Telechargé par Mamadou Sakho

COMPTABILITE INTERNATIONALE

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CHAPITRE 1 :
LA COMPTABILITE DANS UN
CONTEXTE INTERNATIONAL
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 1 : Définition et objectifs de la normalisation
La normalisation peut être définie comme l’établissement des règles
communes appelées normes dans un double but, d’harmoniser et
d’améliorer les pratiques comptables.
Sous cette définition générale peuvent se cacher des objectifs variés.
Objectifs :
 Faciliter la lecture et la compréhension des documents comptables
(états financiers) tout en favorisant la transparence, l’honnêteté et
éviter les différends ;
 Permettre la comparaison dans le temps (N-1 et N) et dans l’espace
(entreprise A et entreprise B) des documents comptables ;
 Améliorer la qualité de l’information (à quelle information se fier) ;
 Accroitre la performance des services comptables (un service
comptable performant impacte sur la productivité de l’entreprise)
notamment la rapidité d’obtention et de diffusion d’informations ;
 Rendre les comptes agréables pour les besoins de la comptabilité
nationale ;
 Donner une base sûre à l’assiette de l’impôt ;
 Limiter les conflits d’intérêts entre utilisateurs différents.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 2 : Historique de la normalisation
La première partie du 20éme siècle notamment en 1909 commencement de la
normalisation comptable aux Etats Unis avec la mise en place d’un comité
Américain appelé Association of Public Accountant (AAPA).
En Europe continentale en 1911 publication d’un projet de plan comptable appelé
Opuscule de la comptabilité à l’usage des ingénieurs et autres techniciens.
En 1935 en Grande Bretagne à l’initiative de plusieurs membres de la London School
Economics création d’ARA (association de recherche en comptabilité).
Cette association avait présenté un ensemble de projets de normes.
Le statut de la normalisation varie d’un pays à un autre selon qu’elle est ou non liée
au droit, à la fiscalité et donc selon le rôle joué par les pouvoirs publics dans son
élaboration. Ainsi on touche la question de son origine.
Il existe actuellement deux modèles de normalisation :
 Le modèle Anglo-Saxon : qui est celui des pays de droit coutumier pour lesquels
en tout état de cause la réalité économique doit avoir la prééminence sur
l’habillage juridique.
La normalisation vise à assurer la transparence des informations au bénéfice des
investisseurs et de la communauté financière. Elle est principalement le fait des
organismes professionnels qui se soucient beaucoup plus du fond que de la
forme.
 Le modèle continental : est le modèle des pays qui se rattachent à une tradition
de droit écrit notamment romain partage le même souci de formalisme.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 3 : Définition et objectifs du cadre conceptuel
Le cadre conceptuel est un système cohérent d’objectifs et de
principes fondamentaux liés entre eux. Il définit les concepts
qui sont à la base de la préparation des états financiers à
destination des utilisateurs externes.
Un cadre conceptuel n’est pas une norme comptable, il ne sur
plante pas les normes spécifiques.
Il peut y avoir des conflits entre le cadre conceptuel et les
normes spécifiques. Mais dans ce cas la norme spécifique
prévaut. Les objectifs du cadre conceptuel sont :
 aider les préparateurs et les auditeurs à expliquer les
normes et à traiter les sujets qui ne font pas encore l’objet
de normes ;
 aider les utilisateurs à interpréter les états financiers
(toujours se conformer au cadre conceptuel).
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
Un référentiel comprend :
 un cadre conceptuel ;
 des normes spécifiques ;
 des interprétations.
Système comptable
Référentiel comptable
Américain
US GAAP (Generally Accepted Accounting Principles)
Français
PCG 1999
Africain
SYSCOHADA
International
IAS/IFRS
IAS: International Accounting Standards
IFRS: International Financial Reporting Standards.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe
4 : me
Les référentiels
1. Le systè
comptablecomptables
amé
ricain
Référentiel Generally Accepted Accounting Principles (US GAAP)
a. Les organismes institutionnels
 Securities and Exchange Commission (SEC en 1934) pour les
sociétés cotées,
 American Institute of Accounting (AIA) devenu en 1957 American
Institute of Certified Public Accountant (AICPA), a mis en place les
premiers organismes de normalisation tels que:
• Committee on Accounting Procedures (CAP) mis en place en 1958
• Accounting Principles Board (AP) qui remplace le CAP
• Financial Accounting Standards Board ( FASB), mis en place en 1973
à la suite d’une réforme des institutions de normalisation
• La recherche de financement est assurée par la Financial Accounting
Foundation (FAF) et aussi chargée de nommer les membres des
autres organismes du dispositif comme la Financial Accounting
Standards Advisory Council (FASAC) qui a un rôle de conseil
• Emergent Isues Task Force (EITF) est un comité d’urgence créé en
1984 qui a pour rôle de se prononcer sur des problèmes précis à
brève échéance
FAF: FINANCIAL ACCOUNTING FOUNDATION (DEPUIS 1973)
ASSEMBLÉE DES ADMINISTRATEURS
FASAC
Financial Accounting
Standards Advisory
Concil:
Organisme de conseil
FASB
Financial
Accounting
Standards
Board:
Organisme de
normalisation
EITF
Comité
d’urgence
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
1.
Le systè
me comptable amé
ricain
b. Processus de la mise en place des normes
L’entreprise qui est confrontée à un problème de traitement va le confier à
la FASB qui va consulter à son tour l’AICPA qui va recueillir les avis de la
SEC avant de diffuser un projet de normes qui sera ensuite testé sur le
marché avant de faire l’objet d’une publication.
SEC
Entreprise
FASB AICPA
Projet de normes
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
1.
Le systè
me comptable amé
ricain
c. Les états financiers
Balance sheet (Bilan)
Actif circulant
Stocks
Créances clients
Autres débiteurs
Caisse /banque
Passif circulant
Emprunt
Fournisseurs
Autres créditeurs
Dettes à long terme
Emprunt
Autres dettes
financières
Actif immobilisé
Immobilisations corporelles
Investissements
Immobilisations incorporelles
Dépôts et cautionnements
Capitaux propres
Titres de participation
Capital
Autres actifs financiers
Reserve de réévaluation
Autres réserves
Report à nouveau
Résultat net
Liquidité décroissante
Exigibilité décroissante.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
c.
Le systè
me comptable amé
ricain
c. Les états financiers
Commentaires : Comparé au bilan SYSCOA, on fait les constats
suivants :
1. L’ordre de classement a changé, l’ordre retenu est le suivant :
liquidité décroissante au niveau de l’actif ;
2. La présence du poste investissement permet d’apprécier les
nouvelles acquisitions réalisées ;
3. La trésorerie fait partie du circulant ce qui permet d’obtenir
directement le fonds de roulement et non le besoin en fonds de
roulement ;
4. La distinction entre les emprunts à long terme et les emprunts à
court terme ;
5. La non prise en compte dans les capitaux propres des
subventions d’investissements ou d’équipements et provisions
réglementées ;
6. L’absence des charges immobilisées.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
1.
Le systè
me comptable amé
ricain
c. Les états financiers
Le compte de résultat (Income statement)
Ventes
Coût des ventes
Marge brute
Dépenses administratives
Autres dépenses
Résultat opérationnel
Intérêts reçus
Intérêts versés
Résultat des activités ordinaires avant impôt
Provision pour impôt
Résultat des activités ordinaires après impôt
Résultat extraordinaire
Résultat net
Résultat par action
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
1.
Le systè
me comptable amé
ricain
c. Les états financiers
Comparaison avec le SYSCOA :
 Le classement des dépenses par fonction ou par destination ce qui
entraine une approche analytique ;
 Le concept dépense a été privilégié au concept de charge ce qui
permet d’obtenir un résultat net appelé cash flow ;
 La présence d’un indicateur de performance : le résultat par action
pour mieux apprécier le niveau de rentabilité pouvant favoriser l’aide
à la prise de décision;
 Le classement superposé privilégié contrairement à celui juxtaposé.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
2.
a.
b.
Le systè
me comptable anglais
Institution de normalisation : Accounting Foundation
Etat financiers
Actif immobilisé
(A) sheet
Balance
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Investissements
Autres immobilisations
Actif circulant (B)
Stocks
Clients
Débiteurs divers
Caisse / banque
Passif circulant(C)
Emprunt
Fournisseurs
Créditeurs divers
Dettes à long et moyen terme
Emprunt
Autres dettes financières
Provisions pour risques et charges
Capitaux propres
Capital social
Primes liées au capital
Reserve de réévaluation
Autres réserves
Report à nouveau
Résultat net
B–C
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
2.
Le systè
me comptable anglais
Le sens de lecture est le suivant :
Actif immobilisé
Capitaux Propres
Dettes à long et moyen
terme
Actif circulant
Passif circulant
Commentaires
 Absence d’un tableau formalisé,
 La lecture se fait sous forme de U (classique),
 Le fonds de roulement est calculé à partir des éléments
circulants.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
2.
Le systè
me comptable anglais
Le compte de résultat / Profit and Los account
Chiffre d’affaires ou ventes
Coût des ventes
Marge brute
Coût de distribution
Dépenses administratives
Dotations aux amortissements
Résultat opérationnel
Intérêts reçus
Intérêts versés
Résultat activité ordinaire avant impôt
Impôt/résultat activité ordinaire
Résultat net de l’année
Dividende
Résultat Net
Commentaires
 La présentation est faite de manière superposée,
 Approche analytique privilégiée mais présence de charges par nature
(amortissements),
