Table des matières DEDICAS............................................................................................................................................................... ii REMERCIEMENTS ........................................................................................................................................... iii SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................................................... iv I. INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................. 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUIEL ...................................................................... 3 II. 1. Historique ................................................................................................................................................. 3 2. Infrastructure du CSI .............................................................................................................................. 3 3. Ressources humaines ............................................................................................................................... 3 4. Ressources matérielles ............................................................................................................................. 4 5. Mission du CSI ......................................................................................................................................... 5 6. Fonctionnement du CSI ........................................................................................................................... 5 7. Organisation du CSI de Yantala Haut ................................................................................................... 6 III. ACTIVITES REALISEES ...................................................................................................................... 7 1. Suivi-promotion régulier de la croissance de nourrisson ..................................................................... 7 2. Consultation Nourrisson.......................................................................................................................... 7 3. Surveillance de la croissance des enfants ............................................................................................... 8 4. Importance de l’allaitement maternel et les conduites à tenir pour sa réussite .................................. 9 5. 6. IV. 4.1. L’allaitement maternel exclusif avant six mois ............................................................................. 9 4.2. Position pour l’allaitement maternel ............................................................................................. 9 4.3. Situations courantes qui peuvent affecter l’allaitement maternel ............................................. 10 4.4. Alimentation interactive et pratique de soin ............................................................................... 10 4.5. Bébé qui refuse de prendre le sein ............................................................................................... 11 4.6. Bébé qui pleure beaucoup ............................................................................................................. 12 4.7. Alimentation de la mère pendant l’allaitement .......................................................................... 12 4.8. Technique de préparations culinaires ......................................................................................... 13 4.9. Mode de préparation de la bouillie .............................................................................................. 14 4.9.1. Mode de préparation de la purée de haricot ............................................................................... 14 4.9.2. Mode de préparation de la purée de légumes ............................................................................. 15 Malnutrition modérée et sévère sans complication ............................................................................. 15 5.1. Dépistage de cas de la malnutrition modérée .............................................................................. 16 5.2. Dépistage de cas de la malnutrition aigues sévère sans complication ....................................... 16 5.3. Critères de passage du CRENAS au CRENI .............................................................................. 17 5.4. Les conditions permettant une personne d’être en prise en charge thérapeutique ................. 18 5.5. Référer les cas de malnutrition sévère avec complication.......................................................... 18 Test de l’appétit ...................................................................................................................................... 18 6.1. Pourquoi faire un test de l’appétit ? ............................................................................................ 18 6.2. Comment faire le test de l’appétit ? ............................................................................................. 18 6.3. Résultats du test de l’appétit ........................................................................................................ 19 CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................... 20 BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................................. 