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GEOLOGIE-DU-PETROLE

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GROUPE LOKO, ABIDJAN COTE D’IVOIRE
Institut Supérieur de Formation Professionnelle ISFOP
PROGRAMME
 CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA GEOLOGIE DU PETROLE
 CHAPITRE II : PROCESSUS DE FORMATION DES HYDROCARBURES
 CHAPITRE III : PROCESSUS DE REMPLISSAGE DES RESERVOIRS
 CHAPITRE IV : ETUDE DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CÔTE
D’IVOIRE
TANOH Yao Parfait, Technicien Supérieur en Mines-Géologie-Pétrole, 2012-2013
Email: [email protected]/ [email protected], Abidjan, Koumassi
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA GEOLOGIE DU PETROLE
Introduction
Notion de ressource énergétique : richesse ou moyen (ressource) dont on peut disposer.
Tandis que le terme énergétique est relatif à l’énergie qui elle-même traduit une grandeur
physique représentant la faculté que possède un système de corps de pouvoir fournir du travail
mécanique. On distingue traditionnellement l’énergie primaire c'est-à-dire consommée à
l’état brut et qui regroupe la totalité des combustibles minéraux (charbon, pétrole, gaz naturel)
et l’énergie secondaire résultant de la transformation physique d’une source d’énergie
primaire (englobant essentiellement le thermoélectricité et surtout les produits pétroliers
raffinés et accessoirement les gaz de hauts fourneaux). Cette énergie revêt diverses formes qui
peuvent se transformer entre elles. On distingue :
- l’énergie mécanique fournie par le travail d’une force,
-l’énergie géothermique fournie par une source de chaleur,
-l’énergie électrique fournie par l’activité électrique,
-l’énergie chimique fournie par les électrons,
-l’énergie nucléaire fournie par les rayonnements des longueurs d’ondes variables.
Sur le plan économique, la quantité d’énergie dont dispose l’homme pour ses besoins est un
facteur important pour définir le degré de développement économique qu’il a atteint.
L’utilisation de certaines sources d’énergie
. L’énergie géothermique qui fait appel à la chaleur issue des profondeurs de la Terre est
généralement utilisée dans les stations hydrothermales (Sauna).
. L’énergie marémotrice est une énergie mécanique qui met à profit les mouvements de
marrés pour le transport.
. L’énergie nucléaire exploite la fission (division d’un noyau atomique lourd en plusieurs
fragments légers) des noyaux lourds d’uranium ou de plutonium.
. L’énergie solaire généralement utilisée dans les chauffages domestiques. Cette forme
d’énergie est cependant difficile à capter, à concentrer et à conserver donc très chère.
I-
DEFINITION
Le terme géologie du pétrole signifie au sens large géologie des hydrocarbures naturels qu’on
rencontre dans de nombreux pays du monde sous forme de gaz, liquide, semi-liquide, solide.
Le mot pétrole signifie huile de roche, qui était connu depuis l’antiquité. Les premiers puits
de pétrole ont été creusés il y a environ un millier d’année en Chine, mais l’essentiel des
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produits pétroliers qui étaient vendus sur le marché provenaient des suintements en surface
(écoulement en surface). La production faible au départ qui servait à l’éclairage uniquement
s’est vite développée avec l’avènement du moteur à explosion. Son importance et sa quantité
produite n’ont cessé de croître depuis. A côté de son rôle comme source d’énergie, surtout peu
après la seconde guerre mondiale, le pétrole est devenu la matière première la plus importante
d’une industrie de croissance rapide qui est la pétrochimie.
II-
NOTION DE BASE DE LA GEOCHIMIE ET DE LA PHYSIQUE DU
PETROLE
1- Chimie
Du point de vue chimique, tout pétrole au sens large est un mélange très complexe
d’hydrocarbures (H et C) avec des quantités mineurs d’azote(N), d’oxygène(O) et de
soufre(S) considérés comme des impuretés. Le pétrole set un mélange d’hydrocarbures dans
lesquels les atomes d’ hydrogènes (H) et de carbones(C) forment un grand nombre de
structures moléculaires qui donnent naissance aux séries d’hydrocarbures dominantes.
a- Classification
On distingue généralement les paraffines, les aromatiques et les naphtènes.
. Les paraffines ont toutes des chaines saturées ouvertes avec la formule générale CnH2n+2.
Les gaz de la série paraffinique sont : le méthane CH4, l’éthane C2H6, le propane C3H8 et le
butane C4H10. Les liquides de cette série sont : le pentane C5H12, l’hexane C6H14, etc. jusqu'à
des molécules à 20 atomes de carbone.la série paraffinique peut continuer jusqu’à 70 atomes
de carbone, ce sont des solides. Les paraffines solides peuvent poser des sérieux problèmes de
production et de transport par oléoduc (pipeline) car elle obstrue les tuyaux en se déposant sur
les parois.
. Les aromatiques ont des chaînes fermées non saturées ou des anneaux avec la formule
générale CnH2n-6. Exemple : le benzène C6H6.
. Les naphtènes ont des anneaux polycycliques saturés avec la formule générale CnH2n-12.
Exemple : La naphtaline C10H8
b- Structures moléculaires
Un hydrocarbure est saturé lorsque toutes les valences d’un carbone sont occupées par un
hydrogène. Les hydrocarbures saturés sont plus stables et moins réactifs.
2- Physique
Le pétrole brut refroidit mais sans gaz dissout est presque toujours un liquide assez foncé
(noir, brun, verdâtre) et visqueux à la surface. Sa viscosité souterraine est influencée par la
chaleur géothermique mais également influencée par la quantité de gaz dissoute.
