1 Sommaire Diagnostic Territorial du sport en Occitanie Contexte du Diagnostic territorial du sport en Occitanie Méthodologie du diagnostic territorial Synthèse du diagnostic territorial du sport en Occitanie La pratique sportive sur le territoire Les équipements sportifs Une filière intégrée au service de la demande Le marketing territoriale 3 3 4 4 4 5 5 6 Le sport-santé 7 Les apports du diagnostic au sport-santé 8 Installation de nouvelles structures sportives : Développement de la formation et des compétences des éducateurs Dispositifs sport santé Le renforcement de la culture du sport chez les jeunes de 0 à 14 ans Développement d’offres de pratiques spécifiques dans les clubs Impliquer les entreprises pour développer le sport en entreprise Renforcer les partenariats avec les professionnels de la santé Préconisations Prise en compte des attentes/besoins des locaux et aussi des nouvelles pratiques sportives La lutte contre la sédentarité, l’inactivité physique Développement des pratiques adaptées ciblées pour chacun des publics Promotion de la santé et du bien-être Plan de communication 8 9 9 10 11 11 12 13 13 13 14 18 18 2 Diagnostic Territorial du sport en Occitanie Contexte du Diagnostic territorial du sport en Occitanie Le diagnostic territorial du sport en Occitanie est réalisé dans l'objectif de définir un projet sportif territorial (PST). Le projet est mené par la DRAJES (Délégations Régionales Académiques à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports) d’Occitanie et ses partenaires. Le diagnostic territorial est réalisé en Septembre 2021, il est donc très récent.Il est donc important de préciser que ce diagnostic est réalisé après les crises COVID-19. Un diagnostic territorial du sport est important à réaliser notamment suite à la crise sanitaire qui à pu créer des changements dans la pratique du sport. Faire ce diagnostic permettra de prendre en compte les changements effectués et de savoir quelles solutions la région peut apporter pour satisfaire la pratique sportive des habitants mais aussi pour faire rayonner le sport Occitan en France et à l’international. Ce diagnostic à donc pour objectif d’affiner certaines problématiques et certains besoins, des leviers d’actions seront mis en place par la suite afin d’y répondre. Méthodologie du diagnostic territorial Il donnera lieu à un bilan des offres sportives présentes sur le territoire, faisant part de ses potentiels déficits territoriaux. Il donnera aussi un programme contenant les mesures et actions à mettre en place suite aux conclusions tirées du diagnostic. Ils se sont appuyés sur ses 3 points pour établir le diagnostic du territoire : - - S’appuyer en partie sur le diagnostic territorial et les grands enjeux identifiés lors du schéma territorial de développement du sport élaboré en 2018. Procéder à une actualisation de la photographie du sport, notamment dans un contexte de crise sanitaire, en conduisant un travail spécifique sur les impacts de la COVID-19 sur le sport en Occitanie. Actualiser le diagnostic territorial du sport sur des thématiques prioritaires qui pourront être reprises par les commissions de travail mises en place dans la future Conférence régionale du sport. Pour ce qui est des informations et données utilisées pour ce diagnostic, elles sont directement récoltées sur des bases de données officielles et fiables. Le diagnostic s'appuie sur beaucoup de données récoltées par l’INJEP (Institution Nationale de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire) pour la pratique sportive en France, le RES (Recensement des équipements sportifs) pour les équipements sportifs en France, Le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse pour un état des lieux un an après la crise sanitaire. Le DRJSCS, l’INSEE, l’ACOSS, le comité régional d’Occitanie sont également des sources utilisées pour ce diagnostic. 3 Synthèse du diagnostic territorial du sport en Occitanie 1. La pratique sportive sur le territoire Le diagnostic du territoire commence par une analyse de la pratique du sport en Occitanie. La pratique du sport en Occitanie est ancrée dans le quotidien des Occitans on voit notamment que parmi ceux qui disent avoir pratiqué au moins une fois dans l’année 84% ont une pratique hebdomadaire du sport. L’Occitanie est une région de sport, possédant sa propre identité régionale. Il y a de plus en plus de pratique libre du sport depuis la crise sanitaire, une pratique plus autonome et souvent à domicile. On voit au sein de la région que des inégalités se créent dans la population on voit que une surreprésentation des hommes, des jeunes, des cadres, des plus diplômés et des personnes en bonne santé. Ce constat met en évidence qu’une partie de la population est moins touchée par la pratique du sport. Les femmes sont encore sous-représentées par rapport à la pratique des hommes. On note aussi une envie de la région de mettre en avant le parasport, le parasport est bien implanté dans la région sans pour autant avoir une réelle connaissance des pratiquants et des offres