21 HP i DEDICAS Je dédie ce document : A mes parents pour leur soutien moral, affectif, financier et matériel en toutes circonstances A mes frères et sœurs, mes oncles et tantes, ainsi qu’à toute la famille qui m’ont accompagné pour l’élaboration et la réussite de ce travail. A mes amis (es) qui m’ont soutenu et encouragé pendant les moments difficiles tout au long de ce travail. HP ii REMERCIEMENTS Tout d’abord je remercie ALLAH le tout miséricordieux qui m’a permis de commencer ce stage et de le finir dans la paix. Je remercie mon père Adamou Kirgni et ma mère Fati Alzouma, qui m’ont inscrit à l’école Je remercie également Dari Adamou qui m’a accompagné durant toutes mes études et surtout au moment de ce stage ; je tiens à remercier aussi toute la famille Kirgni. Mes remerciements vont particulièrement : Au médecin chef du district sanitaire ; Au Major du CSI Yantala-haut Mme Boukari Hassia qui a mis à notre disposition tous les moyens nécessaires ; A Mme Inoussa Salamatou assistant social ; A Mme Ali Fati infirmière ; A tous les personnels du CSI Yantala-haut pour leur soutien combien de fois noble et du sage conseil qu’ils ont prodigué durant ce stage ; Mes sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué de prêt ou de loin pour la réussite de ce document. HP iii SIGLES ET ABREVIATIONS IUT : Institut Universitaire de Technologie ATPE : Aliment Thérapeutique Prêt à l’Emploi PEV : Programme Elargi de Vaccination CN : Consultation Nourrisson CPN : Consultation Prénatal CRENAM : Centre de Récupération Nutritionnelle Ambulatoire pour les malnutris Modérés CRENAS : Centre de Récupération Nutritionnelle Ambulatoire pour les malnutris Sévères CRENI : Centre de Récupération Nutritionnelle Intensif CSB: Corn Soya Blend CSI : Centre de Santé Intégré MAM : Malnutrition Aiguë Modérée MAS : Malnutrition Aiguë Sévère P/T : Poids/Taille PB : Périmètre Brachial PEC : Prise En Charge PF: Planning Familial SF: Sage-Femme CCC : Communication pour un Changement de Comportement SPC : Suivi-Promotion de la Croissance HP iv I. INTRODUCTION GENERALE Le Niger pays sahélien caractérisé par un climat essentiellement très chaud et sec. Il est le plus vaste de l’Afrique occidentale et s’entend sur une superficie de 1267000 km² avec une population estimée de plus 20millions d’abutant en 2016 et n’arrivant pas à couvrir son autosuffisance alimentaire, l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Face à cette situation le gouvernement du Niger a mis en œuvre des stratégies visant à lutter efficacement contre l’insécurité alimentaire qui est la conséquence d’une malnutrition chronique. Ainsi pour atteindre cette même vision, le gouvernement nigérien avait pris l’engagement de la création de quatre nouvelles Universités dont celle de l’Université de Tillaberi qui fut créée par la loi N°2014 du 19 Aout 2014 afin d’appuyer la lutte contre l’insécurité alimentaire, l’augmentation des revenus agricoles et l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire tout en mettant fin à la malnutrition. Dans cette même logique, une formation professionnelle des étudiants en deuxième années de DUT2 en Nutrition Humaine de l’Institut Universitaire de Technologie Agroalimentaire et Nutritionnel (IUT) de l’Université Boubacar Bâ de Tillaberi exige à ces derniers un stage de deux mois (2). Ainsi se justifie le présent rapport de stage qui le résultat d’un travail consacré pour une période allant du 12 Juin au 12 Août 2019, afin de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises. Les nourrissons et les jeunes enfants ont tous droit à une bonne nutrition conformément aux dispositions de la convention des Nations Unies relative aux droit de l’enfant. La dénutrition intervient pour quarante-cinq pour cent dans la charge de morbidité enregistrée chez les enfants de moins de cinq ans. Plus 820.000 vies d’enfants de moins de cinq ans pourraient être sauvées chaque année si tous les enfants de 0-23mois étaient nourris au sein de manière optimale (OMS, février 2018). En effet, pour améliorer le développement de l’enfant et réduire le coût de la santé, il est utile pour nous durant ce travail de sensibiliser voire former les femmes ayant des enfants de 0-2 ans sur les bienfaits du lait maternel. Le lait maternel produit par la mère d’un bébé est parfaitement adapté à son âge, et changera au fur et mesure que le bébé se développe ; le lait d’un bébé prématuré contient plus de protéines et de graisses que le lait produit pour le nouveau-né. Au regard de tout cela, comment à travers les objectifs fixés ci-dessous peut-on amener les femmes à améliorer la croissance des leurs enfants de 0-2 ans ? À terme nous avons effectués avec succès la consultation de nourrisson et la prise en charge des enfants en état de la malnutrition aiguë modérée et sévère sans complication au niveau du CRENAM-CRENAS dans le Centre de Santé Intégré (CSI) de YANTALA-HAUT. HP 1 Ce travail est divisé en trois grandes parties à savoir l’introduction générale, présentation de la structure d’accueil, les activités réalisées au sein dudit CSI et la conclusion générale. Objectif global Notre principal est : Suivi régulier de la croissance des enfants de 0 à 2 ans et la prise en charge ambulatoire au niveau CRENAM, CRENAS de CSI Yantala Haut de Niamey. Objectifs spécifiques Garantir un allaitement maternel exclusif au nourrisson durant les six (6) premiers mois de la naissance ; Faire comprendre aux femmes les types d’alimentation qu’elles doivent fournir au nourrisson pour une meilleure croissance et de développement normal de son corps. Plaidoyer sur le planning familial pour permettre aux femmes d’avoir le temps maximum d’allaiter leur bébé sans qu’un autre ne vienne ; Apprendre aux femmes comment contribuer activement à l’épanouissement de leur enfant à travers le planning familial. ; Effectuer des consultations des nourrissons et la prise en charge des enfants en état de la malnutrition aiguë modérée et sévère sans complication. HP 2 II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUIEL 1. Historique Crée en 1970, le CSI Yantala-Haut est de type I sous recouvrement de cout et a pour but d’assurer des soins de qualité et accessible à la population tout en garantissant la disponibilité des médicaments essentiels génériques. 