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a- Viscosité
C’est la capacité qu’a un liquide à s’écouler sur une surface plane. La viscosité d’une huile
décroit lorsque la quantité de gaz dissout augmente et quand la température augmente. Cette
viscosité croit lorsque le nombre d’atome de carbone augmente, elle augmente aussi avec la
densité. Les huiles des réservoirs profonds ont tendance à être plus légères que celle des
réservoirs superficiels. Plus il y a du gaz en solution, plus la température est élevée et moins
basse est la viscosité. La viscosité se mesure avec un viscosimètre.
b- La solubilité
La solubilité des hydrocarbures dans l’eau est variable. Les hydrocarbures sont solubles dans
d’autres hydrocarbures, mais sont très solubles dans le chloroforme, le tetrachloroforme de
carbone et le disulfure de carbone.
c- La fluorescence
L’huile brute et les hydrocarbures sont fluorescents sous une lampe ultraviolette. La
fluorescence des hydrocarbures naturels est jaune à marron tandis que celle des produits
raffinés est bleue à verte.
d- Caractère des mélanges
Le gaz naturel est en général un mélange de plusieurs hydrocarbures dont le plus prédominant
est le méthane. Ce gaz existe en subsurface soit comme une accumulation indépendante soit
en association avec de l’huile ou encore en solution dans l’eau de formation. Les
hydrocarbures solides sont relativement rares bien qu’en de nombreux endroits on en
rencontre en grandes quantités variables (sable bitumeux à Eboinda)
e- Kérogène
C’est un minéraloïde bitumeux, solide qui désigne les constituants organiques des roches
sédimentaires insolubles dans les solvants organiques et alcalins. C’est la forme la plus
répandue à la surface de la matière organique. Il est mille fois plus rependu que le pétrole et le
charbon et 50 fois plus que les bitumes dispersés dans les sédiments.
Du point de vue chimique, le kérogène est un complexe macromoléculaire composé de
noyaux cycliques condensés. C’est une matière intermédiaire entre le pétrole et le charbon. Il
peut se transformer partiellement en hydrocarbure sous l’effet de la chaleur pyrobitume.
Chimiquement, il diffère de l’huile brute par sa très forte teneur en oxygène et en azote qui
doit être éliminée avant que le kérogène puisse devenir du pétrole. Ce kérogène peut être une
substance primaire dans le processus de formation du pétrole ou un résidu après la genèse de
ce pétrole.
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III-
ORIGINE DU PETROLE
Le pétrole et le gaz ont été découvert dans les terrains allant du début de l’ère primaire
jusqu’au milieu de l’ère tertiaire. Dans un champ ou gisement pétrolifère, les hydrocarbures
imprègnent sous une pression pouvant atteindre 175 kg /cm2 et à des températures pouvant
atteindre 150°C, les interstices (vides) des sables ou des pores des calcaires ou des grès. Un
gisement pétrolifère est toujours localisé en un point singulier ou dans une anomalie naturelle
permettant au pétrole de se rassembler en un point haut sous une couverture imperméable
formant un piège. Le plus souvent il est surmonté d’une couche d’hydrocarbures gazeux et
surnage au dessus d’une couche d’eau salée. La couche de terrain sédimentaire à explorer peut
atteindre 15000m, mais les puits productifs les plus profonds ne vont pas au delà de 7000m.
L’épaisseur d’un gisement dépasse rarement une trentaine de mètre. La plupart des gens
pensent que la source principale est la matière organique enterrée dans les sédiments à grains
fins (argile) et la diagenèse de cette matière organique mène à la formation d’un
protopétrole.
Marne
Grès
Argile
Couche imperméable (piège)
Roche réservoir
Roche mère (matière organique enterrée)
Ce protopétrole est une sorte de kérogène résultant de l’action biologique (bactéries) et
thermocatalytique. Cette substance sera modifiée par l’environnement physique et chimique
avant et pendant jusqu’à devenir finalement du pétrole. Les milieux oxydants sont très peu
favorables à la conservation de la matière organique et dont à sa transformation en pétrole.
Des observations montrent que la matière organique végétale aboutit à des huiles cireuses
(paraffiniques) tandis que la matière organique animale aboutit à des huiles non paraffiniques.
La présence d’huile ou de gaz dépend de l’histoire diagénétique de la matière organique, la
température jouant un rôle important. Le problème de l’origine du pétrole n’est pas une
condition préalable à l’exploration pétrolière.
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IV-
LES ENJEUX DU PETROLE
Les enjeux liés au pétrole sont à la fois économiques, sociaux, environnementaux et
géostratégiques. Ressource stratégique devenue extrêmement lucrative, le pétrole attise les
convoitises. Certains Etats se font la guerre pour acquérir les gisements de pétrole et de gaz.
Les grands Etats cherchent à contrôler les réserves pétrolières et les grandes routes
d’approvisionnement.
1- Enjeux économiques
Le pétrole étant le plus gros commerce international de matières de la planète en valeur et en
volume, il a un poids important dans les équilibres commerciaux. Les grands pays producteurs
disposent de recette telle que leur gouvernement ont souvent un excédent public à placer qui
leur donne un poids financier important. Les fluctuations du prix du pétrole ont un impact
direct sur le budget des ménages, donc sur la consommation dans les pays développés. Elles
influent aussi en proportion variable sur le prix de tous les biens et services car tous sont
produits en utilisant du pétrole. La découverte de réserves de pétrole dans un pays est souvent
perçue comme bénéfique pour son économie.
2- Enjeux sociaux
Devenu indispensable à la vie quotidienne dans la plupart des pays développés, le pétrole a un
impact social important. On a vu des émeutes parfois violentes suite à des hausses du prix du
pétrole. Dans les pays développés, une augmentation du prix du pétrole se traduit par un
accroissement du budget consacré à la voiture mais dans les pays les plus pauvres elle signifie
moins d’éclairage et moins d’aliments chauds. Outre que le pétrole est utilisé dans toutes les
industries mécanisées comme énergie de base, ses dérivées chimiques servent à la fabrication
de toute sorte de produits, qu’il soit hygiénique (champoing), alimentaire, de protection, de
contenant, de tissu, etc. se faisant, le pétrole est devenu indispensable et par conséquent très
sensible stratégiquement (parce qu’il rentre dans la fabrication de plusieurs produits).
3- Enjeux environnementaux
L’impact environnemental le plus inquiétant du pétrole est l’émission de dioxyde de carbone
CO2 résultant de sa contribution comme carburant. La combustion libère dans l’atmosphère
d’autres polluants comme le dioxyde de soufre SO2. L’extraction pétrolière elle-même n’est
pas sans impact sur les écosystèmes locaux même si, comme dans toute industrie les risques
peuvent être réduits par des pratiques vigilantes. Néanmoins, certaines régions fragiles sont
fermées à l’exploitation du pétrole, en raison des craintes pour les écosystèmes et la
biodiversité. Enfin les fuites de pétrole et de production peuvent être parfois désastreuses,
l’exemple le plus spectaculaire étant celui des marrées noires.