 La présence du dividende proposé.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Paragraphe 4 : Les référentiels comptables
2.
Le systè
me comptable anglais
Le compte de résultat / Profit and Los account
Deux indicateurs de gestion sont calculés à savoir :
EBITDA (EBE) = Marge brute – Dépenses administratives – Coût de distribution
EBIT (Résultat d’Exploitation) = EBITDA – Dotations aux amortissements
Earnings before interests, taxes, depreciation, amortization.
Earnings, before interests, taxes.
Conclusion : Les deux systèmes Anglo-saxons (Américain et
Anglais) ont fortement influencé la comptabilité
internationale.
FRANCE
•Après la seconde guerre mondiale, plus précisément en 1946 mise en place du
premier organisme de normalisation qui a pour mission d’élaborer et de réviser le plan
comptable général,<clef de voute de la normalisation française>; il s’agit de la
commission de normalisation des comptabilités (CNC) avec l’élaboration du premier
plan comptable général en 1947
•Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC) qui remplace la CNC et a préparé le plan
comptable général de 1957
•Le Conseil National de la Comptabilité (CNC) qui remplace en 1957 le CSC
•Le Comité de la Réglementation Comptable (CRC), mis en place en 1998 pour
compléter le dispositif
•L’Autorité des Normes Comptables (ANC) qui remplace le CNC suite à une réforme en
2007
MODELE CONTINENTAL: France, Allemagne, Japon……..
Normalisation Etatique avec l’Etat comme animateur(financement, mise en place des
institutions). Les normes sont élaborées par toutes les parties prenantes et Etat
garantit le statut obligatoire des normes produites
PRINCIPALES ORGANISATIONS EUROPÉENNES
1° COMMISSION EUROPEENNE
Elle élabore des règlements et des directives
Après approbation au niveau européen, chaque Etat membre a l’obligation de
transposer les directives dans sa législation nationale
Dans le domaine de la comptabilité et de l’audit, la commission a entrepris deux
chantiers importants: l'adoption du référentiel IAS/ IFRS de l’IASB et l’adoption des
normes d’audit ISA de l’IFAC
2° ARC/ CRC : Accounting Regulatory Committee ou en français Comité de
réglementation Comptable européen
Il a été créé par la commission européenne
Son rôle consiste à fournir un avis sur les propositions de la commission d’adopter
une ou des normes comptables internationales
3° EFRAG: European Financial Reporting Advisory Group
Organisme technique de droit privé, créé en 2001 par les préparateurs, les
utilisateurs et les membres de la profession comptable qui ont en charge la gestion
de l’information financières en Europe
Son rôle est de donner un avis technique en effectuant une évaluation des normes
internationales et interprétations avant leur adoption en Europe
4°AMF: Autorité des marchés financiers
Elle est issue de la réforme de la commission des opérations de bourse (COB) du
conseil des marchés financiers (CMF) et du conseil de discipline de la gestion
financière (CDGF)
C’est un organisme public indépendant doté d’une personnalité morale et disposant
d’une autonomie financière qui a pour mission de veiller à la protection de l’épargne
investie dans les instruments financiers et tout autre placement donnant lieu à appel
public à l’épargne
5° CESR: Committee of European Securities Regulators ou comité des régulateurs
européens. Il a été créé en 2001 par la commission européenne.
Son rôle est de conseiller la commission européenne et de travailler à améliorer la
cohérence et la mise en œuvre quotidienne de la législation communautaire des
Etats membres
6° ANC: Autorité des Normes Comptables
Elle est chargée de donner un avis préalable sur toutes les dispositions d’ordre
comptable, qu’elles soient nationales ou communautaires, de diffuser toute
documentation relative aux normes comptables internationales à l’enseignement
comptable, à l’organisation, à la tenue et à l’exploitation des comptes
7° CNCC: Compagnie Nationale des commissaires aux Comptes
Les commissaires aux comptes sont investis d’une mission générale qui comporte
une mission d’audit conduisant à la certification et des missions de vérifications
Elle est sous la tutelle du ministère de la justice
8° CSOEC
L’ordres des experts comptables (OEC) est représenté par le Conseil Supérieur
(CSOEC)
Le conseil supérieur est placé sous la tutelle du ministère des finances
Les grandes missions confiées à l’OEC sont d’assurer la promotion de la profession ,
de protéger les intérêts de ses membres, d’apporter sa contribution à l’évolution et
au redressement de l’économie susceptible d’atteindre ces objectifs dans l’intérêt
général du public.
De l’établissement des comptes annuels au conseil en matière de gestion, de droit
des affaires, de droit fiscal, de droit social ou encore de conseil à l’export, l’expert
comptable est le conseil permanent du chef d’entreprise.
A la demande de ce dernier, l’expert comptable intervient notamment dans les
domaines suivants: comptabilité de l’entreprise, gestion de l’entreprise, obligations
légales de l’entreprise, informations de l’entreprise, audit de l’entreprise.
9° FEE: Fédération des Experts comptables Européens
Une association internationale créée le 1 er janvier 1987.
Elle est l’organisation représentative de la profession comptable en Europe
10° H3C: Haut Conseil du Commissariat aux Comptes
Institué auprès du Garde des sceaux, il assure la surveillance de la profession avec le
concours de la CNCC.
Il doit veiller au respect de la déontologie et notamment l’indépendance des
commissaires aux comptes. Pour l’accomplissement de cette mission; le H3C est
chargé d’organiser les contrôles de l’activité des professionnels, d’émettre un avis sur
les normes d’exercice professionnel (normes d’audit), d’identifier et de promouvoir les
bonnes pratiques professionnelles, de définir et de superviser les orientations et le
cadre des contrôles périodiques. En outre, il est investi de compétences de jugement: il
est l’organe d’appel des chambres régionales en matière disciplinaire et en matière
d’inscription.
Dispositif de Normalisation Internationale depuis 2001
IASCF
International Accounting Standards Committee Foundation
SAC
Standards Advisory
Council: comité
consultatif
IASB
International Standards
Board: organisme de
normalisation
IFRIC
International Financial
Reporting
Interpretations
Committee
APPLICATION :
VOIR CAHIER DE COURS
CHAPITRE 2 :
LA PHILOSOPHIE DU
SYSTEME COMPTABLE
INTERNATIONAL
SECTION 1 : LES FONDEMENTS
Paragraphe 1 : Cadre conceptuel et institutions
Les organisations comptables d’Australie, du Canada, de France,
d’Allemagne, du Japon, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de l’Irlande et des
Etats-Unis ont mis en place en 1973, un organisme non gouvernemental :
IASC.
L’objectif : est la réunification des normes Anglo-Saxonnes et continentales
au service du monde des affaires.
1. Les idé
es directrices
Les idées sont aux nombre de deux :
 fonctionnement d’un standard unique : qui permet une harmonisation
des règles de présentation des états financiers (IAS1) et
d’harmonisation des méthodes de calculs en mettant l’accent surtout
SECTION 1 : LES FONDEMENTS
Paragraphe 1 : Cadre conceptuel et institutions
1. Les idé
es directrices
Les idées sont aux nombre de deux :
 le recours à la valeur économique : l’objectif visé est le recours à la juste valeur ; les comptes
de l’entreprise doivent être très proches de la valeur du marché (en l’absence de marché on met
le coût historique) les normes qui font allusion à cette juste valeur sont :
 IAS 39 : les instruments financiers: les actions, les obligations et les produits dérivés
 IAS 40 : les immeubles de placement ou immeuble de rapport (c’est un immeuble acquis
dans un but de rentabilité et non dans un but d’exploitation) cet immeuble doit apparaître
dans le patrimoine à sa valeur réelle car destiné à la vente ou à la valorisation du
patrimoine,
 IAS 41 : concerne l’agriculture, l’élevage avec la possibilité de comptabiliser les matières
animales, agricoles à leur juste valeur ;
 IFRS 1 : (first time application) : Possibilité de valoriser les biens à leur juste valeur et non
à leur valeur historique pour les sociétés qui appliquent les normes IFRS pour la première
fois. Simple possibilité et non une obligation,
 IFRS 2 : les stock-options (rémunération en actions : 66 charges de personnel à 10 capital)
Les stocks options doivent être comptabilisés l’année de leur acquisition et non l’année
de leur exercice avec comme contre partie charges de personnel.
Il s’agît d’une solution à la théorie d’agence (pour faire face au conflit entre le personnel et
les dirigeants),
 IFRS3 : les regroupements d’entreprises : ce sont les fusions ou acquisitions effectuées
sur la base des valeurs réelles des différentes sociétés.
SECTION 1 : LES FONDEMENTS
Paragraphe 1 : Cadre conceptuel et institutions
2. La situation actuelle des IFRS en France
Comptes sociaux Comptes consolidés
Sociétés cotées
PCG99
IFRS
Sociétés
consolidées non
cotées
PCG99
loi du 06/04/98 : choix entre le système
français, américain et international.
PME
PCG99
Commentaires
Le choix d’un référenciel pour un groupe international se fait au regard de quatre
critères :
 La localisation géographique de l’activité
 La cotation en bourse
 La nationalité des principaux bailleurs de fonds : actionnaires et investisseurs
 La nationalité du groupe et ce qui est autorisé par la législation locale en
rapport avec le siège social.
SECTION 1 : LES FONDEMENTS
Paragraphe 1 : Cadre conceptuel et institutions
3. Les organisations de l’IFRS
IASC a changé de statut et est devenu IASCF depuis le 6 février 2001.
La fondation est une entité à but non lucratif, indépendante, d’intérêt
international et enregistrée aux Etats Unis.
Les objectifs de la fondation décrits par l’article 2 des statuts sont les
suivants :
 élaborer dans l’intérêt général un jeu unique de normes comptables
de haute qualité compréhensible et que l’on puisse appliquer dans le
monde entier ;
 imposer la fourniture dans les états financiers l’information de haute