2. Infrastructure du CSI Le CSI yantala-haut est composé de neuf (9) compartiments : -Bloc CSI (bureau du docteur, bureau du major, salle de tri, salle de pansement, salle d’injection, salle de mise en observation et salle de garde) ; -Bloc de planification Familiale (bureau de la sage-femme, magasin et Etat civil) ; -Bloc laboratoire (laboratoire) ; -Bloc perception (perception et salle de garde) ; -Bloc CN (consultation nourrisson) ; -Bloc CRENA (CRENAM et CRENAS) ; -logement de gardien ; -Magasin ; -Toilette. 3. Ressources humaines Le CSI Yantala-haut compte vingt-sept (27) agents répartis comme suit Sage-femme cinq (5) dont quatre (4) titulaires et un (1) bénévole ; Assistant social deux (2) titulaires ; Infirmiers certifies quatre (4) titulaires et deux (2) bénévoles ; Infirmiers Diplômés d’Etat trois (3) ; Fille de salle deux (2) ; Technicien de Santé trois (3) titulaires ; Gardien deux (2) ; Perceptrice une (1) bénévole ; Technicien de Labo un (1) titulaire ; HP 3 Auxiliaire un (1) titulaire ; Technicien Supérieur en Soin Infirmier un (1) bénévole ; Agent de Santé de Base deux (2) bénévoles. 4. Ressources matérielles o Les tables de bureau sont au nombre de vingt (20) dont dix-huit (18) sont fonctionnels o Les tables d’examen sont au nombre de six (6) et elles sont toutes fonctionnelles, o Les réfrigérateurs sont au nombre de cinq (5) dont quatre (4) sont opérationnels et un (1) en panne o Les chaises sont au nombre de vingt-cinq (25) dont vint quatre sont fonctionnelles, o Les fauteuils sont au nombre de dix (10) tous sont en bon état, o Les climatiseurs sont huit (8) et ils sont tous opérationnels o Les ventilateurs sont dix (10) dont chacun est en marche, o Deux (2) lavabo tous en marche, o Il y a six (6) balances dont cinq sont en marche et un en panne o Un (1) seul tensiomètre en marche, o Deux (2) lits et deux matelas dont tous fonctionnent bien, o Une (1) lampe sciatique qui est en marche o Cinq (5) nattes qui sont disponibles o Les chariots sont au nombre de deux dont chacun est normal o Les étagères cinq (5) tous sont en marche o Les paillages il y a trois qui sont fonctionnelles o Les paravents ils sont au nombre de quatre (4) chacun en marche, o Toise, il y a deux (2) en marche o Les armoires sont au nombre de quatre (4) qui sont opérationnelles o Il y a une (1) pissette en est en marche o Les mètre-rubans ils sont deux qui sont en marche, o Les boites à fichier il y a douze (12) en marche, o Balance pesé-adulte il y a six (6) dont cinq (5) fonctionnent o Le microscope il y a un seul en marche, o Centrifugeur il y a un en marche, o Tabouret il y a cinq (5) dont chacun en marche o Il y a quatre (4) plateaux qui sont tous en marche o Les boites à instrument il y a sept (7) en marche HP 4 o Les poubelles sont au nombre de dix (10) et cinq (5) balais o Glucomètre il y a un (1) o Les bancs ils sont au nombre de sept (7) o Il y a quatre (4) bassins o Foyer en bois il y a deux (2) o Balance pèse-bébé il y a un (1) o Les marmites pour la démonstration culinaire sont deux (2) o Il y a un congélateur en marche o Les glacières il y a trois (3) en marche o Porte-vaccin il y a douze (12) en marche o Potence il y a deux (2) en marche o Il y a deux (2) stérilisateurs en marche 5. Mission du CSI Prise en charge des personnes malades ; Prise en charge des malnutris ; Consultation prénatale ; Consultation nourrisson ; Consultation PF ; Communication pour un changement de comportement (CCC) ; Accouchement. 6. Fonctionnement du CSI Le fonctionnement du CSI est la direction du médecin assurant la coordination de toutes les activités au sein du CSI. Les unités de soins travaillent en parfaite complémentarité et harmonie. Ce qui dénote de l’esprit de l’équipe. HP 5 7. Organisation du CSI de Yantala Haut MEDECIN CHEF DU DISTRICT MAJOR DU CSI ADJOINTE MAJOR CSI BUREAU DE SF SSGF PE PEV LABO CURATI CURATIF CN PHARMACIE RECEPTON HP 6 III. ACTIVITES REALISEES 1. Suivi-promotion régulier de la croissance de nourrisson Participer régulièrement à des séances de suivi-promotion de la croissance (SPC) pour vous assurer que votre bébé se développe bien, Emmener votre bébé à une séance de SPC chaque mois pendant la première année et chaque deux mois après un an jusqu’à deux ans, Un enfant en bonne santé qui se développe bien doit prendre du poids chaque mois. Si votre bébé ne gagne pas de poids ou perd du poids il y a un problème. La participation à des séances de suivi-promotion de la croissance peut aider à identifier les problèmes nutritionnels que votre nourrisson peut avoir, comme la maigreur ou l’inflammation sévère. Les problèmes nutritionnels peuvent nécessiter un traitement d’urgence avec les aliments thérapeutiques spéciaux. Au cours de cette séance vous pouvez poser des questions sur la croissance, la santé et la nutrition, vous pouvez demander également le type des aliments que vous devrez consommer et qui apportent plus des éléments nutritifs dans le lait pour le bienêtre de l’enfant. 