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impact du développement durable environnemental sur le mode de vie-converti (2)

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République algérienne démocratique et populaire
Université des sciences et de la technologie d’Oran MOHAMED BOUDIAF
Faculté des sciences naturelles et de la vie
Fait par :
• CHAIBEDDOUR IMENE
• CHAHI CHAIMAA
• CHEREF LAHOUARIA
Niveau :
• L2 / section 2 / groupe 7/ sciences biologiques
Année universitaire :
2020 – 2021
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1. Introduction :
Pays niveau d’un puis, il y a une politique internationale de développement qui relève elle
aussi des Etats ou entre les pays, cela relève normalement des gouvernements. Jusqu’à
présent, les gouvernements font les réglementations environnementales ou sociales et Protéger
l’environnement, établir une certaine équité sociale
2. Environnement:
La définition simplifiée du mot environnement correspond au cadre de vie, qu'il soit d'origine
naturelle ou construit par l'homme. Il fournit de nombreuses ressources dont l'homme a besoin
pour son existence et son bien-être, tout en étant simultanément une source de nuisance et
d'inquiétude pour ce qui touche de près ou de loin à sa santé et à ses biens. Ceci concerne les
pollutions d'origine diverses jusqu'aux cataclysmes climatiques. Autre définition de
l’environnement de l'homme, annoncée dans la conférence de Stockholm sur l'environnement
humain en 1972 est « l'ensemble des rapports parfois de nature conflictuelle qu'il entretient
avec le milieu dans lequel il vit et qui nécessite des arbitrages au niveau de la société ».
Développement: La notion du développement, telle qu'ont développé les économistes, tire son
origine des sciences du vivant (le développement d'un organisme = évolution de l'état
embryonnaire vers l'état adulte). La croissance, quant à elle, correspond, à un changement
quantitatif (augmentation de la richesse d'un pays par exemple). Ces deux phénomènes ne
sont pas nécessairement liés. Il est possible d'observer une croissance économique sans
développement réel de la société concernée et vice versa A la conférence de Rio en 1992, le
développement a été présenté comme un ensemble de mesures techniques (utilisation des
connaissances scientifiques, croissance de la productivité, identification des échanges
internationaux, amélioration de la santé, éducation, réduction de la pauvreté qui implique
aussi une croissance économique). Il est utile de rappeler que de nos jours, le développement
économique est assimilé à la croissance et que le développement économique n'est pas
nécessairement le moteur du développement humain. Pour le philosophe "Edgar Morin" "
L'idée du développement suppose de façon implicite que le développement technicoéconomique est la locomotive qui entraîne naturellement à la suite un "développement
durable" dont le modèle accompli est celui des pays réputés développés. Cette vision suppose
que l'état actuel des sociétés occidentales constitue le but et la finalité de l'histoire humaine.
Le développement durable ne fait que tempérer le développement par considération du
contexte écologique, mais sans mettre en cause ses principes. Ainsi le développement, notion
apparemment universaliste, constitue un instrument de colonisation des pays "sous
développés", dits du sud par le nord". Progrès: Au 18ième siècle, les philosophes de l'ère de la
Lumière, considèrent le progrès technique comme accompagnant de développement des
connaissances scientifiques. C'était le meilleur moyen de lutter contre le froid, la misère et la
faim. Il assurait ainsi le progrès économique. Ainsi donc, le progrès social, politique et moral
étaient garantis par le progrès économique. L'apogée du scientisme, connue à la fin du 19ième
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siècle, repose sur une croyance absolue dans les capacités scientifiques à apporter les
solutions à tous les problèmes de l'humanité (la science est donc vue comme le moteur du
progrès). Avec le triomphe du communisme en URSS, c'est à dire au 20ième siècle, la science
ainsi que la technologie a été glorifiée afin d'assurer le bien être social. Ce qui se passe
actuellement est totalement différent. En effet, le temps du scientisme est en partie révolu et le
culte du progrès est controversé. La facette humaine du progrès qui correspondait à celui du
progrès social, politique et moral, ne découle pas forcément des avancées technologiques et
scientifiques. Le monde d'aujourd'hui est plus injuste, plus violent et plus individualiste.