disponibles dans la région. L’information, la communication, le développement de l’offre et la visibilité sont les points clés que veulent développer l’Occitanie. La région Occitanie montre son identité grâce à sa forte pratique du en milieu naturel, effectivement un occitan sur trois pratique dans un milieu naturel. La pratique sportive en Occitanie par tranche d’âge: Tranche d'Âges Modalité de pratique De 0-14 ans - Forte déperdition de pratique en club dû à la crise sanitaire Représente une forte partie des licenciés en club De 15-29 ans - Beaucoup ont lâché la pratique sportive pendant la crise Grande diversité dans la pratique Ils sont souvent à l’origine de nouvelles pratiques sportives De 30-59 ans - peu de licencié en club avec l’âge la pratique diminue une partie organise leur pratique via les réseaux sociaux activités de plein air ou activités de plein air indoor, comme l’escalade. Les +de 60 ans - Forte baisse de la pratique sportive dû à l’âge Très peu de pratique en club Pratique d’entretien (marche, vélo, natation, gymnastique douce et pétanque) Le sport contre l’isolement des personnes âgées, sport collectif privilégié - 4 2. Les équipements sportifs L’occitanie est une région qui est bien dotée en termes d’équipements sportifs. L’occitanie possède des équipements très variés. Une majorité de la pratique se fait en milieu naturel. Les équipements de pleine nature sont très présents et se comptent presque deux fois plus que la moyenne française. En revanche, on s'aperçoit d’un manque de salles multisports en Occitanie avec un taux inférieur à la moyenne. L’une des grandes problématiques de l'équipement en Occitanie est l’ancienneté des équipements. Les principales solutions seront l’entretien de ces espaces et la sensibilisation des pratiquants au respect des lieux de pratique. 3. Une filière intégrée au service de la demande : Il y a 3 type d’acteurs : - Les clubs réseaux (pratique fédérale et structures de haut niveau). Pouvoirs publics (soutien, animation, sport santé, Etat, collectivité etc…) Opérateurs marchands (services, tourismes) Le sport de haut niveau est très présent en Occitanie. Depuis 2021, L’ Agence Nationale du Sport est le volet de la haute performance qui est traduit par le transfert de la compétence haut niveau dans les 3 CREPS (Centre de Ressources d’Expertise et de Performance Sportive) d’Occitanie.(Toulouse, Montpellier et Font Romeu). Il y a en Occitanie 9,1% des sportifs de haut niveau de France. L’occitanie est donc une terre de formation des jeunes sportifs. Le diagnostic sur le sport en Occitanie a aussi étudié l’impact de la crise sanitaire sur les clubs sportifs, 4 constats principaux ont été définis par la suite : ● ● ● ● 1er constat : La crise sanitaire à créer un réel impact négatif sur les acteurs du sport surtout d’un point de vue financier. En raison de l'évolution régulière des dispositions sanitaires. 2ème constat : Les clubs doivent innover et diversifier leurs offres pour attirer de nouveaux licenciés et assurer une certaine pérennité du club. 3ème constat : Une perte conséquente de bénévoles. La solution à ce manque de bénévoles est d'organiser de temps à autre une formation à la pratique du bénévolat pour le club et ses membres 4ème constat : La diversification de la pratique de certains clubs en raison de la crise sanitaire et le fort développement des outils numériques ont conduit à scinder les associations en deux groupes. Le secteur public, acteur du sport Le secteur public aide beaucoup au développement du sport sur le territoire grâce au subventions données par les collectivités territoriales, l’organisation d’événements sportifs 5 pour la promotion du sport ainsi que la promotion du sport santé, au travers de certains projets tels que les maisons sport-santé. La professionnalisation de la filière sportive La région Occitanie possède beaucoup de diplômés sur les métiers du sport.Des opérateurs de formations de plus en plus nombreux par les diplômes BPJEPS et la filière STAPS qui représente environ 84% des diplômes délivrés. Le taux d’insertion des jeunes diplômés est satisfaisant mais il faut faire attention à la saturation du marché dû au fort développement d’opérateurs de formation, leurs diversifications et suite à une fragilité évidente des modèles économiques suite à la crise sanitaire. Pour assurer la croissance du secteur sportif, il faut s’adapter aux évolutions (e-sport, sportech). 