2. Consultation Nourrisson Elle commence à partir de la sixième semaine après la naissance et se fait à chaque jusqu’à l’âge d’un an. A partir d’un (1) an, la consultation se fait à chaque deux (2) mois. Pour le cas des malnutris, après le dépistage le rendez-vous est donné à chaque deux semaine pour les cas des malnutritions modéré et une semaine pour ceux en états de malnutrition sévère sans complication. A onze (11) mois, on donne à l’enfant la vitamine A de couleur bleu et à douze 12 mois on donne à l’enfant la vitamine A de couleur rouge. Cette vitamine assure une bonne vision des enfants. Et d’albandazole pour les vers-intestinaux Pour faire la pesé du poids ou la toise chaque enfant doit avoir son propre sac à peser pour éviter les contaminations de quelques maladies comme les hépatites à travers la sueur ou l’urine que les enfants peuvent faire sur le sac, aussi pour éviter les infections et autres maladies de la peau. Avant de pesé l’enfant il doit être nu pour avoir son poids exact et après on mesure la taille. On pose également quelques interrogations à la mère de l’enfant à chaque visite et en fonction de l’âge de l’enfant. On demande d’abord aux mères si : L’enfant se porte en bon état et après ce qu’il peut faire lui-même ; Il sourit, HP 7 Il s’assoit, Il peut se tenir debout seul ou avec appui, Il a combien de dents, Il commence à marcher. On demande également ce que la mère donne à l’enfant : Si elle lui donne de l’eau, ce qu’elle lui donne à manger, c’est-à-dire nous faisons l’évaluation de l’alimentation que la mère offre à son bébé pour ceux ont atteint six mois et le type d’allaitement pour ceux qui ont moins de six mois afin de dégager l’état de développement psychomoteur si c’est bon le poids et taille augmentent à travers la courbe de croissance on encourage la mère de continuer dans le même sens ou bien donner des conseils individuels sur l’alimentation personnelle de la mère et celui de son bébé de façon générale pour tous les enfants. Pour ceux qui ont dépassé l’âge de six (6) mois. Avant six (6) mois on conseil la mère de l’enfant de faire l’Allaitement Maternel Exclusif (AME) rien que le sein de ne pas donner même de l’eau et après six (6) mois l’Allaitement Maternel Mixte(AMM) est autorisé. Toutes ces informations seront enregistrées dans un carnet ou une fiche d’enregistrement de l’enfant. 3. Surveillance de la croissance des enfants La surveillance de la croissance se fait à travers la pesée régulière mensuelle en vue de dépister éventuellement des cas de malnutrition chez tous les enfants sains de six (6) semaines jusqu’à l’âge de deux (2) ans par le rapport P/T, la sensibilisation des mères sur la bonne pratique alimentaire et l’importance de l’allaitement maternel. Le suivi de calendrier vaccinal de tous les enfants de 0 à 23 mois, - Dès à la naissance : Bacille de Calmant de Guérin(BCG) plus Vaccination Poliomyélite (VPO-0) - A six (6) semaines : (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Hépatite B, Hémophilus influenzae type B plus VPO plus pneumocoque) premier dose plus Rota Virus ; - A dix (10) semaines : deuxième dose plus Rota Virus - A quatorze (14) semaines troisièmes dose plus VPI, - A six (6) mois vitamine A ? HP 8 - A neuf (9) mois Rougeole plus Fièvre Jaune, - A douze (12) mois Vitamine A, - A dix-huit (18) mois Vitamine A, - De seize (16) à vingt-trois (23) mois Rougeole. Le suivi de la croissance nous permet d’apprécier l’état nutritionnel des enfants à travers l’évolution de la courbe de poids constatée sur une fiche de suivi de la croissance établi à cet effet. 4. Importance de l’allaitement maternel et les conduites à tenir pour sa réussite 4.1. L’allaitement maternel exclusif avant six mois Le lait maternel fournit toute la nourriture et l’eau dont le bébé a besoin pendant les six (6) premiers mois. Ne pas donner autre chose, même pas d’eau pendant les périodes de forte chaleur, le lait maternel étanchera la soif du bébé, d’autres liquides et aliments peuvent rendre malade le bébé et diminuer aussi la scission et réduire la quantité de lait maternel que vous produisez, pendant les six (6) premiers mois de votre bébé. L’allaitement maternel exclusif signifie nourrir votre bébé uniquement avec du lait maternel durant les six premiers mois de vie et il protège l’enfant contre beaucoup des maladies, telles que la diarrhée et les infections respiratoires. Lorsque vous allaitez votre bébé exclusivement l’enfant jusqu’à six (6) mois et vous n’avez pas vos menstruations, vous êtes protégée contre une autre grossesse. Mais vous pouvez donner des médicaments s’ils sont recommandés par votre prestataire de soins de santé. Laissez votre bébé terminer avec un sein avant d’offrir l’autre. Le changement d’un sein à l’autre empêche le bébé d’obtenir le lait de fin de tétée nutritif. Le lait de début de tétée contient plus d’eau et étanche la soif du nourrisson ; le lait de fin de tétée contient plus de graisse et assouvit la faim du nourrisson. 