qualité, transparente, comparable de manière à aider les différents
intervenants sur les marchés de capitaux dans le monde ainsi que les
autres utilisateurs à une prise de décision économique ;
 harmoniser l’utilisation et l’application rigoureuse de ces normes ;
 tendre vers la convergence des normes comptables nationales avec
les normes comptables internationales.
Conclusion : Le gouvernement de la fondation incombe aux trustee
(administrateurs) et tout autre organe dirigeant mis en place
conformément à la disposition statutaire.
SECTION 1 : LES FONDEMENTS
Paragraphe 1 : Cadre conceptuel et institutions
3. Les organisations de l’IFRS
Les différents organes de la fondation sont :
A. Les trustee
Ils sont administrateurs au nombre de dix neuf et représentatif des
marchés de capitaux du monde et de la diversité des origines
géographique et professionnel (représentation de tous les marchés
financiers du monde) les membres doivent être nommés comme suit :
 Six trustee d’Amérique du Nord
 Six trustee d’Europe
 Quatre trustee d’Asie pacifique
Les trois derniers trustee sont réservés au reste du monde sous réserve de
respecter un équilibre géographique global.
Les trustee ont trois rôles :
 Nommer les membres des autres organisations ;
 Voter le budget tout en assurant la responsabilité du financement ;
 Examiner la grande question stratégique affectant les normes
comptables sans intervenir sur le domaine technique.
SECTION 1 : LES FONDEMENTS
Paragraphe 1 : Cadre conceptuel et institutions
3. Les organisations de l’IFRS
B. Le Board
Il comprend quatorze membres nommés par les trustees et sont tous issus du monde privé et
nul ne peut être en même temps trustees et membre du conseil.
Le conseil a pour mission de préparer et de voter les nouvelles normes appelées IFRS. Les
membres du conseil sont ainsi répartis :
 D’abord du point de vue géographique :
 Europe en a sept membres
 Quatre britanniques,
 Un allemand,
 Un Français,
 Un Suisse.
 Amérique du nord (4)
Trois Américains et un canadien.
 Océanie (un Australien).
 Afrique (un Sud Africain).
 ASIE(un japonais)
 Ensuite du point de vue professionnel :
 Cinq normalisateurs,
 Quatre préparateurs aux Etats financiers,
 Trois Auditeurs,
 Deux universitaires.
Le mandat est de cinq ans renouvelable une fois.
SECTION 1 : LES FONDEMENTS
Paragraphe 1 : Cadre conceptuel et institutions
3. Les organisations de l’IFRS
C. IFRIC (International Financial Reporting Interpretation Committee)
Il est compose de douze membres nommés par les trustees pour une durée de trois ans avec un
Président qui ne participe pas au vote (pour qu’il y’est toujours une majorité au niveau de la prise
de décision).
Le rôle du comité est le suivant :
 interpréter, commenter l’application des normes dans le contexte du cadre conceptuel ;
 exécuter d’autres tâches à la demande du conseil ou du board ;
 rendre compte au conseil des interprétations définitives et obtenir son approbation.
D. SAC (Standard Advisory Council = Conseil Consultatif de Normalisation)
Ce comité est composé d’une trentaine de membres selon les statuts et sont nommés par les
trustees pour un mandat de trois ans renouvelables.
Ce comité constitue une tribune à laquelle participe les organismes et les particuliers ayant un
intérêt pour l’information financière.
Ce comité a pour rôle :
 de conseiller le board et les trustees ;
 de servir d’intermédiaire pour la transmission des attentes et des désirs des pays membres
d’IASB ;
 d’être proche de la réalité économique et à l’écoute des membres.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 1 : Modalités pratiques d’élaboration d’une norme
« Due process »
Le conseil :
 Etablit les procédures d’examen des commentaires ;
 Constitue normalement des comités de pilotage – Steering
Committee) ou d’autres groupes consultatifs spécialisés ayant une
mission de conseil sur les principaux projets ;
 Consulte le Comité Consultatif de Normalisation (SAC) sur les projets
importants, les décisions relatives à l’ordre du jour et aux priorités des
travaux ;
 Envisage l’organisation d’auditions publiques ;
 Envisage l’organisation de tests sur le terrain tant dans les pays
développés que sur les marchés émergents pour s’assurer que les
normes proposées sont applicables en pratique et qu’elles
fonctionnent dans tous les environnements.
La publication d’un exposé-sondage (projet de normes) d’une norme
définitive ou d’une interprétation définitive du Comité Permanent
d’Interprétation (IFRIC) doit être approuvée par huit des quatorze membres
du Conseil.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 2 : Les normes IAS/IFRS
Les normes publiées, visent à simplifier la comptabilité internationale, la
réduction des coûts de tenue de comptabilité, à harmoniser les méthodes
pour faciliter la compréhension et l’utilisation de l’information comptable
par les partenaires de l’entreprise. Elles soutiennent la communication
financière des acteurs économiques et leur facilité l’accès au marché. Les
normes sont arrêtées de manière consensuelle. Les normes édictées avant
la réforme d’Avril 2001, sont appelées IAS (normes comptables). Les
normes produites à partir de la réforme prennent le nom d’IFRS (normes
reporting).
Autrement dit les normes internationales tendent de plus en plus vers
l’information financière que la satisfaction des besoins internes. La
prédominance des marchés et des souhaits anglo-saxons s’affirment dans
cette tendance.
Les normes peuvent être classées en deux groupes :
 Les normes d’informations financières ;
 Les normes d’enregistrement et d’évaluation.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 2 : Les normes IAS/IFRS
1. Les normes d’informations inanciè
res
Elles comprennent d’une part les normes relatives aux états financiers
individuels, consolidés et d’autre part, les normes relatives aux
informations complémentaires.
 Les normes relatives aux états financiers
 IAS 1 : présentation des états financiers
 IAS 7 : tableau des flux de trésorerie
 IAS 8 : méthodes comptables, changement d’estimations
comptables et erreurs
 IAS 10 : évènements postérieurs à la clôture.
 Les informations complémentaires
 IAS 14 : information sectorielle
 IAS 24 : informations relatives aux parties liées
 IAS 33 : résultat par action
 IAS 34 : information financière intermédiaire.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 2 : Les normes IAS/IFRS
1. Les normes d’informations inanciè
res
 Les normes relatives aux états financiers consolidés
 IAS 27 : états financiers consolidés
 IAS 28 : participation dans les entreprises associées
 IAS 31 : participation dans les co-entreprises.
 Les modifications du périmètre
 IFRS 3 : regroupements d’entreprises
 IFRS 5 : actifs non courants détenus en vue de la vente et
activités abandonnées
 Les normes du secteur non financier
 IAS 26 : comptabilité et rapports financiers des régimes de
retraite
 IAS 41 : agriculture.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 2 : Les normes IAS/IFRS
2. Les normes d’enregistrement et d’é
valuation
Elles comprennent d’une part, celles relatives à l’évaluation des actifs et
des passifs non financiers ; d’autres relatives à l’évaluation des actifs et
des passifs financiers et enfin celles relatives à l’évaluation du résultat et
des variations de cours.
 Normes relatives à l’évaluation des actifs non financiers
 IAS 2 : stocks
 IAS 16 : immobilisations corporelles
 IAS 36 : dépréciation d’actifs
 IAS 38 : immobilisations incorporelles
 IAS 40 : immeuble de placement.
 Normes d’évaluation des passifs non financiers
 IAS 17 : contrat de location
 IAS 19 : avantages du personnel
 IAS 23 : coûts des emprunts
 IAS 37 : provision, passifs éventuels et actifs éventuels.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 2 : Les normes IAS/IFRS
2. Les normes d’enregistrement et d’é
valuation
 Normes relatives aux instruments financiers consolidés
 IAS 32 : informations à fournir et présentation
 IAS 39 : comptabilisation et évaluation.
 Norme relative aux stocks
 IAS 2 : stocks.
 Normes d’évaluation du résultat
 IAS 11 : contrats de construction
 IAS 12 : impôt sur le résultat
 IAS 18 : produits des activités ordinaires
 IAS 20 : comptabilisation des subventions publiques et
informations à fournir sur l’aide publique.
 Normes relatives aux variations du cours des prix et des monnaies
 IAS 15 : information reflétant les effets de variation de prix
 IAS 21 : effet de variations des cours des monnaies étrangères
 IAS 29 : informations financières dans les économies hyper
inflationnistes.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
1. Gé
né
ralité
s
Appliquer le référentiel IAS entraine l’obligation de retenir toutes les solutions techniques prévues par
l’ensemble des normes y compris les interprétations SIC et IFRIC.
Cette obligation permet la comparabilité des résultats des entreprises entre elles et dans le temps.
La norme IAS 1 relative à la présentation des états financiers s’applique aussi bien aux comptes individuels
qu’aux comptes consolidés. Elle s’applique à toutes les entreprises, y compris les banques (IAS 30 éliminée) et
les assurances.
La terminologie de la norme IAS 1 est adaptée aux entreprises à but lucratif ; néanmoins ses dispositions
s’appliquent à toute entité d’un autre secteur à savoir non lucratif, secteur public…
Les états financiers sont une représentation structurée de la situation financière et des transactions
conduites par une entreprise. L’objectif des états financiers à usage général est de fournir des informations
sur la situation financière, la performance et les flux de trésorerie de l’entreprise qui sont utiles à un large
éventail d’utilisateurs pour la prise de décisions économiques. Les états financiers montrent également les
résultats de la gestion par la direction des ressources qui lui sont confiées.
L’annexe complète et porte certaines informations non financières comme risques, engagements, …
Les caractéristiques des états financiers doivent être :