4. Le marketing territoriale Enjeu 1 : Enjeu 2 : Enjeu 3 : Affirmer un positionnement identitaire par le sport Améliorer les retombés locales et les investissements réalisés Capter et attirer ressources extérieures - - - Une identité forte au travers des activités de plein air omniprésentes sur le territoire. Les valeurs que veut transmettre l’occitanie sont : "partage", “hospitalité” et “échange”. - - Investissement cohérent avec les objectifs de l’occitanie - politique événementielle concentrée sur les activités de plein air - Enjeu 4 : des Encourager de nouvelles formes de tourismes Renouveler l’offre face à de nouvelles aspirations (meilleure adaptation de l’offre en fonction du niveau). - Des structures engagés et responsables - Une offre organisée à l’échelle territoriale Dynamisme des clubs pro qui aide à faire rayonner la région. Agir sur l’image et influencer la pratique sportive locale Accueil de GESI : - Création de dynamique et de fierté pour les locaux - Visibilité et mise en avant de la région - Valorisation patrimoine - Assimilation des valeurs au région 6 du Le sport-santé : Le sport-santé est une pratique physique ou sportive qui contribue au bien-être et à la santé. La pratique physique et sportive permet de rester en bonne santé et prévient de maladies notamment les maladies chroniques. « Condition de pratique d’une discipline sportive aptes à maintenir ou améliorer la santé dans le cadre de la prévention primaire, secondaire ou tertiaire », définition du sport-santé par la commission médicale du CNOSF (Comité national olympique et sportif français). Le sport-santé aide à lutter contre la sédentarité, l’obésité et l’inactivité physique. La sédentarité est aujourd’hui présentée comme la 4ème cause de mortalité, et est même considérée comme étant la 1ère cause de mortalité évitable au monde. Il y a 4 millions de personnes qui meurent chaque année de maladies chroniques, un chiffre qui pourrait diminuer avec une pratique sportive plus présente. Le sport-santé est un vrai enjeu de santé publique, aujourd’hui il y a un accroissement de la sédentarité et de l’obésité, en plus de la crise sanitaire qui n’a pas aidé la cause pour un grand nombre. La stratégie nationale du sport-santé de 2019-2024 : - La promotion de la santé et du bien-être par l’activité physique et sportive Le développement et le recours à l’activité physique adaptée à visée thérapeutique La protection de la santé des sportifs et le renforcement de la sécurité des pratiquants Le renforcement et la diffusion des connaissances L’objectif est d’encourager la pratique physique ou sportive pour le bien-être et la santé par la promotion de l’EPS, en favorisant la mobilité “savoir rouler à vélo”, par l'aménagement de l'espace public, en développant l’offre de sport adaptée, grâce à de nouveaux dispositifs tels que les maisons sport santé (2019) et en informant les connaissances sur les bienfaits de la pratique régulière du sport. 7 Les apports du diagnostic au sport-santé Les différents apports du diagnostic au sport-santé : - - - - Installation de nouvelles structures sportives permettant un meilleur accès au sport. Développement de la formation et des compétences des éducateurs. Dispositifs sport santé. Le renforcement de la culture du sport chez les jeunes de 0 à 14 ans. Développement d’offres de pratiques spécifiques dans les clubs. Impliquer les entreprises pour développer le sport en entreprise au regard de ses impacts (diminution des risques psychosociaux, bien-être, climat, diminution des arrêts maladie…). Renforcer les partenariats avec les professionnels de la santé. Installation de nouvelles structures sportives : Une installation de nouvelles structures sportives permettant un meilleur accès au sport. Effectivement, l’installation de nouvelles structures sportives permet tout d'abord d’animer mais aussi de dynamiser le territoire, mais cela permet également de combattre la sédentarisation des individus qui est actuellement croissante, dans un contexte de sortie de crise sanitaire, il est primordiale de proposer des structures ainsi que des équipements sportifs. Les nouvelles installations inciteront les habitants de la région à pratiquer du sport plus régulièrement. Rappelons qu’une activité physique plus régulière permet de limiter les risques de surpoids, de maladies cardio-vasculaires et aide au bien-être. Un bon exemple d’installation sportive suivant les objectifs de sport-santé sont les parcours de santé, les parcours santé sont des installations sportives d’extérieur qui permettent de pouvoir travailler un nombre d’exercice très varié. Il en existe de différents types des parcours santé gymnastique, musculation ou encore évolutifs qui proposent tous leurs avantages. Ces parcours santé sont accessibles à tous, mais certains ne sont pas accessibles aux enfants. L’accessibilité est un grand avantage des parcours santé, n’importe qui peut venir pratiquer du sport, qu’il soit jeune ou âgé, sportif ou non, homme ou femme. L’utilisation de ces parcours sont en plus gratuite ce qui ne fait pas de barrières à l’entrée pour ceux qui ne peuvent pas se permettre de mettre de l’argent pour le sport. L’installation de nouvelles structures sportives pour la ville va permettre à la ville de gagner en dynamisme, qualité de vie et en visibilité, la ville donnera une bonne image comme étant une ville sportive qui bouge. Ces installations feront augmenter la pratique sportive au sein de la région ce qui correspond totalement aux objectifs de sport-santé. 