4.2. Position pour l’allaitement maternel Le bon positionnement aide à vous assurer que votre bébé tète bien et vous aide à augmenter votre production de lait maternel. Il y a différentes manières de positionner votre bébé, dont les quatre points clés sont : Le corps du bébé doit être droit, non vouté ou plié, mais avec la tête légèrement en arrière HP 9 Le corps du bébé doit être en face du sein et ne doit pas être tenu a plat sur votre poitrine ou abdomen et il doit être capable de regarder votre visage Le bébé doit être proche de vous Vous devez soutenir tout le corps du bébé, pas seulement le cou et les épaules avec votre main et votre avant-bras. Il Ya aussi quatre positions importantes à savoir : Position de berceuse (la plus utilisée généralement) Position de la berceuse modifiée (bonne pour les petits bébés) Position allongées sur les coté (utilisée pour se reposer en allaitant et durant la nuit) Position sous les aisselles (utilisée après une césarienne vos mamelons sont douloureux ou si vous allaitez au sein des jumeaux ou un petit bébé). 4.3. Situations courantes qui peuvent affecter l’allaitement maternel Croyance locale : le colostrum devrait être jeté ; c’est du lait expiré, il n’est pas bon, etc. Ce que nous savons : le colostrum contient des anticorps et d’autres facteurs de protection pour le nourrisson. Il est jaune parce qu’il est riche en vitamine A. Le nouveau-né à un estomac de la dimension d’une bille. Les quelques gouttes de colostrum remplissent l’estomac parfaitement. Si l’eau ou d’autres substances sont données au nouveau-né à la naissance, l’estomac est rempli et il n’y a plus d’espace pour le colostrum. 4.4. Alimentation interactive et pratique de soin Etre attentif au bébé : regarder le bébé, regarder le bébé dans les yeux, répondre aux rections du bébé, Etre attentif et observer les signes de la faim et apprendre à répondre au bébé : sourire, aller vers le bébé, parler au bébé pour l’encourager à communiquer ses souhaits, montrer au bébé que vous vous préparez à l’allaiter, Positionnez le bébé, il doit être nu à l’exception de la couche et du bonnet et est placé peau à peau entre les seins nus de la mère avec les jambes repliées et tenu dans un vêtement qui soutient tout le corps du bébé jusqu’au-dessous de ses oreilles et qui est attaché autour de la poitrine de la mère. Cette position permet - De donner de la chaleur le contact peau contre peau HP 10 - Réponse est stimulée (sensibilité par rapport aux besoins du bébé et interaction de la mère) - Stabilise la respiration du bébé et les battements de son cœur - L’odeur de la mère ainsi que son toucher, sa chaleur, sa voix et le gout du lait maternel aident à stimuler le bébé pour réussir un bon allaitement maternel - Allaitement précoce et exclusive par expression directe ou lait maternel exprimé donné à l’aide d’une tasse Mère et bébé rarement sépares l’un de l’autre. L’immunité est améliorée et démontrable même six(6) mois plus tard Réduire les hormones de stress chez le nourrisson - Les hormones de stress peuvent causer l’arrêt de la digestion, - La réduction de stress est importante pour le développement du cerveau Le bébé interprète les réactions de la mère et apprendre à s’autoréguler ou à revenir à l’équilibre. 4.5. Bébé qui refuse de prendre le sein Habituellement le refus de prendre le sein est le résultat de mauvaises expériences, comme une pression sur la tête. Les refus peuvent être dû également à un changement de gout de lait (plus salé) chercher les signes de maladie qui peuvent interférer avec l’alimentation, y compris la recherche de signe de candidose dans la bouche du bébé. Référer le bébé pour traitement si celui-ci est malade Laisser le bébé en contact peau à peau avec la mère pendant une longue période, laisser le bébé le temps d’avoir une bonne expérience, câliner sa mère avant d’essayer de le mettre au sein, le bébé peut ne pas vouloir aller prés de sein au début ; le câliner et graduellement, sur période de quelques jours, l’approcher du sein. Laisser la mère et le bébé essayer différentes positions Attendre que le bébé soit bien éveillé et ait faim (mais pas en train de pleurer) avant de lui donner le sein. Toucher doucement la lèvre inférieure du bébé avec le mamelon jusqu’à ce qu’il ouvre sa bouche largement Ne pas forcer le bébé à prendre le sein et ne pas tenter d’ouvrir de forcer sa bouche ou de tirer le menton du bébé vers le bas ; ceci risque d’aggraver le refus de prendre le sein. HP 11 4.6. Bébé qui pleure beaucoup Aider la mère à essayer de déterminer la causer des pleurs du bébé et écouter ses sentiments : - Inconfort : chaud, froid, sale, - Fatigue : trop de visiteurs - La maladie ou douleur : changement du rythme des pleurs - La faim : ne pas avoir assez de lait maternel, poussée de croissance : à environ trois (3) semaines ; six (6) semaines ; et trois (3) mois - Aliments pris par la mère : peut-être un certain aliment, parfois du lait de vache - Médicament de la mère - Coliques - vérifier que le bébé n’a pas de muguet dans la bouche : taches blanches à l’intérieur des joues ou sur la langue - le bébé peut avoir une éruption cutanée sur les fesses - Le bébé refuse le sein de façon répétée ou refuse d’allaiter. 