1 Laurence VOS 1BSI C11 Situation de communication aidante vécue en stage : 1. Schéma de la communication : Contexte physique : femme âgée de 71 ans, hospitalisée pour altération de l’état général depuis 3 semaines. Contexte socio-culturel : madame « X » est mariée avec un monsieur de 72 ans en très bonne santé. Ils ont eu ensemble 2 garçons qui ont la quarantaine et vivent dans un milieu aisé et cultivé. Environnement : madame était hospitalisée à l’hôpital CHC Notre-Dame à Waremme, dans une chambre seule en médecine gériatrique. Le canal : verbal et non verbal Le bruit : télévision allumée. 2. L’attitude d’écoute : ICI : Distribution des repas de midi : j’apporte le plateau de madame dans sa chambre. MAINTENANT : J’étais disponible pour parler avec madame car d’autres étudiantes étaient présentes pour terminer la distribution des repas de midi et pour répondre aux éventuelles sonnettes. Nous étions donc dans un environnement calme et propice à la discussion. CONTENU : Madame « X » paraissait pensive, tracassée et triste à la fois. Son regard portait dans le vide avec les yeux au bord des larmes et ses jambes bougeaient nerveusement . Je déposai donc son plateau au coin de la table, m’accroupis pour me mettre à sa hauteur et lui demandai ce qui la tracassait autant. Madame « X » me prit la main et commença à pleurer. Je lui proposa donc un mouchoir. Une fois calmée, elle me raconta que le médecin était passé 1h plus tôt pour lui annoncer que son départ n’était pas prévu pour tout de suite et qu’une ponction lombaire était prévue pour le lendemain matin. Elle m’avoua qu’elle trouvait sa vie pesante et ennuyante à l’hôpital et qu’elle se réjouissait de rentrer chez elle auprès de son mari une bonne fois pour toutes. De plus, l’examen prévu le lendemain la tracassait énormément car le médecin ne lui avait pas bien expliqué en quoi cela consistait. Je lui dis alors que si le médecin ne prévoyait pas sa sortie pour tout de suite, c’était pour des raisons de sécurité et qu’il ne la sentait pas prête encore pour assumer son retour à domicile. Mais qu’il ne fallait pas perdre espoir car son état de santé évoluait positivement. Pour ce qui en était de la ponction lombaire, je lui proposai de faire la rencontre de l’infirmier en chef du service, pour qu’elle puisse poser toutes les questions éventuelles pour diminuer son anxiété et que si elle le désirait, je pouvais être présente durant sa ponction. A la fin de cet échange, madame « x » avait l’air moins bouleversée par ses 2 nouvelles. Elle me fit un sourire, m’embrassa sur la joue et me remercia en me proposant un petit chocolat. RESSENTI : Lorsque madame fondit en larmes, je me sentais mal à l’aise : je ne savais que dire, ni que faire. Lorsque j’appris que pour finir son départ était reporté, j’étais vraiment triste pour elle car je savais qu’elle se réjouissait à l’idée de rentrer chez elle auprès de sa moitié. Une fois que je réussis à trouver les mots et à calmer son angoisse et sa tristesse , je me sentis utile et contente d’avoir pu trouver au final les mots justes pour la consoler et la rassurer.