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4- Enjeux scientifiques et techniques
L’exploration et l’exploitation pétrolières ont exigées le progrès de nombreuses sciences et
technologies pour leur développement. La gravimétrie, la sismique, la diagraphie, la
géophysique ont été développées pour l’exploration pétrolière dès les années 1920. La
production a exigée de la sidérurgie des matériaux résistants aux gaz acides, aux pressions et
températures.
5- Enjeux géostratégiques
Depuis le tout début du XXesiècle, le pétrole est devenu une donnée essentielle de la
géopolitique. La géopolitique du pétrole décrit l’impact des besoins en pétrole, matière
première devenue essentielle à la vie économique mondiale, sur le comportement des pays les
plus puissants. La dépendance des pays développés envers cette matière première est telle que
sa convoitise a déclenchée ou influée sur le coût de plusieurs guerres.
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CHAPITRE II : LES PROCESSUS DE FORMATION DES HYDROCARBURES
I-
GENERALITES
Dans les profondeurs de la Terre, les hydrocarbures naissent à partir de la matière organique
(MO) de plantes ou d’animaux morts. Leur genèse s’étale sur des dizaines de millions
d’années et s’opère seulement dans les conditions physiques, chimiques et géographiques bien
particulières. Les hydrocarbures (HC) sont constitués de molécules composés d’atomes se
d’hydrogène (H) et de carbone (C). Lorsqu’elles sont exposées à l’air, ces molécules entrent
en contact avec de l’oxygène (O) et servent de nourriture aux bactéries aérobies
(microorganismes vivant dans les milieux où il y a de l’air). Cela déclenche diverses réactions
chimiques : oxydé par l’oxygène, biodégradé par les bactéries qui les digèrent, les HC se
en eau et en CO2. De ce fait il n’y a aucun gisement de pétrole et de gaz à la surface de la
terre, zone en contact plus ou moins direct avec l’atmosphère. Pour trouver des gisements
d’HC liquides ou gazeux, il faut s’enfoncer à plusieurs centaines de mètres sous la surface
terrestre. Il se forme à plusieurs centaines de mètres sous la surface terrestre au moins à
1000m jusqu’à une profondeur de 10km. Au-delà de cette profondeur, les molécules d’HC
sont détruites à cause de la température qui augmente dans le sous sol en moyenne
30°C/100m. Les différentes étapes de la formation des HC sont :
_ Dépôt de la matière organique
_ Action des bactéries
_ Transformation de la matière organique
II-
DEPOT DE LA MATIERE ORGANIQUE
Le pétrole et le gaz naturel sont d’origine organique. Les HC sont issus de la transformation
de la MO de plantes ou d’animaux morts il y a des dizaines de millions d’années et accumulés
dans les sédiments au fond des océans. La MO générant les HC est composée d’une infime
partie de la masse organique (0,1%) provenant du continent et en grande partie de la MO
provenant des océans. Quand un organisme vivant meurt à la surface de la Terre, la matière
qui le compose est soit détruite (par les prédateurs, par les charognards ou par les bactéries
aérobies), soit oxydé. Les atomes d’H et de C qu’elle contient se combinent avec les atomes
d’O présents dans l’air. Ainsi la MO se transforme en H2O ou en CO2. Cependant une infime
partie de cette masse organique échappe à ce destin. Accumulée dans les sédiments fins et
transportée par les cours d’eaux cette matière se dépose parfois au fond des mers. Elle
constitue la charge terrigène contenant la MO provenant du continent. Dans ce milieu peu
oxygéné, peu agité par les courants marins, elle est en partie préservée. La MO transportée et
déposée se mélange aussi aux planctons marins morts (débris de microorganismes animaux :
zooplancton et végétaux : phytoplancton). Ces planctons marins accumulés dans les
sédiments constituent la charge allochimique renfermant la MO produite sur place dans les
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bassins marins. La MO pour être préservée et générer des HC, doit atteindre la fond du bassin
sédimentaire et se déposer dans des environnements caractéristiques d’un :
-
Milieu réducteur ou pauvre en oxygène ou milieu anaérobie
Milieu protégé de l’action des bactéries aérobies
Milieu calme
Milieu confiné (fermé) ou imperméable
Charge terrigène + organique
charge allochimique + organique
Delta
Offshore
…………….……….
O2
Eau
O2
Glacis
Sédiments+MO (CHNO)
III-
ACTION DES BACTERIES
Au cours de la sédimentation, la MO déposée dans les sédiments est soumise à l’action des
bactéries anaérobies. De ce fait, les sédiments se transforment en boue sombre et
malodorante. Elles se convertissent alors (au cours de la diagenèse) en roche contenant de la
MO susceptible de se transformer en HC. Cette roche est appelée roche mère. Ce sont les
bactéries anaérobies dans la roche mère qui transforme la MO en kérogène qui deviendra
plus tard des HC. La couche de sédiments dans laquelle se forment les HC est appelée roche
mère. Les sédiments concernés sont les sédiments fins tels que les argiles, marnes, calcaires,
vases,… . Ainsi dans ces sédiments imperméables qui constituent un milieu confiné, les
conditions d’anaérobiose s’y installent définitivement et permettent la préservation de la MO.
Le site concerné doit présenter une ou plusieurs caractéristiques exceptionnelles :
-
Un climat chaud favorisant le développement d’importantes quantités de plancton.
La proximité de l’embouchure d’un grand fleuve charriant beaucoup de débris
végétaux.
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Pas de montagnes à proximité pour limiter le volume des sédiments minéraux au sein
de la roche.
IVTRANSFORMATION DE LA MATIERE ORGANIQUE
-
. Mécanisme de transformation
En s’enfouissant dans le sol, la roche mère est soumise à des températures de plus en plus
fortes. Dans la même temps la MO qui la compose se retrouve écrasée par le poids des
sédiments qui s’accumulent, la pression augmente de 25bar tous les 100m. Ainsi à 1km sous
la Terre, il fait déjà 50°C sous une pression de 1bar. Dans ces conditions physiques la MO
évolue progressivement :


Les atomes de C et de H se réorganisent et s’associent avec l’O encore présent dans la
roche. Par compte le peu d’O libre dans le sédiment est rapidement consommé par
l’oxydation d’une partie de la MO. Cela entraine rapidement des conditions anoxiques
dans le sédiment c'est-à-dire sans oxygène qui définit un milieu anaérobie.