Compréhensibles immédiatement par les utilisateurs que sont les investisseurs actuels et potentiels,
les membres du personnel, les fournisseurs et autres créditeurs, les clients, les Etats et organismes
publics et le public ;

Pertinents pour les besoins de prises de décisions des utilisateurs ;

Fiables ;

Comparables dans le temps.
La satisfaction de tout cela, nécessite le respect des principes comptables qui sont scindés en hypothèses de
base et caractéristiques qualitatives des états financiers.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
2. Principes comptables accepté
s
2.1. Hypothèses sous-jacentes à l’établissement des états financiers
Elles sont au nombre de deux :
Comptabilité d’engagement : les effets des transactions et autres
évènements sont comptabilisés quand ceux-ci se produisent et non pas au
moment des mouvements de trésorerie ;
Continuité d’exploitation : il est supposé que l’entreprise n’a ni la nécessité
de mettre fin à ses activités ou de réduire leur taille de façon importante ;
Si l’une des hypothèses n’est pas respectée, l’information doit être faite
dans l’annexe.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
2. Principes comptables accepté
s
2.2. Caractéristiques qualitatives des états financiers
Intelligibilité : l’information fournie dans les états financiers doit être
compréhensible par les utilisateurs ;
Pertinence : l’information possède la qualité de pertinence lorsqu’elle
influence les décisions économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer
des évènements passés, présents, futurs ou en confirmant ou en corrigeant
leur évaluation passée ;
Fiabilité : l’information est fiable quand elle est exemptée d’erreurs et de
biais significatifs ;
Importance relative : l’information est significative si son omission ou son
inexactitude peut influencer les décisions économiques des utilisateurs ;
Image fidèle : pour être fiable, l’information doit présenter une image fidèle
des transactions et autres évènements qu’elle vise à présenter ;
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
2. Principes comptables accepté
s
2.2. Caractéristiques qualitatives des états financiers
Prééminence de la substance sur la forme : les transactions et autres évènements doivent être
comptabilisés et présentés conformément à leur substance et à leur réalité économique et non
pas seulement selon leur forme juridique ;
Neutralité : pour être fiable, l’information contenue dans les états financiers doit être neutre,
c'est-à-dire, sans partie prise. En effet, les états financiers ne sont pas neutres, si par la sélection
ou la présentation de l’information, ils influencent les prises de décisions ou le jugement afin
d’obtenir un résultat ou une issue prédéterminée ;
Exhaustivité : l’information contenue dans les états financiers doit être exhaustive, autant que le
permettent le souci de l’importance relative et celui du coût. Une omission peut rendre une
information fausse ou transformée et en conséquences non fiable et insuffisamment pertinente ;
Comparabilité : des informations comparatives au titre de l’exercice précédent doivent être
présentées pour toutes les informations chiffrées figurant dans les états financiers. Des
informations comparatives sous forme narrative et descriptive doivent être incluses lorsque cela
est nécessaire à la bonne compréhension des états financiers de l’exercice ;
Prudence : la prudence est définie dans le cadre conceptuel comme la prise en compte d’un
certain degré de précaution dans l’exercice des jugements nécessaires pour préparer les
estimations dans des conditions d’incertitudes, pour faire en sorte que les Actifs et produits ne
soient pas surévalués et que les Passifs et les charges ne soient pas sous-évalués.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
Selon l’IAS 1, un état financier complet comprend :

Un bilan,

Un compte de résultat,

Un tableau des flux de trésorerie,

Un tableau de variation des capitaux propres,

Un état annexé.
Chacune des composantes des états financiers doit être clairement identifiée. Les
informations ci-après doivent être indiquées de façon évidente et répétée si cela est
nécessaire à une bonne compréhension :

Le nom ou tout autre mode d’identification de l’entreprise présentant les états
financiers ;

Le fait que les états financiers concernent l’entreprise seule ou un groupe
d’entreprise ;

La date de clôture de l’exercice ou l’exercice couvert par les états financiers ;

La monnaie dans laquelle sont libellés les états financiers ;

Le niveau de précision retenu pour la présentation des chiffres dans les états
financiers.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.1. Le bilan
Le bilan est présenté de préférence en distinguant les éléments courants des éléments non
courants.
Aucun format de présentation n’est exigé, mais un certain nombre d’éléments doivent apparaitre
au bilan ou annexe.
3.1.1. Actif
Selon le cadre conceptuel (Framework) :
Un actif est une ressource contrôlée par l’entreprise du fait d’évènements passés et dont des
avantages économiques futurs sont attendus par l’entreprise.
L’avantage économique futur représentatif d’un actif est le potentiel qu’à cet actif de contribuer,
directement ou indirectement à des flux de trésorerie et d’équivalents de trésorerie au bénéfice de
l’entreprise.
Un actif doit être classé en tant qu’actif courant dans les cas suivants :

L’actif sera utilisé ou vendu dans le cadre du cycle d’exploitation normal de l’entreprise
quelque soit la durée ;

Il s’agit d’un actif de trésorerie dont l’utilisation n’est pas soumise à restrictions.
Tous les autres actifs, tels que les immobilisations corporelles, incorporelles, financières et les
créances diverses dont le délai de recouvrement excède douze mois, doivent être classés
comme des actifs non courants. Cette définition exclut les charges immobilisées de l’Actif.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.1. Le bilan
3.1.2. Passif
Le cadre conceptuel définit un passif comme :
Une obligation actuelle de l’entreprise résultant d’évènements passés et dont
l’extinction devrait se traduire pour l’entreprise par une sortie de ressources
représentatives d’avantages économiques avec une absence de contrepartie. Une
des caractéristiques essentielles d’un passif est que l’entreprise a une obligation
actuelle ;
Une distinction doit être faite entre une obligation actuelle et un engagement futur.
Ainsi, la décision d’acquérir un actif ne représente pas une obligation actuelle et ne
sera donc pas comptabilisée comme passif. Une provision est considérée comme un
passif lorsqu’elle implique une obligation actuelle. Cette définition exclut la dotation
de provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices ou grosses réparations
et des provisions à caractère de réserves telles que règlementées.
Un passif doit être classé en tant que passif courant dans les cas suivants :

Le passif sera réglé dans le cadre du cycle d’exploitation normal de l’entreprise,

Le passif doit être réglé dans les douze mois après la clôture.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.1. Le bilan
3.1.3. Information devant obligatoirement figurer au bilan
Le
 bilan doit comporter les postes suivants :
Immobilisations corporelles ;

Immobilisations incorporelles ;

Actifs financiers ;

Participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence ;

Stocks ;

Clients et autres débiteurs ;

Trésorerie et équivalents de trésorerie ;

Fournisseurs et autres créditeurs ;

Actifs et passifs d’impôts, impôt sur le résultat ;

Provisions ;

Passif non courant portant intérêts ;