4.7. Alimentation de la mère pendant l’allaitement Pendant l’allaitement le corps a les besoins nutritionnels additionnels chaque jour ; prendre deux petits repas supplémentaires ou collations chaque jour Il n’y a d’aliment ou de régime spécial nécessaire à la production de lait maternel en quantité suffisante et en bonne qualité La production de lait maternel n’est pas affectée par l’alimentation maternelle. Les mères devraient être encouragées à manger davantage pour maintenir leur propre santé (manger des aliments des différents groupes) D’après certaines cultures, certaines boissons stimulent « la production du lait » ; ces boissons ont généralement un effet relaxant sur la mère. Aucun aliment n’est interdit La femme allaitante doit éviter les boissons alcoolisées et le tabac. Pendant l’allaitement, la mère doit limiter la consommation d’alcool. Aide pratique si la mère est souffrante Aidez-la à s’assoir ou s’allonger dans une position détendue et pour allaiter le bébé. Montrer à son accompagnant comment lui donner un massage, comme un massage du dos, pour l’aider à se détendre et favoriser l’écoulement du lait. HP 12 Donnez-lui une boisson chaude comme du thé ou de l’eau chaude, pour l’aider à se détendre et favoriser le reflex d’écoulement du lait. 4.8. Technique de préparations culinaires Cet objectif a permis de comprendre la préparation culinaire relative à la bouillie enrichie, les purées de haricot et de légumes. Toutes les mamans des enfants âgés de six (6) mois ou plus sont conviées à assister à ces séances qui se tiennent respectivement le mercredi et jeudi. Il y a trois groupes d’aliment qui sont : Pour préparer une alimentation au nourrisson il faut que chacun de ces trois groupes d’aliment soient présent dans l’alimentation, mais en fonction du type d’aliment que l’enfant préfère. Pour cet effet nous organisons des séances de sensibilisation à chaque semaine - La sensibilisation vise à conscientiser un groupe des personnes en vue de les rendre réceptifs et attentifs sur une chose pour laquelle les gens n’accordent pas d’intérêt particulier ou qu’ils ignorent dans le passé. Le thème développé pendant les séances est d’expliquer les trois (3) groupes d’aliment dans un langage frein et sincère et plus compréhensible afin de mieux assimiler et de faire bien passé le message, il s’agit : - Des aliments énergétiques, riche en glucides et en matières grasses et qui apportent au corps de l’énergie pour assurer ses fonctions (céréales, tubercules, huiles, sucres,). - Des aliments protecteurs qui sont riches en vitamine, ils donnent à l’organisme des nutriments spécifiques qui aident à se maintenir en bonne santé (fruits, légumes, feuilles vertes). - Des aliments de croissances, riches en protéines et donnent à l’organisme les substances nécessaires pour sa croissance et son développement (viande, poissons, lait, haricot, arachide, œuf …). - Les enfants malnutris présentent de perturbations physiologiques et métapolitiques sévères qui doivent attirer l’attention du soignant quant à la prise en charge de ces derniers. HP 13 Pour remédier à ce problème, des thèmes qui portent sur une alimentation variée et équilibre telle que la bouillie enrichie au lait, au jaune d’œuf, la purée de légume et de haricot en dehors de Plumpy nut qu’on donne au CSI ont été développé. - Le régime adapter pour un malnutri est l’ATPE à raison de trois (3) sachets trois fois par jour pendant une semaine pour le cas sévère sans complication. L’accent a été mis sur l’allaitement maternel suivi des autres aliments administrés de manière modérée en vue de favoriser le lait maternel. 4.9. Mode de préparation de la bouillie o Les différents ingrédients qui composent la bouillie et la mode de préparation sont : farine de mil, riz ou bien du blé ; mais la farine de mil est le plus préféré plus farine de fruits de baobab ou celle de feuilles du moringa ou amarante séché sous l’ombre, un peu du sel plus pate d’arachide. o Au moment de la préparation chaque femme va mettre : o Quatre (4) louches d’eau dans la marmite bien propre au feu et laisser bouillir pendant quelques temps ; o Mettre une louche de farine bien tamisée et rasée plus une cuillerée à café de la pâte d’arachide rasée ou bien le jeune d’œuf ou encore du lait plus une cuillerée de farine de fruits de baobab ou feuilles du moringa séché sous l’ombre plus un peu du sel. Le mélange obtenu sera ajouté à deux (2) louches d’eau le tout bien Remuer et chauffer pendant 3 à 5 minutes sur le feu jusqu’à l’obtention d’une bouillie, et en fin Laisser refroidir puis servir. o Il y a aussi la préparation de bouillie enrichie qui est peu diffèrent de celle-ci, on procède de la même façon que la préparation de cette bouillie, mais on y ajoute du jaune d’œuf ou bien de la viande poisson séché et transformer en farine pour le mettre dans la bouillie. 4.9.1. Mode de préparation de la purée de haricot o Les ingrédients nécessaires à la préparation de purée de haricot sont : haricot décortiqué, tomate fraiche, sel, huile, pomme de terre, oignon, natron et courge. o Les ingrédients de la purée de légume sont : tomate fraiche, sel, huile, pomme de terre, oignon, natron, courge, viande et feuille d’amarante (tchapata) HP 14 o Mettre de l’eau dans la marmite posée sur le feu et laisser pendant quelques minutes : o Laver le haricot décortiqué et le mettre dans la marmite puis laisser bouillir pendant 30 à 40minutes ; o Mettre l’oignon, courge, pomme de terre préalablement épluchée, tomate fraiche, un peu de natron et remuer de temps en temps ; o Mettre un peu d’huile, remuer et laisser cuire pendant quelques minutes. Laisser refroidir et enfin servir. 