Les atomes de S, N et P finissent par disparaître. Dans ce milieu la MO composée de
CHON est protégée de l’oxydation, mais non de l’action des bactéries anaérobies. Ces
bactéries n’ont pas besoin d’O libre, mais viennent chercher dans les molécules
organiques l’O et l’N dont elles ont besoin pour leur métabolisme. Elles soustraient
alors les CHON, les O et les N, laissant les atomes de C et d’H, c’est la dégradation
biochimique de la MO. Ainsi la MO se transforme en kérogène. Il s’agit d’un
matériau intermédiaire composé d’eau, de CO2, de C et d’H qui se transformera
ensuite en HC.
. Phase de transformation de la MO
La transformation de la MO en fonction de l’enfouissement, en fonction de la température et
de la pression se résume en 3 phases :
-
La diagenèse
C’est la première phase de l’évolution de la MO à la fin de laquelle le kérogène est généré. Au
cours de cette phase la MO subit une dégradation biochimique, une hydrolyse et une
polycondensation. Au cours de cette étape on obtient le kérogène et aussi le méthane. C’est la
phase dite immature (T°<60°C).
-
La catagenèse
C’est la seconde phase de l’évolution de la MO avec une température comprise entre 60°C et
120°C (60°C≤T≤120°C). Durant cette phase, les réactions de craquage thermique ont lieu et
les HC liquides (pétrole) sont générés. A ce stade également il y a formation de gaz humide
ou condensat. C’est la phase dite mature et détermine la ʽʽfenêtre à huileʼʼ.
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-
La métagenèse
C’est la phase ultime de l’évolution du kérogène. La température augmentant avec la
profondeur, on du gaz en abondance provenant du craquage du pétrole. On parle de ʽʽfenêtre à
gazʼʼ situé de 3000m de profondeur. C’est la phase surmature de la transformation dont la
température est au-delà de 120°C (T=120°C).
. Horizon spécifique de formation du pétrole et du gaz
Une des premières molécules à se former est le méthane. Ce méthane se forme dans les
couches supérieures du sédiment, on dit qu’il s’agit de la dégradation biochimique d’un gaz
biogénique car il est le produit de la dégradation biochimique de la MO. A mesure de
l’empilement des sédiments sur le planché océanique, les molécules d’HC sont amenées à des
températures et pressions de lus en plus élevées. C’est le processus d’enfouissement. Les
molécules d’HC vont devenir de plus en plus complexes. La dégradation passera de
biochimique à thermique.
Profondeur en km
MATIERE ORGANIQUE C-H-N-O
0
Dégradation biochimique
1000m
kérogène
2000m
dégradation thermique
3000m
HUILE
4000m
carbonatation
GAZ
Résidu de
Carbone
70% Hydrocarbures générés
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Le schéma ci-dessus résume le processus de formation de l’huile et de gaz en fonction de
l’enfouissement de la roche mère. L’axe horizontal du diagramme exprime le pourcentage
d’hydrocarbures générés. L’axe vertical exprime la profondeur d’enfouissement.
Dans le premier 1000m, les bactéries continues toujours d’agir. Dans cette zone le processus
de dégradation biochimique transforme les matières organiques en kérogène qui est une sorte
de pétrole embryonnaire. Sous les 1000m, la dégradation biochimique est transformée par la
transformation contrôlée par l’augmentation de la température : c’est la dégradation thermique
des kérogènes. Entre 2000m et 3000m, le kérogène produit plus d’huile. En dessous des
3000m, la production d’huile devient insignifiante. Par contre à partir de 2500m ; la
production de gaz devient importante. Il s’agit d’un gaz qu’on qualifie de thermogénique
puisqu’il est le produit de la dégradation thermique du kérogène. A 3500m, on a plus la
production d’huile mais une grande quantité de gaz. La dégradation thermique conduit
progressivement à des phénomènes de carbonatisation qui transforment les kérogènes non
transformés en huile ou en gaz en résidu de carbone. Si l’enfouissement continu au-delà de
4000m, le pétrole et le gaz sont détruits. Il y a donc des conditions spécifiques
d’enfouissement pour former huile ou gaz. En langage pétrolier on appelle “fenêtre à huile"
la zone de profondeur où se forme l’huile (2000m-3000m), et fenêtre à gaz le domaine de
formation de gaz. Ce qui explique aussi que dans un champ de pétrole il y a toujours de
l’huile et du gaz. Ces valeurs de profondeurs ne sont pas absolues. Elles sont indicatives car le
gradient géothermique peut varier d’une région à une autre. Une région qui a connue du
magmatisme récent aura un gradient géothermique plus élevé qu’une région où le
magmatisme a cessé depuis longtemps. Par conséquent les hydrocarbures se formeront à de
plus faibles profondeurs.
-
Proportion de liquide et de gaz formée
Elle dépend de la nature de matière organique composant la roche mère. Si les débris
organiques qui la compose sont principalement d’origine animale, elle donnera plus de pétrole
que de gaz/ par contre si elle est constituée de débris végétaux, elle donnera plus de gaz que
d’huile.
NB : au bout d’un certain temps, la roche mère va épuiser tout son potentiel et ne produira
plus d’hydrocarbures. Ainsi, avec une sédimentation moyenne de 50m/million d’année, il
faut 60 millions d’années pour que les animaux morts se transforment en hydrocarbures
liquides localisées aujourd’hui à 3000m de profondeur. Dès lors on comprend pourquoi le
pétrole est classé parmi les énergies non renouvelables.