8 Développement de la formation et des compétences des éducateurs : Développer la formation et les compétences des éducateurs pour proposer un encadrement de qualité dans le noyau dur du secteur du sport. Il est important sur le plan régional d’impliquer les collectivités territoriales dans le développement des compétences et des formations concernant les éducateurs, cela permettrait d’élever le niveau physique et sportif, et d’assurer un encadrement ainsi qu’un accompagnement de qualité mais surtout d’assurer une approche motivationnelle. Une hausse est présente dans la formation du secteur sportif en Occitanie. Il faut tout de même rester attentif quant à l’insertion des jeunes diplômés car ils sont de plus en plus nombreux suite à la réforme de 2014 sur la formation professionnelle et sachant également qu’un certains nombres de structures sont fragilisés par la crise sanitaire et ne sont plus en possibilité d’employer des jeunes diplômés. Pour régler ce problème pourquoi ne pas mettre en place des formations appropriées et peu coûteuse afin d’avoir un effet sur tout types de structures par l’aide des grandes instances sportives telles que l’ANS ou encore les fédérations affinitaires ou multi-sports. Dispositifs sport santé : Par exemple le dispositif mis en place par la Délégation Régionale à la Jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) “Bougez sur Ordonnance” qui consiste en 1 réseau régional qui réunit 24 structures ressources. (Centre de santé, communes, associations, maison de santé pluriprofessionnelle) ce dispositif contribu au maintien d’un état de santé satisfaisant/ correct et participe à l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants et à leur bien-être. Pour se faire le dispositif à besoin de médecins afin d’évaluer la condition et le niveau d’activité physique pour ensuite décidé d’un accompagnement sous forme d’un programme d’activités physiques adaptées selon les cas. Il y a aussi une phase de sensibilisation à l’importance de l’activité physique pour la santé ainsi que de l’alimentation équilibrée recommandée pour ensuite tourner les patients vers des clubs de sports santé appropriés à leurs besoins. Le dispositif propose un accompagnement personnalisé à la reprise d’une activité physique et/ou sportive adaptée à destination des personnes atteintes de maladies chroniques. Ce dispositif voit le jour dans le but de sensibiliser aux bienfaits du sport sur la santé. L’inactivité physique est le 4e facteur de risque de mortalité au niveau mondial, représentant 6% des décès selon l’OMS. Le sport prend alors les traits d’un médicament accessible et efficace, faisant ni d'inégalités de genre ou de revenu. Cependant chaque personne intéressée se doit de s’engager si elle veut voir émerger des améliorations comme une meilleure condition physique, une réduction des comportements sédentaires, pratiquer en autonomie, créer du lien social et améliorer sa qualité de vie. En terme de dispositif sport-santé on peut aussi citer le dispositif “Maisons Sport Santé” (MSS) créé en 2019 par le ministère chargé des Sports et le ministère des Solidarités et de la Santé. Il propose un accompagnement en termes d’activité physique et sportive 9 pour les personnes souffrant d’affections de longues durées, de maladies chroniques mais aussi de personnes en bonne santé qui n’ont pas pratiqué depuis longtemps afin de les inscrire dans une pratique d’activité physique et sportive durable. L’objectif est de les faire renouer avec l’activité physique pour leur bien-être. Ce projet est une collaboration entre les professionnels de la santé et du sport afin d’offrir un suivi personnalisé et sur mesure. A ce jour, on compte 13 labellisations Maisons Sport Santé en Occitanie dans des secteurs ayant adhéré à la charte PNNS (Programme National Nutrition Santé). Les Maisons Sport Santé représentent un grand nombre de structures potentielles telles que les collectivités territoriales, les centres hospitaliers, associations sportives, établissements publics ou encore des structures itinérantes. Le label à été décerné à 288 établissements de 2020 à 2021, dont 266 sur le territoire français, ce qui leur permet de prétendre à une aide par le ministère des sports, 150 structures sont demandeuses pour la fin de cette année 2021. Le sport sur ordonnance est un dispositif récent. En effet, le 30 décembre 2016, un décret a été promulgué, il précise les conditions de dispensation d’une activité physique adaptée à certaines personnes malades. Ce nouveau décret est une aubaine pour le sport-santé, il permet à certaines personnes atteintes de maladie de se voir prescrire une activité physique adaptée. Cela crée un nouveau lien entre le sport et le personnel de santé. Ce nouveau dispositif doit aussi s’accompagner de personnes pouvant encadrer cette activité physique adaptée comme TrainMe qui est une entreprise qui travaille en partenariat avec le sport sur ordonnance. Le renforcement de la culture du sport chez les jeunes de 0 à 14 ans : Le renforcement de la culture du sport est un enjeu fort du sport-santé. La mise en place d’une stratégie de renforcement de la culture du sport sera bénéfique pour le sport-santé. Il aidera à donner