3. Le développement durable ou soutenable :
l’être humain est au centre des préoccupations économiques, sociales et environnementales,
lui seul est capable d’agir sur ces tenants et permettre ainsi la pérennité de notre planète la
notion de développement durable introduit une nouveauté radicale dans la manière de penser
le vivre ensemble : la prise de conscience du caractère non durable de notre mode de
développement actuel, et le fait que sa poursuite compromet gravement les possibilités de vie
des générations futures. Cette non-durabilité est en premier lieu associée à l’épuisement et à la
dégradation des ressources naturelles. Mais la protection de l’environnement pose très vite des
questions fondamentales concernant notre manière de produire, de consommer, de nous
déplacer, d’habiter l’espace et de vivre en société. Des questions qui sont lourdes de
conséquences car elles interrogent notre mode de développement économique, politique et
social, et nos formes de redistribution et de partage, tant au niveau local que planétaire. C’est
tout notre mode de vie, individuel et collectif, qui se trouve interpellé par le développement
durable. Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent
sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts
sont inhérents à cette notion :
le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à
qui il convient d'accorder la plus grande priorité, et l'idée des limitations que l'état de
nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l'environnement à
répondre aux besoins actuels et à venir. »
En termes de modes de vie, nous sommes sollicités à changer plusieurs de nos pratiques
quotidiennes : éviter les gâchis d’énergie provenant du chauffage ou de l’illumination,
contrôler l’utilisation de l’eau, préférer les transports en commun et économes en énergie,
acheter des produits peu polluants et durables, etc. Or, il ne s’agit pas seulement de changer
de pratique ou d’habitude. Le développement durable constitue aujourd’hui une chance
historique pour interroger profondément le « sens » de notre vie individuelle et collective ; le
sens dans sa double acception : l’orientation et la signification de la vie, autrement dit, notre
projet de vie et son fondement. Afin de mieux mettre en évidence cette interrogation sur le
sens de la vie, nous parlerons de « style de vie » plutôt que de « mode de vie ». Nous
commencerons par expliciter la signification que nous donnons à cette expression en lien avec
le développement durable. Nous présenterons ensuite les articles de ce dossier qui déclinent
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de différentes manières le style de vie associé au développement durable. Enfin, nous
dégagerons à partir des articles, trois caractéristiques qui semblent identifier ce style nouveau
en construction.
4. Mode de vie :
Dès qu’on parle de « mode de vie » en lien avec le développement durable, on pense tout de
suite au besoin d’un nouveau modèle de développement à mettre à la place de l’actuel. Ce
« mode » qui devient trop vite « modèle » peut induire que le développement durable
correspond à un modèle unique, préfabriqué, une sorte de « prêt-à-porter », qui devrait
pouvoir se substituer à l’actuel modèle. Mais cette idée va à l’encontre même du
développement durable, et c’est la raison pour laquelle la notion de « style » nous semble plus
appropriée que celle de « mode » ou de « modèle ». Car le style n’est pas associé à un seul
modèle, mais il peut prendre des formes multiples. Le style c’est, comme dit Merleau-Ponty,
« la mise en forme des éléments du monde qui permettent d’orienter celui-ci vers une de ses
parts essentielles » . Le style relève de la mise en forme plutôt que d’une forme particulière,
de la mise en cohérence d’un ensemble plutôt que de sa composition précise. Le style a
toujours quelque chose d’indéterminé, qui ouvre vers un autre possible, tandis que le modèle
évoque plutôt quelque chose d’achevé et dont le résultat est prévisible d’avance. C’est en ce
sens que nous parlons du développement durable comme nouveau « style de vie ».
Nous sommes aujourd’hui confrontés au défi de trouver un autre vivre ensemble, qui soit plus
respectueux de la nature et plus solidaire. Or, nous le constatons chaque jour, il n’y a pas de
solution miracle, il n’y aura pas de modèle de développement unique et bon pour tous.
Chaque solution a des effets positifs pour les uns et négatifs pour les autres. Pensons à
l’exemple des biocarburants : moins polluants que le pétrole mais avec des effets pervers sur
l’alimentation. Et c’est pareil pour toutes les sources d’énergie renouvelable envisagées. Par
conséquent, c’est la manière de choisir plutôt que le choix retenu qui permettra de dire si la
solution est « bonne » ou « mauvaise ». C’est surtout dans la manière de décider ensemble,
dans la manière de faire des choix de société, dans la manière de construire des projets
collectifs que le développement pourra être qualifié de durable, de viable et de vivable.