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CONCLUSION
Le pétrole et le gaz sont générés dans les roches sédimentaires appelées roches mères. Ce sont
des roches riches en matières organiques constituées d’argile, de calcaire, et de ces roches
mères sont sous l’influence des bactéries anaérobies, de la température et de la pression en
milieu confiné. La matière organique contenue dans ces roches dans ces conditions se
transforme en kérogène qui évoluera pour donner du gaz naturel et du pétrole. A ce stade de
formation des hydrocarbures, on est encore bien loin d’un champ de pétrole. Il faut satisfaire
encore à plusieurs conditions, seules les deux premières conditions ont été remplies :
accumuler de la matière organique dans les sédiments protégés de l’oxygénation et avoir
atteint les conditions d’enfouissement spécifiques à sa transformation en pétrole. On a
seulement une certaine quantité d’hydrocarbures liquide et gazeux sous forme de gouttelettes
disséminées dans la roche mère. Pour ce fait, il faut que les hydrocarbures se concentrent et
soient piégés dans une roche réservoir en passant par des voies de migration.
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CHAPITRE III : LES PROCESSSUS DE REMPLISSAGE DES RESERVOIRS
Introduction
Formé en milieu marin dans la plupart des cas, les hydrocarbures sont toujours contenus dans
les roches mères imprégnées d’eau. Les hydrocarbures étant plus légers que l’eau, soumis à la
pression hydrostatique ont tendance à remonter vers le haut à la surface de la Terre. En effet,
les hydrocarbures sont expulsés de la roche mère vers des roches poreuses et perméables
(roches réservoirs) pour être piégés ou jusqu’à aussi remonter une barrière. Il faut en arriver à
ce que les gouttelettes d’hydrocarbures se concentrent dans les roches réservoirs en quittant la
roche mère plus compacte et imperméable. Ce mouvement lent et continu est appelé
migration.
Gouttelettes d’HC



••
•
particules
•
•
•
••
•
•
Pétrole
•
Roche mère
migration
roche réservoir
Ce phénomène de déplacement des hydrocarbures contrôlé par des facteurs se subdivise en 2
phases : la migration primaire et migration secondaire.
I.
FACTEURS DE LA MIGRATION
La vitesse de migration des hydrocarbures dépend de la perméabilité de chaque roche qu’ils
traversent c'est-à-dire de sa capacité à laisser circuler les fluides. En outre, les molécules de
gaz ont une ascension plus rapide que les molécules de pétrole parce qu’elles sont plus petites
et plus mobiles. Parfois les molécules d’hydrocarbures sont freinées dans leur progression par
une roche moins perméable. Elles peuvent néanmoins poursuivre leur migration en pénétrant
dans les failles éventuelles de cette roche ou en passant à travers une roche voisine plus
perméable. Il arrive toute fois qu’une partie des hydrocarbures ne puisse poursuivre leur
ascension :
-
Soit parce qu’ils se dissolvent dans l’eau contenue dans la roche traversée.
Soit parce qu’ils restent collés aux grains qui composent la roche.
Ce phénomène se nomme perte de migration. Ces pertes peuvent être très importantes
surtout si l’huile et le gaz parcourent un long trajet au cours de leur progression. De ce fait
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une certaine des hydrocarbures issue des roches mères ne pourra jamais faire l’objet d’une
exploitation pétrolière.
II.
LES DIFFERENTES PHASES DE LA MIGRATION
1. Migration primaire
Elle intervient après la formation des hydrocarbures et correspond au déplacement des
hydrocarbures des roches mères vers les roches réservoirs. L’expulsion des hydrocarbures
vers les roches réservoirs est due à 2 facteurs :
-
La microfissuration des roches mères
La génération de roche mère naturellement imperméable, entraine une augmentation du
volume de fluide pressent à l’intérieur de celle-ci. Cela va créer des microfissurations à
l’intérieur de la roche mère par lesquelles les hydrocarbures sont expulsés vers les eaux de
faible pression qui sont les roches réservoirs.
-
La pression ou le poids des sédiments sus-jacents
Les sédiments sus-jacents exercent une pression continue sur les sédiments sous-jacents.
L’augmentation de cette pression est proportionnelle à la solubilité des hydrocarbures dans
l’eau. Cette pression entraine l’expulsion de l’eau et avec celle des hydrocarbures qui
précipitent dans les niveaux réservoirs.
2. Migration secondaire
Cette migration correspond au déplacement des hydrocarbures à l’intérieur de la roche
réservoir. Les hydrocarbures dans la roche réservoir continuent toujours leur migration vers le
haut jusqu’à rencontrer une barrière. Les hydrocarbures expulsés avec l’eau cherchent à se
stationner plus haut que l’eau en fonction de leur densité sous l’action de la gravité et
l’hydrodynamisme. De ce fait, dans un gisement les hydrocarbures occupent les parties hautes
des réservoirs fermés tandis que l’eau occupe les parties basses.
Ce schéma montre la superposition des composantes d’un gisement en fonction de leur
densité. Du haut vers le bas nous avons :
-
Le gaz plus léger
Le pétrole moins dense
L’eau plus dense
Les molécules d’hydrocarbure formées dans la roche mère se trouvent dispersées et
mélangées à l’eau. Sous la pression hydrostatique, le fluide (pétrole+gaz) migre de la roche
mère pour se concentrer dans une couche de roche perméable et poreuse qui lui sert de
réservoir. Dans ce réservoir une séparation de phase au sein du fluide expulsé s’effectue en
fonction de la densité respective de chaque composant. Cela se réalise de sorte que le gaz se
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concentre dans la partie haute, le pétrole dans la partie moyenne et l’eau dans la partie basse.
La migration permet en quelque sorte de concentrer les gouttelettes d’hydrocarbure
disséminées dans la roche mère en gisement dans le réservoir.
III.
PIEGEAGE DES HYDROCARBURES
Contrairement à ce qu’on pense, les hydrocarbures se trouvent rarement là où ils se sont
formés. Expulsés des roches mères les hydrocarbures remontent vers la surface en se
retrouvant dans des roches poreuses et perméables appelées roches réservoirs. Celles-ci sont
affectées de pièges dans lesquels les hydrocarbures se concentrent. Ces réservoirs à pétrole
sont hermétiquement fermés par des couches imperméables formant une couverture du
gisement pour freiner la migration des hydrocarbures vers la surface. Les roches dites
réservoirs ont la capacité d’accueillir une certaine quantité d’hydrocarbure. Quant aux roches
couvertures qui surmontent ces réserves, elles ont le pouvoir de freiner le pétrole et le gaz
dans leur migration vers la surface.
