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Biographie Mohammed Racim

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NOM : OUARED
PRENOM : AICHA
Biographie Mohammed Racim
Jeune écolier de la rampe Valée à Alger, Mohammed Racim est issu d'une famille d'artistesartisans ; son père, Ali ben Saïd Racim, et son oncle, Mohammed ben Saïd Racim, tenaient à la
Casbah un atelier d'enluminure et de sculpture sur bois. Remarqué par Prosper Ricard, inspecteur
des Arts indigènes, il entre en 1910 au Cabinet de dessin de l'enseignement professionnel dans les
écoles indigènes qui dépendait de l'université d'Alger, où il apporta à la tâche une intelligence qui
plaida en sa faveur auprès de ses maîtres, notamment son oncle, dont il sollicita souvent les
conseils.
Le peintre Étienne Dinet, venu au Cabinet de dessins, se documenter sur la Vie du Prophète qu'il
allait rédiger et illustrer, lui confia, en 1916, l'ornementation de son livre édité chez Piazza. Ce fut le
début d'une longue collaboration avec le célèbre éditeur ; lui sont confiées alors la décoration de
L'Islam sous la cendre d'Henri Heine, l'illustration de Barberousse et du Boustan de Saadi, non
publiés car les originaux de ces deux livres ont été vendus par l'éditeur à deux collectionneurs
américains. Il fit ensuite l'illustration et la décoration de l'Omar Khayyâm en langue anglaise de
E.G. Browne, puis celle de Khadra de Dinet.
Des débuts aussi prometteurs incitèrent Racim à quitter le Cabinet de dessin où il était resté de 1910
à 1924 pour se rendre à Paris et signer un contrat avec son éditeur pour décorer le texte des Mille et
une nuits traduites par le docteur Mardrus, que Léon Carré avait illustré de façon magistrale. Ce
travail allait le retenir huit années et les ressources procurées allaient permettre au jeune artiste de
voyager et de visiter les musées.
Une bourse d'études en Espagne lui avait été octroyée par le Gouvernement général de l'Algérie en
1919, Cordoue et Grenade lui révélèrent l'atmosphère musulmane de l'âge d'or. Après un bref et
discret passage au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, il voyage de
nouveau, à Londres où il rencontre sir Denison Ross (en), maître des études iraniennes, puis au
Caire, Rome, Vienne, Bucarest et Stockholm.
La découverte de la miniature persane marque, après l'atelier de la Casbah et le Cabinet de dessin,
une seconde étape dans l'apprentissage de Mohammed Racim.
Après l'Indépendance de l'Algérie, il participe à l'exposition des « Peintres algériens » organisée en
1963 à Alger pour les Fêtes du 1er novembre et préfacée par Jean Sénac1 puis, en 1964, à celle qui
est présentée à Paris au musée des arts décoratifs.
Il meurt le 30 mars 1975, assassiné avec sa femme[réf. nécessaire]. dans leur demeure d'El Biar à Alger.
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