g) Sémiologie de la personnalité : la personnalité est la manière relativement stable d’être et
de réagir de l’individu, ses modes de réaction, ses attitudes privilégiées (ce sont ses traits de
personnalité). La personnalité ne détermine pas forcement la pathologie. Il faut connaître les
différentes personnalités recensées dans le DSM et le Guelfi.
h) Eléments médicaux organiques
i) Evolution des troubles.
? on peut alors faire un DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
On discute, càd on pèse les « ça ne peut pas être… parce que… » et les « ça pourrait être…
parce que… ».
On regroupe tous les signes en faisant attention de ne pas se fier aux apparences. On se réfère
aux classifications (DSM, classification française…sans les mélanger).
Exclure l’éthiologie organique (aucun élément médical ne permet de penser qu’il y a une
pathologie organique)
Niveau psychopathologique : comment le patient appréhende le monde (sa subjectivité), ce
qu’il est lui et pas sa pathologie ainsi que l’organisation psychique. On tient en compte aussi
l’inter-subjectivité (la dimension de la relation entre le patient et le clinicien).
1. Étude du « mode de fonctionnement mental du sujet » (métapsychologie)
a) Appréhender les mécanismes de défense : les mécanismes de défense (MDD) sont la
manière qu’a le sujet de se protéger contre l’angoisse d’un conflit intra-psychique. Le conflit
intra-psychique provoque de l’angoisse contre lesquels protègent les MDD. Des fois, les
mécanismes fonctionnent et des fois non, et dans ce cas se forment des compromis (comme
les lapsus, par exemple) et la formation de symptômes. Il faut donc connaître la liste des MDD.
Ne pas confondre avec les défenses du DSM qui ont une tonalité comportementale.
Les mécanismes sont : l’intuition (idée admise comme telle sans vérification, ni logique : « je
le sais… j’en suis convaincu, tout simplement, ça ne s’explique pas…« ), l’imagination, l’illusion
(perception réelle mais dénaturée par le sujet qui la reçoit), l’interprétation (explication
erronée d’un fait réel : « il est passé devant chez moi c’est donc qu’il me surveille« ),
l’hallucination (perception sans objet à percevoir).