1. Réservoirs à hydrocarbure
Pour qu’il y ait gisement de pétrole, il faut que les hydrocarbures aient été après leur
formation rassemblés puis piégés dans des réservoirs. En effet, lorsque la migration continue
jusqu’à la surface, les hydrocarbures risquent de se disperser (pour les gaz) ou s’oxyder (pour
le pétrole liquide), ne laissant sur le sol que les résidus solides (bitume) inexploitables. Pour
les conserver il faut donc un piège. Le piège idéal est un réservoir constitué de roches
poreuses et perméables appelées roches réservoir où le pétrole va s’emmagasiner dans les
interstices. Ces roches se comportent comme des éponges absorbant les hydrocarbures. Le
réservoir est généralement poreux et perméable capable de récupérer et piger les
hydrocarbures. Il se présente sous forme de formation sédimentaire dont la porosité permet de
retenir de l’eau, des hydrocarbures. Quatre éléments essentiels caractérisent le réservoir. Ce
son t : la nature lithologique de la roche constituant le réservoir, la porosité, le contenu en
fluide et la perméabilité.
2. Roche d’un réservoir à pétrole
Elle implique la nature lithologique du réservoir. C’est la partie de la roche poreuse
renfermant des interstices qui peuvent contenir des hydrocarbures en grande quantité. Du
point de vue lithologique, les roches réservoirs sont généralement constituées de roches
sédimentaires non métamorphisées telles que les grès et les carbonates. Néanmoins dans des
conditions exceptionnelles des schistes peuvent constituer des réservoirs. Les roches
réservoirs peuvent être classées en 3 groupes qui sont :
-
Les réservoirs détritiques
Les réservoirs chimiques et biochimiques
Les réservoirs divers
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Dans cette classification, on peut distinguer des réservoirs qui sont des complexes
intermédiaires composés de roches de nature lithologique différente. Ils sont désignés sous le
nom du constituant dominant accompagné du constituant mineur.
EX : réservoir de sable calcaire, de calcaire argileux
De gros champs pétrolifères connus et exploités dans le monde ont constitués de 60% de
roches détritiques essentiellement composées de sables et de grès, 30% à 40% de ces champs
sont des réservoirs chimiques et biochimiques et 1% ne concernent seulement les roches
métamorphiques et volcaniques.
3. Nature du fluide dans un réservoir
A l’intérieur d’un réservoir on trouve des hydrocarbures piégés mais aussi de l’eau résiduelle.
Plus légers que cette eau, les hydrocarbures migrent au dessus des nappes aquifères. Ils sont
alors arrêtés dans leur progression par les roches couvertures imperméables. Par ailleurs, les
pièges à hydrocarbures peuvent contenir :
-
Seulement du gaz
Seulement du pétrole
A la fois du pétrole et du gaz
Dans ce dernier cas le gaz plus léger que le pétrole est stocké dans la partie supérieure du
piège. Néanmoins, même dans les accumulations de pétrole seul, on trouve du gaz dissout en
quantité importante. De même qu’sein des réservoirs de gaz on constate toujours la présence
d’une fraction d’hydrocarbures liquides légers, le condensât. Si ces réserves sont un jour
exploitées, le gaz dissout dans le pétrole brut sera transformé en GPL (Gaz de Pétrole
Liquéfié) employé notamment comme carburant. Quant aux condensats, ils seront raffinés
pour donner du naphta (matière première en pétrochimie) ou en kérosène (carburant utilisé en
aviation).
4. Caractéristiques physiques d’un réservoir
Les roches réservoirs sont des roches combinant porosité et perméabilité qui intéressent
beaucoup les pétroliers. En effet, elles sont potentiellement remplies de gaz ou de pétrole qui
pourront se déplacer rapidement dans la roche lorsqu’on les pompera pour les exploiter. La
qualité des réservoirs est donc caractérisée par sa porosité (plus la roche est poreuse plus le
volume du pétrole contenu est grand) et sa perméabilité (possibilité d’extraire le pétrole).

la porosité
Dans une roche poreuse, les grains sont en contact les uns avec les autres mais des espaces
vides subsistent entre eux. Ces espaces définissent la porosité de chaque roche. La porosité est
l’ensemble des vides ou cavités qui subsistent entre les particules des sédiments consolidés de
la roche réservoir. Elle correspond au rapport de ces espaces intergranulaires et le volume
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total du sédiment. Désigné par ɸ, elle s’exprime en %. Plus le pourcentage de vide d’une
roche est important plus celle-ci est poreuse.
Porosité ɸ = (volume des vides Vv/ volume total Vt) × 100
La porosité varie de 5% à 40%. Il existe 3 types de réservoir en fonction de leur porosité :
-
réservoir de faille : ɸ<45%
réservoir de porosité moyenne : 10%< ɸ<20%
réservoir de bonne porosité : ɸ>20%
En fonction de l’espace du fluide imprégné, on distingue la porosité totale ou brute et la
porosité effective qui est le rapport entre le volume le volume des vides remplis (par l’eau
et les hydrocarbures) et le volume total des vides.
Porosité effective = (volume des vides remplis/ volume total des vides)×100

Perméabilité des réservoirs
Les roches poreuses ont souvent une bonne perméabilité même si l’association de ces 2
qualités au sein d’une même roche n’est pas systématique. Ainsi, l’argile est poreuse car
constituée de particules séparées par des vides importants. Cependant, elle est imperméable
car ces particules constituent des feuillets empilés sérés les uns contre les autres qui limitent la
circulation. Une roche poreuse n’est pas forcement perméable. Pour qu’elle le soit, il faut que
les vides qui définissent la porosité soient en communication, laissant la libre circulation des
fluides qu’ils peuvent contenir. La perméabilité est donc la capacité d’une roche à se laisser
traverser par un fluide (liquide+gaz). Elle est composée par plusieurs variables qui sont :
-
La géométrie des pores
La taille des pores
Les forces capillaires entre les roches et les fluides imprégnés
La pression hydrostatique.
5. Pièges à hydrocarbure
Le piège est une structure tectonique et stratigraphique qui affecte les sédiments permettant de
maintenir les hydrocarbures dans le réservoir. Pour que l’exploitation du gisement soit
économiquement viable, il faut qu’une grande quantité d’hydrocarbure soit accumulée dans
un vaste volume fermé que l’on appelle piège à hydrocarbure. On peut définir un piège
comme étant une anomalie géologique d’origine tectonique (faille, anticlinal) ou d’origine
stratigraphique (biseau, récif) ou lithologique au sein d’une roche poreuse et perméable
recouverte par une roche imperméable.