Évidemment il faudra avancer dans la recherche de solutions techniques, mais la technique ne
résoudra pas, toute seule, nos problèmes. Une même technique peut se révéler à la fois très
positive et très négative selon les urgences et les compétences particulières de chaque
situation, de chaque population. Le développement sera durable surtout si nous sommes
capables d’inventer de nouvelles manières de vivre ensemble : un « ensemble » qui ne soit pas
le seul résultat du jeu des forces, où les plus puissants l’emportent, ni du seul compromis, où
l’on est prêt à perdre seulement en fonction de ce qu’on peut gagner, mais un véritable projet
bâti ensemble, où l’on croit que le collectif peut faire émerger du radicalement nouveau. C’est
en ce sens que le développement durable appelle à inventer un nouveau « style » de vie : un
style tel que le fait de se laisser déplacer par autrui ne soit pas perçu d’abord comme une perte
de pouvoir, mais plutôt comme une capacité de créer ensemble ; où l’interdépendance n’est
pas perçue comme manque d’indépendance, mais comme possibilité de s’enrichir
mutuellement ; où l’intérêt des autres n’est pas toujours perçu comme empiétant sur mon
intérêt personnel, mais comme une ouverture à des dimensions nouvelles.
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L’évolution de la notion d’environnement écologique est liée à celle des primates et de
l’appariation de l’espèce « Homo sapiens» ou l’homme moderne. La population des grands
primates (gorilles, chimpanzés, orang-outang), occupant la terre il y a de cela 10 millions
d’années, est constituée de 100.000 individus. C’étaient des êtres craintifs, mal armés par la
nature, plutôt décimés à des prédateurs et se nourrissaient de plantes et de petites proies.
L’homme moderne a pu, en très peu de temps, transformer la biosphère. Grâce à ses capacités
cérébrales permettant les apprentissages rapides, l’adaptation aux changements
environnementaux ainsi que la transmission des connaissances, l’homme est arrivé, il y a 100
milles ans, à maîtriser le feu, se chauffer, s’éclairer, éloigner ses prédateurs et à créer des
groupes sociaux. Ces actions ont permis d’augmenter sa durée de vie et d’assurer son
expansion démographique. La figure I-1 montre l’évolution de l’espèce humaine à travers le
temps et dans le monde. Europe Monde Figure I-1. Evolution de la population humaine
150.000 1.500.000 400.000 77.000.000
5. Caractéristiques de la planète terre :
Commençons par donner une présentation de la planète terre selon la description de
professeur Gérard Mégie : « Depuis les origines, la planète Terre se comporte comme un
système interactif complexe. Les conditions qui ont permis l’apparition de l’Homme résultent
d’un équilibre précaire entre les océans, l’atmosphère, l’énergie solaire et la biosphère.
Équilibre dynamique et non statique, caractérisé par les échanges permanents soumis euxmêmes aux variations des paramètres cosmiques. C’est dans le rayonnement solaire que la
terre puise l’énergie nécessaire aux transformations thermodynamiques et chimiques qui
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prennent naissance à sa surface ». Cette description peut être résumée par la figure 2.1. Figure
I-1 Interaction dynamiques entre élément naturels, Terre Biosphère Atmosphère Océan.
Quels sont les principes des politiques de développement durable ?
Les mesures prises par les pouvoirs publiques pour intégrer les objectifs du développement
durable se sont multipliées ces dernières années (ex : le protocole de Kyoto, le Grenelle de
l'environnement…). Ces politiques reposent sur trois principes :
Le principe de solidarité recouvre la solidarité entre les personnes d’une même génération et
la solidarité intergénérationnelle. Ils mettent en avant les dimensions sociale et écologique du
développement durable et affirment le rôle de l’État dans ces domaines
Le principe de précaution postule que l'on s'abstient de toute action lorsqu'un dommage sur
l'environnement ou la santé humaine reste incertain dans l'état actuel des connaissances
scientifiques. Il concerne les OGM par exemple
Le principe de participation postule que pour être légitime, le développement doit prendre
en compte l’avis de chacun, en s’appuyant sur des organisations représentatives et
démocratiques
6. Conclusion :
Un nombre croissant d’entreprises veulent souscrire à l’idéologie du développement durable
en essayer de concilier à la fois l croissance économique et la sauvegarde des ressources
humaines et naturelles. L’entreprise qui s’engage en faveur du développement durable porte
un soin particulier aux effets de ses actions et doit œuvre r pour que celles-ci restent
compatibles avec les principes de croissance et de développement durable .Plusieurs études
portant sur la corrélation éventuelle entre la performance sociale et environnementale et la
performance financière remarquent qu’à un effet favorable positif de
la performance sociétale sur la performance financière ou sur la création de valeur
actionnariale. Toutefois, il semble qu’une gestion partenariale ciblée, en direction des clients
et fournisseurs, puisse contribuer à atténuer un risque global initialement supérieur.
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Sommaire :
1. Introduction
2. Environnement
3. Le développement durable ou soutenable
4. Mode de vie
5. Caractéristiques de la planète terre
6. Conclusion
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