aux jeunes une meilleure culture du sport et également un bon rapport au corps. Les jeunes sont de plus en plus touchés par la sédentarité et l’obésité, phénomène qui a en plus été accru par la crise sanitaire. Le diagnostic montre qu’il sera important de renforcer la présence du sport dès le plus jeune âge pour prévenir des risques d'obésité et de sédentarité. On voit aussi notamment un arrêt de la pratique vers le début de l’adolescence. L’école est l’endroit le plus propice à développer cette culture sportive au plus jeune âge. Les écoles pourront sensibiliser les enfants à la pratique du sport et de ses bienfaits pour le corps, ainsi que de l’importance d’une pratique physique régulière. Il est important de promouvoir la culture du sport au sein des écoles car le sport transmet de bonnes valeurs, comme le respect de l’éthique et des valeurs éducatives et humanistes. Le sport donne un sens au vivre ensemble et à l’apprentissage de la vie associative. Il est important comme le dit si bien le document que les jeunes créent un “habitus”, que la pratique s’inscrive dans leur quotidien. Le développement de cette culture à l’école réduira les risques d'obésité et de sédentarité. Ce qui va totalement dans le sens du sport-santé défini par l’OMS qui est d’utiliser le sport pour le bien-être et la prévention. 10 L’école n’est pas le seul lieu aidant au renforcement de la culture sportive chez les jeunes. Les clubs ont aussi un rôle à jouer. Aujourd’hui suite à la crise sanitaire les clubs doivent essayer de proposer de nouvelles offres qui pourrait attirer de nouveaux les jeunes, pour récupérer les enfants qui ont décroché du sport mais aussi en amener de nouveaux à la pratique en club. La crise sanitaire à fait perdre de nombreux licenciés car les parents ne savent plus s’ils peuvent remettre leurs enfants dans un club de peur d’un nouveau confinement. La crise sanitaire à aussi pu créer un retard dans l’apprentissage du savoir-faire sportif de base comme le savoir nager. La réussite des clubs à récupérer de nombreux licenciés est un enjeu important pour le sport-santé, la pratique en club est une bonne chose pour les enfants ça leur permet de renforcer leurs habitudes sportives. Développement d’offres de pratiques spécifiques dans les clubs : La création d’offres de pratiques spécifiques dans les clubs est une idée intéressante pour développer le sport-santé sur le territoire. Le développement et la mise en avant de ces offres pourra toucher un plus grand nombre de personnes qui ne sont pas forcément intéressées par la pratique en compétition et qui veulent avoir une pratique qui leur est plus propre. Il est nécessaire de développer ces nouvelles offres proposant une pratique sportive non compétitive et accessible à tous publics dans les clubs pour élargir la pratique sportive et mobiliser de nouvelles personnes qui ne s’y retrouvaient pas dans une pratique classique du sport en club sportif. Développer des offres pour les catégories sous-représentées dans la pratique de l’activité physique que sont les séniors, les handicapés et les femmes. Pour atteindre ce résultat il faudra sensibiliser les bénévoles ou salariés du club à la pratique sportive non compétitive et récréative par le biais de formation et d’accompagnement professionnel , il faudra également augmenter les créneaux de disponibilités des équipements pour pouvoir intégrer ces nouvelles pratiques. Impliquer les entreprises pour développer le sport en entreprise : En effet, l’apport du sport en entreprise à tout de bon, il permet d’un point de vue santé d’améliorer l’endurance cardio respiratoire, l'état musculaire et osseux et de réduire le risque de maladies. La mise en place d’activité physique auprès des entreprises permet également de réduire les risques psychosociaux, mais elle favorise également le bien être au travail ainsi que la performance de l’entreprise. Le sport en entreprise permet aux employés de pouvoir pratiquer sur leurs lieux de travail ou bien avec leurs collègues de travail à l’extérieur dans le cadre de leur travail. Le sport en entreprise va favoriser leur productivité mais va aussi leur faire du bien physiquement, cela va même donner envie à certains de reprendre le sport, de s’inscrire à la salle ou dans un club sportif. Les employés sont souvent ceux qui ne bénéficient pas toujours du temps nécessaire pour pouvoir pratiquer une activité physique régulière leur proposer de pouvoir la pratiquer directement au travail. 