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IV.
FACTEURS LIMITANT LES PIEGES A HYDROCARBURE
Une fois pris au piège, les hydrocarbures ne sont pas à l’abri d’éventuelles dégradations.
Ainsi, si une accumulation d’hydrocarbures se trouve à moins de 1000 m de profondeur, elle
risque d’être infiltrée par les eaux de pluie. Or ces eaux contiennent de bactéries et de
l’oxygène qui rentrent en contact avec les particules de pétrole et de gaz. Cela déclenche des
réactions chimiques qui transforment les hydrocarbures en eau et n dioxyde de carbone. Au
bout d’un certain temps, le pétrole initial sera dégradé. Il ne restera dans le piège que des
hydrocarbures solides, lourds et visqueux plus difficile à exploiter que le pétrole liquide ainsi
que le gaz. Au delà de 1000 m de profondeur, la température est supérieure à 50°C et les
bactéries responsables de cette dégradation ne survivent pas. Pétrole et gaz se retrouvent alors
dans des conditions de conservation améliorée. Néanmoins, les accumulations situées en
profondeur peuvent être perturbées. S’ils ne sont pas menacés par les bactéries ou l’oxygène,
les pièges situés en profondeur peuvent être soumis à des mouvements tectoniques similaires
à ceux qui les ont parfois engendrés. Les mouvements affectant les roches peuvent générer
des fractures qui rendent le piège moins hermétique : parcourue de fractures, la roche
couverture laisse les hydrocarbures s’échapper. Si elles sont plus violentes, les secousses
tectoniques peuvent même détruire le piège en le réduisant ou n faisant disparaître sa
fermeture.
V.
DIFFERENTS TYPES DE PIEGES
Il existe plusieurs types de pièges avec de nombreuses variantes mais on les classe en 3
classes qui sont :
-
Les pièges structuraux
Les pièges stratigraphiques
Les pièges mixtes
1. Les pièges structuraux
Ce sont les plus répandus et engendrés par des déformations de terrain. En effet, l’enveloppe
rocheuse qui recouvre la Terre est agitée par le mouvement. Elle est fragmentée en 12 plaques
tectoniques gigantesques qui se rapprochent les unes des autres entrant en collision. Sous
l’effet de ces mouvements, les couches rocheuses se plissent et les failles apparaissent.
L’organisation des roches peut alors être modifiée. De ce fait, les roches réservoirs plissées ou
faillées se retrouvent parfois environnées de toute part par des roches couvertures formant un
piège. Il existe 2 types de pièges structuraux : les pièges de type anticlinal et par faille.

Piège de type anticlinal
Né d’un plissement rocheux du fait de la pression latérale des couches environnantes, les
pièges de type anticlinal ont une forme de dôme, de structure bombée. Ce sont les pièges
structuraux les plus courants. Dans ce cas, le piège se trouve au sommet de plis anticlinaux ou
alternent roches perméables et roches imperméables. Les fluides se déplacent des points de
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plus forte pression aux points de plus faible pression c'est-à-dire du bas vers la haut. Ces
fluides sont un mélange d’eau et de gouttelettes d’huile et de gaz. A cause de la barrière à la
migration que forme la couche imperméable, les fluides s’accumulent dans la partie haute du
pli. Il se fait une séparation des phases selon leur densité respective. Le gaz occupera la partie
la plus haute suivi de l’huile et de l’eau.

Piège par faille
Une autre situation propice à la formation d’un piège est offerte lorsque les fluides circulant
dans une couche perméable sont coincés sous des couches imperméables dans un biseau
formé par le déplacement des couches en la faveur des failles.
2. Les pièges stratigraphiques
Les pièges stratigraphiques sont composés de couches sédimentaires qui n’ont pas subit de
déformation tectonique. Une roche couverture y enveloppe complètement une roche réservoir.
Parfois ce sont des dômes de sel qui font office de roches couvertures dans ce genre de piège.
Parmi ces pièges on peut distinguer les lentilles de sables, des biseaux sous discordance et des
récifs.

Les lentilles de roche ou de sédiments sableux
Très perméables contenus dans les couches perméables peuvent aussi servir de piège (partie
inférieure droite du piège C (voir figure ci-dessous)). Par exemple, c’est la situation sur le
delta du Mississipi où les sédiments imperméables boueux, riches en matières organiques à
l’origine servent de roche mère les lentilles de sable servent de réservoir.

Les biseaux sous discordances angulaires
Recouvert par des couches imperméables, ils constituent des pièges à hydrocarbures (partie
supérieure droite du piège stratigraphique C (voir figure C)).

Les récifs
Les dépôts de récifs coraux scellés de toute part par une formation imperméable servent de
piège à hydrocarbures.
3. Les pièges mixtes
Il y a aussi des pièges qui sont associés aux dômes ou diapirs de sel (piège mixte d (voir
figure ci-dessous)). Ce sont des couches plastiques plissées constituées de sels ou
d’anhydrides mis en place par la compression des couches sédimentaires environnantes
donnant lieu à des montées de sel par endroit. Dans ce schéma, lorsque les diapirs de sel se
sont mis en place (un peu à la manière d’un intrusif), ils ont retroussés et créées des biseaux
qui sont scellés par les couches imperméables et par le sel lui-même qui est imperméable.
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Figure : LES DIFFERENTS PIEGES D’HYDROCARBURE
VI.
ROCHES COUVERTURES
La formation des hydrocarbures dans la roche mère, leur migration et leur rencontre avec une
roche réservoir ne suffisent pas pour former une poche de pétrole ou de gaz pour constituer un
champ exploitable. En effet, si les molécules d’hydrocarbures ne sont pas stoppées dans leur
migration, elles ne feront transiter dans la roche réservoir. Elles ne pourront s’accumuler dans
cette roche. Pour former une réserve d’hydrocarbures, il faut une donc une roche réservoir qui
fasse office de barrière au dessus de la couche réservoir en le fermant hermétiquement pour ne
pas que le pétrole s’échappe. On l’appelle roche couverture. Les meilleures roches
couvertures sont les plus imperméables à savoir les argiles et les couches de sel cristallisées
qui sont des évaporites (le gypse ou l’anhydride). Cependant toute roche suffisamment
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imperméable peut constituer une roche couverture à l’exception de certains carbonates très
compacts, les siltites.