4.9.2. Mode de préparation de la purée de légumes o Mettre de l’huile en fonction du nombre des enfants dans la marmite posée sur le feu puis ajouter de l’oignon suivi de la viande, et laisser cuire pendant quelques instants et remuer de temps en temps ; o Ajouter de la tomate fraiche puis laisser cuire quelques temps. Ensuite ajouter les autres ingrédients tel que la courge, pomme de terre, préalablement épluchées, un peu de sel et remuer. o Mettre de l’eau et laisser jusqu’à cuisson complète et jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Laisser refroidir et servir. Les matériels utilisés sont : marmite, louche, seau d’eau, bois, cuillère, couteau, gobelet et tasse. Pendant chaque séance de préparation que ça soit la bouillie, le purée de haricot, le purée de légumes un nutritionniste va causer avec les mères des enfants au bout de de quelques munîtes afin de leur prodiguer des conseils nutritionnels sur la préparation des différents catégories des aliments et il est aussi le responsable de cette préparation culinaire il est sous sa tutelle de contrôler et expliquer tout; en leur montrant les différents groupes des aliments notamment les aliments constructeurs, bâtisseurs et protecteurs leurs avantages et leurs utilisations. Le nutritionniste s’engage à faire ressortir les qualités nutritionnelles de chaque catégorie d’aliment pour que les femmes prennent conscience du danger de l’absence de chacune de catégorie dans l’alimentation et ceux que cela va impacter sur la croissance de l’enfant 5. Malnutrition modérée et sévère sans complication Comme la plupart des centres de santé, le CSI Yantala-Haut est doté du CRENA (CRENAM/CRENAS) pour la prise en charge des cas de la malnutrition modérée et sévère sans complication. HP 15 5.1. Dépistage de cas de la malnutrition modérée Ainsi pour atteindre cet objectif, il a été appliqué tout au long de notre stage, le protocole de Prise En Charge(PEC). Ceci nous a permis de dépister quinze (15) cas de malnutrition modérée avec rapport Poids/Taille <-2Z-score Eu égard au protocole national de PEC, ces enfants ont reçu respectivement du Plumpy sup pour deux semaines en fonction du poids sans traitement médical ; ils seront gardés au CRENAM dès qu’il y a absence d’œdèmes, absence de signe infectieux ou de pathologies graves associées, absence de diarrhée, vaccination rougeole à jour, traitement antibiotique terminé et présente un bon appétit. La ration de supplémentation peut être : - ASPE (Aliment Supplémentaire Prêt à Emploi), -supplément en ration sèche (super céréale + CSB++) c’est-à-dire 200g de ration ; 840kcal, 32g protéine, 18g lipide de profil nutritionnel par portion, et le groupes cibles correspondent aux enfants de 6 mois à 23 mois ou farine à base d’aliments locaux enrichis) Cette ration est donnée pour compléter la ration journalière et non une ration alimentaire pour subvenir aux besoins nutritionnels. Ce supplément est doublé en rations sèches car il est très souvent partagé au sein de la famille. Il correspond à environ 1200 à 1500Kcal /patient/jour. Ce protocole recommande fortement l’utilisation des recettes à base des produits locaux enrichis en multi micronutriment y compris les fruits et les légumes. Cette ration sera équilibrée de sortes que les calories proviennent de : 50 à 55% de glucides 30 à 35% de lipides 10 à 15% de protéines. 5.2. Dépistage de cas de la malnutrition aigues sévère sans complication Pendant notre séjour au CSI nous avons pu enregistrer dix-sept (17) cas des enfants souffrant de la malnutrition aigues sévère sans complication ils ont reçu de Plumpy nut pour une semaine en fonction aussi du poids avec déparasitage à la quatrième (4e) semaine et supplément de vitamine A en cas de nécessité. Ils ont de rapport poids/taille <-3Z-score ET < 70%, sans complications médicales et PB (Périmètre Brachiale) < 110mm uniquement pour les enfants ayant une taille supérieure à 65 cm. Tout enfant sera retenu au CRENAS si sa température est normale (35,5-36,5), absence de signes infectieux ou de pathologies graves, absence de diarrhée, vaccination rougeole à jour, traitement antibiotique et antipaludéen HP 16 terminé, absence d’œdème, fréquence respiratoire normale et il présente un bon appétit, une courbe de poids ascendante et mangeant bien le Plumpy nut. Si un enfant présente des signes de complications médicales, il sera automatiquement référé vers le CRENI pour une prise en charge correcte. Tableau n°1 : volume d’ATPE par classe de poids Classe de poids Sachet ou Sachet (kg) pot/jour(ATPE) ou Barres/jour Barres/semaine pot/semaine BP100 (biscuit BP100 (ATPE) protéine) protéine) 3.0 - 3.4 1¼ 8 2 14 3.5 - 4.9 1½ 10 2½ 17 ½ 5.0 - 6.9 2 15 4 28 7.0 - 9.9 3 20 5 35 10.0 - 14.9 4 30 7 49 15.0 - 19.9 5 35 9 63 20.0 - 29.9 6 40 10 70 30.0 - 39.9 7 50 12 84 40 - 60 8 55 14 98 (biscuit Source : propre enquête 5.3. Critères de passage du CRENAS au CRENI Enfant sans appétit ou incapable de manger, Dégradation de l’état de l’enfant Apparition des œdèmes, Apparition de pathologies graves, Stagnation de la courbe de poids après trois (3) semaines consécutives de traitement et apparition de diarrhée entrainant une perte exponentielle de poids. HP 17 5.4. Les conditions permettant une personne d’être en prise en charge thérapeutique Cas des enfants âgés de 6 mois à deux (2) ans ayant : Poids/taille ≥ -3Z-score et <-2Z-score et absence d’œdèmes bilatéraux, Périmètre brachial <115mm, La mesure du périmètre crânien se fait en mesurant la partie la plus bombée du front et la partie la plus bombée de la nuque, si elle est <18mm l’enfant est malnutri et entre 1825mm c’est la normale, de 25-30mm l’enfant tend vers le surpoids et de 30-35mm c’est l’obésité. 