11 Renforcer les partenariats avec les professionnels de la santé : Renforcer les partenariats avec les professionnels de la santé afin de créer des passerelles vers les publics « empêchés » et d’orienter efficacement les personnes touchées vers le secteur du sport en aval qui contient les médecins du sport et les kinésithérapeutes ainsi que les ostéopathes. Pour se faire certes il faut développer les relations avec des professionnels de la santé par l’intermédiaire des parents des adhérents ou des offres de partenariats diffusées au sein du territoire ce qui me semble très accessible sachant que la démarche serait gagnante pour les 2 parties. Les professionnels de la santé gagneront des clients et donc leurs activités économiques vont augmenter et des invitations pour les évènements organisées par l’association sportive. L’association sportive quant-à-elle bénéficiera d’un suivi pour ses adhérents qui seront de ce fait plus en forme ce qui diminue les coûts d’assurances s' il y a des blessés ainsi que d’une plus grande crédibilité auprès des adultes qui souhaitent rejoindre l’association ou de leurs enfants. De plus, le partenariat permettra d’avoir des avantages économiques sur les prix des séances. Tous ces apports que propose le diagnostic territorial du sport en Occitanie pourront permettre de mieux entrevoir l’avenir du sport santé dans la région d’Occitanie. Ils aideront la région à avoir une population en meilleure forme, plus favorable à la pratique sur la durée, des villes et agglomérations plus dynamiques. 12 Préconisations : - La lutte contre la sédentarité, l’inactivité physique Développement des pratiques adaptées ciblées pour chacun des publics Promotion de la santé et du bien-être Un plan de communication sur les mesures prises, les nouvelles structures sportives mise en place, une communication sur la pratique sportive Prise en compte des attentes/besoins des locaux et aussi des nouvelles pratiques sportives : Il est important d’être sûr d’avoir bien identifié et analyser les attentes et besoins locaux avant de choisir les installations à mettre en place. Il n’y aura pas les mêmes besoins entre les différentes régions, et même au sein des régions chaque territoire n’aura également pas les mêmes besoins, chaque territoire est confronté à ces problématiques qui lui sont propres. La pratique sportive évolue et il faut faire attention à ne pas faire des propositions qui aujourd’hui pourraient se retrouver obsolètes. Il faut que les décisions prises soient en cohérence avec les besoins et attentes du territoire ainsi qu’avec la pratique actuelle de l'activité physique. Par exemple, les gymnases multifonctions semblent être moins en accord avec la pratique actuelle de l’activité physique, il serait plus pertinent de faire des installations plus souples et plus adaptées au sport non compétitif (les gymnases multifonctions restent néanmoins une installation importante du paysage sportif). La lutte contre la sédentarité, l’inactivité physique : L’objectif général du plan est de promouvoir l’activité physique et lutter contre la sédentarité, dans une optique de prévention et/ou comme thérapeutique non médicamenteuse. Il s’agit de « bouger plus pour vivre mieux ! » Il convient de mener des actions de prévention, avec le soutien de tous les acteurs impliqués,l’activité physique. Cela nécessite de : - Travailler sur les diverses possibilités d’accroître, au quotidien, la pratique d’activités physiques à tous les âges et de diminuer le temps de sédentarité : mener des actions de sensibilisation et d’éducation, encourager la mise en réseau des acteurs en proposant localement une offre accessible et lisible … - Valoriser les activités physiques (marche, vélo …) qui peuvent être intégrées dans les activités de tous les jours, - Développer le sport-santé via une activité physique adaptée - Développer la place du sport santé dans une prise en charge globale et adaptée : soutenir, à différents niveaux d’échelles (individuel, communautaire, territorial…), la pratique de l’activité physique dans les parcours de soins et de santé. 13 Développement des pratiques adaptées ciblées pour chacun des publics: 6 publics prioritaires ont été retenus pour la mise en œuvre du plan régional Occitanie : - enfants et jeunes - public en entreprise - public en situation de précarité - personnes en situation de handicap - personnes atteintes d’une pathologie chronique - personnes âgées. Pour chacun des publics retenus, différents objectifs: 1: Prévenir l’obésité et la sédentarité chez les enfants et les jeunes 2: Valoriser l’activité physique comme facteur de santé et de bien être en milieu professionnel 3: Favoriser la pratique d’une activité physique comme facteur d’insertion sociale pour les publics en situation de précarité 4: Améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap 5: Promouvoir l’activité physique comme thérapeutique non médicamenteuse pour les personnes atteintes d’une pathologie chronique. 6: Lutter contre la dépendance et la perte d’autonomie. Axe 1: Prévenir l’obésité et la sédentarité chez les enfants et les jeunes ● Femmes enceintes : - Accompagner les femmes enceintes pour leur recommander, sauf indication médicale contraire, la pratique d’une activité modérée bénéfique autant pour la mère que le bébé. « - Sensibiliser les professionnels de santé intervenant auprès des femmes enceintes. ● Petite enfance (0-3 ans) : - Sensibiliser les parents à l’importance du temps que passe leur enfant devant un écran et à l’impact sur la santé et le sommeil. - Mettre en œuvre une campagne de sensibilisation nutritionnelle auprès des professionnels de santé agissant auprès des enfants de moins de 3 ans (pédiatres, - Améliorer les connaissances des professionnels sur les repères en termes d’activités physiques, d’activités sédentaires (durée, types, outils) et de sommeil du jeune enfant. - Faciliter l’accès aux lieux équipés de matériels adaptés pour une pratique d’activité physique du jeune enfant. 