CONCLUSION
Quatre conditions doivent être réunies pour avoir des réserves de pétrole exploitables :
-
La présence d’une roche mère ;
Des conditions favorables à la transformation de la matière organique qu’elles
renferment en hydrocarbures ;
Des voies de migration vers une roche poreuse et perméable et
Un piège fermé hermétiquement par une roche couverture.
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CHAPITRE IV : ETUDE DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CÔTE D’IVOIRE
I.
PRESENTATION GEOGRAPHIQUE ET STRUCTURALE
La géologie de la Côte d’Ivoire se compose par un socle précambrien appartenant au craton
Ouest africain et occupe 97% du territoire et par une couverture sédimentaire datant du
crétacé à actuelle représentant 3% du territoire. Le bassin sédimentaire de Côte d’Ivoire est le
plus occidental des bassins côtiers du golf de Guinée. Il s’étend le long de la côte ouest
africaine du Libéria au Ghana entre les longitudes 3°05’W et 5°30’W et les latitudes 5°20’N
et 5°40’N. C’est un bassin de type transformant né de l’ouverture de l’Atlantique Sud au
crétacé inférieur. Il est sous la dépendance de 2 failles majeures transformantes de direction
ENE-WSW. Ce sont :
-
La faille de Saint Paul au nord qui prolonge sur le continent par un accident majeur
dénommé faille des lagunes.
La fracture de la Romanche au sud qui se prolonge au Ghana.
Le bassin comprend une partie terrestre (on shore) et une partie immergée (off shore).
1. Le bassin on shore
Il est étroit et s’étire d’Ouest (Sassandra) en Est (frontière ivoiro-ghanéenne) sur environ 360
km. Sa superficie totale est de 800 km2 et son épaisseur 3 d’Ouest en Est atteignant 35 km
maximum. La faille des lagunes subdivise l’on shore en 2 parties :
Une partie Nord (5000 km2) caractérisée par une sédimentation peu épaisse.
Une partie Sud (3000 km2) caractérisée par une sédimentation très épaisse supérieure
parfois à 5000 m.
2. Le bassin off shore (partie immergée)
-
Très vaste (80 à 150 km de large), elle constitue l’essentiel du bassin sédimentaire ivoirien. Le
bassin s’étend d’Est en Ouest depuis la côte jusqu’à des profondeurs d’eau supérieure à
3000m. L’off shore est subdivisé en 2 marges :
-
La marge de San-Pédro qui s’étend de la frontière libérienne jusqu’à Grand-Lahou.
Elle se caractérise par un socle peu profond et un plateau continental abrupt.
La marge d’Abidjan qui s’étend depuis Grand-Lahou jusqu’à la frontière ghanéenne.
Son socle est plus profond, l’épaisseur des sédiments augment d’Ouest en Est (vers le
bassin ghanéen).
La marge d’Abidjan est la zone des principales découvertes d’hydrocarbures en Côte
d’Ivoire. Elle renferme tous les champs pétroliers connus à ce jour.
Le bassin sédimentaire de Côte d’Ivoire est affecté par 3 discordances majeures :
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II.
La discordance ost-albienne : elle correspond à la transition albienne-célomanienne.
La discordance intrasénonienne : son origine reste encore mal élucidée. Cette
discordance trompe par endroit des sédiments albiens.
La discordance oligocène : présente dans tous les bassins de l’Afrique de l’Ouest,
son origine serait due à une baisse générale du niveau de la mer.
STRATIGRAPHIE
La stratigraphie reconnue par les forages dans la marge d’Abidjan va de l’Albien au miocène
récent. Les sédiments d’âge albien sont constitués par les dépôts argilo-carbonatés peu épais
et de séries sableuses ou sablo-argileuses déposées dans un environnement marin peu profond.
Les dépôts post-cénomaniens sont constitués de séries argileuses épaisses et des dépôts
sableux dans les chenaux sous marins.
III.
RESERVOIRS DU BASSIN SEDIMENTAIRE IVOIRIEN
Les réservoirs du bassin sédimentaire de Côte d’Ivoire sont en général gréseux à ciment
argileux ou parfois argilo-calcaire et se localise dans les formations allant de l’Albien au
maastrichtien.
IV.
CHAMPS ET PROSPECTS
1. Champs et prospects de l’Albien
La série albienne renferme les plus importants réservoirs mis en évidence en Côte d’Ivoire.
Les réservoirs sont en général de type structural découpés par des failles souvent modelés par
la discordance post-albienne. On rencontre d’Ouest en Est :
Le champ lion : C’est un champ off shore situé au large de Grand-Lahou. Le
gisement est constitué d’huile et de gaz.
 Le champ panthère : Le gisement est constitué de gaz situé au large de Grand-Lahou.
 Le champ foxtrot : Situé à l’Est du champ panthère et est constitué uniquement de
gaz.
 Le champ espoir : Situé au large de Jacqueville constitué d’huile et de gaz.
 Le champ baobab : Situé au Sud-Ouest d’Abidjan et constitué d’huile.
2. Champs et prospects du Cénomanien

Le célomanien renferme de nombreux champs et prospects dont les plus importants sont à
gaz. Il s’agit du champ panthère à l’Ouest du champ foxtrot et des prospects Eland, Kudu et
Ibex à l’Est. Les réservoirs de la structure Gazelle sont d’âge célomanien et sénonien
inférieur.
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3. Champs du sénonien inférieur
Les pièges du sénonien inférieur sont généralement de type stratigraphique (lentille, chenaux,
etc.), de taille modeste et difficile à explorer. Ils sont par contre très difficile est perméables
souvent à huile. De nombreux prospects ont été mis en évidence dans le bassin. Certains ont
été forés et d’autres ne le sont pas encore. Le principal champ sénonien inférieur est le champ
Bélier.
4. Prospects du Campanien-Maastrichtien
Le maastrichtien comporte de nombreux prospects non forés. Ils sont de type stratigraphique
avec de grandes extensions.
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