5.5. Référer les cas de malnutrition sévère avec complication Nous avons eu à référer 1 cas de malnutrition sévère avec complication vers le CRENI de l’hôpital, il s’agit d’un enfant âgé de 19mois, pèse 4,600kg et une taille 64cm avec un rapport P/T présentant des signes de déshydratations. 6. Test de l’appétit 6.1. Pourquoi faire un test de l’appétit ? Une évaluation relativement précise de l’appétit est souvent le seul moyen de différencier un cas compliqué d’un cas non compliqué de Malnutrition Aiguë Sévère (MAS) ; Le meilleur signe de malnutrition métabolique sévère est une réduction de l’appétit et le test de l’appétit est le critère le plus important qui permet de décider si un patient doit être prise en charge en ambulatoire ou en hospitalier. 6.2. Comment faire le test de l’appétit ? Tous les patients qui passeront le test de l’appétit doivent normalement être testés ensemble au même endroit (en même temps). Ça doit être un endroit calme et un peu à l’écart. En effet, les patients qui ont parcourus une longue distance doivent pouvoir se reposer et recevoir de l’eau à boire avant de faire le test, quelque fois, le patient peut ne pas prendre l’Aliment Thérapeutique Prêt à l’Emploi(ATPE) parce qu’il est effrayé, stressé ou a peur de son environnement ou du personnel soignant. C’est particulièrement vrai s’il y a beaucoup de monde, de bruit, d’autres patients stressés ou du personnel de santé intimidant (blouse blanche, ton grave). Si un endroit calme n’est pas disponible, le test de l’appétit peut se faire dehors sous un abri ; HP 18 Expliquer à l’accompagnante le but de test de l’appétit et comment cela va se passer, lui demander de se laver les mains ainsi que celles de son enfant. Faire en sorte que l’accompagnante soit confortablement assise, l’enfant sur ses genoux et lui donner l’ATPE. La mère ou l’accompagnante donne soit l’ATPE directement du sachet ou en mettre un peu sur le doigt. Les autres ou membres de la famille ne doivent pas en consommer l’ATPE. Mais souvent le fait que l’enfant voit sa mère en prendre un peu et l’apprécier est un bon moyen pour encourager l’enfant ; S’il refuse alors continuer gentiment à l’encourager et prendre du temps pour le test. Ne jamais forcer le patient à manger l’ATPE. 6.3. Résultats du test de l’appétit Le test de l’appétit est considéré ≪ réussi ≫ Si l’enfant prend au moins le volume qui se trouve Dans le tableau n°1 ci-dessus. Le test de l’appétit est considéré comme un ≪ échec ≫ Si l’enfant prend moins que le volume d’ATPE qui se trouve dans le tableau n°1 cidessus, il doit, à ce moment-là, être Examine par un agent de sante et être transfère si besoin vers une structure hospitalière/CRENI HP 19 IV. CONCLUSION GENERALE De façon générale ce stage de suivi et de surveillance de la croissance de nourrisson nous a beaucoup édifié surtout à ceux qui concerne la prise en charge intégrale des enfants malnutris et l’utilisation correcte des plusieurs outils entrant dans le cadre de la formation du (CSI), et cela grâce au soutien et à la générosité des différents agents de santé du CSI Yantala-Haut qui n’ont ménagé aucun effort pour la bonne réussite de ce travail et pour l’atteinte de la mission qui nous a été légué. L’allaitement maternel exclusif aussi qui est l’une des facteurs le plus important pour freiner la malnutrition ambulatoire chronique et permettra de bien appréhender le développement normal de nouveau-né, avec un bon suivi du calendrier vaccinal. Promouvoir une alimentation saine et équilibrée, afin de connaitre bien les techniques de préparations culinaires pour combattre les différentes maladies liées à l’alimentation et de savoir le type d’aliment qu’on doit préparer à l’enfant en fonction de son âge. Malgré quelques difficultés rencontrées, ce stage nous a permis de se familiariser aux activités entrantes dans le cadre de notre formation professionnelle qui sont entre autres la bonne pratique et maitrise des supports et de tous les documents afférents au service dudit centre. Pendant ce stage nous avons énumérés quelques irrégularités et des suggestions à savoir : Rupture parfois de Plumpy nut rentant dans le cadre de la prise en charge de la malnutrition aigues sévère et celle Plumpy sup pour la malnutrition aigues modérée ; Rupture de certains médicaments pour le traitement systémique ; Face à ces irrégularités nous avons des recommandations à formuler à l’endroit de la Direction Régionale de la Santé Publique. Doter l’unité de CRENAM, CRENAS en médicaments en qualité et en quantité suffisante pour le traitement systémique ; De prendre toutes les mesures et les dispositions nécessaires afin d’éviter les éventuelles ruptures pour une prise en charge optimale. HP 20 BIBLIOGRAPHIE Les anciens rapports de stage effectuent au sein du CSI Yantala-Haut de Niamey ; Les registres CRENAM-CRENAS du CSI de Yantala-Haut ; Protocole national de la prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë (2011 Niamey) ; République du Niger, Ministère de la santé publique (Février 2012) ; Paquet counseling communautaire pour l’alimentation du nourrisson et de la jeune enfant (novembre 2012) ; Alimentation du nourrisson et de jeune enfant (OMS, février 2018). HP 21