14 - Informer, sensibiliser les professionnels de la périnatalité et de la petite enfance (notamment modes de garde) aux risques liés au temps passé par les enfants devant les écrans selon les étapes du développement. - Via ces professionnels, sensibiliser et informer les parents de ces mêmes risques. ● Enfants et jeunes (4-17 ans) - Agir auprès des enfants dans le cadre d’une démarche globale associant l’activité physique, l’alimentation et l’hygiène de vie (sommeil …). - Inscrire les actions dans le cadre du parcours éducatif de santé des élèves. - Favoriser les déplacements actifs. - Développer les séances d’activités physiques dans le cadre scolaire, périscolaire. - Développer des actions d’information et de sensibilisation sur le danger que représentent les écrans. - Développer des programmes d’intervention de type ICAPS auprès des collégiens, centrés sur l’activité physique et la sédentarité. ● - Enfants en surpoids ou obésité: Développer des actions proposant la pratique d’activités physiques adaptées en direction des enfants en surpoids ou en obésité en lien avec les dispositifs (réseaux …) de prise en charge de l’obésité pédiatrique. ● Étudiants - Sensibiliser aux bénéfices de la pratique d’une activité physique régulière dans un contexte nouveau d’indépendance. - Inciter à s’engager dans de nouvelles habitudes. - Développer des actions entre pairs pour informer, motiver, accompagner les étudiants dans une démarche active de santé. Axe 2 : Valoriser l’activité physique comme facteur de santé et de bien être en milieu professionnel - Sensibiliser aux bénéfices de la pratique d’une activité physique régulière dans le but d’améliorer le bien être au travail (diminution du stress..) - Créer une dynamique en favorisant un rapprochement entre les acteurs de l’entreprise et du sport autour d’un projet global d’entreprise. - Promouvoir la charte « entreprise active PNNS » et accompagner les entreprises à signer cette charte. Axe 3 : Favoriser la pratique d’une activité physique comme facteur d’insertion sociale pour les publics en situation de précarité 15 - Accompagner les publics précaires à devenir acteurs de leur santé : meilleure connaissance de la condition physique, amélioration de l’hygiène de vie … -Développer la pratique de l’activité physique pour permettre de retrouver estime de soi et confiance pour une (ré)insertion sociale optimale. - Favoriser et faciliter l’accès à la pratique d’activités sportives des personnes en situation de précarité et réduire les comportements sédentaires. - Encourager la mise en place de dispositifs « passerelle » dans le but de pérenniser la pratique d’activités physiques. Axe 4 : Améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap moteur, sensoriel, cognitif , psychique ou mental -Renforcer l’offre d’APA et améliorer l’accessibilité des APS pour les personnes en situation de handicap (moteur, sensoriel, psychique, mental) vivant en milieu ordinaire ou en institution. - Développer des actions collectives d’APA pour favoriser la socialisation des personnes en situation de handicap en milieu ordinaire. - Favoriser le développement de projets « activités physiques et sportives adaptées » dans chaque établissement médico-social de manière à développer la pratique sportive, en impliquant les personnes en situation de handicap, leur entourage familial et les professionnels concernés. - Favoriser le contact avec les structures de soins de suite et de réadaptation (SSR) pour une rééducation en lien avec l’activité physique adaptée (handicap moteur). - Sensibiliser les groupes d’entraide mutuelle et leurs adhérents et les amener à une pratique régulière d’APA. - Communiquer sur les formations adaptées au public en situation de handicap, puis communiquer sur les équipements sportifs et les espaces , sites et itinéaires (ESI) accessibles à la pratique des APS des personnes en situation de handicap (recensement RES) Axe 5: Promouvoir l’activité physique comme thérapeutique non médicamenteuse pour les personnes atteintes d’une pathologie chronique. Accompagner les patients personnes atteintes d’une pathologie chronique vers la pratique d’une activité physique régulière, adaptée et sécurisée. - Développer la recommandation des APA par les médecins et les autres professionnels de santé. - Faciliter l’orientation des patients disposant d’une prescription médicale pour la pratique d’activités physiques adaptées. 