite par la résistance des fils de liaisons est-elle négligeable ? Justifier.
Analyse de la méthode 4 fils :
IV-7- Quelle est la valeur de Im ?
IV-8- Expliquer pourquoi ce système de mesure est plus juste ?
Dans la suite du problème, on utilisera la méthode 4 fils.
On souhaite linéariser la relation entre T et R pour T variant entre 0 et 300 K. On recherche
donc à établir l'équation T = a.R + b
IV-9- En utilisant l'annexe 2, déterminer les coefficients a et b de la droite passant par les
points M (0°C) et N (300°C). A partir de cette équation, trouver la température
correspondante à une résistance 175,86 Ω.
IV-10- En comparant à la valeur donnée par l'annexe 2, calculer l'erreur de linéarité
engendrée εl. Est-elle négligeable ? Justifier.
On mesure une tension U = 173,6 mV lorsque la sonde est placé dans le four à 200°C à
l'aide d'un voltmètre sur un calibre 300mV ayant comme formule d'incertitude :
∆U = 1 % U + 1,5 mV.
IV-11- Calculer l'incertitude sur la mesure de la tension ∆U et la valeur Rm de la
résistance mesurée. Cette mesure de tension est-elle cohérente ? Justifier.
ANNEXE 1 : Valeurs des tolérances d’une Pt100
2 : Relation entre
résistance et température pour
l’élément sensible d’une Pt100.
ANNEXE
Température
°C
0
50
100
150
200
250
300
Résistance
Ohm
100,00
119,40
138,51
157,33
175,86
194,10
212,05
REPONSES A L’EXERCICE IL
IV-1-
"Pt" :
"100" : résistance 100 Ω à 0°C
IV-2-
Grandeur d'entrée : Température
Platine
Grandeur de sortie : Résistance
IV-3-
(Cocher la ou les réponses exactes)
actif
passif
analogique numérique TOR (tout ou rien)
IV-4-
∆T = 1,3 °C
Tminimale = 198,7 °C
Tmaximale = 201,3 °C
IV-5-
Rfils =3,4 Ω
Rminimale= 178,78 Ω
Rmaximale = 179,74 Ω
IV-6-
Rfils négligeable : non, car Rfils est nettement supérieure à l'incertitude ∆R = 0.48 Ω
IV-7-
Im = 0 A
IV-8-
Explication : Les résistances des fils de liaisons ne perturbent plus la mesure.
IV-9-
a = 2,6774°C/Ω
IV-10-
εl = 3,11 °C
b = -267,74 °C
Justification : ∆T = 1,3 °C donc
IV-11-
T(175,86 Ω) = 203,11 °C
εl > ∆T : l'erreur de linéarité n'est pas négligeable.
∆U = 3,2 mV
Rm= 173,6 Ω
Mesure cohérente : L'incertitude sur Rm engendrée par ∆U = 3,2 mV vaut ∆ Rm =3,2 Ω.
La valeur de R théorique vaut 175,86 ± 0,48 Ω.
Cet intervalle est compris dans Rm= 173,6± 3,2Ω.
La mesure est donc peu précise mais cohérente.
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