Capital émis et réserves.
Des postes, rubriques et sous totaux supplémentaires doivent être présentés au bilan lorsqu’une
norme comptable internationale l’impose ou lorsqu’une telle présentation est nécessaire pour
donner une image fidèle de la situation financière de l’entreprise.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.1. Le bilan
3.1.3. Informations à présenter, soit au bilan, soit en annexe
L’entreprise doit indiquer, soit dans le bilan, soit dans les notes annexes au bilan, des subdivisions
complémentaires aux postes présentés, classés d’une manière adaptée à l’activité de l’entreprise.
Chaque élément des états financiers doit être attribué selon sa nature à ses subdivisions lorsque cela
est approprié, et l’entreprise doit indiquer séparément les montants à payer et à recevoir de la société
mère, des filiales, des entreprises associées et autres parties liées. Elle doit aussi indiquer :
 Le niveau de détail des subdivisions soit au bilan, soit dans les notes annexes, dépend des
dispositions des normes comptables mais aussi de l’importance, de la nature et de la fonction
des montants en cause ;
 Les immobilisations corporelles sont classées par catégorie (IAS 16) ;
 Les créances sont subdivisées en créances clients, créances à recevoir des parties liées,
paiements d’avances et autres montants ;
 Les stocks sont subdivisés, conformément à l’IAS 2 en catégories telles que marchandises,
fournitures de production, matières premières, travaux en cours et produits finis ;
 Les provisions sont analysées de manière à distinguer les provisions relatives aux avantages du
personnel de tous les autres éléments classés d’une manière appropriée à l’activité de
l’entreprise ;
 Le capital social et réserves sont analysés de manière à faire apparaitre séparément les
différentes catégories de capital libéré, de primes d’émission et de réserves.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.1. Le bilan
3.1.3. Informations à présenter, soit au bilan, soit en annexe
Une entreprise doit fournir soit au bilan, soit dans les notes annexes, les informations suivantes :
 Le nombre d’actions émises et entièrement libérées et le nombre d’actions émises et non entièrement
libérées ;
 La valeur nominale des actions ou le fait que les actions en circulation n’ont pas de valeur nominale ;
 Un rapprochement entre le nombre d’actions en circulation au début et en fin d’exercice ;
 Les droits, privilèges et restrictions attachés à cette catégorie d’actions, y compris les restrictions relatives
à la distribution des dividendes ou au remboursement de capital ;
 Les actions de l’entreprise détenues par elle-même ou par ses filiales ou entreprises associées ;
 Les actions réservées pour une émission dans le cadre d’options et de contrats de vente y compris les
modalités et les montants :
o Description de la nature et de l’objet de chacune des réserves figurant dans les capitaux propres,
o Le montant de dividendes privilégiés cumulatifs non comptabilisés.
Une entreprise sans capital en actions telle qu’une société de personne doit fournir des informations
équivalentes à celles imposées par ci-dessus, indiquant les variations au cours de l’exercice des différentes
catégories de capitaux propres ainsi que les droits, privilèges et restriction attachés à chaque catégorie de
capitaux propres.
Pour la présentation des postes du bilan, il existe deux possibilités :
 Soit l’entreprise peut choisir de présenter son bilan en distinguant les éléments courants des éléments non
courants ;
 Soit elle peut présenter les actifs et passifs en fonction de leur liquidité.
BILAN EN GRANDES MASSES
ACTIF
PASSIF
ACTIFS NON COURANTS
• Ecart d’acquisition
• Immobilisations incorporelles
• Immobilisations corporelles
• Immobilisations en cours
• Immobilisations financières
• Titres mis en équivalence
• Autres actifs non courants; impôts différés
ACTIFS NON COURANTS DESTINES A LA VENTE
• Matériel
• Titre
ACTIFS COURANTS
• Stocks
• Créances et comptes rattachés
• Placements
• Trésorerie
CAPITAUX PROPRES
• Capital
• Primes
• Ecarts d’évaluation
• Réserves
• Report à nouveau
• Résultat net
PASSIFS NON COURANTS
• Emprunts et dettes financières
• Provisions et produits constatés d’avance
• Produits différés: subvention d’investissement
• Autres dettes
• Impôts différés
PASSIFS COURANTS
• Dette à court terme: partie des dettes à LMT
• Fournisseurs et comptes rattachés
• Provisions et produits constatés d’avance
• Autres dettes
• Trésorerie: découverts bancaires
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.1. Le bilan
Bilan présenté en tableau (Actif)
ACTIF
ACTIFS NON COURANTS
Ecart d’acquisition (ou Goodwill) 
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
• Titres mis en équivalence 
• Autres participations et créances rattachées
• Autres titres immobilisés
• Prêts et autres immobilisations financières
Autres actifs non courants (impôts différés…)
TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS
ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours
Clients et autres débiteurs
Autres créances et actifs assimilés
Placements et autres équivalents de trésorerie
Trésorerie (fonds en caisse et dépôt à vue)
TOTAL DES ACTIFS COURANTS
TOTAL DES ACTIFS
N
N-1
10 000
39 000
-
10 000
29 000
-
1 000
-
1 000
-
50 000
40 000
44 000
70 000
10 000
30 000
32 000
18 000
124 000
174 000
80 000
120 000
 A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.1. Le bilan
Bilan présenté en tableau (Passif)
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
CAPITAUX PROPRES
Capital
Primes et réserves (consolidées) 
Ecart d’évaluation
Ecart d’équivalence 
Résultat net (part du groupe) 
Autres capitaux propres – report à nouveau
N
N-1
20 000
10 000
24 000
-
20 000
8 000
2 000
-
Part de la société consolidante 
Parts des minoritaires 
TOTAL (I)
PASSIFS NON COURANTS
Provisions et produits constatés d’avance
Emprunts et dettes financières
Impôts différés
Produits différés : subventions d’investissement
54 000
30 000
4 000
56 000
-
2 000
50 000
-
TOTAL PASSIFS NON COURANTS (II)
PASSIFS COURANTS
Dettes court terme – partie court terme de dettes long terme
Fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d’avance – passifs courants
Autres dettes
Comptes de trésorerie (découverts bancaires)
60 000
52 000
30 000
30 000
-
28 000
10 000
-
60 000
174 000
38 000
120 000
TOTAL PASSIFS COURANTS
TOTAL DES PASSIFS
 A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.1. Le bilan
Bilan présenté en liste (par ordre de liquidité décroissante)
ACTIF
ACTIFS COURANTS
Trésorerie
Clients et comptes rattachés
Autres créances
Stocks
Total Actifs courants
ACTIFS NON COURANTS
Immobilisations financières
Immobilisations corporelles
Immobilisations incorporelles
Impôts différés actifs
N
Total Actifs non courants
Total Actif
PASSIF
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Emprunts court terme
Partie à court terme des emprunts portant intérêts
Provisions courantes pour charges
Dettes d’impôts exigibles ou fiscales
Autres dettes
Trésorerie Passif
Total Passifs courants
PASSIFS NON COURANTS
Emprunts portant intérêts
Autres impôts différés passifs
Provisions non courantes pour charges
Subventions d’investissement
Total Passifs non courants
Total Passifs
CAPITAUX PROPRES
Capital
Primes et réserves
Ecarts de réévaluation
Résultat de l’exercice
Total Capitaux propres
N-1
10 000
70 000
44 000
124 000
18 000
32 000
30 000
80 000
1 000
39 000
10 000
-
1 000
29 000
10 000
-
50 000
174 000
40 000
120 000
30 000
20 000
10 000
28 000
9 000
1 000
60 000
38 000
56 000
4 000
50 000
2 000
60 000
174 000
52 000
120 000
20 000
10 000
24 000
54 000
20 000
8 000
2 000
30 000
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.2. Le compte de résultat
Le compte de résultat est présenté soit par destination , soit par nature de charges.
Aucun format de présentation n’est imposé mais un certain nombre d’éléments doivent
obligatoirement apparaitre au compte de résultat ou en annexe.
3.2.1 Produits
Selon le cadre conceptuel, les produits sont des accroissements d’avantages
économiques au cours de l’exercice, sous forme d’entrée ou d’accroissements d’actif ou
de diminution de passif qui ont pour résultat l’augmentation des capitaux propres autres
que ceux provenant des apports des associés. Cette définition inclut à la fois :
Les produits des activités ordinaires ( IAS 18) tels que ventes, honoraires, intérêts,
dividendes, redevances, loyers, …
Les profits résultant de la sortie d’actifs à long terme.
3.2.2 Charges
Les charges sont définies comme des diminutions d’avantages économiques sous forme