16 - Encourager la mise en place de dispositifs « passerelle » dans le but de pérenniser la pratique d’activités physiques. - Développer, renforcer et former le réseau de professionnels de la santé et d’éducateurs sportifs pour la prise en charge des personnes atteintes d’une pathologie chronique par les APS. - Développer le partenariat avec les Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM), les Unions régionales des professionnels de santé (URPS), les collectivités territoriales etc. - Recenser et communiquer sur l’offre régionale en activité physique adaptée (cartographie, site Internet). Axe 6: Lutter contre la dépendance et la perte d’autonomie, personnes âgées à domicile - Proposer des programmes de prévention des chutes aux personnes âgées pour rester physiquement actives et ainsi préserver leur autonomie. -Favoriser le développement des « passeports prévention » permettant un accompagnement personnalisé pendant 6 mois. -Développer des actions collectives pour favoriser le lien social et le bien-être psychologique. ● Personnes âgées en EPHAD - Promouvoir et accompagner la mise en place des APA dans les établissements pour personnes âgées en intégrant ces actions dans les projets d’établissement. - Inciter les EHPAD à pérenniser l’activité physique auprès des résidents : accueil de stagiaires STAPS (parcours activité physique adaptée), formation, emplois mutualisés … - Développer des actions collectives pour favoriser le lien social et le bien-être psychologique. 17 Promotion de la santé et du bien-être La France a mis en place depuis 2001 une politique publique qui vise à améliorer l’état de santé de la population à tous les âges de la vie en agissant sur la nutrition, grâce à la promotion d’une alimentation et d’une activité physique favorables à la santé. Cette politique vise à encourager la pratique auprès des publics dits à besoins spécifiques en s’appuyant sur le développement de réseaux régionaux sport et santé. Depuis, le Programme national nutrition santé (PNNS) a été reconduit deux fois, en 2006-2010 et en 2011-2015. Sa mise en œuvre repose sur une coopération à tous les niveaux, depuis l’échelle interministérielle jusqu’au niveau régional et local. La loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement positionne l’activité physique comme un des leviers essentiels de la prévention de la perte d’autonomie et d’un vieillissement réussi. La loi de modernisation de notre système de santé, promulguée système de santé. Elle comporte, en particulier, deux articles concernant l’activité physique. Son article 1er reconnaît l’activité physique comme outil de santé publique et l’article 144 instaure la prescription médicale des activités physiques. La circulaire N°2016-008 du 28 janvier 2016 prévoit la mise en place d’un parcours éducatif de santé pour les élèves. De la maternelle au lycée, le parcours éducatif de santé s’articule autour de trois axes : protection de la santé des élèves, prévention des conduites à risques et éducation à la santé. Le décret n°2016-1990 du 30 décembre 2016 vient préciser les conditions de dispensation de l’activité physique adaptée prescrite par le médecin traitant à des patients atteints d’une affection de longue durée. Il définit aussi des catégories de professionnels pouvant assurer la prise en charge de patients ayant une prescription médicale, en fonction du degré de limitation fonctionnelle. L’instruction interministérielle du 3 mars 2017 complète ces deux textes en donnant les conditions de dispensation de l’activité physique adaptée prescrite par le médecin traitant à des patients atteints d’une affection de longue durée. Plan de communication : Une communication sera nécessaire au bon déroulement de la mise en place des différentes mesures. Une communication devra être réalisée sur les projets programmés suite au diagnostic, par exemple si de nouvelles structures et installations sportives sont mises en place il est essentiel de communiquer dessus. Communiquer sur les nouvelles structures et installations sportives permet d’informer les habitants de la région des nouveaux équipements sportifs à leur disposition. Si on ne les tient pas au courant de cela il ne pourront pas en profiter, la communication va permettre de mettre en avant ces installations et incitera certains à utiliser ces installations et donc à faire une pratique physique. Une communication sur les bienfaits de l’activité physique régulière est aussi un élément clé. Il faudra donc chercher à sensibiliser les habitants de la région au bienfait de l’activité physique en insistant sur le côté plaisir et bien-être que procure l’activité physique. 18 Cette communication à pour objectif de donner le déclic à certaines personnes qui hésitent à pratiquer une activité physique ou qui n’étaient pas conscient de ces nombreux bienfaits. Il faut donner de la visibilité au sport-santé sur ce qu’il peut apporter et sur ce qu’il a déjà apporté. Le mettre en avant pour donner envie au personnes de s’y mettre aussi, il y a plus de chances que les personnes se mettent au sport s' ils entendent régulièrement parler des bienfaits de l’activité que s’ils n’en entendent pas parler. Quelques définitions: ● ● ● ● ● ● ● Activités physique Inactivité physique Nutrition Santé Sédentarité Sport Sport-santé download (sante.fr) 19