Juillet 2011 - XPair.com - Page 3 / 41
1 - APPROCHE TECHNIQUE
1. Puits canadien : une solution pour la basse
consommation
Les logements et les bâtiments tertiaires sont à l’origine de 26% des émissions de CO2
et consomment 45% de l’énergie finale. (Cf Plan Climat 2004)
L'objectif du Plan Climat est de permettre à la France de remplir ses engagements
découlant du protocole de Kyoto. Ce plan est un accord international de réduction des
émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines et à l’origine de la
modification actuelle du réchauffement climatique.
Dans le secteur du bâtiment, il s'agit de renforcer de 15% les économies d'énergie des
constructions neuves (réglementation thermique), qui intègreront pour la première fois
une consommation maximale par m² et une obligation en termes d’énergie renouvelable.
La loi sur le Grenelle de l'environnement a 2 objectifs :
Construire des logements peu consommateurs d'énergie
RT 2012 : tous les bâtiments publics et tertiaires seront soumis à la norme
«bâtiment basse consommation ». Cette norme s'appliquera à l'ensemble des
constructions neuves à partir de 2012. Concrètement, leur consommation
énergétique moyenne ne devra pas dépasser 50 kWh/m²/an.
Horizon 2020 : tous les logements neufs se conformeront à la norme « énergie
positive », soit la réglementation thermique RT 2020. les bâtiments ne pourront
plus faire rentrer de l'air extrêmement froid à l'intérieur. Le puits canadien est en
passe de devenir une des solutions de référence pour le BEPOS (Bâtiment à
énergie positive).
Rendre les logements existants plus respectueux de l'environnement
Objectif : réduire de 38 % leur consommation d'énergie et de 50 % les émissions
de gaz à effet de serre d'ici 2020. L'Etat prévoit de rénover 800 000 logements
sociaux d'ici 2020 afin que leur consommation passe de 230 kWh/m²/an à 150
kWh/m²/an.
Economies d’énergie et réduction des gaz à effet de serre, nous obligent désormais à
trouver des solutions d’amélioration de la performance énergétique.
Le puits canadien ou échangeur d’air géothermique fait partie de ces solutions. En
captant les calories du sol, cette technique permet à moindre frais de préchauffer l’air de
ventilation en hiver et de le rafraîchir en été.
Ce système se présente donc comme une solution intelligente et citoyenne de
récupération d’énergie sur le poste ventilation. Dans l’habitat, ce poste représente à
l’heure actuelle entre 20 et 30 % des déperditions énergétiques. Dans le tertiaire, ce
chiffre peut être plus important.
Réduire l’énergie nécessaire à notre chauffage en hiver et apporter un confort en été est
désormais un comportement moderne qui participe au développement durable.