de sorties ou de diminution d’actif ou de survenance de passif qui ont pour résultat de
diminuer les capitaux propres autres que les distributions aux participants des capitaux
propres.
Les charges correspondent au coût des ventes, aux salaires, aux amortissements, aux
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.2. Le compte de résultat
3.2.3. Norme IAS 8 Changements de méthodes comptables, changements d ’estimation et
erreurs
a. Erreurs fondamentales
Les erreurs fondamentales sont des erreurs découvertes durant l’exercice qui sont d’une telle
importance que les états financiers d’un ou plusieurs exercices antérieurs ne peuvent plus être
considérés comme fiables à la date de publication.
Ces erreurs peuvent avoir pour cause des erreurs de calcul, des erreurs dans l’application des
méthodes comptables, une mauvaise interprétation des faits, des fraudes ou des négligences. La
correction des erreurs simples est normalement incluse dans la détermination du résultat net de
l’exercice.
la correction des erreurs afférant aux exercices antérieurs est ajusté dans les résultats non
distribués d’ouverture du premier exercice présenté. L’entreprise doit indiquer les éléments
suivants :
 La nature de l’erreur fondamentale ;
 Le montant de la correction au titre de l’exercice et de chaque exercice antérieur présenté ;
 Le montant de la correction afférant aux exercices antérieurs à ceux qui sont inclus dans
l’information comparative ;
 Le fait que l’information comparative a été retraitée ou que son retraitement est impossible.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.2. Le compte de résultat
3.2.3. Norme IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimations ccomptables
et erreurs
b. Changements de méthodes comptables
Les méthodes comptables sont les principes, les bases, les conventions, les règles et pratiques
spécifiques appliquées par une entreprise pour établir et présenter ses états financiers.
Un changement de méthodes comptables doit être effectué s’il est imposé par une
réglementation ou par un organisme de normalisation comptable ou si ce changement conduit à
une présentation plus appropriée des évènements ou des transactions inclus dans les états
financiers de l’entreprise. Un changement de méthodes comptables doit être appliqué
rétrospectivement, sauf si le montant de tout ajustement en résultant et se rapportant aux
exercices antérieurs ne peut être raisonnablement déterminé. Tout ajustement doit être présenté
comme une rectification du solde à l’ouverture des résultats non distribués. L’information
comparative doit être retraitée sauf si cela est impossible. L’entreprise doit indiquer les éléments
suivants :
 Les raisons du changement ;
 Le montant de l’ajustement pour l’exercice en cours ;
 Le montant de l’ajustement afférant aux exercices antérieurs à ceux qui sont inclus dans
l’information comparative ;
 Le fait que l’information comparative a été retraitée ou que son retraitement est impossible.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.2. Le compte de résultat
3.2.3. Norme IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimations ccomptables
et erreurs
c. Un changement d’estimation comptable
C’est un ajustement de l’évaluation de la situation actuelle des actifs et des
passifs ainsi que des avantages économiques futurs et des obligations qui
leur sont liés. Cet ajustement résulte de nouvelles informations ou de
nouveaux développements et, par conséquent, ne constitue pas une
correction d’erreurs.
 La méthode rétrospective consiste à appliquer un ajustement sur les
états financiers comme si l’ajustement avait été mis en œuvre dès le
départ ;
 La méthode prospective consiste à appliquer un ajustement sur états
financiers à partir de la date à laquelle l’ajustement est pris en compte.
3. Composants des é
tats inanciers
3.2. Le compte de résultat
3.2.4. Norme IAS 33 Résultat par Action
L’objectif de la norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par
action pour améliorer les comparaisons de la performance entre différentes entreprises sur le même
exercice et entre différents exercices pour la même entreprise.
Dans la présente norme, les termes suivants ont la signification indiquée ci-après :
 Une action ordinaire est un instrument de capitaux propres qui est subordonnée à toutes les
autres catégories d’instruments de capitaux propres qui donne droit à un vote simple ou double
contrairement à l’action à dividende préférentiel sans droit de vote mais bénéficie d’un dividende
prioritaire ;
 Une action ordinaire potentielle est un instrument ou autre contrat qui peut donner un droit à des
actions ordinaires (OBSA, OCA). OBSA équivalent DPS
a. Evaluation du résultat de base par action
Le résultat de base par action doit être calculé en divisant le résultat net de l’exercice attribuable aux
actionnaires par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice.
Le résultat attribuable est le résultat net après déduction des dividendes préférentiels.
Le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice reflète le fait que
le montant du capital a pu varier entrainant un nombre plus ou moins important d’actions en
circulation à tout moment. Le nombre moyen pondéré (NMP) d’actions est obtenu en prenant les
actions en circulation de début d’exercice ajusté des actions ordinaires rachetées ou émises au cours
de l’exercice, multiplié par un facteur de pondération en fonction du temps.
Ce facteur de pondération est égal au nombre de jours où les actions spécifiques sont en circulation
par rapport au nombre total de jours de l’exercice.
Le résultat par action (EPS: Earnings Per Share) permet d’estimer si une
action est comparativement chère ou à bon marché.
Cette estimation est souvent faite à partir du PER (Price Earnings Ratio) qui
mesure la relation entre le cours boursier de l’action et son résultat par
action en indiquant combien de fois il faut payer le résultat par action pour
acheter une action.
Un PER de 10 signifie qu’il faut payer 10 fois le résultat annuel par action
pour une certaine action.
Ensuite, il peut être utile de comparer un PER à celui des sociétés d’un
même secteur.
a. Evaluation du résultat de base par action
1er janvier N solde ouverture
31 mai N émission d’actions nouvelles
de numéraire
1er décembre N rachat d’actions propres
en trésorerie
31 décembre N solde de clôture
Actions
Actions propres
émises
2 000
300
Actions en
circulation
1 700
800
-
2 500
-
250
2 250
2 800
550
2 250
Calcul NMP = [1 700 × (5 ÷ 12)] + [2 500 × (6 ÷ 12)] + [2 250 × (1 ÷ 12)]
NMP = 2 146
Si bénéfice de l’exercice est de 6 000 donc résultat par action = 6 000 ÷
2 146.
Les actions retenues dans le calcul doivent être des actions ayant eu une contrepartie en
trésorerie en prenant comme reperd la date de versement.
Les actions ordinaires émises lors du réinvestissement volontaire des dividendes en actions
ordinaires ou préférentielles sont incluses à la date de paiement du dividende.
Les actions ordinaires résultant de la conversion d’un instrument d’emprunt en actions sont
intégrées à la date à laquelle l’intérêt cesse de courir.
Les actions émises en échange du règlement d’un passif de l’entreprise sont incluses à la date du
règlement.
Les actions distribuées gratuitement ne modifient pas le dénominateur ( incorporation de
réserves ) .
Si l’impact est significatif, la prise en compte des actions propres est avantageuse pour l’image
de l’entreprise, car en déduisant toutes les actions propres, le dénominateur diminue, ce qui
b.
Evaluation
du résultat
dilué par action
augmente
le résultat
par action.
Les entreprises cotées doivent publier le résultat dilué par action
La dilution résulte d’une conversion hypothétique de tous les instruments financiers convertibles,
émis à la clôture de l’exercice, en actions ordinaires.
Pour calculer le résultat dilué par action, le montant du résultat net de l’exercice attribuable aux
actionnaires doit être ajusté de l’effet de l’impôt.
Une entreprise doit présenter le résultat de base par action et le résultat dilué par action au
compte de résultat pour chaque catégorie d’actions ordinaires qui a des droits différents dans la
répartition du bénéfice net de l’exercice. Cependant, le résultat par action de base et dilué est
imposé par
l’IAS 33 même si les montants sont négatifs.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.2. Le compte de résultat
3.2.5. Présentation du compte de résultat
L’entreprise a le choix entre une présentation des charges par nature ou par
