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Dans nos métiers, on verra souvent un audit de ce type pour vérifier que l'entreprise respecte bien
les règles qualité au niveau de leurs procès de fabrication ou au niveau de leurs systèmes de
management de la qualité.
Ce type d'audit se termine par un rapport qui est la propriété du commanditaire (donc du client ou
prospect dans cet exemple).
Il est assez courant que ce type d'audit soit prévu sur rythme annuel dans les contrats de service
par exemple. Le client n'exercera pas forcément chaque année ce "droit à l'audit" de son
fournisseur, par exemple le client peut aller auditer son fournisseur dans les cas suivants :
- Cas d’un nouveau projet
- Cas d’une nouvelle installation (Ligne ou machine de production)
- Cas d’une nouvelle extension
- Cas d’une modification produit ou procès
- Etc.
c- L'audit de "tierce partie"
Cette fois ci le commanditaire de l'audit n'est ni vous, ni un client mais une entité neutre externe.
Cela peut être une autorité de tutelle, un organisme de contrôle, un certificateur...
L'audit va vérifier la conformité de quelque chose par rapport à une référence. Dans nos métiers
cela peut être la conformité d'un système de management de la qualité par rapport à une norme
ISO 9001 ou IATF 16949.
Le rapport, propriété de l'entité certificatrice, va pointer les écarts (ou "non-conformités")
En les classant souvent par importance (remarque / mineur / majeur). Il ne comporte a priori pas
de recommandations, sauf du type "je recommande à la certification".
En tenant compte de ce rapport et d'autres aspects réglementaires éventuels, le commanditaire
décidera s'il accorde ou non un certificat de "conformité au référentiel ISO 9001 ou IATF16949
comme titre d’exemple" à votre société.
Il faut ici noter que si le référentiel demande qu'il y ait des audits internes, l'auditeur de
certification ira vérifier qu'il y a bien eu des audits internes menés conformément aux exigences
du référentiel.
On voit bien là que les rôles sont très différents entre les différents audits.
d- La notion de pré-audit ou "audit à blanc"
Les certificateurs de type "conformité ISO XXX" proposent souvent une sorte de répétition
générale appelée "pré-audit".
Il s'agit de "jouer à l'audit" avant le véritable audit de certification. Cela permet de se préparer
entre autre psychologiquement et de mesurer si l'on est proche ou non du but.
Il vaut mieux alors faire faire ce "pré-audit" en suivant de très près les règles de l'audit certifiant et
il nous semble que les certificateurs - ou des auditeurs mandatés par eux- sont les mieux placés
pour les réaliser. Cependant, pour ne pas être juge et partie, ils ne vous feront en revanche aucun
conseil sur ce qu'il convient de corriger.
Vous pouvez vous faire assister d'un conseil à ce moment-là. L'auditeur interne par exemple ou un
conseil en implémentation. Lui verra les choses à améliorer avant l'audit pour de vrai.