Figure1
(a) Sans liaison
(b) Avec liaison
Introduction
La construction mixte acier-béton est connue
depuis longtemps pour la réalisation de pou-
tres mixtes classiques utilisées pour les bâti-
ments et pour les ponts.
Par cette conception simple, le profilé métal-
lique est connecté mécaniquement à la dalle
de béton qu’il porte. Grâce à la résistance au
cisaillement apportée à l’interface par la con-
nexion, les deux matériaux de construction
traditionnels sont ainsi associés en flexion. La
dalle en béton armé qui remplit déjà son of-
fice de surface porteuse horizontale, est uti-
lisée en outre comme élément comprimé de
la section mixte. Elle apporte ainsi un gain de
résistance et de rigidité à la poutrelle, qui
constitue essentiellement l’élément tendu de
l’ensemble en flexion (figure 1).
Les poteaux métalliques, de leur côté, ont été
souvent enrobés de béton dans le passé pour
des raisons de protection au feu, avant que
n’apparaissent de véritables poteaux mixtes,
dans lesquels le béton armé enrobant les pro
-
filés contribue à la reprise des charges verti-
cales (figure 2).
Dans les années 80, on a découvert (ou redé-
couvert) que même un enrobage partiel de
béton (figure 3) confère à un poteau mixte
une résistance au feu appréciable. La forme
creuse des profilés H favorise un remplissage
de béton à plat au sol avant montage des
pièces, éliminant ainsi les frais de coffrage.
Cette économie compense un certain surdi-
mensionnement, parfois nécessaire pour at-
teindre les plus hautes classes de résistance
au feu. De nombreux travaux de recherche
ont abouti à mettre au point des méthodes
de calcul fiables pour la prévision de la résis-
tance au feu de poteaux prébétonnés entre
les ailes.
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Figure 2 Figure 3
Charpente en construction mixte acier-béton