fonction. L’IASB envisage de créer une troisième possibilité : la présentation
d’analyse du résultat sous forme d’un état de performance.
Etat de performance
Analyse de l’activité et de son
Analyse de la variation du
fonctionnement
patrimoine
- Résultat opérationnel
- Variation des amortissements
- Résultat financier
- Dépréciation et provision
- Incidences liées à la juste
valeur
Performance liée à l’activité + Performance patrimoniale = Performance globale
L’IASB souhaite que ce projet aboutisse mais de nombreux partenaires financiers
s’opposent à ce projet.
COMPTE DE RESULTAT
CLASSEMENT PAR NATURE (Approche
Financière)
CLASSEMENT PAR FONCTION (Approche Analytique)
Ventes ou chiffre d’affaires
- Coût des ventes
Ventes ou chiffre d’affaires
- Coût des ventes
Marge commerciale
- Services extérieurs et autres consommations
Marge commerciale
+ Autres produits opérationnels
- Coût de la fonction commerciale
- Coût de la fonction administrative
- Coût des autres fonctions
Valeur ajoutée
- Charges de personnel
Excèdent brut d’exploitation
+ Autres produits
+ Reprise sur amortissement et pertes de valeur
- Autres charges
- Dotations aux amortissements et pertes
Résultat opérationnel ou commercial
+ Résultat financier= PF – CF
+ Résultat extraordinaire = PE – CE
Résultat opérationnel
+ Résultat financier= PF – CF
Résultat Net : Bénéfice ou Perte
Résultat des activités ordinaires
+ Résultat extraordinaire = PE – CE
Résultat Net avant impôt
- Impôt sur société
Résultat Net : Bénéfice ou Perte
Résultat Net avant impôt
- Impôt sur société
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.2. Le compte de résultat
3.2.5. Présentation du compte de résultat
a.
Compte de résultat par nature
Ventes
Production stockée et immobilisée
Achats matières premières, marchandises
Stock 1 ou initial
Stock 2 ou final
Coût des produits vendus
Marge commerciale ou marge brute
Services extérieurs et autres consommations ou charges extérieures
Valeur ajoutée
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
Excédent brut d’exploitation
Subvention d’exploitation
Autres produits opérationnels
Charges sociales
Autres charges
Dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeurs
Reprises sur provisions et pertes de valeur
Résultat opérationnel
Produits financiers
Charges financières
Résultat net des activités ordinaires
Produits exceptionnels ou extraordinaires
Charges exceptionnelles ou extraordinaires
Impôt/société
Résultat net : Bénéfice
N
1 200 000
714 000
30 000
-44 000
700 000
500 000
108 000
392 000
272 000
120 000
60 000
20 000
12 000
28 000
6 000
22 000
10 000
8 000
24 000
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.2. Le compte de résultat
3.2.5. Présentation du compte de résultat
b. Compte de résultat par fonctions
Chiffre d’affaires (CA)
Achats
Variation de stocks
Coût de ventes ou CAMV
Marge brute ou marge commerciale
Autres produits opérationnels
Fonction commerciale ou distribution ou Marketing
Fonction administrative
Autres charges opérationnelles/fonction recherche
Total charges
Résultat opérationnel Résultat commercial
Résultat financier : Produits – Charges
Résulta exceptionnel : Produits – Charges
extraordinaires
Résultat avant impôt
Impôt/société
Résultat net : Bénéfice
N
1 200 000
714 000
-14 000
700 000
500 000
N-1
1 000 000
580 000
10 000
590 000
410 000
152 000
163 000
157 000
-472 000
28 00
-6 000
10 000
32 000
-8 000
110 000
120 000
170 000
-400 000
10 000
-5 500
3 000
7 500
-5 500
24 000
2 000
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.3. Le tableau des flux de trésorerie
La norme IAS 7 normalise le contenu qui fait partie des états financiers présentés par l’IAS 1.
3.3.1. Objectif de la norme IAS 7
Le tableau des flux de trésorerie est un document très apprécié par les dirigeants, analystes
financiers et actionnaires pour une raison simple : il est facile à interpréter car il n’y figure que les
entrées et les sorties d’argent.
Les utilisateurs des états financiers d’une entreprise sont intéressés par la façon dont l’entreprise
génère et utilise sa trésorerie ou ses équivalents de trésorerie (valeurs mobilières de placement).
Un tableau des flux de trésorerie, lorsqu’il est utilisé de concert avec le reste des états financiers,
fournit des informations qui permettent aux utilisateurs d’évaluer les changements de l’Actif Net
d’une entreprise, sa structure financière y compris sa liquidité et sa solvabilité et sa capacité
d’adaptation aux changements de circonstances et opportunités.
Les informations relatives aux flux de trésorerie (cash flow) sont utiles pour apprécier la capacité
de l’entreprise à dégager de la trésorerie et permettent aux utilisateurs d’élaborer des modèles
pour comparer la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs de différentes entreprises. Ces
informations renforcent également la comparabilité sur la performance opérationnelle de
différentes entreprises car elles éliminent les effets de l’utilisation des traitements comptables
différents pour les mêmes opérations et évènements.
Le tableau des flux de trésorerie est la résultante de trois flux fondamentaux retenus par l’IAS 7 :
opérationnel, investissement et financement.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.3. Le tableau des flux de trésorerie
3.3.2. Définition
a. Trésorerie
Elle comprend les instruments financiers permettant de gérer sans risque significatif
les mouvements de trésorerie à court terme. Elle correspond aux disponibilités en
caisse, aux comptes à terme d’une durée de vie de moins de trois mois, la trésorerie
placée, les valeurs mobilières de placement sans risque et les concours bancaires
courants.
Sont à exclure du calcul de la trésorerie :
Les éléments bancaires assimilés à des financements ;
Les actions cotées car elles offrent des risques de fluctuation boursière ;
Les actions non cotées en raison de la difficulté à les convertir en disponibilité puisqu’il
y a une absence de marché.
b. Flux de trésorerie
Ils résultent des entrées et des sorties de trésorerie et d’équivalents de trésorerie. Ils
ne comprennent pas les mouvements entre postes de trésorerie.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.3. Le tableau des flux de trésorerie
3.3.2. Définition
c. Activités opérationnelles (A)
Ce sont des principales activités génératrices de produits de l’entreprise et
toutes les autres activités qui ne sont pas des activités d’investissement ou
de financement. L’entreprise peut recourir à deux méthodes pour le calcul du
cash-flow opérationnel :
 Méthode indirecte : plus utilisée dans la mesure où une entité part d’une
balance finale qui, par définition, s’équilibre, le tableau est facile à
monter :
Méthode indirecte
Résultat Net Résultat net après impôt
± Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie, à
savoir :
 Les amortissements (+ si dotation ou variation positive)
 Les amortissements ( - si reprise ou variation négative)
 Les provisions (+ si dotation ou variation positive)
 Les provisions ( - si reprise ou variation négative)
 Les impôts différés d actif ou économie d’impôt (–)
 Impôts différés du passif ou charge d’impôt (+)
 Les résultats sur cession d’immobilisations ( + si moins value de
cession)
 Les résultats sur cession d’immobilisations ( - si plus value de
cession)
± BFR lié à l’activité d’exploitation, à savoir :
 Variation sur clients et autres débiteurs (+ si négative)
 Variation sur clients et autres débiteurs ( - si positive)
 Variation sur stocks (+ si négative)
 Variation sur stocks ( - si positive)
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.3. Le tableau des flux de trésorerie
3.3.2. Définition
c. Activités opérationnelles (A)
 Méthode directe recommandée par l’IASB ou celle dite préférentielle :
l’entreprise présente les principales entrées et sorties de trésorerie liées
à l’exploitation (ventes TTC, achats TTC, salaires, autres charges, etc.).
Cette méthode exige d’effectuer un rapprochement en annexe entre le
résultat avant impôt et le cash-flow opérationnel ou rapprochement
entre le total Cash Flow et le Résultat Net
Le tableau devient :
Méthode directe ou préférentielle
+ Entrées provenant de la vente de biens et de la réalisation de prestations de
services
– Sorties pour règlement aux fournisseurs de biens et services
– Sorties pour règlement aux membres du personnel et autres créditeurs
1ère possibilité
Encaissements reçus sur clients 
Décaissements versés aux fournisseurs, aux personnels et
créditeurs 
Décaissements pour impôts et intérêts liés à l’exploitation
Cash-flow opérationnel

