clair vocabulaire précis
CHAPITRE 2 LA CIRCULAIRE ET LA LETTRE CIRCULAIRE
1. La circulaire.
Texte d’une certaine ampleur, destiné à informer autant qu’à diriger,
elle remplit une double fonction :
- communiquée pour informer, elle fait connaître une décision à des échelons supérieurs, à des services
parallèles ou éloignés.
- communiquée pour action, elle en impose l’exécution aux destinataires directs.
La circulaire est, en général, de portée limitée dans le temps puisqu’elle intervient, de manière
circonstancielle, pour appuyer un développement de l’action administrative.
La rédaction de la circulaire est minutieuse du fait qu’elle concerne des utilisateurs divers et son
style sobre évite l’uniformité.
Les rubriques suivants figurent obligatoirement dans la circulaire.
- Plan d’ensemble : exposé des intentions faisant apparaître l’économie générale du travail
qu’on entreprend.
- Actions prévues : énumération schématique des tâches respectives incombant aux divers
ateliers, services et personnels concernés par l’exécution.
- Rythme : délais impartis et coordination des différentes tâches.
- Information :
. Répartition des responsabilités.
. Quand, où et à qui rendre compte.
. Les contacts à établir, etc.
2. La lettre – circulaire
La lettre circulaire est une lettre dans la forme et dans le contenu, essentiellement informative et souvent
sans référence hiérarchique.
Elle n’a en commun avec la circulaire que le fait d’être collectivement adressée à des destinataires
multiples.
On rencontre dans la pratique deux types de Lettre – circulaire
- La lettre circulaire adressée par une autorité supérieure à des autorités de rang inférieur ou à des
services subordonnés.
Exemple :
-Le Président de la République Le Ministre de l’Intérieur
à à
Madame et Messieurs les Ministres, Messieurs les Préfets,
Messieurs les Secrétaires d’Etat. Messieurs les Sous Préfets.
Elle s’inscrit alors dans le cadre normal d’usage de la circulaire, document hiérarchique.
- Lettre circulaire adressée par une autorité à d’autres autorités de même niveau.
Cette autorité n’exerçant aucun pouvoir hiérarchique sur les destinataires, le ton est alors celui de
l’information et non du commandement.
CHAPITRE 3 LE COMPTE RENDU