Ventes
+ Autres produits opérationnels
+ TVA facturée ou payée
–Créances clients et
débiteurs
Ou (- Clients N + Clients N-1)

Achats
+ Services et autres consommations
+ Charges de personnel et autres
charges
+Impôts, Taxes , intérêts liés à
l’exploitation
+  TVA récupérable
2ème possibilité
Ventes
– Achats
  sur encours commercial (EC)

– Charges de personnel payées
– Autres charges payées
– Impôts et intérêts payés
Cash-flow opérationnel

 Créances et débiteurs divers
–  Dettes fournisseurs et créditeurs
divers
 Encours Commercial (EC)
Si  EC > 0 donc produits à déduire (–)
Si  EC < 0 donc charges à réintégrer
(+)
d. Activités d’investissement (B)
Ce sont les acquisitions et les cessions d’actifs à long terme ,
les autres placements qui ne sont pas inclus dans les
équivalents de trésorerie et les remboursements de prêts, de
cautions versées.
e. Activités de financement (C)
Ce sont des activités qui résultent des changements dans
l’importance et la composition des capitaux propres et des
emprunts de l’entreprise.
Récapitulation
Variation de Trésorerie de la période : A + B + C
Trésorerie initiale ou à l’ouverture ( N – 1)
Trésorerie finale ou à la clôture (N)
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (TFT)
Trésorerie provenant des activités opérationnelles (A)
Trésorerie provenant des activités d’investissement (B)
Trésorerie provenant des activités de financement (C)
Variation de trésorerie de la période ou total des cash flow : A + B +
C
+ Trésorerie à l’ouverture de l’exercice ou de N- 1
Trésorerie à la clôture de l’exercice ou de N
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.3. Le tableau de flux de trésorerie
Tableau des flux de trésorerie (modèle indirecte)
Application 1
Période du 01.01 au 31.12.N
Flux de trésorerie à l’activité
Résultat net de l’exercice
Ajustement pour :
Amortissements et provisions
Variation des impôts différés
Variation des stocks
Variation des clients et autre créances
Variation des fournisseurs et autres dettes
Plus ou moins values de cession nette d’impôts
Flux de trésorerie générés par l’activité (A)
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Décaissements sur acquisition d’immobilisations
Décaissements sur cessions d’immobilisations
Décaissements sur acquisition d’immobilisations financières
Encaissements sur cessions d’immobilisations financières
Intérêts encaissés sur placements financiers
Dividendes et quote-part de résultats reçus
Incidence des variations de périmètre de consolidation
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Encaissements suite à l’émission d’actions
Dividendes et autres distributions effectués
Encaissements provenant d’emprunts
Remboursement d’emprunts ou d’autres dettes assimilées
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C)
Variation de trésorerie de la période (A + B + C)
Trésorerie d’ouverture
Trésorerie de clôture
Incidence des variations de cours des devises
Variation de trésorerie
Exercice N
10 246
10 034
1 237
456
348
-699
645
‐‐‐‐‐‐‐‐‐
22 267
-19 327
-5 400
-1 250
845
4 563
456
‐‐‐‐‐‐‐‐
-20 113
12 000
-5 111
6 000
-1 285
11 604
13 758
2 134
15 892
------15 892
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.3. Le tableau de flux de trésorerie
Tableau des flux de trésorerie (modèle directe)
Application 1
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
Encaissements reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
Intérêts et autres frais financiers payés
Impôts sur les résultats payés
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires
Flux de trésorerie liés à des évènements extraordinaires (à préciser)
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A)
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement
Décaissements sur acquisition d’immobilisations corporelles ou
incorporelles
Décaissements sur cessions d’immobilisations corporelles ou
incorporelles
Décaissements sur acquisition d’immobilisations financières
Encaissements sur cessions d’immobilisations financières
Intérêts encaissés sur placements financiers
Dividendes et quote-part de résultats reçus
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Encaissements suite à l’émission d’actions
Dividendes et autres distributions effectués
Encaissements provenant d’emprunts
Remboursement d’emprunts ou d’autres dettes assimilées
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C)
Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasiliquidités
Variation de trésorerie de la période (A + B + C)
Trésorerie d’ouverture
Trésorerie de clôture
Variation de trésorerie
Rapprochement avec le résultat comptable
Note
Exercice N
153 624
-112 347
-9 307
-9 703
22 267
-19 327
-5 400
-1 250
845
4 563
456
-20 113
12 000
-5 111
6 000
-1 285
11 604
13 758
2 134
15 892
13 758
10 246
3.3. Le tableau des flux de trésorerie
Application 2 : Soit par exemple une entreprise dont le bilan et le compte de
résultat sont les suivants :
Bilan
Clients
TVA à récupérer
Stock de produits
Immobilisations brutes
Amortissements cumulés
Capital social
Dividendes à payer
Emprunts à long terme
TVA à payer (exploitation)
TVA à payer (sur vente d’immobilisations)
Fournisseurs
Créditeurs
Banque
Total
Ouverture
N-1
50 000
4 000
20 000
15 000
–8 000
–50 000
–5 000
–15 000
–20 000
–10 000
0
19 000
0
Clôture
N
126 000
7 600
10 000
10 000
–9 000
–50 000
0
–12 000
–18 000
–800
–45 600
–6 600
5 210
16 810
(Total Bilan)
Application 2 : Soit par exemple une entreprise dont le bilan et le compte de
résultat sont les suivants :
Compte de résultat
Ventes
Production stockée
* Total produits d’exploitation
Achats matières premières
Autres charges externes
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements
* Total charges d’exploitation
PCG
90 000
–10 000
80 000
30 000
8 000
8 000
5 000
3 000
54 000
UK/US
Income statement
GAAP
90 000 Ventes
30 000
8 000
8 000
5 000
3 000
Achats matières premières
Autres charges externes
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements
10 000 Consommation de stock
(58 000) Coût des ventes
32 000 Marges brute
** Résultat d’exploitation
26 000
** Résultat financier (intérêts payés: CFO)
Prix de cession des éléments d’Actif cédés
VNC des éléments d’Actif cédés
** Résultat exceptionnel (IS au taux de 19%
–2 000
4 000
–3 000
1 000
** Impôt sur les bénéfices dont sur cession
–8 190
(8 190) Impôt société
*** RESULTAT NET
**** TOTAL BALANCE
16 810
0
16 810 RESULTAT NET
0 TOTAL BALANCE
(4 000) Charges administratives
(4 000) Intérêts
1 000 Plus-value de cession
Application 2 : Méthode directe
Flux de trésorerie venant des activités opérationnelles :
Encaissements reçus des clients
– Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
= Trésorerie nette générée par l’exploitation
– Impôt société payé sur résultat courant
- Intérêts payés (résultat financier négatif)
** Cash-flow opérationnel
12 000
–12 400
–400
–8 000
- 2 000
–10 400
Flux de trésorerie venant des activités d’investissement :
Produit TTC de la vente d’immobilisations (4 000 + 800)
Impôt sur plus-value liée à la vente d’immobilisations (1 000 × 19%)
4 800
–190
4 610
** Cash-flow d’investissement
Flux de trésorerie venant des activités de financement :
Diminution de la dette à LT(12 000-15 000)
Dividendes payés
** Cash-flow de financement
*** TOTAL CASH-FLOW
Solde bancaire ou trésorerie au début de l’exercice
Solde bancaire ou trésorerie fin d’exercice
Variation de la banque
–3 000
–5 000
–8 000
–13 790
19 000
5 210
–13 790
Application 2 :
 Clients : 126 000 – 50 000 = 76 000
TVA à payer sur exploitation : 18 000 – 20 000 = –2 000
12 000 = 90 000 – 76 000 – 2 000
(Ventes)
  Fournisseurs : 45 600 – 10 000 = 35 600
 Créditeurs divers : 6 600 – 0 = 6 600
 TVA récupérable : 7 600 – 4 000 = 3 600
( 30 000+8 000+8 000+5 000)-(35 600+6 600)+3 600=12
400
 TVA/+value de cession : 1 000 × 19% = 190
8 190 – 190 = 8 000
Méthode indirecte
RESULTAT NET
Dotation amortissements et provision (hors BFR)
Neutralisation impact PV de cession
Neutralisation IS payé lié à cession d’immobilisations
Elimination charges et produits hors trésorerie ou non liés à l’activité
Donne : marge brute d’autofinancement
 Clients (126 000 – 50 000)
 Stocks (10 000 – 20 000)
 Fournisseurs (45 600 – 10 000)
 Débiteurs & créditeurs divers (TVA) (6 600-2 000) – (3 600)
Donne :  BFR lié à l’activité
Donne : Flux de trésorerie d’exploitation (1 + 2)
Prix de cession des immobilisations cédées
 TVA sur cession d’actifs
Impôt payé sur cession d’immobilisations
Donne : Flux de trésorerie d’investissement
 « emprunts LT » (remboursement emprunt)
 « dividendes à payer » (dividendes décaissées)
Donne : Flux de trésorerie de financement
*** TOTAL CASH-FLOW :
3 000
–1 000
190
–76 000
10 000
35 600
1 000
4 000
800
–190
–3 000
–5 000
16 810
2 190
1 9 000
–29 400
–10 400
4 610
–8 000
–13 790
NB : Cette méthode, bien que n’ayant pas la référence de l’IASB, est de loin la plus
utilisée dans les comptes des groupes publiant leurs comptes selon les normes IAS,
du fait de sa simplicité d’utilisation. En particulier, elle évite d’aller rechercher les
achats et les ventes TTC, qui ne figurent généralement pas dans les rapports
standards internes des sociétés. Elle permet également, en ne s’appuyant que sur les
variations de comptes entre balance d’ouverture et balance de clôture (qui, par
définition, s’équilibrent avec la banque), de réduire à zéro le risque de non-
Application 3
La trésorerie au 01/01/N de la société COME était de 150. Au
31/12/N, elle est de 1 311. Les mouvements de trésorerie
sont présentés dans ce tableau.
Mouvements apparaissent au bilan
ACTIF
Valeur brute d'une immobilisation corporelle cédée
Amortissements cumulés
prix de cession encaissé en N
Acquisition d'immobilisation corporelle et payée en N
Acquisition d'une licence comptabilisée et payée en N
Dividendes comptabilisés et encaissés en N
Variation des stocks
Créances N-1 encaissées en N
Ventes comptabilisées en N, dont
encaissées en N
Produits de VMP comptabilisés en N et encaissés
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Opération de l'année N
70
60
20
200
40
250
30
1500
19144
17000
75
Mouvements apparaissent au bilan
PASSIF
Augmentation de capital comptabilisée et encaissée en N
Dividende affecté en réserve
Dividende versé en N
Résultat de l'exercice
Indemnité d'assurance reçue
Emprunt reçu en N
Emprunt remboursé en N
Fournisseurs N-1 payés en N
Achats comptabilisés en N, dont
payés en N
Dettes fiscales N-1 payées en N
Dettes sociales N-1 payées en N
charges de personnel comptabilisées en N
charges de personnel de N payées en N
Intérêts sur emprunt comptabilisés en N
dont payés en N
Dettes diverses N-1payées en N
perte de change sur fournisseur comptabilisée et payée en
N
Opération de l'année N
250
100
700
1500
180
256
66
70
13000
12000
50
180
5000
4800
204
194
50
20
Travail à faire
Dressez le tableau de variation des flux de
trésorerie par la méthode directe.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.4. Le tableau de variation des capitaux propres
Ce tableau procède à une analyse des mouvements ayant affecté chacune des
rubriques constituant les capitaux propres de l’entité au cours de l’exercice.
Les informations minimales présentées dans ce tableau concernent les mouvements
liés :
Au résultat de l’exercice ;
Aux changements de méthodes comptables et aux corrections d’erreurs dont l’impact
a été directement enregistré en capitaux propres ;
Aux produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres s il existe
des écarts d’évaluation et écarts de réévaluation ;
Aux opérations en capital : augmentation,, remboursement, amortissement ;
Aux distributions de bénéfice ou affectation de dividende décidées au cours de
l’exercice.
Les capitaux propres comprennent : le capital, les primes, les réserves, les écarts de
réévaluation et d évaluation, le report à nouveau, le résultat net.
SECTION 2 : PRESENTATION DES NORMES
COMPTABLES
Paragraphe 3 : Présentation des états financiers en IFRS
3. Composants des é
tats inanciers
3.4. Le tableau des capitaux propres
Tableau de variation des capitaux propres
Etat de variation des capitaux propres
Entreprise : - Unité monétaire
Note
Solde au 31 décembre N-2
Changement de méthode comptable
Correction d’erreurs
Autres produits & charges
Affectation du résultat N-2
Opérations en capital
Résultat net exercice N-1
Capital
social
2 000
Solde au 31 décembre N-1
Changement de méthode comptable
Correction d’erreurs
Autres produits & charges
Affectation du résultat N-1
Opérations en capital
Résultat net exercice N
2 000
Solde au 31 décembre N
2 300
Primes &
réserves
100
100
200
150
(50)
Ecarts
d’évaluation
400
400
Résultat
& RàN
200
(20)
2 700
100
(20)
(80)
(80)
100
100
200
180
2 800
150
(50)
450
(100)
330
180
280
3 760
450
(100)
300
30
330
850
Total
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